kellerkellerkellel.net Open in urlscan Pro
194.5.159.247  Public Scan

URL: https://kellerkellerkellel.net/
Submission: On November 08 via api from US — Scanned from NL

Form analysis 0 forms found in the DOM

Text Content

Aller au contenu principal
 * 
 * Actualités
   * Publications
   * News
   * Blog
   * dossierpolitique
   * Communiqués de presse
   * Sous la loupe
     * Toutes les publications
     * Rapport annuel 2021
     * Sessions
     * Swiss Code of Best Practices
     * Rapport annuel 2024
 * Thèmes
   * Politique économique
   * Économie extérieure
   * Formation
   * Énergie et environnement
   * Infrastructures
   * Concurrence et réglementation
   * Finances et fiscalité
   * Numérisation
   * Sous la loupe
     * Tous les thèmes
     * Politique climatique
     * Accès aux marchés internationaux
     * Conjoncture et croissance
     * Imposition minimale de l'OCDE
 * Services
   * Service de recherche
   * Atelier médias
   * Calendrier des manifestations
   * e-net economiesuisse
 * Qui sommes-nous ?
   * Équipes
   * Contact
   * Postes vacants
   * Qui sommes-nous ?
     * Portrait
     * Les facteurs de succès
     * Mode de travail
     * Nos réseaux
     * Comité directeur et commissions
     * Téléchargements
     * Histoire
     * Membres

Français
 * English
 * Deutsch
 * Français
 * Italiano

Newsletter

 * 
 * 
 * 
 * 
 * 
 * 

Économie extérieure



BILA­TÉ­RALES III: LES OPPO­SANTS JOUENT NOTRE AVE­NIR À LA ROU­LETTE

News 18.10.2024

L'es­sen­tiel en bref:

 * Les hypo­thèses des oppo­sants aux Bila­té­rales III sont extrê­me­ment
   auda­cieuses et sur­tout erro­nées.
 * L’UE est et res­tera, à moyen terme, le par­te­naire com­mer­cial de loin le
   plus impor­tant de la Suisse. Une éro­sion sup­plé­men­taire de la voie
   bila­té­rale aurait des consé­quences néga­tives pour la Suisse.
 * Les oppo­sants n’ont pas de plan B convain­cant pour notre pays.

Politique européenne
Suisse-UE
Relations économiques bilatérales

Bien que les négo­cia­tions entre la Suisse et l’UE sur le Bila­té­rales III ne
soient pas encore ter­mi­nées, de nom­breuses fausses infor­ma­tions cir­culent
déjà – sur le troi­sième paquet d’ac­cords visé ainsi que sur la voie
bila­té­rale en géné­ral. Cer­tains acteurs se fondent sur des hypo­thèses
extrê­me­ment auda­cieuses. En voici trois:


HYPO­THÈSE AUDA­CIEUSE N° 1: LA SUISSE PEUT FACI­LE­MENT COM­PEN­SER UNE
DÉTÉ­RIO­RA­TION DE SES RELA­TIONS COM­MER­CIALES AVEC L’UE AVEC D’AUTRES
MAR­CHÉS

Bien entendu, au-delà de l’UE, la Suisse doit entre­te­nir, les meilleures
rela­tions com­mer­ciales pos­sibles avec les États-Unis, la Chine et d’autres
pays. De nou­veaux accords de libre-échange, comme celui conclu avec l’Inde,
sont impor­tants pour la Suisse en tant que nation expor­ta­trice, et
favo­risent sa diver­si­fi­ca­tion éco­no­mique. Mais pen­ser que nous pou­vons
nous dis­tan­cier des chaînes de valeur euro­péennes sans subir de dom­mages
éco­no­miques tan­gibles est tout sim­ple­ment décon­necté de la réa­lité.

La Suisse se situe au cœur de l’Eu­rope. Près de la moi­tié des mar­chan­dises
que nous expor­tons sont des­ti­nées à l’UE et 70% des mar­chan­dises impor­tées
en pro­viennent. Même si les expor­ta­tions de mar­chan­dises vers les
États-Unis et la Chine ont aug­menté plus for­te­ment en pour­cen­tage ces 20
der­nières années, l’UE est notre prin­ci­pal par­te­naire com­mer­cial et le
res­tera à moyen terme. Les chiffres abso­lus rela­tifs à la crois­sance sont
élo­quents (cf. gra­phique ci-des­sous): depuis 2018, les expor­ta­tions de
mar­chan­dises vers l’UE ont pro­gressé de près de 26 mil­liards – mais celles
vers les États-Unis et la Chine de quelque 14 mil­liards seule­ment. À cela
s’ajoute que, depuis 2020, la crois­sance, en pour­cen­tage, des expor­ta­tions
suisses de mar­chan­dises des­ti­nées à l’UE riva­lise tout à fait avec les
expor­ta­tions vers les États-Unis et la Chine.



