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Le syndrome de stress post-traumatique

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La mission de ce site consiste à informer sur la définition, les symptômes et
les traitements de ce mal invisible, profond, persistant, qui traduit une
profonde détresse morale.

Souvent associé aux combattants et aux rescapés de guerre, le trouble de stress
post-traumatique peut affecter plus largement toute personne, victime ou témoin
direct, d’un événement traumatique violent mais aussi les personnes ayant subit
des ACE « Adverse childhood experiences » pour expériences traumatiques mais
aussi négatives durant l’enfance. Immersion dans les méandres de ce trouble
psychiatrique pour mieux le comprendre, le détecter, l’accompagner et le guérir.


QU’EST-CE QUE LE SYNDROME DE STRESS POST-TRAUMATIQUE (SSPT) ? DÉFINITION ET
SIGNIFICATION

Le trouble de stress post-traumatique (TSPT) est un état de détresse psychique
déclenché par l’exposition à un événement traumatisant face auquel la victime
s’est retrouvée en état de stress, d’effroi et d’impuissance.

Les événements traumatiques à l’origine d’un TSPT peuvent être de nature
diverse, mais ont comme point commun d’être soudains, violents et d’atteindre à
l’intégrité physique et psychologique : guerre, attentat, agression, menace,
violence sexuelle, violence domestique, accident grave, prise d’otage,
enlèvement, catastrophe naturelle, torture, actes criminels, blessures graves,
maladie grave, confrontation à la mort inattendue d’un être cher.

Le syndrome de stress post-traumatique peut toucher aussi bien les adultes que
les enfants. Et les victimes ne sont pas les seules personnes à risque de TSPT.
Leurs proches, les témoins indirects de l’incident, mais aussi les équipes de
premier secours y sont également exposés.

Dans les premiers jours et les premières semaines suivant le trauma, il est
normal de se trouver dans un état de stress aigu et de développer des troubles
anxieux. Au-delà d’un mois, on s’inquiètera et on cherchera la possibilité d’un
état de stress post-traumatique. Si les troubles persistent plus de 3 mois, on
parlera de stress post-traumatique chronique. Si la victime a été exposée à au
moins 4 événements traumatisants, le diagnostic portera sur un trouble de stress
post-traumatique complexe.


QUI SONT LES PERSONNES À RISQUE DE DÉVELOPPER UN TSPT SUITE À UN TRAUMATISME
PSYCHOLOGIQUE ?

Tous les individus ne réagissent pas de la même façon face au même événement
traumatique. Comment savoir alors si l’on présente des risques accrus d’être
concerné par ce trouble psychiatrique ? Existe-t-il des facteurs prédisposant au
TSPT ?

Les études montrent que les femmes sont plus souvent exposées au syndrome de
stress post-traumatique. Des caractéristiques socio-économiques sont également
relevées : les personnes dont le niveau de vie et d’études est inférieur à la
moyenne seraient plus à risque de développer un TSPT.

La personnalité et la sensibilité d’un individu influent indubitablement sur la
façon dont il traitera un événement traumatique. Son âge, sa santé physique et
mentale et les événements difficiles qu’il a vécus par le passé joueront
également un rôle dans sa manière de réagir face au trauma.

Incontestablement, la durée, l’intensité, les conditions, la gravité et les
conséquences de l’événement traumatique en lui-même jouent un rôle majeur dans
l’apparition ou non d’un TSPT.

Enfin, l’aide, le soutien et le suivi reçus après le traumatisme diminuent le
risque de survenue d’un syndrome de stress post-traumatique. Lors d’événements
traumatiques ayant lieu dans l’espace public, des cellules de soutien
psychologique d’urgence sont mises à disposition des personnes affectées.


REVIVISCENCE TRAUMATIQUE, CHOC ÉMOTIONNEL : QUELS SONT LES SYMPTÔMES ET LES
SIGNES POST-TRAUMA ?

