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TOUS LES ARTICLES DU MOIS DE MARS 2024


ARGENTINE

Publié par teacherbackpacker le 2 mars 2024
Publié dans: Argentine (+Uruguay et Brésil). Poster un commentaire

Enfin, l’Argentine ! Petite revanche sur l’immobilisme imposé par la pandémie de
Covid. 2020, année de l’annulation de mon voyage. Enfin, l’Argentine, aussi pour
satisfaire l’envie de découvrir la Patagonie du côté occidental. Charmée par la
Patagonie chilienne, je n’avais qu’une envie : me laisser aller de nouveau à la
contemplation de cette région enchanteresse.

A choisir entre les deux, j’ai préféré le Chili, notamment pour l’accueil que
ses habitants réservent aux visiteurs. Les invitations spontanées au Chili n’ont
pas eu lieu en Argentine et les discussions, intellectuellement intéressantes au
Chili, ne se sont pas manifestées en Argentine. La conviction d’être européens
par les nombreuses origines italiennes fait oublier aux Argentins où ils sont et
le pays qu’ils ont construit, ce que les Chiliens, par opposition, assument
pleinement. Toutefois, l’Argentine offre de merveilleux paysages que l’on ne
retrouve pas chez son voisin.

La monnaie :

Sujet fondamental et j’avoue l’avoir négligé. Plusieurs taux de change du peso
existent en Argentine. Les 2 qui concernent le touriste sont le peso
« officiel », celui dont le cours est pratiqué par les banques et le « blue
dollar ». In fine, il s’agit d’abandonner le peso en faveur du dollar et les
récentes élections pourraient propulser cette intention.
Bref, pour le touriste :
Les prix affichés en blue dollar ou les encaissements réalisés en blue dollar
sont bien plus intéressants que les encaissements en peso officiel.
Dans des hôtels de catégorie similaire, j’ai pu constater une sérieuse
différence. Par exemple, pour 3 nuits, dans deux hôtels, enregistrées à 225 US$
via une centrale de réservation, j’ai réellement payé 216 euros pour le premier
et 123,54 euros. C’est donc la surprise à chaque fois, au moment du paiement.
Dans ce cas, la surprise est plutôt bonne.
En revanche, je me suis fait avoir en réservant un taxi depuis l’aéroport auprès
de mon hôtel à Buenos Aires. J’ai payé 35 euros alors que la course en blue
dollar ne dépassait pas, lors de mon séjour, les 12 euros.
Analyse de mon expérience : les Européens expatriés en Argentine et
professionnels du tourisme l’ont bien compris. L’hôtel auprès duquel j’ai
facturé 216 euros les 3 nuits a pour propriétaire un Italien et l’hôtel, auprès
duquel j’ai réservé un taxi, a pour propriétaires des Français. Bref, si vous
tenez à votre budget, informez-vous et orientez-vous vers des services locaux et
régionaux.
Autre point : Retirez de l’argent à un DAB est une expérience. Il est rarement
possible de retirer plus de 35 euros et la taxe bancaire, pour cette somme, en
ce qui me concerne, a été de 4 euros à chaque fois.
Bilan de l’expérience :
-Réserver auprès des hôtels directement, même si cela est parfois plus complexe.
-Privilégier les établissements gérés par des Argentins (et, en plus, cela fait
du bien au développement local).
-Partir avec beaucoup de liquide en euros pour changer, à prix raisonnable (blue
dollar), dans une casa de cambio de confiance (et pas dans Calle Florida, de
mano à mano, ça craint).
L’actualité étant changeante en Argentine, au moment où vous lirez ce post, le
contenu sera peut-être obsolète.

Les transports :

Les distances étant telles, l’autobus, et plus encore, l’avion s’imposent.
L’autobus demeure un moyen bon marché. La ponctualité est plus que relative,
donc il faut se montrer patient (notamment sur les longues distances). L’avion,
via la compagnie nationale, est un autre moyen de transport difficilement
contournable. Là encore, il faut savoir prendre son mal en patience, car rares
sont les vols qui partent à l’heure annoncée. Le climat, notamment dans le sud,
lors de l’été austral, est un autre paramètre dont il faut tenir compte et qui
relativise la ponctualité. Tenez-vous informés et engrangez un maximum
d’informations parfois hors de celles que vous pouvez obtenir auprès des locaux
(Par exemple : un décollage plus qu’incertain depuis Ushuaia vers Buenos Aires.
L’hôtel ne pouvait rien pour moi, car aucun taxi ne fonctionnait. Heureusement
j’avais pris le numéro de celui qui m’y avait amené, et c’est le seul qui a pu
m’emmener à l’aéroport et qui m’a permis d’avoir mon vol).

Le pays est vaste et je n’en ai parcouru qu’une infime partie. J’ai privilégié
la variété et les « extrêmes ».
Buenos Aires – Colonia del Sacramento (Uruguay) – Buenos Aires – Puerto Iguazú –
Foz do Iguaçu (Brésil) – San Ignacio – Buenos Aires – Puerto Madryn – Trelew –
El Calafate – El Chaltén – Ushuaia – Buenos Aires

La nourriture :

Mariscos

Pour 12-15 euros, on mange correctement en Argentine. De là à dire que l’on
mange équilibré, c’est une autre histoire. Toutefois, certains restaurants
proposent des salades. Les amateurs de viande sauront trouver, bien sûr, leur
bonheur. Même moi qui y suis peu encline, j’ai apprécié.
Les classiques de la cuisine italienne, pâtes, pizzas et gnocchis sauront
satisfaire les petits budgets. Les empanadas constituent de chouettes en-cas ou
entrées. En bord de mer, si votre budget le permet, n’hésitez pas à consommer
des fruits de mer. Concernant la centolla (araignée de mer), produit phare de la
Terre de Feu, j’ai dû réfréner mes envies car elle est très chère (et plus chère
qu’au Chili).

