fasomali.com
Open in
urlscan Pro
94.72.119.202
Public Scan
URL:
https://fasomali.com/efi/mredyvosjw.zip
Submission: On December 12 via api from RU — Scanned from AU
Submission: On December 12 via api from RU — Scanned from AU
Form analysis
1 forms found in the DOMGET https://fasomali.com/
<form action="https://fasomali.com/" class="search-form searchform clearfix" method="get" role="search">
<div class="search-wrap">
<input type="search" class="s field" name="s" value="" placeholder="Recherche">
<button class="search-icon" type="submit"></button>
</div>
</form>
Text Content
Passer au contenu * ACCUEIL * ECO & FINANCE * POLITIQUE * Conseil des ministres * Editorial * SOCIETE * Art & Culture * Environnement * Justice * MEDIAS * Interview * Lettre ouverte * MONDE * PEOPLE * Santé * COVID-19 * SCIENCE & TECH * SPORT * Faits Divers * VIDEO oops ! Page Not Found 404 We are sorry for the inconvenience. The page you’re trying to access does not exist or has been removed. Back to Home En continu Plus d'information 25/10 15:30 DIPLOMATIE : M. Hamidou Boly (représentant spécial de la CEDEAO) déclaré « persona non grata » par le gouvernement du Mali . Il a 72h pour quitter le sol malien. Lecteur vidéo https://youtu.be/V7dZc0ioB7w 00:00 00:00 58:18 Utilisez les flèches haut/bas pour augmenter ou diminuer le volume. EDITORIAL Editorial EDITO : LE REVERS DE LA RUSE 18/03/2024 fasomali Une fiction narrant la fabuleuse histoire de Petit Bodiel d’Amadou Hampâté Ba ? Nous sommes bien loin des années 70 Editorial EDITO : LA DERNIÈRE BALLE POUR ABATTRE LA PRESSE 15/03/2024 fasomali Editorial EDITO : MES PENSÉES À RAS BATH ET BEN LE CERVEAU 12/03/2024 fasomali MEDIASPOINT DE VUE UN PM SENTANT SA MORT PROCHAINE 27/05/2024 fasomali Comme toute chose qui a un début, la Primature choguelienne ne saurait être éternelle et sans fin. L’histoire se répète-t-elle MEDIASPOINT DE VUE BOUBOU MAMBEL DIAWARA : UN PROPAGANDISTE QUI S’ATTAQUE À LA PRESSE 12/04/2024 fasomali ECO & FINANCEPOINT DE VUE LES DONS SUR LA FISCALITÉ AU MALI : QUID DES CENTAINES DE MILLIONS DE F. CFA PERÇUS DEPUIS 2020 ? 04/12/2023 fasomali décembre 2024 L M M J V S D 1 2345678 9101112131415 16171819202122 23242526272829 3031 « Oct MEDIAS Célébration du mérite au Mali : l’UJRM prime les meilleurs journalistes reporters et les entreprises de médias 29/07/2024MEDIASLe vendredi 26 juillet, l’Union des Journalistes Reporters du Mali (UJRM) a organisé sa troisième Nuit de Mérite pour honorer l’excellence dans le journalisme malien. La cérémonie s’est déroulée sous la présidence d’Alkaïdi Amar Touré, secrétaire général du ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration. Étaient également présents Salif Sanogo, ancien Directeur général de l’ORTM, qui a joué le rôle de parrain à coté de Fatoumata Batouly Niane, marraine de l’événement, représentée par sœur, Binta Niane. De nombreux acteurs influents du journalisme malien ont assisté à cette soirée de célébration, marquée par des remises de prix, des témoignages, des contributions significatives des journalistes chevronnés du paysage médiatique du pays. L’événement était placé sous le thème : « Presse, facteur de cohésion sociale ». La soirée a été marquée par une série de remises de prix honorant les meilleurs reportages, articles d’investigation et productions médiatiques de l’année sur les thèmes : « Paix et cohésion sociale » et « Presse malienne et sécurité sociale ». Les lauréats ont été sélectionnés pour leur engagement à promouvoir la vérité, l’éthique et la qualité du journalisme dans un contexte souvent difficile. Les récompenses ont été décernées dans plusieurs catégories, mettant en lumière l’excellence dans la presse écrite et en ligne, la radio, ainsi que la télévision. Les journalistes reporters qui se sont particulièrement distingués au cours de l’année écoulée ont été honorés pour leur travail exceptionnel. Mais au-delà des individus, les organes de presse eux-mêmes ont également été mis à l’honneur. Plusieurs institutions médiatiques ont reçu des prix pour leurs contributions remarquables à l’information et à l’éducation du public. Cette reconnaissance souligne l’importance de la qualité et de l’intégrité dans le journalisme moderne. L’événement a également été l’occasion de discuter des défis actuels auxquels est confronté le secteur des médias au Mali parallèlement aux efforts investis à tous les niveaux pour améliorer les conditions de travail des journalistes. Les intervenants ont exprimé leur gratitude envers l’UJRM pour son rôle de soutien et de promotion du journalisme professionnel dans le pays. Dans son allocution, le président de l’Union des journalistes reporters du Mali, M. Boubacar Kanouté a souligné que depuis l’avènement de la démocratie, la presse malienne est à la croisée des chemins. « Telle une volonté politique des régimes qui se sont succédés de priver la presse malienne de son indépendance. Presse, pourtant, qui est théoriquement appelée le ‘’quatrième pouvoir’’ ». Aussi, le président de l’UJRM a déploré la faiblesse économique des entreprises de presse qui, selon lui, « frappe aujourd’hui et encore de plein fouet les journalistes. Et comme une malédiction, la coupure intempestive d’électricité en a rajouté une couche en obligeant certains organes à fermer boutique. Une manière de vous dire Monsieur le représentant du ministre, que la presse malienne se meurt ! » « Paradoxalement, cette mort programmée de la presse malienne intervient au moment où notre pays fait face à un autre défi : La guerre informationnelle. En effet, au moment où d’autres pays cherchent à renforcer et à améliorer les conditions de travail de leur presse pour défendre leurs intérêts, chez nous, on cherche à asphyxier la nôtre », regrette-t-il, indiquant que l’espoir suscité avec l’idée de la refondation de l’Etat nourrie par la transition est immense. « C’est au nom de cette même refondation que la presse malienne dans son ensemble sous le leadership du président de la maison de la presse, Bandiougou Danté, a procédé à la relecture des textes régissant la presse qui est toujours en souffrance sur la table du gouvernement depuis 2021. C’est le lieu pour moi de réitérer un appel pressant en faveurs de l’adoption de ces nouveaux textes qui sans nul doute sera le point de départ de l’assainissement du secteur, de même, l’amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes ». Le secrétaire général du ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration, Alkaïdi Amar Touré a rassuré que le gouvernement s’engage pleinement à concrétiser la refondation de la presse malienne dans les plus brefs délais, répondant ainsi à la demande du président de l’Union des journalistes du Mali (UJRM). La 3e Nuit de Mérite a été un moment de reconnaissance bien