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Text Content




MAISONS DE STRASBOURG

Étude historique sur les maisons de Strasbourg entre le XVI° et le XX° siècle

 * Accueil
 * Histoire
 * Vieille ville
 * Extensions
 * Faubourgs
 * Plans
 * Articles
 * Contact

   


 * DERNIÈRES NOTICES
   
   * 16, rue Prechter
   * 3, rue Saint-Louis
   * 5, 5-a et 5-b, rue Prechter
   * 72, Marais vert
   * 9, rue de l’Arc-en-Ciel
   * Affaire Klinglin


 * NOTICES MODIFIÉES
   
   * 11, rue de l’Épine


 * PROPRIÉTAIRES (TABLE)
   
   * Proprietaires (A-Z)
   * Propriétaires (plan Blondel, 1765)


 * SOURCES
   
   * Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR)
   * Archives municipales de Strasbourg (AMS)


 * TRANSCRIPTIONS
   
   * Livre des communaux (1587)


 * RECHERCHE
   
   




LES MAISONS DANS L’HISTOIRE




52, rue du Vieux-marché-aux-
poissons, maison natale de
Jean Arp.

Les Maisons de Strasbourg présentent mon étude historique sur le bâti de la
commune de Strasbourg entre le XVIIe et le XXe siècle : vieille ville (section
la plus représentée, classée par rues), extensions (Stadterweiterung, à partir
de 1880) et faubourgs (Robertsau, Neuhof à partir du XVIIIe siècle, Neudorf et
Kœnigshoffen à partir de la première moitié du XIXe siècle).

Chaque notice présente un historique du bâtiment, suivi d’extraits des documents
qui ont permis de la rédiger. Ces sources sont notamment des actes des notaires
ou de la chancellerie, les protocoles des préposés au bâtiment (Bauherren) ou, à
partir des années 1880, les dossiers de la Police du Bâtiment. Le bâti a
régulièrement fait l’objet de descriptions (Livres des communaux sous l’Ancien
Régime, Atlas des alignements daté de 1829) ou de plans dont le premier est
celui de l’urbaniste Blondel.
Les maisons sont indissociables de l’histoire de la ville dont l’enceinte a été
plusieurs fois agrandie et de ses institutions. Un lexique facilite la
compréhension des documents présentés dans chaque notice. Quelques articles
abordent des sujets plus généraux comme le nom des rues, les numéros de maisons
ou la date de construction.

Les registres des tribus permettent de suivre le parcours professionnel de la
plupart des propriétaires au XVIII° siècle. Les affaires portées devant les
Quinze font connaître les différends qui peuvent s’élever entre les tribus et
leurs membres. Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment entre autres les
fonctionnaires et les notaires.

Les notices les plus récentes sont exhaustives pour une période qui s’étend
actuellement de 1588 à 1901. Elles sont régulièrement complétées des découvertes
issues des documents récemment consultés. Une table répertorie les propriétaires
des maisons étudiées (index des propriétaires, dans la marge de gauche).

Le voyage à travers les documents est une invite non seulement à regarder les
rues et les bâtiments qui nous entourent mais aussi à les doubler d’un passé et
à comprendre comment l’architecture que nous voyons s’est constituée au fil du
temps. Il n’est pas inutile de rappeler qu’au centre même de Strasbourg les
trois quarts des bâtiments qui existaient en 1870 ont disparu par faits de
guerre (siège de 1870, bombardements de 1944), opérations d’urbanisme (Grande
Percée, assainissement) ou souci de rentabilité. Puissent les quelques aspects
présentés ici exercer le regard et rendre au tissu urbain une complexité qui
pourrait passer inaperçue.

Jean-Michel Wendling
juin 2008, avril 2024

Articles et conférences (2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019) sur Strasbourg
Lauréat 2018 des Amis du Vieux-Strasbourg, prix d’honneur pour le présent site



MÉTHODE

La notice d’une maison présente à la fois les documents sur les bâtiments et des
précisions sur ses propriétaires. La connaissance des maisons repose sur un
relevé des sources, notamment les actes notariés (ventes, inventaires après
décès, etc.), les autorisations (délivrées sous l’Ancien Régime par les préposés
au bâtiment, Bauherren, à partir des années 1880 par la Police du Bâtiment) ou
les registres fonciers (Livres de communaux avant 1587, plan Blondel en 1765,
cadastre de 1837 et 1897). Sous l’Ancien Régime, on peut connaître les
propriétaires non seulement grâce aux actes notariés mais aussi aux registres
paroissiaux (religion, notamment au XVIIIème siècle), aux livres de bourgeoisie
et aux protocoles des tribus dont faisait partie tout bourgeois. Tous les
éléments qui figurent dans le texte de présentation sont corroborés par les
documents présentés plus bas, soit sous forme de relevé partiel (actes notariés)
soit de copie intégrale (préposés aux affaires foncières). Certaines
informations sont liées à celles des maisons voisines dont les tenants et
aboutissants doivent correspondre puisque les voisins cités dans un acte
changent dans le temps. Chaque maison à l’intérieur des remparts est aussi
sommairement décrite dans l’Atlas des alignements clos en 1829 et représentée
sur les deux plans-relief (1727 et 1830). Les plans et élévations qui ont servi
à celui de 1830 permettent de connaître l’aspect d’une maison à cette date.