Bife de chorizo

Bife de chorizo con verduras

Guiso de guanaco

Chorizo

Empanadillas

Empanadillas

Chipas

Provoleta




BUENOS AIRES

Publié par teacherbackpacker le 2 mars 2024
Publié dans: Argentine (+Uruguay et Brésil). Poster un commentaire

Buenos Aires

Ayant atterri à Buenos Aires, il m’a semblé impossible de ne pas y séjourner un
peu, ne serait-ce que pour prendre la température. Je m’y suis déplacée à pied
et en taxi (pour ce dernier moyen de transport, globalement bon marché,
n’hésitez pas être ferme sur le prix si vous sentez que chauffeur exagère).

Pour être honnête, je ne suis pas tombée sous le charme de Buenos Aires. Larges
avenues et hauts édifices caractérisent l’essentiel du paysage porteño. Je n’ai
pas trouvé de quartiers intimistes où il fait bon de se poser à une terrasse,
même en hiver. La Boca, célèbre pour sa rue de maisons colorées, n’a pas
convaincu mon désir de découverte en raison des agressions quotidiennes qui
remplissent tristement les colonnes de faits divers. La calle Florida, longue
rue piétonne, n’a guère trouvé grâce à mes yeux (exceptée une galerie) : temple
de la consommation s’il en est, elle est flanquée d’enseignes internationales et
animée par des cambistes qui hèlent bruyamment les passants.

J’ai, néanmoins, satisfait ma curiosité en visitant quelques endroits qui m’ont
poussée à arpenter l’essentiel des rues du centre-ville.
J’ai résidé dans les quartiers San Telmo et Centro, ce qui m’a permis d’accéder
assez rapidement à la Plaza de Mayo. A l’est, elle abrite le Palais
Présidentiel, la Casa Rosada et le musée éponyme qui se situe derrière, à
l’ouest le Cabildo, musée sur la révolution et au nord, la cathédrale. Si vous
vous y rendez en fin d’après-midi, vous verrez l’ONG, Las Abuelas de la Plaza de
Mayo, exposer des représentations du fichu, en mémoire des recherche /
identification des (petits) enfants disparus lors de la dictature. L’ONG est
active dans tout le pays et l’on peut même retrouver des manifestations de ses
revendications dans les endroits les plus reculés.

Plaza de Mayo

Plaza de Mayo

Abuelas de la Plaza de Mayo




La cathédrale métropolitaine :

A l’extérieur, le fronton de style néoclassique ne laisse pas présager qu’il
s’agit d’une cathédrale, et pour cause, l’architecte, français, se serait
inspiré du Palais Bourbon. L’intérieur abrite des éléments aux styles
éclectiques. On y découvre le tombeau du Général José de San Martín, héros
national et le Christ des footballeurs. Autour de la nef, s’érigent 14
chapelles. L’entrée est gratuite.

Cathédrale de Buenos Aires

Cathédrale

Cathédrale




Cathédrale de Buenos Aires

Cathédrale

Cabildo




Cabildo :

Non loin de la cathédrale, il ne faut pas manquer la visite du Cabildo. Emblème
de la création de l’Etat argentin, il fut, en effet, le siège des grandes
décisions de la Révolution de Mai. Tout blanc et reconnaissable à son style
colonial, il abrite un musée sur l’échec des invasions anglaises de 1806 et 1807
et, bien sûr, sur le tumultueux mois de mai de 1810.




Museo del Bicentenario :

Il se situe derrière la Casa rosada, siège du pouvoir exécutif argentin. Le
musée fut construit sur les fondations du fort de la ville. Les vestiges
savamment mêlés à la modernité des structures muséistiques lui confère un aspect
hétéroclite plutôt intéressant. Le musée retrace l’histoire gouvernementale
depuis 1810 jusqu’à nos jours. Il se divise en espaces dédiés aux différents
chefs du gouvernement où sont exposés des objets leur ayant appartenus (et,
donc, caractéristiques de l’époque et d’une certaine société), des coupures de
presse relatant les événements marquant de leur présidence et des vidéos
témoignant de l’histoire de la ville. Entre limousines, stylos, calèches,
costumes, portraits, médailles et autres accessoires, le visiteur traverse
l’histoire du pays. Seule ombre au tableau, et c’est sans doute là un paradoxe
ou le point de vue d’une Européenne, le régime Videla est passé sous silence. Le
recul n’est sans doute pas assez grand et la phase critique (admise et publique)
pas encore atteinte, surtout dans un musée attenant au palais qui abrite le
gouvernement.
L’élément que j’ai adoré (et dont je n’ai pu ramener de souvenirs iconographique
-photos interdites-) est sans aucun doute la fresque de David Alfaro Siqueiros
qui ornent les parois d’une cave démontée et transportée morceaux par morceaux
dans le musée. Fan de muralisme mexicain, il n’en fallait pas plus pour me
combler.




