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 * Trends médecine en 2024:
   * Morpheus8 : tout ce qu’il faut savoir
   * Morpheus8 Comment fonctionne-t-il ?
   * Pourquoi choisir le traitement Morpheus8 ?
   * Médecine et maladie
   * La première chirurgie, dès 2500 av JC en Égypte
   * La pratique de la première dissection en Grèce
   * Hippocrate et l’avènement de la médecine moderne.
     * Des faits surprenants sur l’histoire de la médecine
     * Certains des premiers médecins nommés étaient des femmes
     * Des faits supplémentaires sur l’histoire de la médecine
     * Un « arbre de vie » pour lutter contre le scorbut
     * Trépanation
     * La remise en place des os
     * Histoire de l’augmentation mammaire
       * Papyrus Edwin Smith
       * La Grèce et le monde hellénique
         * Hippocrate
         * Celso et Alexandrie
         * Galen
       * Pour faire une rapide synthèse, ci-dessous des éléments de réflexion.
         * Définition des médicaments biologiques
         * 1. Produits pour l’immunisation active
         *  2. Produits pour l’immunisation passive
         * 3. Agents utilisés à des fins de diagnostic
         * 4. Sang humain et dérivés du sang 5. Allergènes
         * Bref aperçu historique
         * Compte tenu de ces caractéristiques, que savons-nous de leur
           interchangeabilité ?
     * Qu’est-ce que la lipostructure ?
     * Liposculpture on en parle aussi
     * Médecine et religion
     * L’ancien Moyen-Orient et l’Égypte
       * Développement de la médecine
       * Antibiotiques : que signifie ce nom ?
       * Un regard en arrière
       * L’essor de la pénicilline
       * Les problèmes liés aux antibiotiques
       * Les pandémies mondiales les plus graves de l’histoire
       * Pandémie de variole, 1877-1977
       * La peste de la mort noire, 1347-1351
       * Pandémie de grippe espagnole, 1918-1919
       * Pandémie de VIH/sida, de 1981 à aujourd’hui
       * Peste de Justinien, 541-542
       * Troisième pandémie de peste, 1855-1960
       * La grippe de Hong Kong, 1968-1970
         * Comment fonctionne le système de soins de santé en Suisse ?
         * Assurance maladie de base obligatoire 
         * Couverture d’assurance de base
         * Traitement médical dans et hors de l’hôpital.
         * Combien coûte l’assurance maladie de base ?
         * Types d’assurance maladie de base
         * Couverture médicale complémentaire en Suisse
         * Les périodes mésoaméricaine et coloniale
         * Le cocoliztli
         * Épidémie indépendant
         * 20ème siècle


TRENDS MÉDECINE EN 2024:

 * Avez-vous entendu parler de Morpheus8

Morpheus est un type de radiofréquence ablative fractionnée, composé d’une tête
munie de micro-aiguilles qui pénètrent dans la peau et y déchargent de l’énergie
afin de la remodeler et de la rajeunir. Il s’agit d’un traitement peu invasif
qui permet de traiter une grande variété d’affections cutanées du visage et du
corps.
Qu’il s’agisse de rides, d’acné, de relâchement, de vergetures ou de cellulite,
Morpheus 8 est un traitement de médecine esthétique qui combine l’application de
micro-aiguilles et de radiofréquence sur les couches internes de la peau.


MORPHEUS8 : TOUT CE QU’IL FAUT SAVOIR

Jusqu’à présent, la technologie dont nous disposions travaillait sur les
premières couches de la peau. Désormais, avec Morpheus, nous pouvons travailler
sur les couches plus profondes pour obtenir un effet anti-âge.


MORPHEUS8 COMMENT FONCTIONNE-T-IL ?

Il s’agit d’un applicateur doté de micro-aiguilles qui pénètrent dans le tissu
sous-dermique, provoquant la coagulation des graisses et le resserrement du
tissu conjonctif.
Parallèlement, la radiofréquence émise par Morpheus8 produit un effet thermique
dans les couches profondes de la peau pour favoriser la formation de collagène
et de vaisseaux sanguins. Il est facilement de voir comment Morpheus8 fonctionne
sur le corps et le visage pour en comprendre un peu plus.


POURQUOI CHOISIR LE TRAITEMENT MORPHEUS8 ?

Il existe de nombreuses raisons de choisir ce traitement de la peau. En voici
quelques-unes :
• Il permet de traiter les affections cutanées sur différentes zones du corps et
du visage, toutes celles qui nécessitent un rajeunissement sous-dermique.
• Améliore les irrégularités du visage, du cou, des bras, de l’abdomen et des
genoux.
• Traite l’affaissement sévère ou léger de la peau.
• Lutte contre le vieillissement du visage
• Lutte contre la cellulite et les vergetures
• Améliore les marques d’acné ou les pores dilatés
• Fonctionne sur tous les types de peau, même les plus foncées
Il faut bien se renseigner aussi sur les zones que nous pouvons traiter avec
Morpheus8.
Quelles sont les sensations pendant et après le traitement ?
Avant de commencer le traitement, un anesthésique local sera appliqué pour
engourdir la zone et éviter tout inconfort.
Une fois la séance de Morpheus 8 terminée, un refroidissement peut être appliqué
sur la peau pour aider à soulager tout inconfort ou rougeur post-traitement.
Le traitement est-il sûr ?
La procédure est très simple et, pour éviter toute gêne, un anesthésique topique
est appliqué 45 à 50 minutes avant le début de la séance de Morpheus.
Le système vous permet de contrôler à la fois la profondeur à laquelle vous
souhaitez appliquer l’anesthésique et la quantité d’énergie à utiliser.
La tête incorpore des micro-aiguilles très fines et très peu profondes qui
pénètrent la peau et à travers lesquelles l’énergie est déchargée, ce qui permet
une réponse biologique.
Y a-t-il des effets secondaires ?
Il est normal d’observer des gonflements, des rougeurs ou des modifications de
la pigmentation de la peau. Ces effets disparaissent généralement dans la
semaine qui suit le traitement.
Il est important d’hydrater la zone traitée et d’éviter l’exposition au soleil.
Quelles sont les zones concernées ?
Morpheus peut être utilisé sur toutes les zones du corps présentant de la peau :
visage, cou, bajoues, bras, abdomen, jambes… Toute zone présentant un
relâchement cutané, un aspect ridé ou des irrégularités.
Qu’est-ce que Morpheus ?
Comme la profondeur à laquelle les aiguilles sont appliquées et la quantité
d’énergie peuvent être réglées, Morpheus est très efficace pour :
• Les bajoues du cou car nous pouvons décharger l’énergie à une plus grande
profondeur pour toucher les cellules graisseuses et réduire leur taille.
• Le post-partum, car il permet de rétracter l’abdomen et de le resserrer.
• Pour traiter la flaccidité des bras chez les patients qui ont perdu du poids.
Morpheus est une excellente solution pour générer des remises en tension.
• En cas de cellulite, la clinique a mis au point un protocole qui associe
Morpheus à un autre type de radiofréquence topique spécifique, et les résultats
sont très encourageants car ils permettent d’améliorer la  » peau d’orange « .
• Les résultats sont très encourageants car ils permettent d’améliorer la peau
d’orange, les vergetures, les cicatrices et les marques d’acné.
En résumé, Morpheus est un système qui permet une grande polyvalence et, depuis
que nous l’avons intégré à notre pratique, la qualité des procédures
médico-esthétiques a été grandement améliorée.
Quand verrai-je les premiers résultats ?
Vous pourrez voir les résultats dès les premiers jours, qui seront pleinement
visibles après trois semaines et qui s’amélioreront jusqu’à trois mois après le
traitement.
Combien de séances sont nécessaires ?
En fonction des résultats que vous souhaitez obtenir, le médecin esthétique
déterminera le nombre de séances de Morpheus8 approprié pour chaque patient.
Si vous souhaitez en savoir plus sur les PROCÉDURES MÉDICALES SANS CUTURES ET
AVEC DES RÉSULTATS VISIBLES, consulter des vidéos sur YouTube.
Vous envisagez d’améliorer votre apparence grâce à un traitement de médecine
esthétique et vous avez des doutes ? Un cabinet esthétique Morpheus 8 se fera n
plaisir de vous aider. Vous pouvez rendre visite dans leur cabinet.

L’histoire non écrite n’est pas facile à interpréter et, bien que l’étude des
dessins, des restes osseux et des instruments chirurgicaux des premiers humains
puisse nous apprendre beaucoup de choses, il est difficile de reconstruire leur
attitude mentale face aux problèmes de maladie et de mort. Il semble probable
que, dès qu’ils ont atteint le stade du raisonnement, ils ont découvert par
tâtonnements quelles plantes pouvaient être utilisées comme aliments, lesquelles
d’entre elles étaient toxiques et lesquelles avaient une certaine valeur
médicale. La médecine populaire ou médecine domestique, qui consiste en grande
partie en l’utilisation de produits végétaux, ou d’herbes, est née de cette
façon et persiste encore.


MÉDECINE ET MALADIE

Mais ce n’est pas tout. L’homme n’a pas d’abord considéré la mort et la maladie
comme des phénomènes naturels même avant de penser à la gynécologie . Les
maladies courantes, comme le rhume ou la constipation, étaient acceptées comme
faisant partie de l’existence et traitées au moyen des remèdes à base de plantes
disponibles. Les maladies graves et invalidantes, cependant, ont été placées
dans une catégorie très différente. Ils étaient d’origine surnaturelle. Elles
peuvent être le résultat d’un sort jeté sur la victime par un ennemi, de la
visite d’un démon malveillant ou de l’œuvre d’un dieu offensé qui a projeté un
objet, une flèche, une pierre, un ver – dans le corps de la victime ou qui a
abstrait quelque chose, habituellement l’âme du patient. Le traitement
consistait alors à attirer l’âme errante vers son propre habitat à l’intérieur
du corps ou à extraire l’intrus maléfique, qu’il s’agisse d’une fléchette ou
d’un démon, par contre-sorts, incantations, potions, aspiration ou autres
moyens.

Une méthode curieuse pour permettre à la maladie de s’échapper du corps
consistait à faire un trou de 2,5 à 5 cm de diamètre dans le crâne de la victime
– la pratique de la trépanation ou de la trépanation. Des crânes trépanés de
date préhistorique ont été trouvés en Grande-Bretagne, en France et dans
d’autres parties de l’Europe et au Pérou. Beaucoup d’entre eux montrent des
signes de guérison et, vraisemblablement, de survie du patient. Cette pratique
existe encore parmi certains peuples tribaux dans certaines parties de
l’Algérie, en Mélanésie, et peut-être ailleurs, bien qu’elle soit en voie de
disparition rapide.



Le médecin espagnol musulman Avenzoar (1094-1162) a pratiqué la première
trachéotomie sur une chèvre, en écrivant le Livre de simplification de la
thérapeutique et de l’alimentation, qui est devenu populaire en Europe.Le
médecin musulman espagnol Averroè (1126-1198) a été le premier à expliquer la
fonction de la rétine et à reconnaître l’immunité acquise avec la variole.En
Europe, des universités telles que Montpellier, Paris Padoue et Bologne étaient
particulièrement réputées.À la fin du XIIe siècle, Rogerius Salernitanus a
composé son Chirurgie, jetant ainsi les bases des manuels chirurgicaux
occidentaux modernes. Roland de Parme et la Chirurgie des Quatre Maîtres ont été
chargés de la diffusion de l’œuvre de Roger en Italie, en France et en
Angleterre.

Roger semble avoir été plus influencé par Ezio et Alexandre de Tralles au VIe
siècle, et par Paul d’Égine au VIIe siècle, que par les Arabes. Hugh de Lucques
(1150-1257) a fondé l’école à Bologne et a rejeté la théorie du « pus
louable ».Au XIIIe siècle en Europe, des artisans qualifiés appelés
barbiers-chirurgiens effectuaient des amputations en Europe et soignaient les os
cassés tout en souffrant d’un état inférieur à celui des médecins universitaires
instruits. En 1308, la vénérable Barbers Company de Londres est florissante.

Avec peu ou pas de formation formelle, ils avaient généralement une mauvaise
réputation qui ne devait pas s’améliorer avant le développement de la chirurgie
académique comme une spécialité de la médecine plutôt qu’un domaine accessoire
au XVIIIe siècle des Lumières.Guy de Chauliac (1298-1368) est l’un des plus
éminents chirurgiens du Moyen Âge. Sa Magna Chirurgie ou Grande Chirurgie (1363)
a été un texte standard pour les chirurgiens jusqu’à une grande partie du XVIIe
siècle ».


L’histoire de la médecine est longue et fascinante. Des plantes à la chirurgie,
nous avons beaucoup appris sur la manière de maintenir les gens en bonne santé
au cours des millénaires, mais il reste encore beaucoup à découvrir. Voyons
comment la médecine a évolué au fil des ans ! Une pratique ancienne remontant à
3000 ans avant Jésus-Christ. La phytothérapie est l’une des plus anciennes
formes de médecine, remontant à 3000 ans avant Jésus-Christ. De nos jours, elle
est toujours utilisée dans de nombreuses régions du monde et peut servir à
traiter un large éventail de maladies. Elle est également utilisée en
conjonction avec la médecine moderne.