Certains signes sont caractéristiques d’un trouble de stress post-traumatique
(TSPT) et doivent vous alerter :

 * Les symptômes de reviviscence ou d’intrusion : flashbacks réalistes,
   souvenirs envahissants, cauchemars, réactions physiques intenses face à des
   situations rappelant le trauma.
 * Les symptômes d’évitement des stimuli rappelant le traumatisme : évitement
   des situations, des personnes, des sons, des odeurs, évitement des lieux et
   des souvenirs associés au trauma.
 * Les symptômes de troubles de l’humeur et des cognitions : réactions de
   colère, dépression, détachement émotionnel, honte, tristesse, peur intense,
   baisse de l’estime de soi, perte d’intérêt pour les activités habituelles,
   perte d’intérêt pour les relations sociales, perte d’intérêt pour les
   activités professionnelles, absence de bien-être émotionnel, sentiment
   d’horreur, amnésie partielle.
 *  Les symptômes d’altération de la réactivité et de la vigilance : difficultés
   de concentration, hypervigilance, réactions impulsives, épisodes de violence.


COMMENT DIAGNOSTIQUER UN TROUBLE DE STRESS POST-TRAUMATIQUE (TSPT) ?

L’exposition à un événement traumatisant et la présence d’au moins un symptôme
appartenant à chacune des catégories précitées pendant au moins un mois peuvent
laisser penser à un trouble de stress post-traumatique. 

Il existe des questionnaires qui peuvent être réalisés facilement et rapidement
par la victime elle-même pour évaluer son état psychique : les échelles PCL-5,
TSQ, SPRINT, LEC-5, IES-R aident ainsi à un premier dépistage du TSPT.

Le diagnostic sera ensuite confirmé par un bilan clinique complet et un
entretien structuré mené par un psychiatre ou un psychologue spécialiste du
stress post-traumatique.


COMMENT SOIGNER UN ÉTAT DE STRESS POST-TRAUMATIQUE (ESPT) ? 

Les solutions thérapeutiques visant à soulager ou à guérir un trouble de stress
post-traumatique passent essentiellement par un suivi psychothérapeutique.

Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et en particulier la thérapie
d’exposition sont les plus fréquemment recommandées pour traiter les TSPT. La
thérapie d’exposition propose de visualiser la situation traumatique pour
retraiter l’événement. Pour que la visualisation ne soit pas trop intense, le
rythme de cette thérapie est adapté à la sensibilité de la victime.

La thérapie de reconsolidation (MBTR) associe une exposition en imagination avec
l’aide d’un script précis et la prise d’un beta-bloquant, sur les durées de 6
séances courtes, avec des mismatchs (mise à jour de script) entre chacune.

L’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) a également fait ses
preuves comme traitement des TSPT. Il s’agit d’une technique de
désensibilisation et de retraitement des souvenirs axée sur le mouvement des
yeux. Les séances durent en général de 45 minutes à 1h30.

L’hypnose et les traitements naturels, notamment en cas de troubles du sommeil,
la sophrologie et la méditation sont des approches plus douces qui peuvent aider
en première intension les individus les plus affectés à s’apaiser avant
d’entamer une thérapie d’exposition ou des séances d’EMDR.

Des traitements médicamenteux, comme des sédatifs, des antidépresseurs des
beta-bloquants (parfois des anxiolytiques non benzodiazépines) peuvent également
être prescrits en cas de TSPT. Si leur action peut être bénéfique, elle est
toutefois uniquement symptomatique et donc limitée. Les médicaments doivent donc
être pris en complément d’une psychothérapie.

Ne restez pas seul après un trauma, sollicitez le soutien de vos proches, de
groupes d’entraide et de professionnels de santé. Votre médecin de famille, mais
aussi des psychiatres et des psychologues sont spécialement formés à la prise en
charge des troubles de stress post-traumatique et pourront poser un diagnostic,
proposer un traitement adapté et vous donner un deuxième avis médical. 

 * American Psychiatric Association (APA). (2015). DSM-V. Manuel diagnostique et
   statistique des troubles mentaux. Issy-les-Moulineaux : Elsevier
   Masson : https://psyclinicfes.files.wordpress.com/2020/03/dsm-5-manuel-diagnostique-et-statistique-des-troubles-mentaux.pdf
 * Inserm, Troubles du stress post-traumatique : quand un souvenir stressant
   altère les mécanismes de mémorisation,
   2020 : https://www.inserm.fr/dossier/troubles-stress-post-traumatique/
 * Le manuel MSD, Trouble de stress post-traumatique,
   2020 : https://www.msdmanuals.com/fr/professional/troubles-psychiatriques/anxi%C3%A9t%C3%A9-et-troubles-li%C3%A9s-au-stress/trouble-de-stress-post-traumatique
 * Vidal, Etat de stress post traumatique (ESPT),
   2021 : https://www.vidal.fr/maladies/psychisme/etat-stress-post-traumatique-espt.html

Publication le 22/03/2023 par Marion Berthon relu par Dr Ludovic Petit 




ORIGINES DE L’ACCOMPAGNEMENT PSYCHO-EXISTENTIEL

L’ accompagnement psycho-existentiel est issue d’une réflexion plusieurs fois
millénaire sur la condition humaine et ses limites.