mérité pour les journalistes maliens et les entreprises des médias méritants qui travaillent avec passion et détermination pour informer le public et renforcer la démocratie. Ibrahim Kalifa DJITTEYE Source : LE PAYS [...] Session d’appropriation du PNEV : le ministre Ibrahim Ikassa à l’écoute des membres du Conseil économique, social, environnemental et culturel du Mali 29/07/2024MEDIAS / SOCIETEIbrahim Ikassa Maïga, ministre de la Refondation, chargé des Relations avec les Institutions et son staff multiplient, depuis quelques moments, les sessions d’appropriation du programme national d’éducation aux valeurs (PNEV). Après le personnel de la Présidence de la République, celui de la Primature, la Cour suprême, c’est autour des membres du conseil économique, social, environnemental et culturel d’être imprégnés, ce jeudi 25 juillet 2024, de la teneur du document. Ce programme a pour vocation d’outiller le citoyen malien. Cela, tout au long de sa vie, du foyer familial au cadre communautaire passant par le niveau de l’Etat et dans la vie active afin de l’éduquer au respect des valeurs socio-culturelles, voire à la bonne gestion des affaires publiques. Ainsi, des heures durant, l’actuel président de cette Institution du Mali, en l’occurrence Yacouba Katilé et son équipe ont été outillés à propos de l’initiative gouvernementale. C’est au siège du Conseil économique, social, environnemental et culturel que la présente session a eu lieu. A ce rendez-vous, le ministre Ibrahim Ikassa s’était fait représenter par son secrétaire général, Ibrahim Simpara. Des propos du Segal, la présente session participe d’une série de panels de présentation et d’échanges autour du projet d’éducation aux valeurs du pays. Le PNEV a été, suivant la vision du président de la transition, colonel Assimi Goïta, élaboré en conformité aux recommandations des Assises nationales de la refondation. « Je rappelle qu’à la suite de la remise officielle du document PNEV, le Président de la Transition a instruit le gouvernement d’engager le processus de réappropriation de nos valeurs sociales, culturelles et républicaines, à l’intention de l’ensemble des couches de la communauté nationale, à commencer par les Institutions de la République, afin de promouvoir une éducation civique, morale et patriotique », a-t-il dit. C’est dans ce cadre que mon Département a élaboré un chronogramme de tenue d’une série de sessions d’appropriation destinées aux membres des Institutions de la République, qui se déroulent actuellement, sous forme de présentations, suivies des échanges avec les participants. S’exprimant au nom du ministre, le secrétaire général dira que le peuple malien, désormais débout sur les remparts pour la refondation, apprécie l’initiative de cet important chantier. Et d’être clair : « Par ce chantier, notre Nation entend restaurer nos valeurs, notre modèle de vie humaniste, notre culture tout court, restés trop longtemps relégués au rang de reliques folkloriques, par ceux qui nous avaient dominés, au gré des vicissitudes de l’Histoire ». Oui, rajoute-t-il, à la suite de la conceptualisation du cadre structurel du nouveau système à bâtir, il est devenu impérieux de construire le citoyen malien de type nouveau qui va l’animer. En compagnie des éminents experts, le département a, à cette occasion, expliqué la vision, les objectifs et les axes stratégiques du PNEV aux membres du conseil économique, social, environnemental et culturel. La session leur a permis de rappeler les valeurs de l’Homme au sein de la société malienne, celles de la République, les valeurs du système ainsi que les modes de transmission desdites valeurs. Comme rapporté par M. Simpara, ces sessions d’appropriation honorent les promesses pour une refondation véritable ; « celle d’un Mali bien gouverné, sécurisé et stable soucieux du développement durable, du vivre-ensemble et respectueux des droits de l’Homme et des valeurs socio-culturelles, ». Aux participants du jour, Ibrahim Simpara a fini par soutenir que les contributions formulées au cours de ces échanges feront l’objet d’une attention particulière du département. Cela, dans le cadre de la mise en œuvre des activités inscrites dans le Plan d’Action 2024-2028 du Programme national d’éducation aux valeurs. Mamadou Diarra Source : LE PAYS [...] Housseyni Amion Guindo : « de nos jours au centre du pays, la faim tue et chasse plus de gens que l’insécurité » 10/07/2024MEDIAS / SOCIETELeader du parti Convergence pour le Développement du Mali (CODEM), Housseyni Amion Guindo dit Poulo fustige les déplorables conditions dans lesquelles se trouvent les populations du centre du Mali. En tant que sujet du Pays Dogon, au centre du Mali, l’ancien ministre sous IBK fait part de la « réalité » que vivent les populations « en désarroi ». C’est au cours de l’émission dénommée « Lèkèsè » du Groupe Renouveau, tenue la semaine dernière, que le politique s’est finalement prononcé sur la situation catastrophique du centre du pays, le Mali. L’homme connu pour son franc parler conteste, dénonce et se bat pour changer ce qui se passe dans sa localité natale. Comme pour dire que pendant que les Bamakois et les populations d’autres localités se plaignent de la crise énergétique, la cherté de la vie et autres, les habitants du centre se trouvent plutôt confrontés à la famine. C’est du moins ce que Housseyni Amion Guindo tente d’expliquer au monde. Une « vérité » que beaucoup de Maliens ignorent certainement par peur ou manque d’information fiable. Mais l’invité du jour s’assume. A cet effet, l’insécurité tue certes les gens aujourd’hui, mais pas plus que la famine. « Certes il y a L’insécurité au centre du pays aujourd’hui, mais la faim tue et chasse les populations plus qu’elle. Cela fait plus de trois (3), quatre (4) ou cinq (5) ans que les gens ne cultivent pas au centre du pays », déplore le président du parti CODEM. Les personnes qui cultivent sont celles qui ont un accord avec les Jihadistes. Ceux qui ont refusé cette signature sont empêchés de cultiver, explique le leader. Des précisions attestant que l’insécurité continue avec son lot de malheurs. A cause du terrorisme, dit-il, l’on ne peut présentement parler de la campagne agricole dans de nombreuses localités du centre. « Les gens ont même oublié leurs champs. Beaucoup ont abandonné leurs villages pour se réfugier dans d’autres zones », confie le politique. Métastase de L’insécurité dans des nouvelles localités Quoi que l’on puisse dire, tout porte à croire que l’insécurité s’entend malheureusement dans de nouvelles localités du centre. Housseyni Amion Guindo le confirme sans ambages. « L’insécurité n’avait jamais atteint le cercle de Sikasso avant l’arrivée de la transition. C’est sous la transition que les Jihadistes se sont installés