En ces temps de défis géo­po­li­tiques, où le mul­ti­la­té­ra­lisme
s’af­fai­blit et où les conflits com­mer­ciaux se mul­ti­plient, les bonnes
rela­tions éco­no­miques bila­té­rales gagnent en impor­tance. Voici une
stra­té­gie de diver­si­fi­ca­tion qui serait avi­sée pour la Suisse: faire une
chose et ne pas négli­ger l’autre. Nous avons besoin, d’une part, de davan­tage
d’ac­cords de libre-échange de qua­lité avec des mar­chés émer­gents et d’autre
part, des Bila­té­rales III, y com­pris un accès sans entraves au mar­ché
inté­rieur euro­péen et ses 450 mil­lions d’ha­bi­tants.


HYPO­THÈSE AUDA­CIEUSE N° 2: EN CAS D'ÉCHEC DES BILA­TÉ­RALES III, TOUT RESTE
COMME AVANT

Il est naïf de pen­ser que la Suisse ne subira pas de désa­van­tages tan­gibles
en cas d’échec des Bila­té­rales III. En l’ab­sence d’ac­cord sur
l’élec­tri­cité, nous devrons inves­tir quelque 50 mil­liard de francs
sup­plé­men­taires dans le sys­tème élec­trique d’ici à 2050 et la sécu­rité
d’ap­pro­vi­sion­ne­ment serait mena­cée pen­dant l’hi­ver. La
non-par­ti­ci­pa­tion à Hori­zon Europe nous rend moins attrac­tifs pour les
cher­cheurs de haut niveau, ce qui nuit à notre capa­cité d’in­no­va­tion. Car
même si nos uni­ver­si­tés comptent parmi les meilleures d’Eu­rope:
l’in­no­va­tion ne germe pas dans l’iso­le­ment. La non-mise à jour de l’ac­cord
sur les obs­tacles tech­niques au com­merce (ARM) est éga­le­ment ennuyeuse. Cet
accord garan­tit la recon­nais­sance mutuelle des normes dans une ving­taine de
sec­teurs et couvre les deux tiers des échanges de pro­duits indus­triels entre
la Suisse et l’UE. Dès 2026/2027, jus­qu’à 60% des entre­prises expor­ta­trices
suisses per­dront l’ac­cès au mar­ché inté­rieur euro­péen – dans l’in­dus­trie
des machines, la construc­tion et la pharma, par exemple.

Les coûts d’adap­ta­tion devraient dépas­ser le mil­liard de francs – un coup
dur notam­ment pour les PME suisses qui devront consa­crer plus de temps et de
moyens pour l’ac­cès au mar­ché, tan­dis que les grandes entre­prises pour­ront
se réorien­ter rapi­de­ment, au détri­ment de la Suisse en tant que lieu de
tra­vail et site d’in­no­va­tion. Les consé­quences d'une nou­velle éro­sion de
la voie bila­té­rale seraient désas­treuses.


HYPO­THÈSE AUDA­CIEUSE N° 3: UN ACCORD DE LIBRE-ÉCHANGE EXHAUS­TIF EST PLUS
INTÉ­RES­SANT QUE LES BILA­TÉ­RALES III

Qui peut dire que, en cas d’échec des Bila­té­rales III, l’UE revien­dra
immé­dia­te­ment à la table des négo­cia­tions pour trou­ver une solu­tion qui
convienne à la Suisse? L’UE a un excé­dent com­mer­cial par rap­port à la
Suisse, c’est vrai. Mais il est éga­le­ment vrai que les expor­ta­tions de
mar­chan­dises vers l’UE nous rap­portent quelque 15 400 CHF par habi­tant et
par an, alors que l’UE gagne tout juste 350 CHF. L’UE serait donc beau­coup
moins affec­tée par une dété­rio­ra­tion de ses rela­tions com­mer­ciales avec
la Suisse que l’in­verse. De plus, la masse de négo­cia­tion d'un accord de
libre-échange est beau­coup plus faible. La Suisse n'au­rait plus en main
quan­tité de ces atouts actuels.

La voie bila­té­rale n’est en aucun cas com­pa­rable à un accord de
libre-échange, aussi exhaus­tif soit-il. L’exemple du Royaume-Uni montre, à ce
pro­pos, que la moder­ni­sa­tion de l’ac­cord de libre-échange avec l’UE ne se
fera pas sans contre­par­tie. Nous devrions ouvrir notre sec­teur agri­cole et
pro­ba­ble­ment reprendre les règles de l’UE rela­tives aux aides d’État ainsi
que des élé­ments ins­ti­tu­tion­nels.