LA PREMIÈRE CHIRURGIE, DÈS 2500 AV JC EN ÉGYPTE


Les Égyptiens ont été les premiers à utiliser la chirurgie, dès 2500 avant
Jésus-Christ. Ils pratiquaient la chirurgie sans anesthésie, en donnant au
patient de la bière et un couteau en cuivre. La chirurgie était utilisée pour
traiter les blessures, et pas seulement pour des raisons médicales.
Les Grecs de l’Antiquité ont appris l’anatomie en Égypte et ont commencé à
utiliser des organes d’animaux pour pratiquer sur des personnes décédées pour
d’autres raisons. Hippocrate (460-370 av. J.-C.) est l’un des premiers à avoir
écrit sur la médecine dans son ouvrage intitulé « La médecine antique », qui
décrit notamment comment il pratiquait des opérations sans aucun analgésique tel
que l’alcool ou les dérivés de l’opium.


LA PRATIQUE DE LA PREMIÈRE DISSECTION EN GRÈCE

Les Grecs ont été les premiers à pratiquer la dissection, qui a joué un rôle
important dans l’apprentissage de l’anatomie. La dissection était une nouvelle
technique dans le monde antique et était utilisée pour apprendre à connaître le
corps humain. Les Grecs pensaient que comprendre le fonctionnement des choses
les aiderait à comprendre pourquoi elles fonctionnent de cette manière, une
philosophie que de nombreux scientifiques partagent encore aujourd’hui.
Malgré son importance, la dissection était une procédure très difficile et
risquée pour les médecins qui voulaient voir l’intérieur du corps de leurs
patients sans qu’ils meurent d’abord sur eux !



HIPPOCRATE ET L’AVÈNEMENT DE LA MÉDECINE MODERNE.

Hippocrate est considéré comme le père de la médecine moderne. Il a été le
premier à étudier le corps humain dans son ensemble, plutôt que ses seules
parties.
Hippocrate pensait que toutes les maladies étaient causées par un déséquilibre
des humeurs (fluides). Ces quatre humeurs étaient la bile noire (mélancolie), la
bile jaune (choléra), le sang et le flegme.

 * Galien , père de la médecine occidentale :
 * Galien est considéré comme le père de la médecine occidentale pour ses
   contributions à la physiologie, à l’anatomie et à la pharmacologie.
   Galien était un médecin et philosophe grec qui a vécu à Rome au IIe siècle de
   notre ère. Il a écrit sur de nombreux sujets, dont la médecine et la
   philosophie. Ses contributions à la physiologie, à l’anatomie et à la
   pharmacologie ont été considérées comme valables jusqu’à une période avancée
   du Moyen Âge ; ses travaux sont encore utilisés par les médecins aujourd’hui.
   Galien a été le premier à décrire le fonctionnement du foie, de la rate et du
   pancréas comme des organes indépendants dotés de propriétés ou de facultés
   particulières (grec : organa). Il a également décrit leur irrigation sanguine
   par des artères distinctes ».


Comment a évolué la médecine dans le temps?
La médecine a évolué au fil du temps avec de nouvelles techniques et
découvertes, mais certaines méthodes anciennes sont encore utilisées aujourd’hui
!
La médecine n’a cessé d’évoluer depuis sa découverte par Hippocrate en 460 av
JC. La première école de médecine a été fondée à Alexandrie, en Égypte, vers 300
avant J.-C., où les étudiants apprenaient l’anatomie et la physiologie à partir
de dissections d’animaux. Cette méthode a été remplacée par la vivisection
(pratique consistant à mener des expériences sur des animaux vivants) au XVIIIe
siècle, lorsque les scientifiques ont commencé à utiliser des cadavres au lieu
d’animaux à des fins de recherche.

La médecine a évolué au fil du temps avec de nouvelles techniques et
découvertes, mais certaines méthodes anciennes sont encore utilisées aujourd’hui
!




DES FAITS SURPRENANTS SUR L’HISTOIRE DE LA MÉDECINE

Comment les gens du passé traitaient-ils les maladies et les blessures ? Quels
médicaments utilisaient-ils ? On présente ici des faits tirés de la longue et
souvent choquante histoire de la médecine – de la première anesthésie générale
aux premières césariennes, en passant par les sangsues médicinales…

Maintenir un état de santé confortable est un objectif partagé par une grande
partie de la population mondiale passée et présente, ainsi l’histoire de la
santé et de la médecine tisse un fil qui nous relie aux expériences humaines de
nos ancêtres. Pourtant, il est facile de penser que l’étudier implique soit de
célébrer les « moments eurêka » de héros célèbres, soit de se moquer de
thérapies dépassées. Mais, L’histoire de la médecine en faits, c’est le passé de
la médecine qui comporte de nombreux épisodes moins connus mais tout aussi
fascinants….


CERTAINS DES PREMIERS MÉDECINS NOMMÉS ÉTAIENT DES FEMMES

Saqqara est un immense site archéologique situé à une trentaine de kilomètres au
sud de l’actuel Caire. Il y a cinq millénaires, c’était la nécropole de
l’ancienne ville égyptienne de Memphis, et il abrite l’un des plus anciens
bâtiments du monde, la pyramide à degrés de Djoser.
Une tombe voisine révèle l’image de Merit Ptah, la première femme médecin connue
par son nom. Elle a vécu environ 2 700 ans avant J.-C. et les hiéroglyphes de la
tombe la décrivent comme « le médecin en chef ». C’est à peu près tout ce que
l’on sait de sa carrière, mais l’inscription révèle qu’il était possible pour
les femmes d’occuper des fonctions médicales de haut niveau dans l’Égypte
ancienne.
Quelque 200 ans plus tard, un autre médecin, Peseshet, a été immortalisé sur un
monument dans la tombe de son fils, Akhet-Hetep (alias Akhethetep), un grand
prêtre. Peseshet portait le titre de « surveillante des femmes médecins », ce
qui laisse supposer que les femmes médecins n’étaient pas des cas isolés.
Peseshet elle-même était soit l’une d’entre elles, soit une directrice
responsable de leur organisation et de leur formation.
Bien que les barrières du temps et de l’interprétation rendent difficile la
reconstitution de la pratique quotidienne de Merit Ptah et de Peseshet, les
femmes médecins semblent avoir été un élément respecté de la société égyptienne
antique.


DES FAITS SUPPLÉMENTAIRES SUR L’HISTOIRE DE LA MÉDECINE

L’opération de la cataracte était possible au sixième siècle avant J.-C. 
L’un des plus anciens manuels médicaux connus est le Sushruta Samhita, écrit en
sanskrit en Inde. Sa date exacte est incertaine, car aucune version originale
n’a survécu et il n’est connu que par des copies ultérieures, mais le consensus
actuel est qu’il a été écrit aux alentours de 600 av. On pense que Sushruta
était un médecin et un enseignant travaillant dans la ville de Bénarès
(aujourd’hui Varanasi, dans l’État d’Uttar Pradesh), en Inde du Nord. Sa Samhita
– une compilation de connaissances – fournit des informations détaillées sur la
médecine, la chirurgie, la pharmacologie et la gestion des patients.

Sushruta conseille à ses étudiants que, quelle que soit la qualité de leurs
connaissances, ils ne sont pas compétents pour traiter les maladies tant qu’ils
n’ont pas acquis une expérience pratique. Les incisions chirurgicales devaient
être pratiquées sur la peau des fruits, tandis que l’extraction minutieuse des
graines de fruits permettait à l’étudiant de développer l’aptitude à retirer les
corps étrangers de la chair. Ils s’exerçaient également sur des animaux morts et
sur des sacs en cuir remplis d’eau, avant d’être lâchés sur de vrais patients.

Parmi ses nombreuses descriptions chirurgicales, le Sushruta Samhita décrit la
chirurgie de la cataracte. Le patient devait regarder le bout de son nez pendant
que le chirurgien, tenant les paupières écartées avec le pouce et l’index,
utilisait un instrument en forme d’aiguille pour percer le globe oculaire par le
côté. Il l’aspergeait ensuite de lait maternel et baignait l’extérieur de l’œil
avec un médicament à base de plantes. Le chirurgien a utilisé l’instrument pour
gratter le cristallin opaque jusqu’à ce que l’œil « prenne l’éclat d’un soleil
resplendissant et sans nuage ». Pendant la convalescence, il était important que
le patient évite de tousser, d’éternuer, de roter ou de faire quoi que ce soit
qui puisse provoquer une pression dans l’œil. Si l’opération était réussie, le
patient retrouvait une vision utile, bien que non focalisée.


UN « ARBRE DE VIE » POUR LUTTER CONTRE LE SCORBUT

Prisonniers des glaces près de Stadacona (le site de l’actuelle ville de Québec)
en 1536, les navires de Jacques Cartier n’allaient nulle part. Les équipages,
terrés dans un fort de fortune avec peu d’accès à de la nourriture fraîche, ont
contracté une maladie si horrible que « leur bouche est devenue puante, leurs
gencives si pourries, que toute la chair est tombée, jusqu’aux racines des
dents, qui sont aussi presque toutes tombées ». Ils avaient le scorbut, dont on
sait maintenant qu’il résulte d’une carence en vitamine C. Cartier ne savait pas
quoi faire.

Lors de son premier voyage à Stadaconé en 1534, Cartier avait enlevé deux jeunes
hommes, Dom Agaya et Taignoagny, pour les ramener en France comme preuve qu’il
avait découvert un nouveau territoire. Maintenant qu’ils sont rentrés chez eux,
les hommes et leur communauté ont toutes les raisons de ne pas faire confiance à
Cartier – une attitude qu’il interprète comme une « trahison » et une
« friponnerie ».

Malgré cette tension, Dom Agaya montre à Cartier comment faire une décoction
d’un arbre appelé Annedda et, bien que les Français se demandent s’il ne s’agit
pas d’un complot pour les empoisonner, deux d’entre eux s’y essaient et sont
guéris en quelques jours. Après cela, il y eut une telle ruée vers le médicament
qu' »ils étaient prêts à s’entre tuer » et utilisèrent un grand arbre entier.

L’identité de l’Annedda n’est pas certaine, mais il existe plusieurs candidats,
dont le cèdre blanc de l’Est et l’épinette blanche. Quoi qu’il en soit, ses
bienfaits nutritionnels ont permis la guérison complète des marins.

Cartier a remercié Dom Agaya en l’enlevant à nouveau avec neuf autres personnes.
Au moment du voyage suivant de Cartier – vers le Canada en 1541 – la plupart des
prisonniers étaient morts, mais Cartier informa leurs proches qu’ils vivaient en
France dans le luxe. Le remède contre le scorbut n’a pas été largement reconnu
et la maladie a continué à faire des victimes parmi les marins pendant plus de
200 ans.

Les premières techniques chirurgicales ont été développées pour le traitement
des blessures et des traumatismes. Une combinaison d’études archéologiques et
anthropologiques offre une compréhension précoce des techniques de suture des
lacérations, d’amputation des membres inutilisables, de drainage et de
cautérisation des plaies ouvertes. De nombreux exemples existent : certaines
tribus asiatiques utilisaient un mélange de salpêtre et de soufre qu’on mettait
sur les plaies et allumait un feu pour cautériser les blessures ; les Dakotas
utilisaient une plume attachée à la vessie d’un animal pour aspirer la matière
purulente ; la découverte d’aiguilles datant de l’âge de pierre semble suggérer
qu’elles étaient utilisées pour les sutures (les Masaï utilisaient des aiguilles
d’acacia dans le même but) ; et des tribus d’Inde et d’Amérique du Sud ont mis
au point une méthode ingénieuse pour maintenir les blessures légères en
appliquant des termites ou des coléoptères qui mordaient les bords de la plaie,
puis tordaient le cou des insectes, laissant la tête attachée rigidement comme
des agrafes.




TRÉPANATION



La plus ancienne opération pour laquelle il existe des preuves est le forage
(également connu sous le nom de perçage, forage ou trou de sonde du grec
τρύπανον et τρυπανισμός ), dans lequel un trou est percé ou gratté dans le crâne
pour exposer la dure-mère afin de traiter les problèmes de santé liés à la
pression endocrânienne et à d’autres maladies. Dans le cas des blessures à la
tête, la chirurgie a été mise en œuvre pour examiner et diagnostiquer la nature
de la blessure et l’étendue de l’impact, tandis que les éclats d’os ont été
retirés de préférence par grattage, suivi de procédures opérationnelles postales
et de traitements visant à éviter l’infection et à aider au processus de
guérison. Les preuves ont été trouvées dans des restes humains préhistoriques
des époques proto-néolithique et néolithique, dans des peintures rupestres, et
la procédure a continué à être utilisée et a enregistré l’histoire (qui est
décrite par les écrivains de la Grèce antique comme Hippocrate). Sur les 120
crânes préhistoriques découverts dans un site funéraire en France datant de 6500
avant J.-C., 40 étaient percés de trous. Folke Henschen, médecin et historien
suédois, affirme que les fouilles soviétiques des rives du Dniepr en 1970
montrent l’existence de forages à l’époque mésolithique datant d’environ 12 000
ans avant Jésus-Christ. Les restes suggèrent une croyance selon laquelle le
forage pourrait guérir les crises d’épilepsie, les migraines et certains
troubles mentaux.



Il existe des preuves significatives de la guérison des os du crâne dans les
squelettes préhistoriques, ce qui suggère que beaucoup de ceux qui ont procédé à
une opération chirurgicale ont survécu à leur fonctionnement. Dans certaines
études, le taux de survie dépassait 50 %.