dans le cercle de Sikasso. Dans l’arrondissement de Kiyan, dans la circonscription de Sikasso, les Jihadistes sont installés, de même qu’à Danderosso, Finkolo sis à 15 km de Sikasso, en passant par Kilela », fustige l’invité de l’émission. De ses propos, des écoles sont fermées dans certaines localités de Sikasso et les élus locaux ont quitté les zones. Et de préciser : « Ceux qui soutiennent que L’insécurité a diminué au centre ne connaissent peut-être pas la réalité. Je dirais plutôt que la situation s’aggrave ». Le non-retour des déplacés internes au centre du pays Via cette émission à laquelle il a voulue participer, le jeune leader, visiblement résolu pour la cause d’un Mali démocratique et souverain, a rompu avec le silence au sujet des PDI. « Aucun déplacé interne n’est retourné chez lui. Au centre du pays, le dernier retour volontaire des personnes déplacées internes(PDI) date de 2019. A l’époque, c’est moi-même qui ai facilité ce retour volontaire de plusieurs personnes à Koro », maintient le politique. Excepté ce cas, aucun autre endroit ne peut être, selon lui, montré pour confirmer le retour volontaire des personnes déplacées. Mamadou Diarra Source : LE PAYS [...] Validation des documents de voyage et d’identité de l’AES : Le Mouvement Maliko réclame l’attribution du marché aux sociétés maliennes 02/12/2024MEDIAS / MONDEAprès la tenue de la réunion de validation des spécifications techniques harmonisées des documents de voyage et d’identité de l’AES des ministres chargés de la Sécurité de la Confédération des Etats du sahel, le 22 novembre dernier, le Mouvement Maliko, dans une déclaration, a salué cette décision. Dans sa déclaration, l’organisation plaide pour l’attribution du marché de ces documents aux sociétés maliennes ayant une expertise avérée dans le domaine à la suite d’un processus transparent surtout que le contrat en cours, qui avait été dénoncé, arrive à termes dans quelques mois. Rappelons que courant 2022, le Mouvement Maliko avait dénoncé les procédures de passation du marché du passeport malien. Aussi, il avait porté plainte devant les juridictions maliennes contre l’ancien ministre français des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian et son fils pour « atteinte aux biens publics ». Mama PAGA [...] Rôles des journalistes croyants dans la sécurité et la redevabilité au sein du sahel : des échanges entre experts dans le cadre du séminaire international dénommé ‘’Refresher’’ 15/08/2024MEDIASEn collaboration avec la Conférence Episcopale du Mali (CEM), l’union catholique africaine de la presse (UCAP) et sa section malienne, en l’occurrence l’Association des journalistes catholiques du Mali (AJCM) animent, depuis le lundi 12 août dernier, un seminaire international dénommé ‘’Refresher’’. Avec comme thème, « sahel, sécurité, redevabilité, quels rôles pour les journalistes croyants ? », l’évènement se poursuit jusqu’à ce vendredi 16 août au centre Abbé David sis à Sebenikoro (Bamako). Experts, tout comme personnalités, journalistes nationaux et internationaux se prononcent, cinq (5) jours durant, sur cette thématique. La cérémonie d’ouverture, placée sous la présidence du ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes a été marquée par la présence de plusieurs partenaires dont les Journalistes des Droits humains (JDH). Comme précisé par Alexis Kalambry, le sahel est une région d’une importance stratégique majeure, confrontée à des défis complexes en matière de sécurité et de gouvernance. En tant que président de la commission d’organisation, il dira que les journalistes, gardiens de l’information et des valeurs démocratiques, ont un rôle crucial à jouer dans la compréhension et la résolution des défis en lien avec le thème. Parlant au nom de l’AJCM, le directeur de publication du journal ‘’Mali Tribune’’ rajoute, « dans un contexte où la liberté de la presse est souvent mise à mal, où la désinformation prolifère et où les journalistes sont parfois directement menacés, il est essentiel de réaffermir l’importance de notre rôle dans la promotion de la transparence, de la redevabilité et de la paix ». Via cette rencontre, dit-il, les experts et hommes de médias s’interrogent sur la manière dont les journalistes croyants peuvent apporter une contribution spécifique à ces enjeux évoqués. Et de rassurer, « notre foi peut être une source d’inspiration, de courage et d’intégrité dans notre travail journalistique, mais elle soulève également des questions éthiques et déontologiques importantes ». Prenant la parole, le ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes disait être « très comblé de joie », après avoir vu que les journalistes croyants aient finalement compris leurs rôles dans la sécurisation et la paix au sein des Etats du sahel. « Si les journalistes croyants estiment qu’ils ont un rôle à jouer dans le cadre de la sécurisation des Etats du sahel et précisément les pays de l’Alliance des Etats du sahel, je pense que cela ne peut être qu’une bonne chose ». Aussi, le Dr. Mahamadou Koné trouve que l’initiative est à la fois bonne et encourageante. D’où cette expression : « Ça me réjouit et galvanise d’entendre que vous(journalistes) ayez ajouté la croyance au métier du journalisme. Sans la foi, rien ne marche et sans la croyance, tout est faux. Oui, vous m’avez montré à travers cette initiative que vous contribuerez à la paix et à la sécurité des pays de l’AES. Nous sommes, de ce fait, avec vous dans ce combat ». Pour Boubacar Thera, chargé de programme du centre pour la gouvernance du secteur de la sécurité, Genève (DCAF), cette initiative correspond à leur vision. Le DCAF soutient le dialogue sur les politiques sécuritaires et une approche d’inclusivité qui, maintient-il, font des acteurs de médias les acteurs indispensables de la sécurité avec les forces armées et de sécurité. Les thématiques à débattre, proposées dans l’agenda de la présente conférence permettront, selon Boubacar, de poser un état des lieux rigoureux, voire de délibérer sur les solutions et les recommandations. Lesquelles contribueront au renforcement du rôle des acteurs de médias en général. Mamadou Diarra Source : LE PAYS [...] Plus de 110 morts en deux mois : Hécatombe au Pays Dogon 29/07/2024MEDIAS / SOCIETELa Synergie des Associations et Mouvements des Jeunes du Pays Dogon a tenu un point de presse, au siège de Ginna Dogon, le samedi 27 juillet 2024. L’objectif de cette sortie était de condamner une énième fois, les crimes et violences terroristes contre les populations civiles du centre en général et celles du pays Dogon en particulier. Les jeunes ont profité de l’occasion pour inviter le président de la transition, le colonel Assimi Goïta à prendre personnellement en main personnellement cette situation pour soulager