Casa rosada

Museo del Bicentenario

Museo del Bicentenario




Museo histórico national :



Il se trouve dans le Parc Lezama, au sud du quartier San Telmo. Situé dans une
riche demeure du XIXème siècle, il permet de découvrir l’histoire de l’Argentine
depuis les peuples autochtones jusqu’à la Révolution de mai 1810. Les
aficionados découvriront également une exposition dédiée au football. J’ai
apprécié ce musée qui expose des objets d’époque, des cartes et des peintures.
L’entrée est gratuite.




Parque Lezama

Museo historico nacional

Museo Historico Nacional





Museo de Arte hispanoamericano Isaac Fernández Blanco :

Passé le tumulte de l’Avenue 9 de Julio ou de l’Avenue Florida qui permettent
d’y accéder, on découvre le quartier Retiro, aux rues calmes et soignées. Il
accueille donc, entre autres, le Museo de Arte hispanoamericano Isaac Fernández
Blanco. J’ai tenu à le visiter car il abrite des toiles de l’Ecole de l’école de
Cuzco. On y découvre également des objets liturgiques élaborés par l’ordre
jésuite et l’ordre franciscain qui servirent à convertir les indigènes au sein
des réductions. Les amateurs de musique sauront apprécier la superbe collection
de violons, de facture italienne. On peut également y admirer une superbe
collection de peinetas et une autre de mate. Le musée se situe dans une maison
de style néocoloniale du XXème siècle qui, elle-même, se situe dans un jardin
calme. Accès : 500 pesos.




MALBA – Museo de arte latinoamericano de Buenos Aires :

Il se situe dans le quartier Palermo. Je m’y suis rendue à pied depuis San
Telmo, soit une bonne petite trotte. Cela m’a permis de découvrir une partie du
nord de la ville, bien plus vert que le centre. Le MALBA m’a permis de découvrir
une exposition temporaire intitulée « Del cielo a casa » sur le mobilier du
XXème siècle et du détournement artistique des éléments qui constituent notre
espace de vie. C’est surtout la collection permanente Costantini qui m’a poussé
à m’y rendre : elle permet d’admirer des œuvres d’artistes argentins d’abord
(que j’ai découverts) et d’artistes de toute l’Amérique latine qu’il s’agisse de
Wifredo Lam, Tarsila do Amaral, Remedios Varo, Diego Rivera, Fernando Botero,
José Clemente Orozco pour ceux que je préfère et j’en passe… Et cerise sur le
gâteau, une toute petite exposition, intimiste, tenant dans un cabinet, sur
Frida Kahlo, intitulée « Diego y yo » a fini de me convaincre de l’intérêt de
cette visite. Le musée est dédié à l’art contemporain donc ne vous attendez pas
à y découvrir des œuvres de style classique. GROS COUP DE CŒUR !!!
L’entrée m’a coûté 1600 pesos.




MALBA

MALBA

MALBA




MALBA

MALBA

MALBA




Museo Nacional de Bellas Artes :

C’est lors du dernier jour de mon séjour en Argentine que j’ai visité le Museo
de Bellas Artes. Cette fois, j’ai laissé mes pieds au repos et pris un taxi pour
à peine 2 euros depuis San Telmo (mais je suis rentrée à pied). Sans ambages, je
peux affirmer que j’ai adoré ce musée. Situé au nord du quartier Recoleta, ce
superbe musée abrite une collection inattendue. La visite commence avec des
artéfacts datant de la période préhispanique et des peintures sur bois de
l’époque coloniale. On poursuit la visite au gré des siècles jusqu’à notre
époque. Du mobilier, des statues, des peintures bien sûr, qui affichent la
signature de grands maîtres européens. Lors de ma visite, j’ai eu la chance de
découvrir une exposition dédiée à Rodin. Tout à côté du musée, il ne faut pas
hésiter à admirer La Floralis Genérica, sculpture animée, devenue le symbole de
la ville. Bref, une visite à ne manquer sous aucun prétexte, d’autant que
l’accès est gratuit !

Au fil de mes promenades dans Buenos Aires, et j’ai pleinement conscience d’en
avoir manqué une vaste surface, quelques éléments ont retenu mon attention : le
Teatro Colón et ses alentours, le Mercado de San Telmo, la Galería Güemes dans
Calle Florida et les quelques édifices du début du XXème siècle ou encore
l’église San Ignacio de Loyola dans la calle Bolivar près de la Plaza de Mayo.




Floralis Genérica

Museo de Bellas Artes

Museo de Bellas Artes




Museo de Bellas Artes

Museo de Bellas Artes

Museo de Bellas Artes




COLONIA DEL SACRAMENTO (URUGUAY)

Publié par teacherbackpacker le 2 mars 2024
Publié dans: Argentine (+Uruguay et Brésil). Poster un commentaire

C’est en ligne, via l’hôtel où je résidais à Buenos Aires, que j’ai acheté mon
billet aller-retour pour Colonia del Sacramento. J’ai payé 71 euros. Il est
possible de payer moins cher mais en s’y prenant plus tôt et en évitant le
week-end : 2 conditions que ne réunissait pas mon achat. Deux terminaux
portuaires (Dársena norte et Dársena sur) proposent des départs pour Colonia del
Sacramento ainsi que plusieurs compagnies. Les formalités de l’aller se sont
avérées faciles mais attention au retour, il faut prendre son mal en patience,
surtout un dimanche soir.