LA REMISE EN PLACE DES OS



Des exemples de fractures guéries dans des os humains préhistoriques, suggérant
une mise en place et une immobilisation, ont été trouvés dans les archives
archéologiques. Parmi les traitements utilisés par les Aztèques, selon les
textes espagnols lors de la conquête du Mexique, figurait la réduction des os
fracturés :  » … l’os cassé devait être mis en attelle, agrandi et adapté, et si
cela ne suffisait pas, une incision était pratiquée pour atteindre l’os, et une
branche de sapin était insérée dans la cavité de la moelle… » La médecine
moderne a développé une technique similaire au 20e siècle, connue sous le nom de
fixation médullaire.

La saignée est l’une des plus anciennes pratiques médicales, ayant été pratiquée
par divers peuples anciens, notamment les Mésopotamiens, les Égyptiens, les
Grecs, les Mayas et les Aztèques. En Grèce, la saignée était en usage à l’époque
d’Hippocrate, qui en a parlé, mais en général elle était basée sur des
techniques diététiques. Erasistratus, cependant, a émis l’hypothèse que de
nombreuses maladies étaient causées par des pletore, ou surabondances, dans le
sang, et a conseillé de traiter ces pletore, dans un premier temps, avec de
l’exercice, de la transpiration, une réduction de la consommation alimentaire et
des vomissements. Ephilos a subi une saignée. Archagathus, l’un des premiers
médecins grecs à exercer à Rome, a pratiqué de nombreuses saignées. L’art de la
saignée est devenu très populaire en Occident, et pendant la Renaissance, on
pouvait trouver des calendriers de saignée qui recommandaient des moments
appropriés pour la saignée au cours de l’année et des livres qui soutenaient la
saignée et qui guérissaient les inflammations, les infections, les accidents
vasculaires cérébraux, les psychoses maniaques, une abdominoplastie etc.



Les Sumériens considéraient la maladie comme une punition divine imposée par
divers démons lorsqu’un individu enfreignait une règle. C’est pourquoi, pour
être médecin, il faut apprendre à identifier environ 6 000 démons possibles qui
peuvent causer des problèmes de santé. Pour ce faire, les Sumériens ont utilisé
des techniques basées sur le vol des oiseaux, la position des étoiles et le foie
de certains animaux de divination. Ainsi, la médecine était intimement liée aux
prêtres, reléguant une intervention chirurgicale à une spécialité médicale de
second ordre.Cependant, les Sumériens ont développé plusieurs techniques
médicales importantes : à Ninive, les archéologues ont découvert des instruments
en bronze dont l’aiguisage était similaire à celui des scalpels en obsidienne
des temps modernes, des couteaux, des perceuses, etc. Le Code d’Hammourabi, l’un
des codes babyloniens antérieurs aux lois, contient lui-même une réglementation
spécifique réglementant les chirurgiens et l’indemnisation médicale ainsi que
l’indemnisation des fautes professionnelles et des victimes :215. Si un médecin
fait une grande incision avec un couteau chirurgical et la traite, ou s’il ouvre
une tumeur (au-dessus de l’œil) avec un couteau chirurgical et sauve l’œil, il
reçoit dix shekels d’argent. S’il est l’esclave de quelqu’un, son propriétaire
doit donner deux shekels au médecin. Si un médecin fait une grande incision avec
le couteau chirurgical et le tue, ou s’il ouvre une tumeur avec le couteau
chirurgical et découpe l’œil, ses mains seront exterminées.220. S’il a ouvert
une tumeur avec le couteau d’opération, et s’est ouvert l’œil, il en paiera la
moitié de la valeur.

La civilisation égyptienne a commencé à s’épanouir lorsque Narmer, le premier
pharaon d’Égypte, a établi la capitale de Memphis . Tout comme les tablettes
cunéiformes ont préservé les connaissances des anciens Sumériens, les
hiéroglyphes des Égyptiens ont été préservés.Au début de l’ère monarchique (2700
av. J.-C.), le premier traité de chirurgie a été rédigé par Imhotep, vizir du
pharaon Djoser, prêtre, astronome, médecin et premier architecte remarquable. Il
était si célèbre pour ses compétences médicales qu’il est devenu le dieu
égyptien de la médecine. D’autres médecins célèbres de l’Ancien Empire
(2500-2100 av. J.-C.) étaient Sachmet , le médecin du pharaon Sahure et Nesmenau
, dont le bureau ressemblait à celui d’un directeur médical.Sur l’un des
jambages de l’entrée du temple de Memphis se trouve la plus ancienne incision
enregistrée d’une procédure médicale : la circoncision et les incisions à Kom
Ombo, en Égypte, représentent des instruments chirurgicaux. De toutes les
découvertes faites en Égypte, la plus importante est le papyrus Ebers, du nom de
son découvreur Georg Ebers. Le papyrus d’Ebers, conservé à l’université de
Leipzig, est considéré comme l’un des plus anciens traités de médecine et l’un
des plus importants papyrus médicaux. Le texte est daté d’environ 1550 avant
J.-C. et mesure 20 mètres de long. Le texte comprend des recettes, une
pharmacopée et des descriptions de nombreuses maladies et de traitements
cosmétiques. Il parle de la façon de traiter chirurgicalement les morsures de
crocodile et les brûlures graves, recommandant le drainage de l’inflammation
pleine de pus, mais met en garde contre certaines peaux malades.


HISTOIRE DE L’AUGMENTATION MAMMAIRE

L’augmentation mammaire dual plan, opération parmi les plus connues en Chirurgie
esthétique a été tentée pour la première fois au XIXe siècle. En 1895, Czerny a
transplanté le lipome d’une patiente dans son sein pour combler un défaut causé
par l’ablation d’un adénome. En 1904, des injections de paraffine, souvent une
combinaison de vaseline et d’huile d’olive, ont été utilisées. Malheureusement,
cela a entraîné la formation de masses dures ou paraffinomes par réaction à un
corps étranger, ainsi que des réactions inflammatoires, la nécrose des tissus et
le drainage des sinus. Parmi les complications plus graves, citons l’embolie
pulmonaire et la cécité due à une embolie cérébrale.

En raison des complications liées à la paraffine, la recherche d’une substance
alternative a abouti à l’utilisation d’injections de silicone liquide. Dans
l’ensemble, celles-ci n’ont pas été bien tolérées et ont produit des granulomes
de silicone entraînant une nodularité douloureuse et une inflammation du tissu
mammaire environnant. Parmi les autres complications des injections de silicone,
citons la desquamation de la peau, la migration du silicone le long des plans
fasciaux, l’hépatite granulomateuse, l’embolie et même la mort. Les injections
de silicone n’ont jamais été approuvées par la Food and Drug Administration
(FDA) pour une utilisation dans le sein.

En 1958, des prothèses en éponge d’alcool polyvinylique ont été découpées dans
la forme souhaitée et placées chirurgicalement. Les prothèses en éponge étaient
sujettes à l’organisation par le tissu fibreux hôte, ce qui provoquait un
rétrécissement et un changement indésirable de la texture des prothèses.

Un autre matériau prothétique utilisé à cette époque était les bandes de
polyéthylène, qui étaient coupées par une machine, enroulées en une boule, puis
placées dans le sein.

En 1962, Cronin et Gerow ont mis au point la prothèse en gel de silicone, dans
laquelle le gel de silicone est contenu dans une enveloppe synthétique. Divers
revêtements de l’enveloppe, des implants remplis de solution saline et des
combinaisons d’implants remplis de solution saline et de silicone ont été mis au
point au fil des ans.

À la suite d’une action en justice visant à établir un lien entre les implants
en silicone et diverses maladies systémiques (une affirmation très contestée),
depuis avril 1992, seuls les implants remplis de sérum physiologique sont
disponibles pour l’augmentation mammaire esthétique.

Un accès limité aux implants en silicone est actuellement autorisé par la FDA
pour les femmes :

 1. nécessitant des expanseurs temporaires et qui attendent une chirurgie
    reconstructive permanente
 2. les patientes subissant une chirurgie reconstructive au moment d’une
    mastectomie
    les implants en gel de silicone rompus qui doivent être remplacés.

PAPYRUS EDWIN SMITH

Le papyrus Edwin Smith est un papyrus moins connu, datant de 1600 avant J.-C.,
d’une longueur de 5 mètres seulement. Il s’agit d’un manuel pour la réalisation
d’une chirurgie traumatique qui donne 48 cas d’antécédents. Le papyrus Smith
décrit un traitement pour réparer un nez cassé, et l’utilisation de points de
suture pour fermer les blessures. Les infections étaient traitées avec du miel.
Par exemple, il fournit des instructions pour le traitement d’une vertèbre
disloquée :Vous devez lier avec de la viande fraîche le premier jour. Vous
devriez enlever les bandages et appliquer de la graisse sur sa tête, quelle que
soit la longueur de son cou, (et) vous étiez lié par l’an 2000. Vous devez alors
la traiter avec du miel tous les jours, son soulagement est assis jusqu’à ce
qu’elle guérisse. Les archéologues ont fait la découverte que les habitants de
la civilisation de la vallée de l’Indus, également des premières périodes de
Harappa (vers 3300 av. J.-C.), étaient familiers avec la médecine et la
dentisterie. L’anthropologue physique qui a effectué les examens, le professeur
Andrea Cucina de l’université du Missouri-Colombie, a fait cette découverte
alors qu’il nettoyait les dents d’un des hommes. Des recherches ultérieures dans
la même région ont permis de trouver des preuves de perforation des dents,
datant de 9000 ans à 7000 avant J.-C.Sushruta (vers 600 avant J.-C.) est
considéré comme le « père fondateur de la chirurgie ». Sa période se situe
généralement entre 1200 et 600 avant J.-C. L’une des premières mentions connues
de ce nom est tirée du manuscrit de Bower dans lequel Sushruta est répertoriée
comme l’un des dix sages résidant dans l’Himalaya. Les textes suggèrent
également qu’il a appris la chirurgie à Kasi auprès de Lord Dhanvantari, le dieu
de la médecine dans la mythologie hindoue. Il a été l’un des premiers
innovateurs en matière de chirurgie plastique comme la Liposuccion commune
aujourd’hui en 2022 à enseigner et à pratiquer la chirurgie sur les rives du
Gange, dans la région correspondant à l’époque de la ville de Varanasi dans le
nord de l’Inde. Une grande partie de ce que l’on sait sur Sushruta est en
sanskrit et est contenue dans une série de volumes dont il est l’auteur, connus
collectivement sous le nom de Sushruta Samhita . C’est l’un des plus anciens
textes chirurgicaux connus et il décrit en détail l’examen, le diagnostic, le
traitement et le pronostic de nombreux troubles, ainsi que les procédures
relatives à la réalisation de diverses formes de chirurgie esthétique, de
chirurgie plastique et de rhinoplastie loins de l’augmentation mammaire !


LA GRÈCE ET LE MONDE HELLÉNIQUE

Les chirurgiens sont maintenant considérés comme des médecins spécialisés, alors
que dans les premières années du monde grec ancien, un médecin généraliste formé
devait utiliser ses mains ( χείρ en grec ) pour effectuer tous les processus
médicaux et médicinaux, y compris par exemple le traitement des blessures subies
sur le champ de bataille, ou le traitement des fractures (un processus appelé en
grec : χειρουργείν ).Dans l’Iliade, Homère nomme deux médecins, « les deux fils
d’Asclépios, les admirables docteurs Podaleirius et Macaone et un médecin qui
agit, Patroclus . Comme Macaone est blessée, Podaleirius au combat, Euripilus
demande à Patrocle de « couper cette flèche de ma cuisse, laver le sang à l’eau
chaude et appliquer une pommade apaisante sur la blessure ».


HIPPOCRATE

Le serment d’Hippocrate, écrit au Ve siècle avant J.-C., fournit le premier
protocole de conduite professionnelle et de comportement éthique qu’un jeune
médecin devait respecter dans la vie et le traitement et la gestion de la santé
et de la vie privée de ses patients. Les multiples volumes du corpus
d’Hippocrate et du serment d’Hippocrate ont élevé et séparé les normes
hippocratiques de rectitude médicale et les principes médicaux et chirurgicaux
de base d’Hippocrate des autres praticiens de la médecine populaire, souvent
chargés de constructions superstitieuses, et/ou de spécialistes en quelque
sorte, dont certains essaieraient de pratiquer des procédures corporelles
invasives aux conséquences douteuses, comme la lithotomie . Les travaux du
corpus d’Hippocrate comprennent : Sur les articulations ou sur les
articulations, sur les fractures, sur les instruments de réduction, sur
l’institution du médecin ou de la chirurgie, sur les blessures à la tête, sur
les ulcères, sur les fistules et sur les hémorroïdes.


CELSO ET ALEXANDRIE

Erofilo di Calcedonia et Erasistrato di Ceo sont deux grands Alexandrins qui ont
jeté les bases de l’étude scientifique de l’anatomie et de la physiologie. Les
chirurgiens d’Alexandrie étaient responsables des constructions de ligatures
(hémostase), de la lithotomie, de la chirurgie des hernies, de la chirurgie
ophtalmique, de la chirurgie plastique, des méthodes de réduction des luxations
et des fractures, de la trachéotomie et de la mandragore comme anesthésie. La
plupart de ce que nous savons sur eux vient de Celso et Galen de Pergame (en
grec : Γαληνός ).