Depuis les philosophes grecs jusqu’à Jean-Paul Sartre, en passant par
Kierkegaard, Nietzsche, Husserl, Leibniz, Heidegger, Spinoza, Tolstoï, Sartre,
Schopenhauer, Camus… – et  de la pensée humaniste développée par des
psychologues tels que C. Rogers, A. Maslow, Viktor Emil Frankl, Irvin David
Yalom, Steven C. Hayes… Mais pas que, des poètes, des théologiens, des
psychanalystes, des scientifiques ont aussi leurs réponses. Depuis l’aube des
temps, ces enjeux existentiels ont fait l’objet de débats, de réflexions, tous
les grands penseurs de l’humanité y ont consacré de leur temps et malgré tout,
ces questions subsistent.

Ces enjeux, aussi familiers soient-ils, n’en demeurent pas moins extrêmement
angoissants. Pour certains, on parle même de terreurs existentielles, pour
d’autres de vide existentiel. Bien évidement, par extension, cela pose la
question du sens de sa propre vie, de sa responsabilité, sa liberté, ses
valeurs.

Nous sommes tous confrontés aux fondamentaux de l’existence ! Ces grandes
questions de l’existence que tout le monde se pose deviennent parfois
envahissantes, elles peuvent littéralement nous harceler !

D’où vient-on ? Où va-t-on ? Pourquoi se battre et suivre une vie dénuée de sens
? Pourquoi se fait-il que j’existe alors qu’il serait plus simple qu’il n’y ait
rien?…

Chacun connait ces moments passés à essayer de comprendre on ne sait pas trop
quoi d’ailleurs, si ce n’est peut-être le sens de l’existence, le pourquoi de la
vie, le après de la mort.

On s’aperçoit généralement que nos réponses ne nous satisfont guère car ces
mêmes questions reviennent quelques temps plus tard, inlassablement les mêmes.

*************************

Irvin Yalom dans son ouvrage de référence « Thérapie existentielle » traite
quatre de ces enjeux ultimes que sont : la mort, la liberté, l’isolement
fondamental et l’absence de sens.

L’approche existentielle met l’accent sur ces enjeux ultimes, sans échappatoire
possible, qui caractérisent l’existence de l’individu dans ce monde.

 * Face à la mort, on peut comprendre qu’il s’agit de l’enjeu le plus facilement
   appréhendable. Nous existons aujourd’hui, un jour viendra où nous cesserons
   d’être. Il n’existe aucun échappatoire, aucune négociation, aucun arrangement
   possible. Le conflit existentiel découle de cette tension qui se crée entre
   la conscience de notre finitude et l’envie d’éternité, ou tout au moins le
   désir de continuer de vivre.

 * La liberté dans le sens existentiel renvoie à l’absence de structure externe.
   C’est-à-dire que l’être humain est entièrement responsable de son monde, sa
   vie, ses choix et ses actions. Nous situons ici l’individu dans sa
   problématique de responsabilité, de volonté, de liberté à créer sa propre
   vie, de désirer, choisir, agir, changer.

 * Sur l’isolement, il ne s’agit pas seulement d’un isolement par rapport aux
   autres, il s’agit aussi d’un sentiment plus fondamental en dépit des liens
   qui unissent les individus, un sentiment concernant la séparation entre soi,
   les autres et le monde. L’être humain est enchainé à l’isolement de son
   existence.

 * Enfin le problème du sens dans sa contingence existentielle est que le monde
   n’en propose aucun et que pour vivre l’individu semblerait avoir besoin de
   lignes directrices, de valeurs, d’objectifs, de sens donc. Irvin Yalom résume
   cette problématique existentielle en « le problème pourrait donc se poser
   comme suit : comment un individu qui a besoin de sens trouve-t-il du sens
   dans un monde qui en est dépourvu ? »


L’ACCOMPAGNEMENT PSYCHO-EXISTENTIEL

Nous aspirons tous à une stabilité, un équilibre affectif, social, amoureux et
pourtant, face à ces besoins, le monde nous propose l’absence, le vide, la
finitude.