la souffrance des populations civiles. Diallassagou (19 morts), Noumoussso (12 participants à un mariage assassinés), Sokolo Kanda (2 paysans tués), Tigrou (4 riverains tués et le village vidé). Anakanda (2 forains tués), Djiguibombo (21 villageois tués), Dembo (26 paysans tués), Kobolagado (12 paysans tués), Endekanda (4 morts), Guiri (5 morts), les villages Walia, Endé, Sogoutou, Sogoudourkoum, Koumoudou, Dessagou, Yabatalou, Lewol Guéou, Tabi, Petaka, Djangassagou également endeuillés. Tel est le bilan macabre des attaques contre les populations du pays Dogon soit au total 110 personnes civiles tuées entre Mai et juillet 2014. Un bilan non exhaustif qui ne fait pas cas, entre autres, de l’attaque du vendredi 26 juillet 2024 ayant fait plus de 10 victimes à Doundé, du nombre pléthorique de personnes blessées, en otage, disparues, et déplacées, encore moins les dégâts matériels et psychologiques qui sont tout aussi innombrables. « Nous aurions souhaité être devant vous pour saluer le retour de la paix et de la cohésion sociale, pour annoncer que les milliers d’enfants privés de leur droit à l’éducation retrouveraient le chemin de l’école et que le tourisme reprendrait bientôt. Malheureusement, la réalité est toute autre » ont lamentablement regretté la Synergie des Associations et Mouvements des Jeunes du Pays Dogon avec un accent particulier sur la situation des frères enlevés sur l’axe Parou-Songobia en détention depuis plus de trois ans pour certains et des mois pour d’autres. « Depuis notre dernière sortie médiatique il y a sept mois, la situation sécuritaire dans le Pays Dogon ne s’est guère améliorée. Nos populations vivent dans une désolation quotidienne marquée par des massacres de populations, des incendies de villages, des vols d’animaux et d’autres biens précieux » a-t-elle fait savoir. Ces jeunes ont profité de ce point de presse pour protester contre le silence de l’État face à une monstruosité de nature abjecte et moralement inacceptable dont les conséquences affectent déjà plus de 30 communes à travers, notamment, la perturbation de la campagne agricole, la fermeture des écoles, l’arrêt de l’économie locale, le départ des populations, etc. Des conséquences qui s’étendront sans nul doute à d’autres localités si des moyens adéquats ne sont pas mis en œuvre pour stopper les ambitions des groupes terroristes. C’est pourquoi, parallèlement aux dénonciations, la jeunesse ainsi regroupée a aussi formulé une série de recommandations adressées aux plus hautes autorités de la transition. Il s’agit entre autres, du renforcement du maillage militaire, l’intégration des auto-défenseurs dans le dispositif de gestion de la sécurité du Pays Dogon, l’implication du président de la transition, le col. Assimi Goïta en prenant personnellement en main le dossier du Pays Dogon et le remplacement de tous les représentants de l’État affectés dans le Pays Dogon qui ne se montrent pas valables dans la gestion de cette crise. « Pour la sécurité de toutes les populations de la zone, la jeunesse demande un renforcement significatif du maillage militaire afin d’assurer une mise en place de patrouilles régulières et dissuasives ; nous demandons à l’État de trouver une formule pour les intégrer (auto-défenseurs) dans le dispositif de gestion de la sécurité du Pays Dogon afin d’endiguer cette flambée de violence. Cela à travers la concrétisation dans le plus bref délai du processus de DDR longtemps promis ; Nous invitons les plus hautes autorités à réévaluer l’efficacité des représentants de l’État affectés dans le Pays Dogon et, si nécessaire, à procéder au remplacement de ceux qui ne répondent pas aux exigences actuelles. Nous appelons également le chef de l’État à reprendre la main sur le dossier du centre et plus particulièrement du Pays Dogon et à ouvrir, avec son implication personnelle, un couloir d’écoute des populations afin de mieux cerner les contours de cette tragédie qui menace la nation entière ». Ce n’est pas tout, la jeunesse du Pays Dogon a également souligné la nécessité d’accorder de l’aide humanitaire d’urgence aux familles affectées par les attaques, y compris un soutien psychologique et matériel. Issa Djiguiba Source : LE PAYS [...] 3e nuit de L’UJRM : Le journal Le Pays honoré ! 29/07/2024MEDIASVotre quotidien d’informations générales, d’analyses et d’enquêtes, Le Pays, a été honoré lors de la troisième édition de la nuit de l’UJRM à travers Ibrahim Kalifa DJITTEYE qui a décroché le prix du meilleur journaliste reporter 2024 dans la catégorie presse écrite. C’était lors d’une soirée Gala, le vendredi 26 juillet 2024 au Centre International de Conférences de Bamako (CICB). Meilleur journaliste reporter 2024 dans la catégorie presse écrite. Cette distinction de Ibrahim Kalifa Djitteyé est aussi une grande fierté pour la rédaction du journal Le Pays témoignant de tout l’effort et de la rigueur que nous nous employons au quotidien pour rendre chaque numéro digeste et et riche en informations. Elle reflète aussi notre engagement envers une information précise et fiable, notre détermination à offrir à nos lecteurs un travail professionnel et de qualité malgré l’environnement et le contexte socio-économique difficile. La rédaction du Journal Le Pays exprime sa sincère gratitude envers l’Union des Journalistes Reporters du Mali (UJRM) pour cette reconnaissance de mérite à travers l’organisation de cet événement prestigieux. Nous tenons également à remercier tous les acteurs qui, à travers leurs contributions respectives ont permis la réussite de cette manifestation. Cet événement témoigne d’une dynamique collective à renforcer les liens au sein de notre corporation à travers des échanges fructueux entre les journalistes. Nous sommes honorés d’avoir participé à cette rencontre et demeurons reconnaissants envers l’UJRM pour son rôle essentiel dans la promotion et le soutien du journalisme professionnel au Mali. La Rédaction Source : LE PAYS [...] Manifestation au nom des Maliens de Côte d’ivoire : le HCM-CI, le CSDM et le CNJ dénoncent un acte crapuleux d’usurpation de titre 29/07/2024MEDIAS / MONDEDans un communiqué, publié le 25 juillet 2024, le Haut Conseil des Maliens de Côte d’Ivoire (HCM-CI), le Conseil Supérieur de le Diaspora malienne (CSDM) et le Conseil National de la Jeunesse malienne en Côte d’ivoire (CNJ) se sont conjointement désolidarisés d’une demande circulant sur les réseaux sociaux avec pour but de tenir une manifester devant l’ambassade du Mali en Côte d’ivoire, le vendredi 02 Août 2024. Agissant au nom d’une soi-disante « Association des Maliens de la CEDEAO en Côte d’Ivoire », les responsables des trois faitières citées, ont rappelé être les seuls habilités à parler au nom de la communauté malienne en Côte d’Ivoire et de ce fait ont