Colonia del Sacramento

Colonia del Sacramento

Colonia del Sacramento

Quand on arrive à Colonia, on comprend pourquoi tant de Porteños y passent leur
week-end. Malgré l’hiver, j’ai apprécié le charme colonial de ses ruelles pavées
et des petites maisons qui les bordent. L’authenticité conservée et l’atmosphère
maritime que lui confère l’estuaire du Río de la Plata invitent à la promenade
et à la flânerie.

Plaza mayor

Colonia del Sacramento

Colonia del Sacramento

De la rue des soupirs au phare, en passant par la Plaza mayor, les remparts et
l’église on s’attarde sur chacune des petites maisons. Certaines abritent des
musées mais la plupart sont payants. Il est possible d’obtenir un pass à prix
modique mais pour cela il faut avoir des pesos uruguayens en liquide (payer par
carte est impossible). Pour ma part, je me suis donc contentée de visiter la
Casa Nacarello dont l’accès est gratuit (sur la Plaza mayor). Cela permet de
découvrir le mode vie que pouvaient abriter ces petites maisons au XVIIIème
siècle.

Rue des Soupirs

Casa Nacarello

Casa Nacarello

 

 

 

 

 

Les habitants, (pourtant) rompus à la fréquentation touristique, sont
extrêmement accueillants et ne manquent pas de conter spontanément des anecdotes
sur l’histoire de la ville, pour peu que l’on se montre curieux.

Phare de Colonia del Sacramento

Colonia del Sacramento

 

 

 

 

 

 

 

 

J’ai eu un réel coup de cœur pour cette petite ville qui, en été, doit se parer
de couleurs grâce aux nombreux bougainvilliers qui ornent les façades des
maisons.


IGUAZÚ (ARGENTINE) ET IGUAÇU (BRÉSIL)

Publié par teacherbackpacker le 2 mars 2024
Publié dans: Argentine (+Uruguay et Brésil). Poster un commentaire

Je me suis rendue en avion à Puerto Iguazú depuis Buenos Aires. Pour rejoindre
mon hostal depuis l’aéroport, j’ai réservé, après avoir récupéré mes bagages,
une place dans un taxi collectif. Pour me simplifier la vie, j’ai pris un
aller-retour qui m’a coûté 4000 pesos (Il vous dépose et vous récupère à votre
hébergement).
Puerto Iguazú est une ville touristique, certes, mais agréable. On y trouve de
quoi passer un bon séjour (des restaurants, des supermarchés ouverts tard dans
la nuit et des pharmacies opérationnelles -crève monumentale, lors de mon
séjour-). Le centre-ville est donc très commerçant et très animé. C’est
pourquoi, si vous tenez à votre tranquillité (sommeil), il vaut mieux s’en
éloigner. Puerto Iguazú est une petite ville, donc quelle que soit le l’adresse
de l’hébergement, on est proche de tout et notamment de la gare routière.
Après mon installation, j’ai rejoint la gare routière pour acheter mon billet
aller-retour pour les chutes côté argentin (il vaut mieux l’acheter la veille,
car il y a du monde et pas forcément de places libres à l’heure où l’on souhaite
partir). J’ai payé 2000 pesos.

Les chutes d’Iguazú (côté argentin) :

Cataratas del Iguazú

Il faut compter une ½ heure de trajet entre la gare routière de Puerto Iguazú et
l’entrée du parc. L’entrée, que j’ai payée sur place et en liquide, m’a coûté
10 000 pesos (l’équivalent de 20 euros à l’époque). On peut payer en liquide ou
par carte. J’ai personnellement privilégié une arrivée tôt, le matin, car au fil
de la journée le parc se remplit et la circulation devient difficile. Des
panneaux affichant les divers trajets, à la difficulté variable, sont
consultable en début de parcours. Le site est aménagé pour accueillir les
personnes à mobilité réduite et les poussettes.
Le côté argentin des chutes permet de se promener dans la forêt. Des passerelles
enjambent les points d’eau.

Cataratas del Iguazú

Un petit train (pris d’assaut, donc attendez-vous à une longue file) permet de
soulager les pieds pour se rendre vers le nord des chutes et en revenir. Le parc
est vaste et il faut compter une journée pour tout voir et apprécier le
spectacle. Les échoppes qui servent de quoi s’hydrater ou se rassasier
pratiquent des tarifs très élevés. Il faut donc prévoir au moins de l’eau. Un
vêtement qui protège de la pluie est indispensable car on se fait asperger,
notamment à la Garganta del Diablo. Des chaussures avec des semelles
antidérapantes sont conseillées, ainsi que de l’antimoustique et de la crème
solaire, selon la saison.
Outre les chutes, on peut observer des animaux : toucans, coatis, hérons,
aigrettes et urracas furent mes rencontres (bien d’autres peuplent les lieux).

Après avoir parcouru l’essentiel des sentiers, j’ai terminé la visite par la
Garganta del Diablo, douche assurée !