Tous les documents relevés sont enregistrés dans une base de données et
progressivement classés par maison.

Avril 2013

MODE D’EMPLOI

 * Présentation de chaque maison : structure du relevé
 * Recherche
 * Propriété des images et du texte



Copie calligraphiée du contrat de mariage entre Jean Bœckler, docteur en
philosophie et en médecine, professeur à l’Université de Strasbourg, et Agnès
Silberrad veuve de Jean Daniel Reisseissen le 16 décembre 1745 par-devant Me
Jean Frédéric Lichtenberger,
jointe à l’Inventaire après décès du mari par-devant le notaire Jean Raoul
Dinckel le 9 juillet 1759
(ADBR, 6 E 41-395, acte 814)

♣

PRÉSENTATION DE CHAQUE MAISON

La maison, désignée par son numéro de parcelle sur le plan Blondel (1765) et sur
les deux cadastres (1837, 1896), fait l’objet d’une présentation qui récapitule
les aspects les plus remarquables des documents présentés par la suite :

 * extrait des dessins préparatoires au plan-relief de 1830,
 * récapitulatif des différents propriétaires, en mentionnant la religion au
   XVIII° siècle,
 * propriétaire d’après la liste Blondel et le libellé de la parcelle sur le
   tableau indicatif du cadastre,
 * éventuelles locations,
 * extraits des Livres des communaux, des Loyers communaux, des registres des
   préposés aux affaires foncières (Bauherren), des des protocoles Quinze et des
   tribus (Ancien Régime),
 * description portée à l’Atlas des alignements (daté de 1829),
 * extraits du cadastre (du début en 1840 à 1952),
 * extraits de l’Etat de population (1789) puis des Registres de population et
   de l’Annuaire de 1905,
 * analyse d’autres documents le cas échéant : enquêtes avant la Grande Percée,
   dossiers du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme,
 * analyse et extraits du dossier constitué par la Police du bâtiment.
 * relevé des actes, précédé d’une brève analyse et accompagné de repères
   biographiques sur le propriétaire. Les relevés sont des extraits qui suivent
   le libellé de l’original ; leur langue est donc celle du document (allemand,
   français ou latin).

STRUCTURE DU RELEVÉ

 1. Vente ou obligation – La référence de l’acte est suivie du relevé qui
    correspond à l’acte original : vendeur ou débiteur, acheteur ou créancier,
    description du bien. Le prix du bien vendu correspond sous l’Ancien Régime
    aux créances que l’acheteur prend à son compte et à la somme versée en
    liquide. Quand une somme apparaît entre parenthèses, elle reproduit celle
    qui se trouve le cas échéant en marge au début de l’acte passé à la Chambre
    des Contrats ; elle devrait correspondre à la somme des créances et des
    espèces. La monnaie est généralement la livre strasbourgeoise (pf., pfund,
    souvent abrégée en lb. ou lib. du latin libra), parfois la livre tournois
    (lit. qui vaut quatre fois moins que la livre strasbourgeoise) ou encore le
    florin (Gulden, abrégé en fl. ou f. (du latin florenus), qui vaut deux fois
    moins que la livre strasbourgeoise) : 1 livre strasbourgeoise = 2 florins =
    4 livres tournois. L’usage ancien faisait suivre l’unité monétaire de sa
    plus petite subdivision pour éviter toute équivoque, ce qui équivaut à
    l’usage actuel de faire suivre une somme d’une virgule et de deux zéros : on
    trouve 60 Pfund pfenning ou 10 schilling pfenning (parfois abrégé à la
    latine lb. d., lb = libra, d = denarius), soit 60 livres aucun denier, 10
    sous aucun denier.
    Remarque – Les cotes des Archives départementales sont données à titre
    purement indicatif. Elles correspondent à celles du document au moment de sa
    consultation. La même cote a pu être attribuée depuis lors à un autre
    document.

 2. Inventaire après décès – Une première partie donne des extraits de
    l’intitulé, une deuxième la fortune (dont les immeubles) que possédaient les
    parties et la récapitulation ou Série des rubriques.

Recherche

Si on souhaite rechercher une chaîne de caractères de deux mots, il faudra les
entourer de guillemets : zum Spiegel donnera seulement les pages où cette chaîne
apparaît. Sans les guillemets, la recherche équivaudra à zum d’une part et à
spiegel d’autre part.

Propriété des images et du texte (copyright)

Sauf mention contraire, les textes, les transcriptions d’actes et les
photographies de la ville sont de mon fait. On pourra y faire référence en
indiquant la source (auteur et site : Jean-Michel Wendling,
http://maisons-de-strasbourg.fr.nf) ou en créant un lien vers les
Maisons-de-Strasbourg. Les notices (textes et références) demeurent cependant
propriété de l’auteur du site ; si le document est accessible à chacun grâce à
sa cote, il est en effet le plus souvent impossible de le rattacher à un
bâtiment réel sans un patient travail de classement.
Pour les images de documents déposés aux Archives, on s’adressera aux Archives
qui les détiennent (lien dans la marge à gauche).







Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.