dénoncé avec rigueur un « acte crapuleux d’usurpation de titre » dans lequel ne se reconnait aucun Malien vivant en Côte d’ivoire. « Rejeter leur marginalisation, réaffirmer leur attachement à la CEDEAO et dénoncer la tentative de retrait unilatéral du Mali de la CEDEAO >> se sont les motifs mis en avant par certains individus se réclamant d’une « Association des Maliens de la CEDEAO en Côte d’Ivoire » pour l’organisation d’une manifestation devant l’ambassade du Mali en Côte d’ivoire, le vendredi 02 Août 2024. En tant que seuls habilités à parler au nom de la communauté malienne en Côte d’Ivoire, le Haut Conseil des Maliens de Côte d’Ivoire (HCM-CI), le Conseil Supérieur de le Diaspora malienne (CSDM) et le Conseil National de la Jeunesse malienne en Côte d’ivoire (CNJ), ne sont pas restés silencieux. Dans un communiqué conjoint, ils ont dénoncé un acte crapuleux d’usurpation de titre dans lequel les Maliens de Côte d’Ivoire ne se reconnaissent pas. De plus les trois faitières qualifient les motifs mis en avant pour la tenue de cette manifestation, c’est-à-dire, « Rejeter leur marginalisation, réaffirmer leur attachement à la CEDEAO et dénoncer la tentative de retrait unilatéral du Mali de la CEDEAO >> de « fallacieux », puisque rappellent-t-ils que la communauté malienne de Côte d’Ivoire a déjà exprimé plusieurs fois sa solidarité aux Autorités maliennes dans leur combat pour la souveraineté. En outre, les trois faitières considèrent cette association fictive qui n’a aucune existence légale car ne disposant d’aucun récépissé sert de paravent aux politiques aux desseins inavoués et en perte de popularité et de ce fait, ne saurait en aucun cas s’opposer à une décision souveraine, prise en toute connaissance de cause par les plus Hautes autorités de la Transition Ils ont profité de l’occasion pour réaffirmer leur soutien non seulement au président de la transition, le col. Assimi Goïta, mais également à ses pairs de l’AES, leurs Excellences le Général Abdourhamane TIANI et le Capitaine Ibrahim TRAORE. « Nous en appelons à l’ensemble de nos concitoyens à rester vigilants et mobilisés derrière les autorités de la Transition » ont-ils indiqué. En réponse à la fameuse problématique de retrait des trois pays de la CEDEAO, les trois faitières ont tenu à rassurer leurs concitoyens que le Mali demeure toujours membre de l’UEMOA et qu’à ce titre aucune entrave ne sera faite à la libre circulation et au libre établissement des citoyens des pays membres dans ledit espace. Issa Djiguiba Source : LE PAYS [...] Maillage territorial du Mali : après IN-AFARAK, les FAMa au seuil de TINZAOUATENE 29/07/2024MEDIASDepuis jeudi 25 juillet 2024, les forces armées maliennes sont en progression sur TINZAOUATENE, une zone frontalière de l’Algérie située à près de 233 km au nord-est de kidal. Cette opération qui se poursuit toujours a permis d’infliger de lourdes pertes aux terroristes (GAT). Selon un communiqué de l’état-major publié le 26 juillet, une vingtaine de terroristes ont été en plus d’importante quantité de véhicules et de matériels de guerre détruits. « Les unités FAMa recherchent et détruisent la coalition mafieuse des groupes armés, auteurs d’abus et de rackets sur les paisibles populations avec la mise en place des postes de contrôle illégaux sur les axes restreignant la liberté de mouvements des transporteurs » avait indiqué l’état-major général des armées du Mali, le 22 juillet lors de la reprise de la localité de IN-AFARAK, hors de contrôle de l’Etat depuis une décennie. Située à environ 122 Km au NORD-OUEST DE TESSALIT, région de KIDAL, cette partie du territoire était également devenue un carrefour commercial très important, sujet à plusieurs trafics. Booster hors de Kidal, la coalition des terroristes s’est repliée dans certaines zones frontalières du Mali comme celle avec l’Algérie. Mais avec courage et détérioration, les forces armées maliennes (FAMa) ont fait serment de ne laisser aucune portion du territoire national entre la main des terroristes. « L’Etat-Major Général des Armées rassure que la sécurité des populations reste une priorité et que les unités FAMa continueront des actions similaires jusqu’à la garantie de la liberté de mouvement des populations » rassure ainsi la population, la hiérarchie militaire. Malgré que la baille TINZAOUATENE ait fait 02 morts, 10 blessés, 02 blindés et 02 Pick up hors service du côté FAMa, « les combats ont repris ce matin du 26 juillet 2024 avec deux frappes chirurgicales contre des positions ennemies » fait savoir l’état-major général des armées du Mali pour témoigner de l’engagement des hommes sur le terrain. Issa Djiguiba Source : LE PAYS [...] Célébration du mérite au Mali : l’UJRM prime les meilleurs journalistes reporters et les entreprises de médias 29/07/2024MEDIASLe vendredi 26 juillet, l’Union des Journalistes Reporters du Mali (UJRM) a organisé sa troisième Nuit de Mérite pour honorer l’excellence dans le journalisme malien. La cérémonie s’est déroulée sous la présidence d’Alkaïdi Amar Touré, secrétaire général du ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration. Étaient également présents Salif Sanogo, ancien Directeur général de l’ORTM, qui a joué le rôle de parrain à coté de Fatoumata Batouly Niane, marraine de l’événement, représentée par sœur, Binta Niane. De nombreux acteurs influents du journalisme malien ont assisté à cette soirée de célébration, marquée par des remises de prix, des témoignages, des contributions significatives des journalistes chevronnés du paysage médiatique du pays. L’événement était placé sous le thème : « Presse, facteur de cohésion sociale ». La soirée a été marquée par une série de remises de prix honorant les meilleurs reportages, articles d’investigation et productions médiatiques de l’année sur les thèmes : « Paix et cohésion sociale » et « Presse malienne et sécurité sociale ». Les lauréats ont été sélectionnés pour leur engagement à promouvoir la vérité, l’éthique et la qualité du journalisme dans un contexte souvent difficile. Les récompenses ont été décernées dans plusieurs catégories, mettant en lumière l’excellence dans la presse écrite et en ligne, la radio, ainsi que la télévision. Les journalistes reporters qui se sont particulièrement distingués au cours de l’année écoulée ont été honorés pour leur travail exceptionnel. Mais au-delà des individus, les organes de presse eux-mêmes ont également été mis à l’honneur. Plusieurs institutions médiatiques ont reçu des prix pour leurs contributions remarquables à l’information et à l’éducation du public. Cette reconnaissance souligne l’importance de la qualité et de l’intégrité dans le journalisme moderne. L’événement a également été l’occasion de discuter des défis actuels auxquels est confronté le secteur