GALEN

Les livres I, II et III de Galen sur les facultés naturelles constituent un
excellent paradigme d’un chirurgien et d’un médecin grec très compétent de
l’époque romaine du IIe siècle, qui pratiquait des opérations très complexes et
a considérablement enrichi le corpus de la physiologie animale et humaine et
l’art de la chirurgie. Il a été l’un des premiers à utiliser des ligatures dans
ses expériences sur les animaux. Galen est également connu comme « le roi de la
suture de catgut ».


En Chine, des instruments similaires aux instruments chirurgicaux ont été
trouvés dans des sites archéologiques de l’âge du bronze datant de la dynastie
Shang, ainsi que des graines probabilistes utilisées pour la phytothérapie.


Xylographie imprimée d’Utagawa Kuniyoshi par Hua TuoHua Tuo (140-208) était un
célèbre médecin chinois pendant les Han orientaux et les trois royaumes de
l’époque. Il a été la première personne à pratiquer la chirurgie avec l’aide de
l’anesthésie, quelque 1600 ans avant que la médecine chinoise ne soit adoptée
par les Européens. Bian Que (Pien Ch’iao) était un « docteur miracle » décrit
par l’historien chinois Sima Qian dans son Shiji qui était crédité de nombreuses
compétences. Un autre livre, Liezi (Lieh Tzu) décrit les Bian Que qui ont mené
un échange de cœurs entre les gens. Ce compte a également crédité Bian Que de
l’utilisation de l’anesthésie générale qui, mise en place bien avant Hua Tuo,
mais la source de Liezi est mise en doute et l’auteur a peut-être compilé des
histoires d’autres œuvres. Cependant, établit le concept de transplantation
cardiaque à environ 300 CE.


MédiévalLa Pragmateia ou Compendiem de Paul d’Égine (c 625 -… C 690 CE) a eu une
grande influence. Abulcasis répète la matière, le plus souvent mot pour
mot.Hunayn ibn Ishaq (809-873) était un médecin chrétien arabe nestorien qui a
traduit de nombreux textes médicaux et scientifiques grecs, dont ceux de Galen,
écrivant le premier traitement systématique de l’ophtalmologie.Le médecin persan
Rhazes (854-925), « l’Hippocrate islamique », a fait progresser la médecine
expérimentale, a été pionnier en ophtalmologie et a fondé la pédiatrie.Au IXe
siècle, l’école de médecine de Salerne, dans le sud-ouest de l’Italie, a été
fondée, utilisant des textes arabes et prospérant jusqu’au XIIIe siècle.Isaac
Israeli ben Solomon (832-892), médecin juif né en Égypte, a laissé de nombreux
ouvrages médicaux écrits en arabe qui ont été traduits et adoptés par les
universités européennes au début du XIIIe siècle.

Le médecin persan Ali Ibn Abbas al-Majusi (mort en 994) a travaillé à l’hôpital
Al-Adudi de Bagdad, quittant le Livre complet de l’art médical, qui soulignait
la nécessité de l’éthique médicale et abordait l’anatomie et la physiologie du
cerveau humain.Abulcasis (936-1013) (Abu al-Qasim Khalaf ibn al-Abbas
Al-Zahrawi) était un médecin et scientifique arabe andalou qui exerçait dans la
banlieue de Zahra à Cordoue. Il est considéré comme un grand chirurgien
médiéval, bien qu’il ait peu apporté aux pratiques chirurgicales grecques. Ses
travaux chirurgicaux ont eu une grande influence. Le médecin persan Avicenne
(980-1037) a écrit le Canon de la médecine, une synthèse des médecines grecque
et arabe qui a dominé la médecine européenne jusqu’au milieu du 17ème
siècle.Monaco né en Afrique bénédictine italienne (musulman converti) Constantin
l’Africain (mort en 1099) de Monte Cassino a traduit en latin de nombreux
ouvrages médicaux arabes.

POUR FAIRE UNE RAPIDE SYNTHÈSE, CI-DESSOUS DES ÉLÉMENTS DE RÉFLEXION.

• L’expérience de l’hôpital dans l’Angleterre médiévale
• L’horreur de l’hôpital au début de l’ère victorienne (abonnement)
• La médecine moderne aurait-elle pu sauver Abraham Lincoln ?
• Les Franciscains traitant les victimes de la peste,

Nous ferons brièvement référence à l’histoire et à certaines généralités que
nous considérons importantes concernant les médicaments biologiques.
Nous diviserons cette analyse en 4 aspects fondamentaux : la définition de la
médecine biologique, un bref rappel historique, les caractéristiques générales
les plus pertinentes et quelques réflexions sur son suivi.

DÉFINITION DES MÉDICAMENTS BIOLOGIQUES


Les produits biologiques sont définis par l’Organisation mondiale de la santé
(OMS) comme des médicaments obtenus à partir de micro-organismes, de sang ou
d’autres tissus, dont les méthodes de fabrication peuvent inclure :

 * Croissance de souches de micro-organismes sur différents types de substrats.
 * Utilisation de cellules eucaryotes
 * Extraction de substances à partir de tissus biologiques, notamment de tissus
   humains, animaux et végétaux
 * Produits obtenus par ADN recombinant ou hybridomes
 * La propagation de micro-organismes dans des embryons ou des animaux, entre
   autres.


L’Agence européenne des médicaments a défini un médicament biologique comme un
produit dont le principe actif est produit par ou à partir d’un organisme
vivant.
Bien que cette définition soit très générale et peu concise, elle permet aux
organismes de réglementation et aux gouvernements de chaque pays de préciser et
de réglementer de manière plus cohérente.



Biopharmaceutique : Médicament fabriqué avec des matériaux d’origine biologique
tels que des micro-organismes, des organes ou des tissus d’origine végétale ou
animale, des cellules ou des fluides (y compris le sang et le plasma) d’origine
humaine ou animale et des modèles cellulaires biotechnologiques (substrats
cellulaires recombinants ou non, y compris les cellules primaires) ».

Selon l’OMS, les médicaments énumérés ci-dessous sont considérés comme des
produits biologiques :

 * Vaccins
 * Allergènes
 * Antigènes
 * Hormones
 * Cytokines
 * Enzymes
 * Dérivés du sang et du plasma humains
 * Sérums immunitaires
 * Immunoglobulines
 * Anticorps
 * Produits de fermentation (y compris ceux issus de la technologie
   recombinante)
 * Réactifs utilisés pour le diagnostic in vitro

Il ressort de cette liste qu’il est nécessaire de procéder à une classification
pour faciliter l’étude des médicaments biologiques.

C’est ainsi que naît une première classification des médicaments biologiques,
qui les répartit en fonction de leur utilisation :

1. PRODUITS POUR L’IMMUNISATION ACTIVE

 * Vaccins bactériens
 * Vaccins élaborés à partir de Rickettsiae.
 * Vaccins viraux
 * Toxoïdes

 2. PRODUITS POUR L’IMMUNISATION PASSIVE

 * Anticorps monoclonaux et polyclonaux
 * Antivenins / Antitoxines
 * Immunoglobulines

 

3. AGENTS UTILISÉS À DES FINS DE DIAGNOSTIC

 * Toxines
 * Tuberculine

4. SANG HUMAIN ET DÉRIVÉS DU SANG
5. ALLERGÈNES

Il existe une autre classification plus simple qui est actuellement largement
utilisée et qui les classe en fonction de leur structure chimique :

 * Protéines ou cytokines recombinantes.
 * Anticorps polyclonaux ou monoclonaux
 * Protéines de fusion

Les protéines ou cytokines recombinantes sont des copies obtenues par des
techniques d’ADN recombinant de protéines humaines. Les protéines recombinantes
sont celles qui sont produites au moyen de la technique de l’ADN recombinant,
c’est-à-dire par l’expression d’un gène d’un organisme dans un autre organisme
différent. Pour que ces protéines soient utiles sur le plan thérapeutique, elles
doivent conserver leur activité. En outre, leur immunogénicité pour l’homme doit
être réduite.


Les anticorps peuvent être monoclonaux ou polyclonaux selon le nombre de
déterminants antigéniques ou d’épitopes de l’antigène pour lesquels ils ont une
affinité (un ou plusieurs respectivement). Ils peuvent également être
chimériques lorsque l’anticorps est créé de telle manière qu’il incorpore une
partie animale et une partie humaine. La partie animale ou hypervariable (30%)
est indispensable pour que l’anticorps ait de l’affinité pour l’antigène et la
partie humaine (70%) facilite sa tolérance par le système immunitaire du
receveur.

Un anticorps monoclonal humanisé signifie qu’il contient 90% de matériel humain,
ce qui réduit l’immunogénicité des anticorps, c’est-à-dire leur reconnaissance
en tant que corps étranger et leur rejet ultérieur par le système immunitaire du
receveur. L’humanisation est une technique basée sur la structure tertiaire du
site de combinaison avec l’antigène, le paratope, où certaines régions sont
responsables de la liaison avec l’antigène tandis que d’autres servent
uniquement de support structurel pour le paratope. Ainsi, les régions
structurelles sont obtenues à partir d’un anticorps humain tandis que les
régions responsables de la liaison à l’antigène proviennent de l’anticorps de
souris. Les anticorps humains sont ceux obtenus à partir de cultures de
lymphocytes humains.


Les anticorps obtenus à partir d’animaux immunisés sont polyclonaux car ils
réagissent contre plusieurs épitopes de l’antigène. Les anticorps monoclonaux
sont très spécifiques car ils réagissent contre un seul épitope de l’antigène.
Ainsi, les anticorps monoclonaux et polyclonaux diffèrent fondamentalement par
leur spécificité.


Les protéines de fusion associent 2 protéines, la partie fixe d’une
immunoglobuline et un récepteur cellulaire. Il s’agit d’une protéine fabriquée à
partir d’un gène de fusion, qui est créé en joignant des parties de deux gènes
différents. Les gènes de fusion peuvent se produire naturellement dans
l’organisme par transfert d’ADN entre chromosomes. Par exemple, le gène BCR-ABL
présent dans certains types de leucémie est un gène de fusion qui produit la
protéine de fusion BCR-ABL. Des gènes et des protéines de fusion peuvent
également être fabriqués en laboratoire en combinant des gènes ou des parties de
gènes provenant du même organisme ou d’organismes différents.

BREF APERÇU HISTORIQUE

 * 1771 Découverte du vaccin par le Dr Edward Jenner
 * 1776 Première administration du vaccin antivariolique chez l’homme
 * 1906 Le Dr Paul Carnot découvre l’érythropoïétine et l’hématopoïétine.
 * 1920 Première administration d’un extrait pancréatique à un jeune garçon
   diabétique
 * 1928 Découverte de la pénicilline
 * 1942 La pénicilline commence à être produite en tant que médicament et
   utilisée chez l’homme comme antibiotique.
 * 1950 Reissman isole l’érythropoïétine
 * 1975 Les premiers anticorps monoclonaux sont produits.
 * 1982 La FDA approuve la première insuline humaine produite par des bactéries
   génétiquement modifiées.
 * 1984 Facteur de stimulation des colonies de macrophages
 * 1986 Le premier vaccin recombinant contre l’hépatite B humaine est produit.
 * 1987 Facteur de stimulation des colonies de granulocytes
 * 1997 Premier anticorps monoclonal approuvé par la FDA RITUXIMAB
   
   

En analysant les caractéristiques des médicaments biologiques, nous savons que :

 * Ils sont synthétisés par des organismes vivants
 * Ce sont des molécules très grandes et complexes
 * Ce sont des composés dont la structure est très labile
 * Ils ont des processus de fabrication complexes
 * Il est difficile de stabiliser la préparation.
 * Ils sont ciblés sur des sites de plus en plus spécifiques du processus qu’ils
   sont censés moduler.

Par définition, il s’agit de médicaments synthétisés par des organismes vivants
dont la caractéristique est d’avoir des structures chimiques très complexes et
labiles, ce qui rend très difficile leur stabilisation pour le stockage et
l’utilisation ultérieure de telle sorte que leur structure quaternaire reste
intacte, maintenant ainsi leur efficacité biologique. Dans la figure, nous
montrons la structure chimique de la tétracycline, pour la comparer à celle de
l’interféron alpha et d’un anticorps monoclonal. La taille et la complexité de
leur structure sont évidentes, ce qui explique pourquoi ces substances ne
peuvent pas être administrées par une autre voie que la voie parentérale,
pourquoi elles ne peuvent pas traverser facilement les membranes et pourquoi
elles ne sont pas éliminées par les mécanismes classiques de métabolisation et
d’élimination.

COMPTE TENU DE CES CARACTÉRISTIQUES, QUE SAVONS-NOUS DE LEUR INTERCHANGEABILITÉ
?

Il existe une définition du médicament BIOSIMILAIRE qui est le résultat d’une
réunion de travail sur les défis de la réglementation des produits biologiques
biotechnologiques de l’ancienne EMEA en 2006 et qui le définit comme suit :


Un médicament qui est similaire à un autre médicament biologique autorisé et
dont le brevet a expiré. Le biosimilaire est utilisé pour les mêmes indications
approuvées pour le médicament biologique original, aux mêmes doses et par la
même voie.

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La chirurgie esthétique est un type de chirurgie plastique qui vise à améliorer
l’apparence d’une personne, mais elle doit être abordée avec prudence.

La chirurgie esthétique continue de gagner en popularité, avec 15,1 millions de
procédures esthétique effectuées en 2013, soit une augmentation de 3 % par
rapport à l’année précédente.