Cataratas del Iguazú

Cataratas del Iguazú

Cataratas del Iguazú




Cataratas del Iguazú

Cataratas del Iguazú

Garganta del Diablo




Les chutes d’Iguaçu (côté brésilien) :

Cataratas do Iguaçu

Pour me rendre aux chutes du côté brésilien, depuis la gare routière de Puerto
Iguazú, j’ai payé 2000 pesos (aller-retour). Le passage à la douane se fait très
simplement : tous les passagers descendent du bus, puis rentrent dans le
bâtiment de la douane, montre leur passeport et passe leur sac au scanner. Et
puis tout le monde remonte. Pas de souci, le chauffeur attend et, même,
accompagne ses passagers.

Cataratas do Iguaçu

Cataratas do Iguaçu




Cataratas do Iguaçu

A l’entrée du parc, il faut s’acquitter de 83 reais (l’équivalent de 15 euros
environ, à l’époque). Des bornes permettent de payer par carte, très pratiques
quand on est de passage et que l’on n’a pas de devises locales. Ensuite, il faut
faire la queue et l’on part en navette (en fonction de l’heure choisie lors de
l’achat du billet) pour rejoindre le début de la promenade. Il n’y a qu’un
chemin, goudronné, bien balisé et bien différent de ce que propose le côté
argentin (plus complexe et plus vaste). La visite se réalise assez rapidement,
en 2 ou 3 heures (mais on peut évidemment y rester plus longtemps). Et pourtant,
on en prend plein les yeux ! J’ai adoré la perspective que propose la visite et
qui permet d’apprécier le gigantisme et la puissance des chutes. La promenade se
termine sur une immense passerelle qui côtoie au plus près les chutes :
projection d’eau assurée !

Cataratas do iguaçu

Cataratas do Iguaçu

Cataratas do iguaçu




Parque das Aves :



Si vous terminez votre visite des chutes assez tôt, n’hésitez pas à vous rendre
au Parque das Aves. Pour cela, il suffit de retourner à l’entrée du parc des
chutes, de rejoindre la grande route qui dessert le parc des chutes et de la
traverser, tout cela en 5 minutes. Le site a du succès, les familles qui le
fréquentent sont nombreuses. Pour y accéder, il faut s’acquitter de 80 reais. La
visite permet de passer de volière en volière et de découvrir de nombreuses
espèces d’oiseaux ainsi que leur mode de vie. J’ai beaucoup aimé cette visite et
notamment la volière dédiée aux haras (bleus, pour la plupart). A faire!




Parque das aves

Parque das aves

Parque das aves




Voir de mes yeux les chutes d’Iguazú était un rêve que je cultivais depuis très
longtemps. Je n’ai pas été déçue, c’est un énorme COUP de CŒUR que m’a offert
cette visite !


SAN IGNACIO

Publié par teacherbackpacker le 2 mars 2024
Publié dans: Argentine (+Uruguay et Brésil). Poster un commentaire

Je me suis rendue à San Ignacio en bus, moyennant un billet aller-retour acheté
à Puerto Iguazú pour la somme de 6200 pesos. Le trajet dure plus de 5 heures et
non 4 comme annoncé à la gare routière. Le bus est parti en retard en raison
d’un problème de logistique : soute pleine, il a fallu que chacun prenne son
bagage avec lui.
San Ignacio se situe dans la région de Misiones, la bien nommée, région où
serait produit le meilleur maté. D’ailleurs, à travers les vitres du bus on peut
contempler des champs de ce précieux or vert.
A défaut de parcourir, en bonne et due forme, le circuit des missions jésuites,
j’ai tout de même souhaité en voir une. Les ruines de celle que San Ignacio
abrite sont, paraît-il, parmi les plus belles.
San Ignacio est un village tranquille où les températures, en hiver, sont bien
plus douces qu’à Buenos Aires : passer de la doudoune au t-shirt a un certain
charme. Le centre-ville est tout petit et s’organise autour de l’avenue
Sarmiento. Quelques pas et très vite on se retrouve dans la forêt. D’ailleurs,
la terre rouge des pistes avoisinantes colore les rues du village.

San Ignacio

San Ignacio

San Ignacio




San Ignacio Mini :

San Ignacio Mini, se situe dans le village et est donc très facile d’accès pour
peu que l’on loge sur place. L’entrée coûte 1000 pesos. La visite commence par
la découverte d’un petit musée qui regroupe une maquette de la mission, des
objets (notamment des statues religieuses qui mettent en évidence le syncrétisme
de la culture européenne -jésuite- et guaraní) ainsi que des panneaux
explicatifs. Ensuite, on contourne une demeure de style colonial et l’on arrive
face aux ruines. Un plan permet d’apprécier les différents espaces qui composent
le site : les habitations des jésuites et des guaranís, un hôpital, une prison,
la résidence des veuves (cotiguazú), le quartier des artisans.

San Ignacio Mini

San Ignacio Mini

San Ignacio Mini




San Ignacio Mini

San Ignacio Mini

San Ignacio Mini




Tout cela se découvre au milieu d’une grande variété d’essences d’arbres. La
visite s’achève par la découverte du cloître et des ruines de la cathédrale, le
tout édifié en grès de couleur ocre. J’ai trouvé le site absolument superbe et
enchanteur, offrant un véritable voyage dans le temps. A faire !