des médias au Mali parallèlement aux efforts investis à tous les niveaux pour améliorer les conditions de travail des journalistes. Les intervenants ont exprimé leur gratitude envers l’UJRM pour son rôle de soutien et de promotion du journalisme professionnel dans le pays. Dans son allocution, le président de l’Union des journalistes reporters du Mali, M. Boubacar Kanouté a souligné que depuis l’avènement de la démocratie, la presse malienne est à la croisée des chemins. « Telle une volonté politique des régimes qui se sont succédés de priver la presse malienne de son indépendance. Presse, pourtant, qui est théoriquement appelée le ‘’quatrième pouvoir’’ ». Aussi, le président de l’UJRM a déploré la faiblesse économique des entreprises de presse qui, selon lui, « frappe aujourd’hui et encore de plein fouet les journalistes. Et comme une malédiction, la coupure intempestive d’électricité en a rajouté une couche en obligeant certains organes à fermer boutique. Une manière de vous dire Monsieur le représentant du ministre, que la presse malienne se meurt ! » « Paradoxalement, cette mort programmée de la presse malienne intervient au moment où notre pays fait face à un autre défi : La guerre informationnelle. En effet, au moment où d’autres pays cherchent à renforcer et à améliorer les conditions de travail de leur presse pour défendre leurs intérêts, chez nous, on cherche à asphyxier la nôtre », regrette-t-il, indiquant que l’espoir suscité avec l’idée de la refondation de l’Etat nourrie par la transition est immense. « C’est au nom de cette même refondation que la presse malienne dans son ensemble sous le leadership du président de la maison de la presse, Bandiougou Danté, a procédé à la relecture des textes régissant la presse qui est toujours en souffrance sur la table du gouvernement depuis 2021. C’est le lieu pour moi de réitérer un appel pressant en faveurs de l’adoption de ces nouveaux textes qui sans nul doute sera le point de départ de l’assainissement du secteur, de même, l’amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes ». Le secrétaire général du ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration, Alkaïdi Amar Touré a rassuré que le gouvernement s’engage pleinement à concrétiser la refondation de la presse malienne dans les plus brefs délais, répondant ainsi à la demande du président de l’Union des journalistes du Mali (UJRM). La 3e Nuit de Mérite a été un moment de reconnaissance bien mérité pour les journalistes maliens et les entreprises des médias méritants qui travaillent avec passion et détermination pour informer le public et renforcer la démocratie. Ibrahim Kalifa DJITTEYE Source : LE PAYS [...] Session d’appropriation du PNEV : le ministre Ibrahim Ikassa à l’écoute des membres du Conseil économique, social, environnemental et culturel du Mali 29/07/2024MEDIAS / SOCIETEIbrahim Ikassa Maïga, ministre de la Refondation, chargé des Relations avec les Institutions et son staff multiplient, depuis quelques moments, les sessions d’appropriation du programme national d’éducation aux valeurs (PNEV). Après le personnel de la Présidence de la République, celui de la Primature, la Cour suprême, c’est autour des membres du conseil économique, social, environnemental et culturel d’être imprégnés, ce jeudi 25 juillet 2024, de la teneur du document. Ce programme a pour vocation d’outiller le citoyen malien. Cela, tout au long de sa vie, du foyer familial au cadre communautaire passant par le niveau de l’Etat et dans la vie active afin de l’éduquer au respect des valeurs socio-culturelles, voire à la bonne gestion des affaires publiques. Ainsi, des heures durant, l’actuel président de cette Institution du Mali, en l’occurrence Yacouba Katilé et son équipe ont été outillés à propos de l’initiative gouvernementale. C’est au siège du Conseil économique, social, environnemental et culturel que la présente session a eu lieu. A ce rendez-vous, le ministre Ibrahim Ikassa s’était fait représenter par son secrétaire général, Ibrahim Simpara. Des propos du Segal, la présente session participe d’une série de panels de présentation et d’échanges autour du projet d’éducation aux valeurs du pays. Le PNEV a été, suivant la vision du président de la transition, colonel Assimi Goïta, élaboré en conformité aux recommandations des Assises nationales de la refondation. « Je rappelle qu’à la suite de la remise officielle du document PNEV, le Président de la Transition a instruit le gouvernement d’engager le processus de réappropriation de nos valeurs sociales, culturelles et républicaines, à l’intention de l’ensemble des couches de la communauté nationale, à commencer par les Institutions de la République, afin de promouvoir une éducation civique, morale et patriotique », a-t-il dit. C’est dans ce cadre que mon Département a élaboré un chronogramme de tenue d’une série de sessions d’appropriation destinées aux membres des Institutions de la République, qui se déroulent actuellement, sous forme de présentations, suivies des échanges avec les participants. S’exprimant au nom du ministre, le secrétaire général dira que le peuple malien, désormais débout sur les remparts pour la refondation, apprécie l’initiative de cet important chantier. Et d’être clair : « Par ce chantier, notre Nation entend restaurer nos valeurs, notre modèle de vie humaniste, notre culture tout court, restés trop longtemps relégués au rang de reliques folkloriques, par ceux qui nous avaient dominés, au gré des vicissitudes de l’Histoire ». Oui, rajoute-t-il, à la suite de la conceptualisation du cadre structurel du nouveau système à bâtir, il est devenu impérieux de construire le citoyen malien de type nouveau qui va l’animer. En compagnie des éminents experts, le département a, à cette occasion, expliqué la vision, les objectifs et les axes stratégiques du PNEV aux membres du conseil économique, social, environnemental et culturel. La session leur a permis de rappeler les valeurs de l’Homme au sein de la société malienne, celles de la République, les valeurs du système ainsi que les modes de transmission desdites valeurs. Comme rapporté par M. Simpara, ces sessions d’appropriation honorent les promesses pour une refondation véritable ; « celle d’un Mali bien gouverné, sécurisé et stable soucieux du développement durable, du vivre-ensemble et respectueux des droits de l’Homme et des valeurs socio-culturelles, ». Aux participants du jour, Ibrahim Simpara a fini par soutenir que les contributions formulées au cours de ces échanges feront l’objet d’une attention particulière du département. Cela, dans le cadre de la mise en œuvre des activités inscrites dans le Plan d’Action 2024-2028 du Programme national d’éducation aux valeurs. Mamadou Diarra Source : LE PAYS [...] Housseyni Amion