Des procédures sont disponibles pour presque toutes les parties du corps, mais
le choix de recourir à la chirurgie esthétique ne doit pas être pris à la
légère. Les résultats sont souvent permanents, il est donc important d’être sûr
de sa décision, de faire appel à un praticien approprié et d’avoir la bonne
motivation.

Un chirurgien peut adresser un patient à un conseiller avant l’intervention s’il
pense qu’il existe un problème sous-jacent qui ne peut être résolu par la
chirurgie, ou si le patient présente des signes de trouble dysmorphique du corps
(TDC).

Le trouble dysmorphique corporel peut amener une personne à penser que quelque
chose ne va pas du tout avec son apparence, alors que les preuves objectives
suggèrent le contraire.

La chirurgie reconstructive est un autre type de chirurgie plastique. Elle vise
à améliorer la fonction et à donner une apparence normale à une partie du corps
d’une personne qui a été endommagée, par exemple après une mastectomie. Cet
article se concentrera uniquement sur la chirurgie esthétique.

Types et utilisations
Une variété de procédures esthétiques est disponible pour différentes parties du
corps.

Chirurgie mammaire
Les prothèses mammaires peuvent être utilisés pour augmenter la taille des seins
ou dans le cadre d’une reconstruction après une opération.
Les femmes peuvent avoir recours à la chirurgie mammaire pour améliorer la forme
de leur corps. Les procédures de mammoplastie peuvent inclure :

L’augmentation ou l’élargissement des seins, traditionnellement réalisée à
l’aide de prothèses en sérum physiologique ou en gel de silicone, et maintenant
occasionnellement avec une greffe de graisse.

Elle peut être pratiquée si la femme estime que ses seins sont trop petits, si
un sein est plus gros que l’autre, ou si les seins ont changé après une
grossesse ou l’allaitement. Certaines femmes plus âgées optent pour ce
traitement lorsque les seins commencent à tomber en raison de la perte
d’élasticité de la peau.

Chez certaines femmes, une augmentation mammaire peut renforcer l’estime de soi
et améliorer les sentiments qu’elles éprouvent à l’égard de leur sexualité. Chez
d’autres, cependant, les problèmes existants demeurent. C’est pourquoi les
femmes sont encouragées à suivre d’abord une consultation.

La réduction mammaire peut contribuer à soulager la gêne physique, alors que
l’objectif de l’augmentation concerne plus souvent l’apparence. La réduction
mammaire peut également réduire le risque de cancer du sein chez les femmes
présentant un risque élevé de cette maladie.

La mastopexie, ou lifting des seins, consiste à retirer de la peau et du tissu
glandulaire pour réduire la taille des seins et à réarranger le tissu restant
pour donner l’impression que les seins sont remontés.

En fonction du volume perdu ou souhaité par la patiente, la mastopexie peut être
associée à un implant. Bien qu’elle soit similaire à une réduction mammaire, qui
retire une quantité beaucoup plus importante de tissu, la mastopexie n’est
généralement pas couverte par les principales compagnies d’assurance, car elle
n’est pas jugée médicalement nécessaire.

La réduction mammaire masculine traite la gynécomastie, une hypertrophie du
tissu mammaire chez l’homme. Elle peut se faire par liposuccion ou avec
différents modèles de cicatrices, souvent cachées autour du mamelon et de
l’aréole.

Liposuccion


La liposuccion, ou lipectomie assistée par aspiration, utilise de fines canules,
ou tubes métalliques creux, pour aspirer la graisse de diverses parties du
corps, généralement l’abdomen, les cuisses, les fesses, les hanches, l’arrière
des bras et le cou. La liposuccion peut également être utilisée pour la
réduction des seins masculins.

Les outils utilisés pour la liposuccion comprennent des dispositifs standard, à
ultrasons, mécaniques et laser. Ils ont tous tendance à impliquer l’aspiration
de la graisse par un tube.

Pour éviter les complications, il existe une limite à la quantité de graisse que
le chirurgien peut retirer en toute sécurité, selon que le patient sera libéré
immédiatement après l’opération ou admis à l’hôpital.

La liposuccion ne doit pas être considérée comme une procédure de perte de
poids. Lorsqu’elle est pratiquée chez le bon patient, l’objectif est d’améliorer
le contour et de diminuer les zones limitées de dépôts graisseux.

Les complications sont rares mais possibles. Elles comprennent l’accumulation de
sang sous la peau, appelée hématome, une infection, des changements de
sensation, des réactions allergiques, des dommages aux structures sous-jacentes
et des résultats insatisfaisants. Le médecin doit en discuter au préalable avec
le patient.

La liposuccion ne réduit pas le risque  de développer un diabète, une maladie
cardiaque ou une hypertension.



QU’EST-CE QUE LA LIPOSTRUCTURE ?

La LIPO STURCTURE, également connue sous le nom de Plastibell ou d’élévation des
lèvres, est une intervention chirurgicale qui permet d’élever la lèvre
inférieure et le menton. Il s’agit d’un type de chirurgie de remodelage du corps
où l’excès de graisse et de peau est retiré de l’abdomen, des cuisses et des
bras. La liposuccion est une technique de chirurgie plastique peu invasive
utilisée pour éliminer l’excès de graisse. Elle est similaire à la lipoplastie,
mais au lieu d’utiliser des tubes de liposuccion et des méthodes d’aspiration,
elle utilise de petits instruments avec des micro-trous pour retirer la graisse.
La lipomatrice
La lipomatrice est une structure importante du corps humain et est responsable
de la production de collagène, de l’élasticité et de la protection contre les
blessures.
Dans la liposuccion, méthode non invasive d’élimination des graisses ou
lipolyse, une lipoprotéine est injectée dans une zone de tissu adipeux à
l’intérieur du corps. Le médicament fait gonfler le tissu adipeux injecté, ce
qui le rend plus facile à drainer. Cette opération peut être réalisée en
ponctionnant la peau avec un instrument et en injectant la graisse dans le trou
d’aiguille frais.
Le lipofilling
Le lipofilling est une procédure non chirurgicale, peu invasive, réalisée par
des chirurgiens spécialisés dans le domaine de la chirurgie esthétique. La
procédure de lipostructure est une combinaison de prélèvement de graisse et
d’injection de graisse associée à des micro-recharges. Un résultat serré est
obtenu grâce à une petite incision et un traumatisme minimal de la région
concernée.
Les lipostructures
Les lipostructures sont réalisées par des techniques spéciales de sculpture et
de remplissage du palais mou. Ces procédés sont réalisés sous anesthésie. De
cette manière, les tissus mous sont également touchés et l’on prescrit des
médicaments similaires à ceux utilisés pour des raisons esthétiques.

La procédure de lipostructure est une technique qui utilise des forces physiques
pour remodeler les tissus mous autour de votre bouche. Elle perturbe la forme et
la structure naturelles des tissus, ce qui entraîne un affaissement non naturel
de vos lèvres. La lipostructure peut être utilisée à deux fins principales :
• pour corriger les irrégularités cutanées causées par une bave excessive et/ou
une exfoliation excessive,
• pour restaurer l’éclat ou l’apparence des lèvres qui ont perdu du volume ou de
la définition en raison de dommages causés par le soleil, d’une perte de poids,
du vieillissement ou d’une grossesse.

La liposuccion est un moyen efficace de se débarrasser de la graisse dans la
zone abdominale. Si vous vous demandez si le transfert de graisse peut également
être un bon choix pour la liposuccion, cet article répond à vos questions sur
les deux types de liposuccion et leurs différences.

Lorsque vous recherchez un chirurgien esthétique dans votre région, vous devez
vous assurer qu’il possède une grande expérience de la liposuccion et des autres
procédures de remodelage du corps. Perdre du poids n’est pas une mince affaire,
surtout si vous êtes novice en la matière. En fait, le diagramme de Venn des
personnes qui réussissent d’abord à perdre du poids et qui savent aussi
pratiquer la liposuccion est extrêmement réduit. Et ce n’est pas parce qu’elles
ne veulent pas être minces ; c’est probablement parce que la plupart des gens
sont gênés par l’aspect de leur corps après une opération de perte de poids.

La liposuccion est une procédure invasive visant à éliminer les cellules
graisseuses excédentaires qui s’accumulent au fil du temps, notamment au niveau
de l’abdomen. Une procédure de liposuccion augmente le risque d’infections
telles que des adhérences intra-abdominales ou la formation d’une hernie. Une
liposuccion réussie augmente également les risques pour le patient de couper les
muscles, les tendons et les nerfs. Le risque est le plus élevé lors d’une
liposuccion de l’abdomen, suivie de celle du cou et du dos.


LIPOSCULPTURE ON EN PARLE AUSSI

La liposculpture
C’est une intervention de chirurgie esthétique qui permet de rider les cellules
graisseuses dans des zones spécifiques de votre corps. Elle est couramment
utilisée pour effacer les plis et rides récalcitrants, remodeler les zones
bouffies ou ajouter du volume à votre visage. La lipoplastie est une option
lorsque vous avez un petit excès de peau (graisse) qui recouvre un renflement
important.
Pour effectuer un traitement de liposculpture,
Il est d’abord essentiel de trouver une clinique de chirurgie esthétique
disposant de médecins hautement qualifiés et certifiés qui peuvent être chargés
de réaliser cette procédure.
La liposuccion est une technique réversible qui permet de réduire l’excès de
graisse situé dans des zones telles que l’abdomen, les hanches et les cuisses.
Elle est utilisée depuis environ vingt ans. La liposuccion offre de nombreux
avantages par rapport à l’intervention chirurgicale, notamment un temps de
récupération plus court, moins de douleur, moins de cicatrices et un bon rapport
coût-efficacité.

Pour vous soulager de toute inquiétude quant aux services et aux résultats qui
est fourni, on a quelques questions à vous poser.
• La liposculpture est un traitement chirurgical visant à remodeler le corps et
à réduire les dépôts de graisse. L’intervention est réalisée sous anesthésie
régionale ou générale par un chirurgien plasticien.
• La liposculpture est conçue pour donner une apparence plus jeune à la graisse
qui s’est déposée de manière excessive dans les tissus de votre corps.
La liposculpture est une intervention chirurgicale au cours de laquelle la
graisse est retirée du corps par aspiration et liposuccion. L’objectif est de
réduire la quantité de graisse présente sur le corps du patient en l’éliminant
par l’aspiration du tissu adipeux à l’aide d’un tube, qui retire le tissu
adipeux directement de la couche sous-cutanée du corps (c’est-à-dire la couche
de tissu située sous la peau). C’est une liposculpture qui est une procédure non
chirurgicale utilisée pour réduire l’excès de graisse.
La liposculpture peut présenter ou non des avantages médicaux.
La seule façon dont une personne peut bénéficier d’une procédure de
liposculpture est si elle cherche à améliorer sa santé et son apparence en
éliminant les dépôts de graisse indésirables.
• Comment se déroule une liposculpture en chirurgie esthétique ?
• Est-il nécessaire d’avoir plusieurs consultations préalables avec le
chirurgien esthétique ?
• Quels sont les avantages d’une procédure impliquant des injections de graisse
?
Vous avez peut-être rencontré quelqu’un qui a subi une liposuccion ou vous vous
êtes demandé comment c’était. C’est pourquoi nous sommes là ! Les questions et
réponses suivantes vous aideront à vous faire une idée du déroulement de
l’intervention et de ce à quoi vous pouvez vous attendre par la suite.
Une liposculpture est une intervention cosmétique réalisée sous anesthésie
générale (où vous perdez la sensibilité de votre corps) par un chirurgien
expert. Elle est différente de la liposuccion, qui est pratiquée sous anesthésie
locale, ce qui signifie qu’une seule partie du corps doit être insensibilisée.
Dans la plupart des cas de liposuccion, le patient ne ressent que la douleur des
incisions et de l’aspiration nécessaire pour éliminer les tissus graisseux.
Toutefois, comme la liposculpture n’implique ni aspiration ni incisions, vous
ressentirez également une gêne pendant cette procédure.
Il existe de nombreux types de liposculpture.
La liposuccion utilise la succion pour éliminer l’excès de graisse dans des
zones spécifiques du corps. La liposculpture est une intervention chirurgicale
qui consiste à retirer la graisse indésirable par de petites incisions
pratiquées sur votre abdomen, vos poignées d’amour, vos cuisses ou vos fesses.
Ces techniques chirurgicales peuvent être pratiquées en plusieurs endroits de
votre corps à l’aide de différents appareils. Un expert vous posera probablement
plusieurs questions avant de commencer ce type d’intervention afin de s’assurer
qu’elle est utilisée dans le cadre d’un plan global de correction et de
traitement de vos zones à problèmes.

Chirurgie vulvo-vaginale
La labiaplastie, la labioplastie, la réduction des petites lèvres ou la
réduction labiale consiste à opérer les grandes ou les petites lèvres de la
vulve, une partie des organes génitaux féminins. Elle vise à réduire les lèvres
allongées, généralement dans le cadre d’une vaginoplastie.

Il n’existe pas de preuves cliniques ou scientifiques pour guider les
chirurgiens gynécologiques quant à la sécurité et à l’efficacité des procédures
vaginales esthétiques.

Procédures corporelles
L’abdominoplastie, ou « plastie abdominale », remodèle et raffermit l’abdomen.
L’excès de peau et de graisse est retiré du milieu et du bas de l’abdomen, dans
le but de resserrer les muscles et les fascias de la paroi abdominale.