San Ignacio Mini

San Ignacio Mini

San Ignacio Mini




San Ignacio Mini

San Ignacio Mini

San Ignacio Mini




Museo Horacio Quiroga:

Le musée se situe au sud-est de San Ignacio, au bout de l’avenue Horacio
Quiroga, au milieu de la forêt. Fan absolue de de cet auteur (et aventurier)
uruguayen, qui a toujours accordé une place de choix à la nature dans sa prose,
je ne pouvais manquer cette visite. L’entrée coûte 200 pesos.
C’est un parcours plein de poésie et de fantaisie que propose le début de la
visite, le long d’un petit sentier, au cœur d’une forêt de bambous et qui, petit
à petit, transporte le visiteur dans la prose d’Horacio Quiroga. Des sculptures
balisent le chemin, des bancs  invitent le visiteur à s’asseoir et à lire des
extraits de contes où à les écouter (enregistrements). Une fois familiarisé avec
son univers, on arrive sur un vaste jardin de gazon, entouré de palmiers, au
centre duquel se trouve une petite maison en bois de style colonial.

Museo Horacio Quiroga

Museo Horacio Quiroga

Museo Horacio Quiroga




Une maison, à la fois modeste et magique : deux chambres et une pièce à vivre
qui en disent plus sur l’auteur qu’une biographie détaillée grâce aux objets qui
y sont exposés. Dans un coin du jardin, une seconde maison, en pierre cette
fois-ci et moins basique, complète la visite et nous en apprend plus encore sur
Horacio Quiroga. J’ai adoré cette visite qui m’a renvoyée à mes années d’études
à l’université et m’a fait voyager au-delà de ce que l’on peut voir sur le site
: l’infini de la fiction.

Museo Horacio Quiroga

Museo Horacio Quiroga

Museo Horacio Quiroga




Museo Horacio Quiroga

Museo Horacio Quiroga

Museo Horacio Quiroga




Un énorme coup de cœur pour San Ignacio !


PUERTO MADRYN ET PÉNINSULE DE VALDÉS

Publié par teacherbackpacker le 2 mars 2024
Publié dans: Argentine (+Uruguay et Brésil). Poster un commentaire

Puerto Madryn

Je me suis rendue à Trelew en avion depuis Buenos Aires (avec 4h30 de retard).
J’avoue m’être fait une petite frayeur car je n’avais pas réservé de place dans
le minibus qui fait la navette depuis l’aéroport de Trelew jusqu’au centre-ville
de Puerto Madryn. Des gens très gentils m’ont proposé de m’emmener et finalement
j’ai pu acheter une place dans un Micro colectivo pour 5500 pesos.
Le lendemain, très tôt le matin, je me suis rendue dans plusieurs qui vendent
des excursions à la journée pour voir les baleines. En raison du gros temps des
jours précédents je n’ai trouvé aucune place et même si j’avais pu le faire la
veille, le retard de l’avion m’en a empêchée. Bref, je me suis contentée d’une
excursion sur la Péninsule de Valdés (j’ai payé 29500 pesos).

La réserve de la Péninsule de Valdés :

Voici comment s’est déroulée mon excursion : trajet en minibus en direction de
la péninsule durant lequel j’ai dû m’acquitter de 6200 pesos (tarif pour les
étrangers) pour l’entrée au parc. Une guide, au micro, nous a proposé une
synthèse sur l’histoire de la péninsule. Arrivés à Puerto Pirámides les
personnes qui avaient un ticket pour les baleines sont parties rejoindre les
bateaux. Pour ma part, j’ai fait un tour dans le mini village et je me suis
posée pour prendre un café. Après le retour des visiteurs de baleines, reprise
du tour avec une explication, par la guide, sur la faune et la flore de la
péninsule. Nous avons aperçu quelques guanacos (rien d’original).

Puerto Piramides

Maras

Punta Cantar

 

Caleta Valdés

Puis arrêt pour déjeuner à Punta Cantar. Je passe mon tour et préfère aller voir
les éléphants de mer (passerelles + sentiers bien balisés : rapide). Reprise du
trajet vers la Caleta Valdés pour voir une autre colonie d’éléphants de mer.
Puis, nous avons repris la route (que de route !) jusqu’au musée. Lors du
trajet, j’ai pu apercevoir des maras.
Le musée est plutôt intéressant, et l’on peut apercevoir, du haut d’une tour, la
Isla de los Pájaros dont la forme aurait inspiré Antoine de Saint-Exupéry pour
le dessin de l’éléphant dans le boa.
La journée, le derrière posé dans une camionnette m’aura couté, à l’époque, la
bagatelle de 70 euros. J’en ai fait des excursions mais je dois avouer que
celle-là m’a franchement déçue. Le rapport qualité/prix n’a pas été au
rendez-vous.

Caleta Valdés

Isla de los Pajaros

Puerto Madryn :

Ne pas voir les baleines, ne m’a pas tant donné de regrets, pour deux raisons :
tout d’abord, j’en ai vu en République dominicaine, puis tout visiteur s’en
rendra compte, il est possible de les voir dans la baie de Puerto Madryn et ce,
toute la journée (au petit matin, elles sont plus fréquentes, d’où l’intérêt de
réserver un hôtel avec vue sur mer).
J’ai adoré Puerto Madryn. Me balader le long de la plage et pousser la promenade
jusqu’à la statue de El Indio (Monumento al Tehuelche) permet de voir les
baleines, mais aussi des colonies de flamants roses. Une sérénité positivement
troublée par le spectacle de la vie des animaux. Le combo parfait !