Guindo : « de nos jours au centre du pays, la faim tue et chasse plus de gens que l’insécurité » 10/07/2024MEDIAS / SOCIETELeader du parti Convergence pour le Développement du Mali (CODEM), Housseyni Amion Guindo dit Poulo fustige les déplorables conditions dans lesquelles se trouvent les populations du centre du Mali. En tant que sujet du Pays Dogon, au centre du Mali, l’ancien ministre sous IBK fait part de la « réalité » que vivent les populations « en désarroi ». C’est au cours de l’émission dénommée « Lèkèsè » du Groupe Renouveau, tenue la semaine dernière, que le politique s’est finalement prononcé sur la situation catastrophique du centre du pays, le Mali. L’homme connu pour son franc parler conteste, dénonce et se bat pour changer ce qui se passe dans sa localité natale. Comme pour dire que pendant que les Bamakois et les populations d’autres localités se plaignent de la crise énergétique, la cherté de la vie et autres, les habitants du centre se trouvent plutôt confrontés à la famine. C’est du moins ce que Housseyni Amion Guindo tente d’expliquer au monde. Une « vérité » que beaucoup de Maliens ignorent certainement par peur ou manque d’information fiable. Mais l’invité du jour s’assume. A cet effet, l’insécurité tue certes les gens aujourd’hui, mais pas plus que la famine. « Certes il y a L’insécurité au centre du pays aujourd’hui, mais la faim tue et chasse les populations plus qu’elle. Cela fait plus de trois (3), quatre (4) ou cinq (5) ans que les gens ne cultivent pas au centre du pays », déplore le président du parti CODEM. Les personnes qui cultivent sont celles qui ont un accord avec les Jihadistes. Ceux qui ont refusé cette signature sont empêchés de cultiver, explique le leader. Des précisions attestant que l’insécurité continue avec son lot de malheurs. A cause du terrorisme, dit-il, l’on ne peut présentement parler de la campagne agricole dans de nombreuses localités du centre. « Les gens ont même oublié leurs champs. Beaucoup ont abandonné leurs villages pour se réfugier dans d’autres zones », confie le politique. Métastase de L’insécurité dans des nouvelles localités Quoi que l’on puisse dire, tout porte à croire que l’insécurité s’entend malheureusement dans de nouvelles localités du centre. Housseyni Amion Guindo le confirme sans ambages. « L’insécurité n’avait jamais atteint le cercle de Sikasso avant l’arrivée de la transition. C’est sous la transition que les Jihadistes se sont installés dans le cercle de Sikasso. Dans l’arrondissement de Kiyan, dans la circonscription de Sikasso, les Jihadistes sont installés, de même qu’à Danderosso, Finkolo sis à 15 km de Sikasso, en passant par Kilela », fustige l’invité de l’émission. De ses propos, des écoles sont fermées dans certaines localités de Sikasso et les élus locaux ont quitté les zones. Et de préciser : « Ceux qui soutiennent que L’insécurité a diminué au centre ne connaissent peut-être pas la réalité. Je dirais plutôt que la situation s’aggrave ». Le non-retour des déplacés internes au centre du pays Via cette émission à laquelle il a voulue participer, le jeune leader, visiblement résolu pour la cause d’un Mali démocratique et souverain, a rompu avec le silence au sujet des PDI. « Aucun déplacé interne n’est retourné chez lui. Au centre du pays, le dernier retour volontaire des personnes déplacées internes(PDI) date de 2019. A l’époque, c’est moi-même qui ai facilité ce retour volontaire de plusieurs personnes à Koro », maintient le politique. Excepté ce cas, aucun autre endroit ne peut être, selon lui, montré pour confirmer le retour volontaire des personnes déplacées. Mamadou Diarra Source : LE PAYS [...] Validation des documents de voyage et d’identité de l’AES : Le Mouvement Maliko réclame l’attribution du marché aux sociétés maliennes 02/12/2024MEDIAS / MONDEAprès la tenue de la réunion de validation des spécifications techniques harmonisées des documents de voyage et d’identité de l’AES des ministres chargés de la Sécurité de la Confédération des Etats du sahel, le 22 novembre dernier, le Mouvement Maliko, dans une déclaration, a salué cette décision. Dans sa déclaration, l’organisation plaide pour l’attribution du marché de ces documents aux sociétés maliennes ayant une expertise avérée dans le domaine à la suite d’un processus transparent surtout que le contrat en cours, qui avait été dénoncé, arrive à termes dans quelques mois. Rappelons que courant 2022, le Mouvement Maliko avait dénoncé les procédures de passation du marché du passeport malien. Aussi, il avait porté plainte devant les juridictions maliennes contre l’ancien ministre français des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian et son fils pour « atteinte aux biens publics ». Mama PAGA [...] Rôles des journalistes croyants dans la sécurité et la redevabilité au sein du sahel : des échanges entre experts dans le cadre du séminaire international dénommé ‘’Refresher’’ 15/08/2024MEDIASEn collaboration avec la Conférence Episcopale du Mali (CEM), l’union catholique africaine de la presse (UCAP) et sa section malienne, en l’occurrence l’Association des journalistes catholiques du Mali (AJCM) animent, depuis le lundi 12 août dernier, un seminaire international dénommé ‘’Refresher’’. Avec comme thème, « sahel, sécurité, redevabilité, quels rôles pour les journalistes croyants ? », l’évènement se poursuit jusqu’à ce vendredi 16 août au centre Abbé David sis à Sebenikoro (Bamako). Experts, tout comme personnalités, journalistes nationaux et internationaux se prononcent, cinq (5) jours durant, sur cette thématique. La cérémonie d’ouverture, placée sous la présidence du ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes a été marquée par la présence de plusieurs partenaires dont les Journalistes des Droits humains (JDH). Comme précisé par Alexis Kalambry, le sahel est une région d’une importance stratégique majeure, confrontée à des défis complexes en matière de sécurité et de gouvernance. En tant que président de la commission d’organisation, il dira que les journalistes, gardiens de l’information et des valeurs démocratiques, ont un rôle crucial à jouer dans la compréhension et la résolution des défis en lien avec le thème. Parlant au nom de l’AJCM, le directeur de publication du journal ‘’Mali Tribune’’ rajoute, « dans un contexte où la liberté de la presse est souvent mise à mal, où la désinformation prolifère et où les journalistes sont parfois directement menacés, il est essentiel de réaffermir l’importance de notre rôle dans la promotion de la transparence, de la redevabilité et de la paix ». Via cette rencontre, dit-il, les experts et hommes de médias s’interrogent sur la manière dont les journalistes croyants peuvent apporter une contribution spécifique à ces enjeux évoqués. Et de