Cette intervention peut être indiquée après une grossesse ou une perte de poids
importante.

Autres procédures de remodelage du corps
L’augmentation des fesses améliore l’apparence des fesses en les rendant plus
larges. Le chirurgien greffe de la graisse d’une autre partie du corps du
patient par liposuccion. Cette intervention est connue sous le nom de « lifting
brésilien des fesses ». Des implants en silicone peuvent également être utilisés
occasionnellement dans les fesses.

Un lifting des fesses, ou lifting du bas du corps, consiste à retirer l’excès de
peau des hanches, des fesses et des cuisses afin de les resserrer et de les
remonter. Ces procédures sont souvent combinées à une abdominoplastie chez les
patients qui ont perdu une quantité considérable de poids après une chirurgie
bariatrique, ou chirurgie de perte de poids, par exemple.

Chirurgie esthétique du visage
La blépharoplastie, ou chirurgie des paupières, vise à remodeler les paupières.
Avec l’âge, la peau se relâche, et il peut y avoir un affaissement ou un
capotage des paupières supérieures, et des poches sur les paupières inférieures.
La chirurgie des paupières peut être fonctionnelle, esthétique ou les deux. Elle
consiste généralement à retirer ou à repositionner l’excès de peau et de
graisse, et peut renforcer les muscles et les tendons environnants.




MÉDECINE ET RELIGION

La magie et la religion ont joué un rôle important dans la médecine de la
société préhistorique ou humaine primitive. L’administration d’une drogue
végétale ou d’un remède par voie orale était accompagnée d’incantations, de
danses, de grimaces et de tous les trucs du magicien. Par conséquent, les
premiers médecins, ou « guérisseurs », étaient des sorciers ou des femmes médium
comme dans l’ancienne Grèce nommée Oracle. L’usage des charmes et des talismans,
encore très répandu dans les temps modernes, est d’origine ancienne.

Outre le traitement des blessures et des fractures, le folklore de la médecine
est probablement l’aspect le plus ancien de l’art de guérir, car les médecins
primitifs ont montré leur sagesse en traitant la personne, l’âme aussi bien que
le corps. Les traitements et les médicaments qui n’ont produit aucun effet
physique sur l’organisme peuvent néanmoins aider le patient à se sentir mieux
lorsque le guérisseur et le patient croient en leur efficacité. Ce soi-disant
effet placebo est applicable même en médecine clinique moderne.


L’ANCIEN MOYEN-ORIENT ET L’ÉGYPTE

L’établissement du calendrier et l’invention de l’écriture ont marqué l’aube de
l’histoire enregistrée. Les indices des premières connaissances sont peu
nombreux, se composant seulement de tablettes d’argile portant des signes
cunéiformes et des sceaux utilisés par les médecins de l’ancienne Mésopotamie.
Au musée du Louvre en France, un pilier en pierre est conservé sur lequel est
inscrit le Code d’Hammurabi, roi babylonien du XVIIIe siècle avant notre ère. Ce
code comprend des lois relatives à l’exercice de la médecine et les sanctions en
cas d’échec sont sévères. Par exemple, « Si le médecin, en ouvrant un abcès,
doit tuer le patient, ses mains doivent être coupées » ; si, cependant, le
patient était un esclave, le médecin était simplement obligé de fournir un autre
esclave.

L’historien grec Hérodote a déclaré que chaque Babylonien était un médecin
amateur, car il était de coutume de déposer les malades dans la rue pour que les
passants puissent donner des conseils. La divination, à partir de l’inspection
du foie d’un animal sacrifié, était largement pratiquée pour prédire l’évolution
d’une maladie. On sait peu de choses sur la médecine babylonienne, et le nom
d’aucun médecin n’a survécu.

Lorsque l’on examine la médecine de l’Égypte ancienne, le tableau devient plus
clair. Le premier médecin à émerger est Imhotep, ministre en chef du roi Djoser
au 3e millénaire avant Jésus-Christ, qui a conçu l’une des pyramides les plus
anciennes, la pyramide à degrés sur Ṣaqqārah, et qui fut plus tard considéré
comme le dieu égyptien de la médecine et identifié au dieu grec Asclepius. Des
connaissances plus approfondies proviennent de l’étude du papyrus égyptien, en
particulier du papyrus d’Ebers et du papyrus d’Edwin Smith découverts au XIXe
siècle. Le premier est une liste de remèdes, avec des sorts ou incantations
appropriés, tandis que le second est un traité chirurgical sur le traitement des
plaies et autres blessures. Contrairement à ce à quoi on pouvait s’attendre, la
pratique répandue de l’embaumement du cadavre n’a pas stimulé l’étude de
l’anatomie humaine. La préservation des momies a cependant révélé certaines des
maladies dont souffraient à l’époque, notamment l’arthrite, la tuberculose des
os, la goutte, la carie dentaire, les calculs vésicaux et les calculs biliaires
; il existe aussi des preuves de la schistosomiase parasitaire, qui reste un
fléau. Il ne semble pas y avoir eu de syphilis ou de rachitisme.

DÉVELOPPEMENT DE LA MÉDECINE

La recherche d’informations sur la médecine ancienne conduit naturellement du
Papyrus d’Egypte à la littérature hébraïque. Bien que la Bible contienne peu de
choses sur les pratiques médicales de l’ancien Israël, c’est une mine
d’informations sur l’hygiène sociale et personnelle. Les Juifs étaient en effet
des pionniers en matière de santé publique. Les institutions ont été les
protagonistes du développement de l’histoire de la médecine. Le savoir doit être
transmis. Tout savoir a besoin d’un moyen pour se transmettre de génération en
génération. Pensons à Léonard de Vinci. Son génie a été complètement gaspillé
dans le domaine de la médecine. Ses tables anatomiques, qui auraient été un pas
en avant et un stimulant pour la recherche si elles avaient été divulguées au
XVIe siècle, trouvées au XVIIIe siècle, sont maintenant du matériel de musée.

Les protagonistes de l’histoire de la médecine sont tous ces médecins et
scientifiques qui ont produit des découvertes et des inventions applicables au
domaine médical quel que soit leur titre académique. Il est insignifiant de s’en
souvenir, mais le premier grand observateur au microscope – qui n’était ni
médecin, ni scientifique professionnel, mais marchand, Antoni van Leeuwenhoek
(1632-1723) – devrait recevoir le prix Nobel en mémoire non seulement dans le
domaine de la médecine, mais aussi de la physique et de la chimie.

Le protagoniste dans le développement de l’histoire de la médecine est le cas
(et l’observation attentive qui s’ensuit). On dit que « le hasard est la
signature de Dieu quand il ne veut pas être reconnu ». Quelqu’un d’autre
soutient que Dieu est la signature du cas quand il ne propose même pas d’être
reconnu. Certes, dans le domaine des découvertes, l’élément « sérendipité » a
souvent joué un rôle crucial. Si nous voulons, nous pouvons dire que Christophe
Colomb n’a pas découvert l’Amérique, mais que c’est plutôt l’Amérique qui s’est
mise entre Colomb et son idée d’atteindre les Antilles par la mer avec seulement
trois caravelles. Et l’histoire de la découverte de la pénicilline par Fleming ?

Les protagonistes du développement de la science et de l’histoire de la médecine
sont aussi tous ceux que j’aime appeler  » non découvertes  » parce qu’ils n’ont
pas produit un progrès des connaissances et des technologies mais ont néanmoins
joué un rôle de délimitation des champs du savoir. En ce sens, j’aime à
mentionner la balistique développée pour mieux comprendre l’activité du cœur
produite par les vibrations cardiaques sur un instrument appelé ballistographe.
Ceux qui ont travaillé dans cette branche (sèche) de la cardiologie au cours des
premières années du XXe siècle ont cependant joué un rôle utile dans le progrès
de cette spécialisation médicale et font partie, à mon avis, de l’histoire des
sciences et de la médecine.



ANTIBIOTIQUES : QUE SIGNIFIE CE NOM ?


Le terme antibiotique signifie littéralement « contre la vie » ; dans ce cas,
contre les microbes. Il existe plusieurs types d’antibiotiques : antibactériens,
antiviraux, antifongiques et antiparasitaires. Certains médicaments sont
efficaces contre plusieurs organismes ; on les appelle des antibiotiques à large
spectre. D’autres ne sont efficaces que contre quelques organismes et sont
appelés antibiotiques à spectre étroit. Les antibiotiques les plus couramment
utilisés sont des antibactériens. Votre enfant a peut-être reçu de l’ampicilline
pour une otite ou de la pénicilline pour une angine.

Quand un enfant tombe malade, les parents s’inquiètent. Même s’il n’a qu’un
léger rhume qui le rend irritable et grincheux ou une otite qui ne lui fait
qu’un peu mal, ces périodes peuvent être très stressantes. Bien sûr, vous voulez
lui donner le meilleur traitement possible. Pour de nombreux parents, cela
signifie l’emmener chez le pédiatre et quitter la clinique avec une ordonnance
d’antibiotiques.

Mais ce n’est pas nécessairement ce qui se passera lors de la visite chez le
médecin. Après avoir examiné votre enfant, le pédiatre peut vous dire que,
compte tenu des symptômes de votre enfant ou des résultats de certains tests,
les antibiotiques ne sont tout simplement pas nécessaires.

De nombreux parents sont surpris par cette décision. Après tout, les
antibiotiques sont des médicaments puissants qui soulagent la douleur et la
souffrance humaines depuis des décennies. Ils ont même sauvé des vies. Mais de
nombreux médecins ne sont pas aussi prompts qu’avant à remplir ces ordonnances.
Depuis quelques années, ils se rendent compte que le choix des antibiotiques
présente des inconvénients : si ces médicaments sont utilisés quand ils ne sont
pas nécessaires ou s’ils sont mal pris, ils peuvent en fait exposer votre enfant
à un risque plus élevé pour sa santé. C’est vrai, les antibiotiques doivent être
prescrits et utilisés avec prudence, sinon leurs avantages potentiels
diminueront pour tout le monde.

UN REGARD EN ARRIÈRE

Des maladies graves qui tuaient autrefois des milliers de jeunes chaque année
ont été quasiment éliminées dans de nombreuses régions du monde grâce à
l’utilisation généralisée des vaccins pour enfants. 

De la même manière, la découverte des médicaments antimicrobiens (antibiotiques)
a été l’une des réalisations médicales les plus importantes du 20e siècle. Il
existe plusieurs types d’antimicrobiens : les antibactériens, les antiviraux,
les antifongiques et les antiparasitaires (bien que les antibactériens soient
souvent désignés par le terme général d’antibiotiques, nous utiliserons le terme
le plus précis). Bien sûr, les antimicrobiens ne sont pas des panacées qui
peuvent guérir toutes les maladies. Lorsqu’ils sont utilisés au bon moment, ils
peuvent guérir de nombreuses maladies graves et potentiellement mortelles.

Les antibactériens sont spécifiquement conçus pour traiter les infections
bactériennes. Des milliards de bactéries microscopiques vivent normalement sur
notre peau, dans notre système digestif, ainsi que dans notre bouche et notre
gorge. La plupart sont inoffensifs pour l’homme, mais certains sont pathogènes
(causant des maladies) et peuvent provoquer des infections des oreilles, de la
gorge, de la peau et d’autres parties du corps. À l’époque pré-antibiotique, au
début des années 1900, les gens ne disposaient d’aucun médicament contre ces
germes courants, et la souffrance humaine était donc énorme. Bien que le système
immunitaire de l’organisme parvienne souvent à combattre les infections
bactériennes, il arrive que les germes (microbes) soient trop forts et que votre
enfant tombe malade. 

Avant l’arrivée des antibiotiques, 90 % des enfants atteints de méningite
bactérienne mouraient. Parmi les enfants qui ont survécu, la plupart souffraient
de handicaps graves et durables, allant de la surdité au retard mental.

Les infections de la gorge étaient parfois fatales, et les infections de
l’oreille se propageaient parfois de l’oreille au cerveau, causant de graves
problèmes.

D’autres infections graves, de la tuberculose à la pneumonie en passant par la
coqueluche, étaient causées par des bactéries agressives qui se reproduisaient à
une vitesse extraordinaire et entraînaient des maladies graves et parfois la
mort.

L’ESSOR DE LA PÉNICILLINE

Avec la découverte de la pénicilline et l’avènement de l’ère des antibiotiques,
les défenses de l’organisme ont gagné un puissant allié. Dans les années 1920,
le scientifique britannique Alexander Fleming travaillait dans son laboratoire à
l’hôpital St. Mary de Londres lorsque, presque par hasard, il a découvert une
substance se développant naturellement et capable d’attaquer certaines
bactéries. Dans l’une de ses expériences en 1928, Fleming a observé que les
colonies de la bactérie commune Staphylococcus aureus avaient été appauvries ou
tuées par une moisissure qui se développait dans la même boîte ou boîte de
Pétri. Il a déterminé que la moisissure fabriquait une substance capable de
dissoudre les bactéries. Il a nommé cette substance pénicilline, d’après le nom
de la moisissure Penicillium qui la produit. Fleming et d’autres ont mené une
série d’expériences au cours des deux décennies suivantes en utilisant la
pénicilline qu’ils ont prélevée sur des cultures de moisissures et qui a montré
sa capacité à détruire les bactéries infectieuses.