L’exemple du Royaume-Uni montre éga­le­ment ce qu’un accord de libre-échange
signi­fie pour les PME tour­nées à l’ex­por­ta­tion, par rap­port à la
par­ti­ci­pa­tion au mar­ché inté­rieur euro­péen: sur les 120 000 PME
bri­tan­niques qui expor­taient leurs pro­duits vers l’UE avant le Brexit,
quelque 20 000 ont cessé depuis la conclu­sion de l’ac­cord de coopé­ra­tion
avec l’UE. Elles invoquent un alour­dis­se­ment des charges, qui a ren­chéri les
expor­ta­tions, au point que cer­taines ne sont tout sim­ple­ment plus
ren­tables. Si la Suisse ces­sait de par­ti­ci­per au mar­ché unique, elle
serait davan­tage affec­tée que le Royaume-Uni. Si, en 2022, les PME
bri­tan­niques contri­buaient à hau­teur de quelque 26% au volume des
expor­ta­tions, ce pour­cen­tage était de 37% en Suisse. Sans comp­ter que les
chaînes de valeur suisses et euro­péennes sont liées beau­coup plus
étroi­te­ment.


ON NE JOUE PAS SON AVE­NIR À LA ROU­LETTE

Les hypo­thèses des oppo­sants aux Bila­té­rales III sont non seule­ment
auda­cieuses, mais consti­tuent éga­le­ment un jeu à haut risque avec notre
pros­pé­rité. La Suisse ne serait pas en mesure de com­pen­ser si faci­le­ment
une dété­rio­ra­tion des rela­tions com­mer­ciales avec l’UE. Elle ne
sur­mon­te­rait sans doute pas sans dom­mages un échec des négo­cia­tions et la
dis­pa­ri­tion des accords bila­té­raux. Il semble éga­le­ment très peu
réa­liste que l’UE revienne demain pour nous pro­po­ser un meilleur accord. Ce
plan B paraît non seule­ment mau­vais, mais ce n’en est pas un.

François Baur
Responsable Affaires européennes
+41 44 421 35 59
francois.baur@economiesuisse.ch
Pascal Wüthrich
Responsable de projets Économie extérieure
+41 44 421 35 88
pascal.wuethrich@economiesuisse.ch
Arnaud Midez
Responsable de projets Économie extérieure
+41 22 737 41 36
arnaud.midez@economiesuisse.ch

Poli­tique euro­péenne
Aller au thème clé
Cela pourrait être également intéressant
Économie extérieure

News 19.01.2024


FACT CHE­CKING: PAQUET DES ACCORDS BILA­TÉ­RAUX III

Le fact che­cking rela­tif au paquet d'ac­cords bila­té­raux III revient sur les
prin­ci­paux élé­ments et répond aux ques­tions actuelles.
Économie extérieure
10.10.2024

UTI­LI­SONS NOS ATOUTS DE MANIÈRE AVI­SÉE AU LIEU D’ES­PÉ­RER, EN VAIN, DE
MEILLEURES CARTES


Jan Atteslander
Membre de la direction, responsable du département Économie extérieure
Économie extérieure
18.09.2024

LES ALTER­NA­TIVES À LA VOIE BILA­TÉ­RALE SONT ASSEZ PEU ATTRAYANTES


Jan Atteslander
Membre de la direction, responsable du département Économie extérieure
Retour vers le haut


FOOTER VERTICAL

Siège de Zurich

Hegibachstrasse 47

8032 Zurich

Suisse

Téléphone +41 44 421 35 35

info@economiesuisse.ch

Siège de Genève

Rue du Général-Dufour 20

1211 Genève

Suisse

Téléphone +41 22 786 66 81

geneve@economiesuisse.ch

Siège de Bruxelles

Avenue de Cortenbergh 168

1000 Bruxelles

Belgique

Téléphone +32 2 280 08 44

bruxelles@economiesuisse.ch

Siège de Berne

Theaterplatz 7

3011 Berne

Suisse

Téléphone +41 31 311 62 96

bern@economiesuisse.ch

Siège de Lugano

Via Giacomo Luvini 4

6900 Lugano

Suisse

Téléphone +41 91 922 82 12

lugano@economiesuisse.ch
News Thèmes Blog Dossierpolitique Thèmes clés Newsletter Organisation


FOOTER HORIZONTAL

Impressum Netiquette/CGU/IA Politique de confidentialité



IHRE COOKIE-EINSTELLUNGEN

Ce site Web utilise des cookies pour vous offrir les meilleurs services. En
utilisant ces services, vous acceptez l'utilisation de cookies.

Plus d’informations

Sie können selbst entscheiden, welche Cookies Sie zulassen wollen.

obligatoire
Ces cookies sont nécessaires au fonctionnement du site Web.
Marketing
Ces cookies sont utilisés pour vous proposer des publicités personnalisées.
Analyse
L'analyse permet de mesurer le succès du contenu et d'améliorer constamment
l’offre.
Accept all cookies Personalisieren
Accepter les cookies sélectionnés Abrechen