rassurer, « notre foi peut être une source d’inspiration, de courage et d’intégrité dans notre travail journalistique, mais elle soulève également des questions éthiques et déontologiques importantes ». Prenant la parole, le ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes disait être « très comblé de joie », après avoir vu que les journalistes croyants aient finalement compris leurs rôles dans la sécurisation et la paix au sein des Etats du sahel. « Si les journalistes croyants estiment qu’ils ont un rôle à jouer dans le cadre de la sécurisation des Etats du sahel et précisément les pays de l’Alliance des Etats du sahel, je pense que cela ne peut être qu’une bonne chose ». Aussi, le Dr. Mahamadou Koné trouve que l’initiative est à la fois bonne et encourageante. D’où cette expression : « Ça me réjouit et galvanise d’entendre que vous(journalistes) ayez ajouté la croyance au métier du journalisme. Sans la foi, rien ne marche et sans la croyance, tout est faux. Oui, vous m’avez montré à travers cette initiative que vous contribuerez à la paix et à la sécurité des pays de l’AES. Nous sommes, de ce fait, avec vous dans ce combat ». Pour Boubacar Thera, chargé de programme du centre pour la gouvernance du secteur de la sécurité, Genève (DCAF), cette initiative correspond à leur vision. Le DCAF soutient le dialogue sur les politiques sécuritaires et une approche d’inclusivité qui, maintient-il, font des acteurs de médias les acteurs indispensables de la sécurité avec les forces armées et de sécurité. Les thématiques à débattre, proposées dans l’agenda de la présente conférence permettront, selon Boubacar, de poser un état des lieux rigoureux, voire de délibérer sur les solutions et les recommandations. Lesquelles contribueront au renforcement du rôle des acteurs de médias en général. Mamadou Diarra Source : LE PAYS [...] Plus de 110 morts en deux mois : Hécatombe au Pays Dogon 29/07/2024MEDIAS / SOCIETELa Synergie des Associations et Mouvements des Jeunes du Pays Dogon a tenu un point de presse, au siège de Ginna Dogon, le samedi 27 juillet 2024. L’objectif de cette sortie était de condamner une énième fois, les crimes et violences terroristes contre les populations civiles du centre en général et celles du pays Dogon en particulier. Les jeunes ont profité de l’occasion pour inviter le président de la transition, le colonel Assimi Goïta à prendre personnellement en main personnellement cette situation pour soulager la souffrance des populations civiles. Diallassagou (19 morts), Noumoussso (12 participants à un mariage assassinés), Sokolo Kanda (2 paysans tués), Tigrou (4 riverains tués et le village vidé). Anakanda (2 forains tués), Djiguibombo (21 villageois tués), Dembo (26 paysans tués), Kobolagado (12 paysans tués), Endekanda (4 morts), Guiri (5 morts), les villages Walia, Endé, Sogoutou, Sogoudourkoum, Koumoudou, Dessagou, Yabatalou, Lewol Guéou, Tabi, Petaka, Djangassagou également endeuillés. Tel est le bilan macabre des attaques contre les populations du pays Dogon soit au total 110 personnes civiles tuées entre Mai et juillet 2014. Un bilan non exhaustif qui ne fait pas cas, entre autres, de l’attaque du vendredi 26 juillet 2024 ayant fait plus de 10 victimes à Doundé, du nombre pléthorique de personnes blessées, en otage, disparues, et déplacées, encore moins les dégâts matériels et psychologiques qui sont tout aussi innombrables. « Nous aurions souhaité être devant vous pour saluer le retour de la paix et de la cohésion sociale, pour annoncer que les milliers d’enfants privés de leur droit à l’éducation retrouveraient le chemin de l’école et que le tourisme reprendrait bientôt. Malheureusement, la réalité est toute autre » ont lamentablement regretté la Synergie des Associations et Mouvements des Jeunes du Pays Dogon avec un accent particulier sur la situation des frères enlevés sur l’axe Parou-Songobia en détention depuis plus de trois ans pour certains et des mois pour d’autres. « Depuis notre dernière sortie médiatique il y a sept mois, la situation sécuritaire dans le Pays Dogon ne s’est guère améliorée. Nos populations vivent dans une désolation quotidienne marquée par des massacres de populations, des incendies de villages, des vols d’animaux et d’autres biens précieux » a-t-elle fait savoir. Ces jeunes ont profité de ce point de presse pour protester contre le silence de l’État face à une monstruosité de nature abjecte et moralement inacceptable dont les conséquences affectent déjà plus de 30 communes à travers, notamment, la perturbation de la campagne agricole, la fermeture des écoles, l’arrêt de l’économie locale, le départ des populations, etc. Des conséquences qui s’étendront sans nul doute à d’autres localités si des moyens adéquats ne sont pas mis en œuvre pour stopper les ambitions des groupes terroristes. C’est pourquoi, parallèlement aux dénonciations, la jeunesse ainsi regroupée a aussi formulé une série de recommandations adressées aux plus hautes autorités de la transition. Il s’agit entre autres, du renforcement du maillage militaire, l’intégration des auto-défenseurs dans le dispositif de gestion de la sécurité du Pays Dogon, l’implication du président de la transition, le col. Assimi Goïta en prenant personnellement en main le dossier du Pays Dogon et le remplacement de tous les représentants de l’État affectés dans le Pays Dogon qui ne se montrent pas valables dans la gestion de cette crise. « Pour la sécurité de toutes les populations de la zone, la jeunesse demande un renforcement significatif du maillage militaire afin d’assurer une mise en place de patrouilles régulières et dissuasives ; nous demandons à l’État de trouver une formule pour les intégrer (auto-défenseurs) dans le dispositif de gestion de la sécurité du Pays Dogon afin d’endiguer cette flambée de violence. Cela à travers la concrétisation dans le plus bref délai du processus de DDR longtemps promis ; Nous invitons les plus hautes autorités à réévaluer l’efficacité des représentants de l’État affectés dans le Pays Dogon et, si nécessaire, à procéder au remplacement de ceux qui ne répondent pas aux exigences actuelles. Nous appelons également le chef de l’État à reprendre la main sur le dossier du centre et plus particulièrement du Pays Dogon et à ouvrir, avec son implication personnelle, un couloir d’écoute des populations afin de mieux cerner les contours de cette tragédie qui menace la nation entière ». Ce n’est pas tout, la jeunesse du Pays Dogon a également souligné la nécessité d’accorder de l’aide humanitaire d’urgence aux familles affectées par les attaques, y compris un soutien psychologique et matériel. Issa Djiguiba Source : LE PAYS [...] Copyright © 2024 Fasomali.com. Tous droits réservés. Theme ColorMag par ThemeGrill. Propulsé par WordPress.