Très vite, d’autres chercheurs en Europe et aux États-Unis ont commencé à
recréer les expériences de Fleming. Ils ont pu produire suffisamment de
pénicilline pour la tester sur des animaux, puis sur des humains. À partir de
1941, ils ont découvert que même de faibles doses de pénicilline guérissaient
des infections très graves et sauvaient de nombreuses vies. Pour ses
découvertes, Alexander Fleming a reçu le prix Nobel de physiologie et de
médecine.

Les sociétés pharmaceutiques ont été très intéressées par cette découverte et
ont commencé à produire de la pénicilline à des fins commerciales. Il a été
largement utilisé pour traiter les soldats pendant la Seconde Guerre mondiale,
pour soigner les infections dues aux blessures du champ de bataille et à la
pneumonie. Au milieu ou à la fin des années 1940, il est devenu largement
disponible pour le grand public. Les titres des journaux l’appelaient le
médicament miracle (bien qu’aucun médicament ne mérite vraiment ce
qualificatif).

Avec le succès de la pénicilline, la course à la production d’autres
antibiotiques a commencé. Aujourd’hui, les pédiatres et autres médecins peuvent
choisir parmi des dizaines d’antibiotiques sur le marché, et ils sont prescrits
en très grande quantité. Aux États-Unis, au moins 150 millions d’ordonnances
pour des antibiotiques sont rédigées chaque année, dont beaucoup pour des
enfants.

LES PROBLÈMES LIÉS AUX ANTIBIOTIQUES

Le succès des antibiotiques a été impressionnant. Dans le même temps,
l’enthousiasme suscité par ces médicaments a été tempéré par un phénomène appelé
résistance aux antibiotiques. C’est un problème qui est apparu peu après
l’introduction de la pénicilline et qui menace aujourd’hui l’utilité de cet
important médicament.

Presque dès le début, les médecins ont remarqué que dans certains cas, la
pénicilline n’était pas utile contre certaines souches de Staphylococcus aureus
(bactéries responsables des infections cutanées). Depuis lors, ce problème de
résistance s’est étendu à d’autres bactéries et antibiotiques. Il s’agit d’un
problème de santé publique. Il est de plus en plus difficile de traiter
certaines infections graves, ce qui oblige les médecins à prescrire un deuxième,
voire un troisième antibiotique lorsque le premier traitement ne fonctionne pas.

Face à cette résistance croissante aux antibiotiques, de nombreux médecins sont
devenus beaucoup plus prudents lorsqu’ils prescrivent des antibiotiques. Ils
voient l’importance de ne prescrire des antibiotiques qu’en cas d’absolue
nécessité. En fait, une enquête récente sur les médecins en cabinet, a montré
que les médecins ont réduit d’environ 40 % le nombre d’ordonnances
d’antibiotiques qu’ils prescrivaient aux enfants souffrant d’infections
respiratoires courantes au cours des années 1990.

Les antibiotiques doivent être utilisés à bon escient et uniquement selon les
indications de votre pédiatre. Si ces directives sont respectées, les propriétés
curatives de ces substances seront préservées pour votre enfant et les
générations à venir.

LES PANDÉMIES MONDIALES LES PLUS GRAVES DE L’HISTOIRE

Les estimations du taux de mortalité du Covid-19 ne peuvent être que
préliminaires tant que les tests ne sont pas généralisés et que les chiffres
définitifs ne sont pas connus. Cela dit, le directeur de l’Institut national des
allergies et des maladies infectieuses , et d’autres personnalités du domaine
ont estimé qu’au bout du compte, le taux de mortalité du Covid-19 sera d’environ
1 %, soit 10 fois plus que la moyenne de la grippe saisonnière.

Les taux de mortalité des pandémies passées ont été bien plus élevés. On estime
que la peste du XIVe siècle en Europe a tué entre 30 et 60 % de la population.
On estime que les maladies de l’ancien monde contre lesquelles les Européens
avaient développé une résistance et une immunité ont tué entre 25 et 50 % de
nombreuses tribus amérindiennes dans l’Amérique du Nord post-colombienne du XVIe
siècle.

Les Centres définissent une épidémie comme étant une augmentation – souvent
soudaine – du nombre de cas d’une maladie infectieuse au-delà de ce qui est
normalement attendu dans une population localisée. Il définit une pandémie comme
une épidémie qui s’est propagée à plusieurs pays, voire à plusieurs continents.
Les pandémies touchent généralement de larges segments de la population.

Nous avons tous vécu en direct ce que représente une pandémie dont le taux de
mortalité est estimé à 1 %. Imaginez un instant que vous puissiez vivre une
situation bien pire, sans bénéficier de la médecine et des soins de santé
modernes.

Êtes-vous intéressé à rejoindre le personnel de santé publique pour aider à
combattre les pandémies ? Commencez ou poursuivez votre formation, demandez les
informations ci-dessous pour en savoir plus.

PANDÉMIE DE VARIOLE, 1877-1977

Nombre de décès estimé à 500 millions
Causée par deux virus de la variole
Se transmet principalement par le contact avec un objet ou une personne
infectés.
Taux de mortalité : jusqu’à 35 %.

En 1980, l’Organisation mondiale de la santé a déclaré que la variole avait été
éradiquée. Auparavant, les petites plaies qui se formaient sur tout le corps, se
remplissaient de liquide, se cicatrisaient et provoquaient des cicatrices, la
cécité et la mort étaient une réalité très malheureuse pour beaucoup. La maladie
était si répandue et si mortelle que le premier vaccin jamais mis au point dans
le monde a été celui de la variole. Avant l’invention de véritables vaccins, une
méthode pour développer l’immunité consistait à prélever des croûtes de variole
séchées sur une personne décédée, à les sécher et à les écraser, puis à les
renifler. Le taux de mortalité de ce traitement se situait dans la fourchette de
celui de Covid-19 aujourd’hui : 0.5%-2.0.

LA PESTE DE LA MORT NOIRE, 1347-1351


75 à 200 millions de morts selon les estimations
Causée par la bactérie de la peste bubonique.
Propagée par des puces infectées et peut-être des poux.
Taux de mortalité : 10 % avec traitement, jusqu’à 90 % sans traitement


Jusqu’à 200 millions de morts, ce n’est pas rien, quelle que soit la façon dont
on voit les choses. Au 14e siècle, la population mondiale était estimée à 443
millions d’habitants. Cela signifie que la peste noire a tué entre 17 % et 45 %
de l’ensemble de la population mondiale. Selon la compréhension moderne de la
bactérie de la peste bubonique, une augmentation de la population de rats en
Europe signifiait une augmentation du nombre de puces. Les puces mordaient un
rat infecté par la bactérie de la peste, puis infectaient les personnes saines
lorsqu’elles les mordaient ensuite. Une étude de 2018 a apporté de nouvelles
preuves à l’appui d’un modèle de transmission humain-puces-humain, rejetant la
responsabilité sur les rats et suggérant même que les poux de corps humains
auraient pu être l’un des principaux vecteurs.

PANDÉMIE DE GRIPPE ESPAGNOLE, 1918-1919

17 à 100 millions de morts selon les estimations
Causée par le virus H1N1 de la grippe A
Transmission par voie aérienne, par la toux, les éternuements et la respiration.
Taux de mortalité : 2,5 %.

Entre le printemps 1918 et l’été 1919, environ 500 millions de personnes ont
contracté la grippe espagnole, soit environ un tiers de la population mondiale
totale. Sa propagation a été favorisée par les progrès modernes en matière de
transports et de mouvements de troupes pendant la Première Guerre mondiale.
L’Espagne était neutre dans cette guerre, ce qui signifie que les journaux
n’étaient pas censurés comme ils l’étaient dans les pays alliés et centraux.
Lorsque le roi d’Espagne a été gravement atteint par le virus, le pays est
devenu le point de mire des reportages et a même fini par prêter son nom à cette
souche H1N1 particulière. Les théories concernant le véritable pays d’origine du
virus incluent la France, l’Angleterre, la Chine et les États-Unis. Les
chercheurs pensent que le virus est né chez les oiseaux et qu’il est passé
directement à l’homme ou qu’il a utilisé le porc comme intermédiaire avant de
passer à l’homme.

PANDÉMIE DE VIH/SIDA, DE 1981 À AUJOURD’HUI


Environ 32 millions de décès estimés
Causée par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH)
Se transmet par contact avec le sang, le sperme ou le lait maternel d’une
personne infectée.
Taux de mortalité : a varié au fil du temps, passant de très élevé à gérable
aujourd’hui, bien qu’il existe des différences marquées entre les pays
développés et les pays en développement.


Depuis sa découverte clinique en 1981, le VIH/sida a tué environ 865 000
personnes en moyenne chaque année. Aujourd’hui, aux États-Unis, il y a environ
1,1 million de personnes vivant avec le VIH/sida, et on estime que 38 000
nouvelles infections se produisent chaque année. En 2018, 17 032 personnes se
trouvaient au dernier stade du virus, où le système immunitaire de l’organisme
est fortement endommagé. Le VIH/sida était autrefois considéré comme une
condamnation à mort inévitable, mais aujourd’hui, grâce à des traitements
appropriés dans les pays développés, beaucoup le considèrent plutôt comme une
maladie chronique potentiellement mortelle. La situation est différente dans les
pays en développement, où le VIH/sida est la quatrième cause de mortalité, avec
environ un décès pour 2 222 personnes. Malgré des recherches approfondies, les
experts médicaux n’ont toujours pas trouvé de vaccin.

PESTE DE JUSTINIEN, 541-542


A fait entre 25 et 100 millions de morts
Causée par la bactérie de la peste bubonique.
Propagée par des puces et peut-être des poux infectés.
Taux de mortalité : 10 % avec traitement, jusqu’à 90 % sans traitement


Une fois de plus, des dizaines de millions de morts, c’est énorme en soi, et ça
l’est encore plus quand on le replace dans le contexte d’une population mondiale
qui comptait 198 millions de personnes au 6e siècle. Cela signifie qu’entre 13 %
et 51 % de la population mondiale a été victime de la peste de Justinien, avec
de multiples résurgences pendant les deux siècles qui ont suivi, jusqu’à ce
qu’elle retombe dans un sommeil relatif. Certains historiens pensent que cette
épidémie a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase et a fait naître
l’âge des ténèbres. D’un autre côté, d’autres font remarquer qu’elle pourrait
avoir été le signe avant-coureur de la fin de l’esclavage dans l’Empire
byzantin, car la pénurie de main-d’œuvre permettait aux travailleurs d’échanger
leur travail contre la liberté.

TROISIÈME PANDÉMIE DE PESTE, 1855-1960


Plus de 15 millions de morts
Causée par la bactérie de la peste bubonique.
Propagée par des puces et peut-être des poux infectés.
Taux de mortalité : 10 % avec traitement, jusqu’à 90 % sans traitement


Pour ne pas être en reste avec les autres pandémies, la peste se manifestera à
nouveau entre le XIXe et le XXe siècle, cette fois dans le Yunnan, en Chine.
Elle s’est répandue le long des routes de l’étain et de l’opium, se déplaçant
vers l’ouest et l’Inde – la plupart des victimes se trouvaient en Chine et en
Inde – et a fini par atteindre les États-Unis. La bactérie de la peste bubonique
survit à ce jour parmi les rongeurs sauvages dans certaines régions du sud-ouest
des États-Unis. Depuis l’an 2000, 12 personnes sont mortes, et environ sept
nouveaux cas sont diagnostiqués en moyenne chaque année. On pense que la
troisième pandémie de peste est à l’origine de l’introduction de la peste dans
l’environnement naturel, après que des rats infestés de puces ont traversé
clandestinement le Pacifique à bord de navires en provenance de Chine.

LA GRIPPE DE HONG KONG, 1968-1970


Au moins 1 million de morts
Causée par la souche H3N2 du virus de l’influenza A
Transmission par voie aérienne à partir de la toux, des éternuements et de la
respiration.
Taux de mortalité : entre 0,1% et 0,5%.


Le premier cas enregistré de ce virus de la grippe a été signalé à Hong Kong,
mais il pourrait provenir de la Chine continentale. Il a ensuite infecté environ
un demi-million de Hongkongais, soit environ 1,5 personne sur 10. Elle s’est
d’abord répandue dans toute l’Asie, puis est devenue une véritable pandémie,
atteignant le reste du monde. Un dixième du nombre total de décès dans le monde
est survenu aux États-Unis, où 100 000 personnes ont péri. Comme pour la grippe
espagnole, les chercheurs pensent que cette souche de grippe est née chez les
oiseaux et qu’elle est passée à l’homme soit directement, soit par
l’intermédiaire de porcs ou d’autres animaux.

D’autres pandémies de grippe ont fait des ravages dans la population mondiale,
notamment en 1889-1890 et en 1957-1958, où elles ont fait chacune plus d’un
million de victimes.

COMMENT FONCTIONNE LE SYSTÈME DE SOINS DE SANTÉ EN SUISSE ?


Le système de soins de santé en Suisse est considéré comme l’un des meilleurs au
monde, le pays dispose des meilleures infrastructures médicales équipées des
technologies les plus avancées. Ils offrent également une liste d’attente courte
et un faible ratio patient-médecin.

En Suisse, il n’existe pas de système national de santé, mais le système de
santé suisse est public-privé et chaque canton a un système différent, ce qui
entraîne des variations en termes de coûts et de réglementation. L’État garantit
l’accès à l’assurance maladie pour tout résident suisse, mais celle-ci doit être
contractée auprès de compagnies privées.