Puerto Madryn

Puerto madryn

Puerto Madryn




Puerto Madryn

Puerto Madryn

Puerto Madryn




Puerto Madryn

Puerto Madryn

Puerto Madryn





TRELEW

Publié par teacherbackpacker le 2 mars 2024
Publié dans: Argentine (+Uruguay et Brésil). Poster un commentaire

C’est l’ignorance qui m’a poussée vers Trelew. Préférant assurer mon prochain
vol et m’épargner le tarif d’un taxi, j’ai fait le choix d’y séjourner une
journée/ une nuit. Et en prenant le bus pour m’y rendre, depuis Puerto Madryn
(780 pesos), j’ai pu constater, sur le trajet, qu’il s’arrêtait à l’aéroport
(dans ce sens seulement, et pas l’inverse). Bref, malgré ce constat, je n’ai pas
eu l’impression de perdre mon temps : Trelew propose des hôtels d’un certain
standing à bas prix et de bons restaurants.

Néanmoins, malheureusement pour moi, le musée de paléontologie que j’avais prévu
de visiter était fermé pour réfection. Faisant contre bon cœur mauvaise fortune,
je me suis rabattue sur une flânerie dans la ville, sans charme, et la visite du
Musée Pueblo de Luis. L’entrée (tarif étrangers) coûte 680 pesos. Intéressant
mais pas exceptionnel, il retrace l’histoire de l’installation d’une communauté
galloise en Patagonie, au XIXème siècle, avec des objets de l’époque.
Un petit musée, dédié aux artistes locaux, est également proposé à al visite.
L’entrée coûte 50 pesos.

En ville, quelques bâtiments méritent que l’on s’y intéresse : le Salón San
David, tout en briques, el Banco Nación, braquée par Butch Cassidy et l’Hôtel
Touring Club qui eut l’occasion d’accueillir Antoine de Saint Exupéry.

Trelew

Banco Nación

Hôtel Touring Club

La course en taxi pour l’aéroport m’a coûté 1870 pesos.


EL CALAFATE

Publié par teacherbackpacker le 2 mars 2024
Publié dans: Argentine (+Uruguay et Brésil). Poster un commentaire

Pour rejoindre le centre-ville de El Calafate depuis l’aéroport, j’ai pris un
minibus. L’aller-retour m’a coûté 4700 pesos. El Calafate est une petite ville
aux allures de station de sports d’hiver. Tout est orienté vers le tourisme
(agences de réservations d’excursions, restaurants). De fait, elle manque
d’authenticité. Et, pourtant, elle n’est pas désagréable.
Sur el Calafate, deux visites sont, selon moi, immanquables. Tout d’abord, celle
de la Laguna Nimez.  Il s’agit d’une petite réserve naturelle qui se situe à
côté du Lago Argentino. L’entrée coûte 2500 pesos. De nombreuses espèces
d’oiseaux y séjournent selon la saison. Pour ma part, j’y ai vu des flamants
roses et des ouettes de Magellan (mâles et femelles). La balade est vraiment
chouette et le panorama somptueux.

El Calafate

Laguna Nimez

Laguna Nimez




Non loin, on peut visiter le Centro de Interpretación Histórica. L’entrée coûte
2700 pesos. J’ai adoré ce musée. Extrêmement pédagogique, il retrace l’histoire
naturelle (géologie, faune, flore) et humaine (peuples autochtones,
colonisation) de la Patagonie. Des dinosaures jusqu’à l’économie actuelle c’est
un véritable voyage dans le temps auquel nous invitent les panneaux, les cartes,
les objets et les vidéos. Passionnant !

Centro de Interpretación Histórica

Centro de Interpretación Histórica

Centro de Interpretación Histórica




Glaciar el Perito Moreno :

Perito Moreno

J’ai rapidement réservé, auprès de l’hôtel où je logeais, une excursion pour le
Glacier Perito Moreno avec balade en bateau pour 25 000 pesos. A l’entrée du
parc, je me suis acquittée de 10 000 pesos supplémentaires. Le départ s’est fait
au petit matin. En chemin, nous avons croisé quelques animaux (aigles,
caranchos, ñandus) dont les caractéristiques nous ont été commentées par la
guide (très intéressante), avec arrêts de la part du chauffeur pour pouvoir les
observer et les photographier.

Perito Moreno

Perito Moreno

Nous nous sommes d’abord arrêtés à un mirador qui nous a permis d’apercevoir, au
loin, le glacier dans toute son étendue. Grande chance pour moi et charme
indéfectible, il neigeait sur le Perito Moreno. Puis en route pour le bateau.
Gros temps, neige abondante, craquement et éboulement de la glace, la balade fut
comme hors du temps, absolument magique !

Perito Moreno

Perito Moreno

Perito Moreno




Perito Moreno

Perito Moreno

Perito Moreno




L’excursion s’est, ensuite, poursuivie dans le parc du Perito Moreno. Proposant
plusieurs circuits, le parc permet d’observer le glacier sous toutes coutures.
Tantôt grosse meringue, tantôt barbe à papa, le glacier s’habille de bleu et de
blanc dont l’intensité varie selon la lumière et la couleur du ciel. De toutes
les excursions que j’ai réalisées en Argentine, c’est celle qui m’a le plus plu
et qui m’a appris, grâce à une guide très compétente, le plus de choses. A faire
à tout prix !