Dans les trois mois suivant votre enregistrement en Suisse, vous devez
obligatoirement souscrire une assurance maladie de base obligatoire, quel que
soit votre revenu. Si vous ne disposez pas des ressources nécessaires pour
pouvoir souscrire cette assurance, l’État la prend en charge, ce qui vous permet
d’obtenir une réduction du coût de votre assurance.

ASSURANCE MALADIE DE BASE OBLIGATOIRE 


Selon l’Office fédéral de la santé publique, tous les résidents de la Suisse
doivent obligatoirement souscrire à l’assurance maladie de base obligatoire dans
les trois mois suivant leur inscription. L’assurance est individuelle et donc,
si vous déménagez avec votre famille, chaque membre de votre famille doit être
assuré.

Comme nous l’avons déjà mentionné, chaque canton a un système d’assurance
maladie différent, ce qui entraîne des différences en termes de modèles et de
coûts. Cependant, tous les fonds d’assurance de base sont réglementés par la
loi, de sorte que les services médicaux de base offerts sont les mêmes, quelle
que soit la compagnie.

COUVERTURE D’ASSURANCE DE BASE


Les prestations de base sont les mêmes dans tous les cantons, quelle que soit la
compagnie d’assurance à laquelle vous souscrivez. Vous trouverez plus
d’informations sur les prestations de base de l’assurance obligatoire sur le
site du gouvernement suisse. L’assurance de base comprend les coûts des soins
médicaux en cas de.

Médicaments : Si elles ont été prescrites par un médecin, vous pouvez les
obtenir en pharmacie sur ordonnance. Vous devrez payer le montant et l’assurance
vous remboursera ensuite 90 % du montant payé.


TRAITEMENT MÉDICAL DANS ET HORS DE L’HÔPITAL.


Pour trouver le médecin généraliste de votre choix, vous devez chercher soit
dans les pages jaunes, soit sur doktor.ch. Vous pouvez rechercher un médecin
anglophone sur ce site. Une fois que vous avez trouvé un assureur, il est
possible d’en changer. Nous vous recommandons donc de consulter ce guide sur le
changement d’assureur.

COMBIEN COÛTE L’ASSURANCE MALADIE DE BASE ?


Normalement, le prix de l’assurance maladie de base est calculé sur la base de :

 * Cotisation ou prime mensuelle : elle dépendra principalement de la compagnie
   d’assurance, ainsi que du type d’assurance et de franchise choisi, en
   fonction des caractéristiques de l’assuré (âge, sexe) et de son lieu de
   résidence.
 * Franchise annuelle : en plus de la prime mensuelle, l’assuré devra payer les
   frais médicaux nécessaires jusqu’à une certaine limite, appelée franchise. La
   franchise est importante car elle détermine le prix de la prime mensuelle. En
   d’autres termes, une franchise élevée (2 000 – 2 5 000 CHF) réduira le coût
   mensuel de l’assurance, tandis qu’une franchise faible (300 CHF est le
   minimum) augmentera le coût de l’assurance.
 * Participation aux frais : en plus des frais mentionnés ci-dessus, l’assuré
   doit payer 10 % des frais médicaux engagés. Le plafond est de 700 CHF pour un
   adulte et de 350 CHF pour un mineur.
   Pour choisir un assureur, nous vous recommandons d’utiliser des comparateurs
   d’assurance.

TYPES D’ASSURANCE MALADIE DE BASE


Il existe différents types d’assurance de base, en fonction du type de
procédures à suivre et de la couverture offerte :

 * Standard : le nombre de visites n’est pas limité et vous pouvez même vous
   rendre dans des consultations qui ne sont pas situées dans votre canton. Le
   grand avantage est qu’il n’est pas nécessaire d’avoir une consultation avec
   le médecin de famille pour voir un spécialiste. Il est généralement plus cher
   que les autres.

 

 * Telmed : il est nécessaire de prendre rendez-vous par téléphone afin de
   pouvoir se rendre à la consultation en personne. Les soins de santé sont
   souvent fournis par voie télématique.

 

 * Hausarzt : c’est le système qui ressemble le plus au système espagnol. Toutes
   les consultations doivent être effectuées auprès du médecin de famille, qui
   vous orientera ensuite vers un spécialiste si nécessaire.

 

 * HMO : il s’agit d’un réseau de centres spécialisés dans les soins médicaux
   auxquels le membre peut s’adresser. C’est généralement l’assurance la moins
   chère.


COUVERTURE MÉDICALE COMPLÉMENTAIRE EN SUISSE


En plus de l’assurance maladie obligatoire de base, il est possible de souscrire
des services de santé supplémentaires qui complètent et/ou ajoutent de nouvelles
et meilleures prestations. Ces services supplémentaires peuvent faire une grande
différence en cas de complications de santé, comme une hospitalisation.

L’assurance maladie de base offre une couverture minimale, couvrant
l’hospitalisation et le traitement d’une personne, mais laissant de côté le
service d’ambulance, la couverture en cas de maladie à l’étranger ou même dans
un autre canton. D’autres services tels que l’opticien et le dentiste, par
exemple, ne sont pas inclus.

Vous trouverez des informations plus détaillées sur ces services supplémentaires
sur le site de l’Office fédéral de la santé publique. Les compagnies d’assurance
proposent de nombreuses couvertures supplémentaires, mais les services
supplémentaires les plus populaires sont : la couverture supplémentaire en cas
d’hospitalisation, qui vous permet de choisir le nombre de personnes avec
lesquelles vous partagez une chambre d’hôpital (à partir de 7 personnes), les
soins dentaires et les services juridiques.

Au cours de ses plus de 500 ans d’histoire, la ville a été frappée à plusieurs
reprises par des catastrophes naturelles. Les inondations, les tremblements de
terre et les épidémies, entre autres calamités, ont causé beaucoup de
souffrances et de morts parmi ses habitants. Cependant, ces événements ont
également représenté des tournants dans notre histoire et nos vies qui, parfois,
nous ont conduits à un meilleur endroit, surtout lorsque nous avons réagi
individuellement et collectivement avec intelligence, sagesse, empathie et
solidarité.  Il est ici nécessaire de clarifier la différence entre épidémies et
pandémies. Les épidémies sont des maladies contagieuses qui se propagent pendant
une période donnée et dans une région spécifique, touchant plus de personnes que
prévu (le choléra et la typhoïde, par exemple). Les pandémies, quant à elles,
sont de nouvelles maladies qui se propagent à l’échelle mondiale (comme le vih
et le coronavirus).

LES PÉRIODES MÉSOAMÉRICAINE ET COLONIALE


Comme c’est toujours le cas pour l’époque méso-américaine, nous disposons de peu
d’informations. On soupçonne que les Toltèques ont souffert d’une épidémie d’un
froid pestilentiel (peut-être la grippe) en 1450 qui a tué de nombreuses
personnes et les a contraints à abandonner Tula. Et les gens ont probablement
souffert d’une épidémie de diphtérie en 1465.

Ce que l’on sait, c’est que pendant la Conquête, les esclaves d’origine
africaine ont apporté de nouvelles maladies sur le continent. Et comme les
populations indigènes n’avaient pas l’immunité nécessaire, ces maladies se sont
rapidement transformées en épidémies et ont causé des millions de morts,
notamment au XVIe siècle. En 1520, par exemple, une épidémie de variole a coûté
la vie à des milliers d’indigènes, dont Cuitláhuac, le frère de Moctezuma. Les
Indiens l’appelaient Hueyzahuatl, ce qui signifie la grande lèpre. Onze ans plus
tard, à l’époque coloniale, la rougeole fait son apparition.

Le taux de mortalité de la rougeole étant inférieur à celui de la variole, les
Indiens l’appelaient tepitónzahuatl ou petite lèpre. Le Codex Tellerianus parle
d’une autre épidémie de variole quelques années plus tard : « Cette année de
sept lapins et 1538 beaucoup de gens sont morts de la variole » et dépeint
graphiquement la maladie en montrant des hommes couverts de taches noires sur le
corps. Il y avait aussi une épidémie appelée matlazahuatl, aujourd’hui connue
sous le nom de typhus ou tabardete, dont les poussées périodiques décimaient la
population. Les codex indiens décrivent les victimes du matlazahuatl avec la
peau couverte de taches brunâtres.

LE COCOLIZTLI

Cependant, l’épidémie la plus dévastatrice et la plus meurtrière de l’histoire
de la ville a été le cocoliztli, qui en nahuatl signifie littéralement peste ou
épidémie. Elle s’est produite en 1545 et 1576 et ses symptômes étaient une forte
fièvre, des maux de tête et des saignements des yeux, de la bouche et du nez.
Les malades mouraient dans les trois ou quatre jours suivant l’infection.

Bien que l’on ne sache pas encore exactement de quoi il s’agissait, on pense
qu’il s’agissait d’une combinaison de grippe hémorragique, de fièvre jaune,
d’ichtyospirochetose, d’infections virales, de paludisme et de typhoïde. Des
études plus récentes affirment qu’il s’agissait de Salmonella enterica Parathypi
C, une bactérie qui provoque la fièvre paratyphoïde, sur la base d’échantillons
prélevés sur les dents des squelettes des victimes.

L’année 1545, il y eut une très grande et universelle peste qui fit mourir la
plupart des habitants. Je me suis retrouvé au moment de cette peste, dans le
quartier de Tlatelolco, et j’ai enterré plus de 10 000 corps. On estime que plus
de 80 000 personnes sont mortes cette année-là, presque toutes des autochtones.
Mais la pire épidémie de cocoliztli s’est produite entre 1567 et 1578,
lorsqu’elle s’est répandue dans tout le pays et qu’il y a eu plus de deux
millions de morts. On dit que les villes ont été laissées à l’abandon, avec des
champs, des mines et des industries abandonnés. Le vice-roi a dû tolérer des
taxes et des alcabalas qui, par ailleurs, étaient irrécouvrables compte tenu de
l’état du pays.

Dans le Codex de 1576, les Indiens la décrivent ainsi : au mois d’août, la peste
s’est déclarée, du sang est sorti de nos nez, les frères nous ont confessés et
nous ont donné la permission de manger de la viande, les médecins nous ont
guéris. Dans leurs codex, ils représentent la maladie par un Indien saignant
abondamment du nez et une figure de mort avec une croix. Fait amusant : les
indigènes ont été les plus touchés par cette maladie, les afro-descendants à une
moindre échelle. Cela s’explique en partie par les conditions plus pauvres et
plus précaires dans lesquelles vivaient les populations autochtones, qui
constituaient le secteur le plus marginalisé de la société.

ÉPIDÉMIE INDÉPENDANT


Bien qu’une période de redressement démographique ait commencé dans la seconde
moitié du XVIIe siècle, des épidémies de variole, de choléra et de typhus ont
continué à apparaître sporadiquement pendant l’ère vice-royale. Déjà 1833 est
connue comme l’année du choléra : cette année-là, une épidémie si dévastatrice
qu’elle a tué 324 000 personnes dans tout le pays. Dans la ville, la première
épidémie est survenue le 6 août 1833. La semaine suivante, les festivités ont eu
lieu, où la nourriture, les boissons et le manque d’hygiène sont devenus la
principale source de contamination. Deux jours après, 1200 cadavres ont été
enterrés en 24 heures.

Ce qui a laissé une impression indélébile dans mon esprit, c’est la terrible
invasion du choléra cette année-là. Les rues silencieuses et désertes où
résonnaient au loin les pas pressés de quelqu’un qui courait à la recherche
d’aide ; les bannières jaunes, noires et blanches qui servaient d’avertissement
de la maladie, des médecins, des prêtres et des maisons de charité ; les
boutiques d’apothicaires bondées de gens ; les temples aux portes grandes
ouvertes avec mille feux sur les autels, les gens agenouillés, les bras tendus
et versant des larmes… Au loin, le crissement lugubre des charrettes qui
passent, pleines de cadavres… Tout cela se reproduit aujourd’hui dans ma mémoire
en couleurs vives et me fait frémir. 

20ÈME SIÈCLE


La fameuse grippe a attaqué notre ville en 1918, presque à la fin de la
révolution et de la Première Guerre mondiale. Cette pandémie a touché tous les
types de personnes, quel que soit leur âge. Les symptômes allaient d’une fièvre
intense à des saignements de nez, et les personnes infectées sont mortes
principalement de problèmes broncho-pulmonaires. Environ 300 000 personnes sont
mortes dans tout la ville et environ 7 000 dans la seule ville. Le 24 octobre,
ils ont recommandé de : 

Restez à l’écart de toute personne qui tousse, crache et éternue sans mouchoir.
Évitez les endroits bondés. N’utilisez pas de vaisselle ou de serviettes
utilisées par d’autres personnes, sauf si elles ont été lavées à l’eau
bouillante. Ne mettez pas vos lèvres sur les haut-parleurs du téléphone et ne
mettez pas de crayons ou d’autres objets utilisés par quelqu’un d’autre dans
votre bouche. Soyez à l’extérieur et à la lumière du soleil autant que possible,
en portant des vêtements chauds. Dormez dans des chambres ventilées, marchez au
lieu d’utiliser le tramway, lavez-vous le visage et les mains en rentrant chez
vous. En cas de maladie, allez au lit, restez en isolement et appelez le médecin
immédiatement.

 

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