Perito Moreno

Perito Moreno


EL CHALTÉN

Publié par teacherbackpacker le 2 mars 2024
Publié dans: Argentine (+Uruguay et Brésil). Poster un commentaire

El Chaltén

Je me suis rendue à El Chaltén en bus depuis El Calafate. Cela a failli ne pas
se faire car un pont s’était partiellement écroulé à cause du gel un peu avant
El Chaltén mais les autorités ont rapidement réagi et l’on partiellement
sécurisé. Le billet aller-retour m’a coûté 14 000 pesos. Les paysages qui
défilent le long du trajet sont magnifiques. Le bleu du Lago Argentino et du
Lago Viedma ressort sur fond de montagnes enneigées et de rives aux herbes
jaunies par le gel. Un spectacle qui invite à la contemplation.




Lago argentino

Lago argentino

El Chaltén




El Chaltén

Capilla de los Escaladores

Capilla de los Escaladores




El Chaltén

C’est une tempête de neige qui m’a accueillie à El Chaltén. Pour être honnête,
je n’y ai pas fait grand chose. Malgré mes bonnes chaussures, mes déplacements
étaient limités. Il faut louer des crampons et des bâtons. La centre-ville
manque de charme, c’est surtout l’environnement qui en fait un lieu
exceptionnel. Mention spéciale toutefois : même au beau milieu de la Patagonie
australe, le fichu des Abuelas de la Plaza de Mayo est présent. Une observation
émouvante.
Parmi les promenades à réaliser dans les environs immédiats, il y a celle qui
mène à la cascade Chorillo del Salto ou encore celle sui mène au Mirador del
Condor dont le départ se fait au-dessus de la maison des guides (qui propose une
exposition sur la faune locale – entrée gratuite-). On y observe, comme son nom
l’indique, les condors qui y nichent. Par beau temps, la vue sur le Fitzroy est
imprenable. Malheureusement pour moi, je n’en ai aperçu que de vagues contours.
Mais, je cherchais la neige et le froid. C’est donc très contente de mon court
séjour à El Chaltén que je suis repartie.




El Chaltén

Fitzroy

Mirador del Condor




El Chaltén


USHUAIA

Publié par teacherbackpacker le 2 mars 2024
Publié dans: Argentine (+Uruguay et Brésil). Poster un commentaire

Pour rejoindre Ushuaia, j’ai pris l’avion depuis El Calafate. L’avion est parti
avec 2h45 de retard, sans aucune explication. C’est en arrivant à Ushuaia que
j’ai compris : la neige était tombée en abondance les jours précédents et a
compliqué sérieusement le trafic. C’est un paramètre dont il faut tenir lorsque
l’on voyage en Terre de Feu, en plein hiver australe. Si l’on termine son voyage
par Ushuaia et ensuite par un retour à Buenos Aires, mieux vaut prévoir un ou
deux jours de présence dans la capitale pour ne pas manquer celui du retour vers
l’Europe.
A l’aéroport, j’ai pris un taxi pour rejoindre mon hôtel non loin du
centre-ville. La course m’a coûté 2800 pesos.

Ushuaia

Ushuaia

Ushuaia




Tout est très cher en Terre de Feu. Je n’ai donc pas fait grand-chose à Ushuaia.
J’ai visité le musée Fin del Mundo (entrée : 1900 pesos pour les étrangers). On
y découvre l’histoire des peuples de la Terre de Feu, les voyages des différents
explorateurs et des informations sur la faune. La visite se poursuit dans un
autre édifice : la Casa del Gobernador qui permet de découvrir une maison de la
fin du XIXème siècle. Une exposition relate l’histoire du naufrage, dans le
canal de Beagle, du navire Monte Cervantes. Partout dans le pays mais plus
encore à Ushuaia (dans la rue, dans les musées), une rancune non dissimulée est
perceptible concernant les Malouines. Les Argentins en contestent la
souveraineté britannique et il n’est pas rare de lire ou d’entendre que Ushuaia
est la capitale de l’archipel.
Se promener vers le port permet de contempler le Canal de Beagle et de diriger
son regard vers le sud-sud de la planète.

Ushuaia

Museo Fin del Mundo

Museo Fin del Mundo




Museo Fin del Mundo

Casa del Gobernador

Casa del Gobernador




L’autre raison qui a limité mes activités : la météo. J’étais venue chercher le
froid et la neige, j’ai été servie. Le surlendemain de mon arrivée, grosse neige
qui a d’ailleurs mené à la fermeture de l’aéroport, autant dire que jusqu’au
dernier moment je n’ai pas été certaine d’avoir mon vol de retour vers Buenos
Aires.
J’ai souhaité me rendre à Ushuaia pour retrouver l’authenticité et la magie
(grandement transmises par les habitants) dont je m’étais imprégnée à Puerto
Williams (Chili). Ce ne fut pas tout à fait le cas. Je n’ai pas retrouvé à
Ushuaia, plus grande et plus urbaine, de fait, le charme de sa petite voisine
chilienne. Toutefois, le fait de se retrouver dans la « ville la plus australe »
demeure une expérience très grisante. A faire !




Ushuaia

Ushuaia


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