« L’absurde, c’est la raison lucide qui constate ses limites. » / « L’absurde
naît de cette confrontation entre l’appel humain et le silence déraisonnable du
monde. » disait Albert Camus. 

L’accompagnement psycho-existentiel touche à ce qu’il y a de plus profond chez
l’individu.

Il s’agit d’une approche qui reconnaît chez l’homme la liberté et le pouvoir de
se déterminer lui-même. Ainsi, en accompagnement psycho-existentiel, il n’y a
pas de « malade » mais uniquement des êtres humains, pourvus d’une conscience,
d’une capacité de choisir leur vie, et dotés d’un potentiel de croissance. « La
psychologie humaniste, écrit I. Yalom, s’attache principalement aux aptitudes et
aux potentialités auxquelles la théorie positiviste ou behavioriste ou encore la
théorie psychanalytique ne laissent que peu, voire aucune, place : amour,
créativité, soi, croissance, organisme, satisfaction des besoins élémentaires,
accomplissement de soi, valeurs morales, être, devenir, spontanéité, jeu,
humour (…) » 

L’accompagnement psycho-existentiel postule que la plupart des troubles de notre
santé mentale proviennent de l’angoisse causée par ces enjeux. Nos troubles
seraient donc des réponses qui nous permettrait de mieux négocier avec cette
angoisse existentielle. Or ces réponses, comme les phobies, addictions,
dépressions… sont dysfonctionnelles.

L’intérêt de l’accompagnement psycho-existentiel tient à ses fondements
humanistes, philosophiques, qui proposent de se confronter, d’accepter donc, les
enjeux de l’existence pour accéder à une vie pleine, remplie, plus riche.

C’est un peu comme si on se retrouvait sur quelque d’essentiel, de fondamental.
Comme si, au-delà des différents problèmes, différentes névroses de chacun, il y
avait quelque chose de primordial et surtout de commun entre tous.

Il n’y a que deux options dans la vie adulte pour traverser l‘existence telle
qu’elle nous est donnée: Soit tu meurs dans tes illusions et tes attentes, soit
les illusions et les attentes meurent en toi.

« La vie est un mouvement sans direction, une passion qui brûle sans but.  » UGK

« La vie n’a pas de sens, ni sens interdit, ni sens obligatoire. Et si elle n’a
pas de sens, c’est qu’elle va dans tous les sens et déborde de sens, inonde
tout. Elle fait mal aussi longtemps qu’on veut lui imposer un sens, la tordre
dans une direction ou dans une autre. Si elle n’a pas de sens, c’est qu’elle est
le sens. » Christiane Singer




L’ACCOMPAGNEMENT PSYCHO-EXISTENTIEL

Nous aspirons tous à une stabilité, un équilibre affectif, social, amoureux et
pourtant, face à ces besoins, le monde nous propose l’absence, le vide, la
finitude.

« L’absurde, c’est la raison lucide qui constate ses limites. » / « L’absurde
naît de cette confrontation entre l’appel humain et le silence déraisonnable du
monde. » disait Albert Camus. 

L’accompagnement psycho-existentiel touche à ce qu’il y a de plus profond chez
l’individu.

Il s’agit d’une approche qui reconnaît chez l’homme la liberté et le pouvoir de
se déterminer lui-même. Ainsi, en accompagnement psycho-existentiel, il n’y a
pas de « malade » mais uniquement des êtres humains, pourvus d’une conscience,
d’une capacité de choisir leur vie, et dotés d’un potentiel de croissance. « La
psychologie humaniste, écrit I. Yalom, s’attache principalement aux aptitudes et
aux potentialités auxquelles la théorie positiviste ou behavioriste ou encore la
théorie psychanalytique ne laissent que peu, voire aucune, place : amour,
créativité, soi, croissance, organisme, satisfaction des besoins élémentaires,
accomplissement de soi, valeurs morales, être, devenir, spontanéité, jeu,
humour (…) » 

L’accompagnement psycho-existentiel postule que la plupart des troubles de notre
santé mentale proviennent de l’angoisse causée par ces enjeux. Nos troubles
seraient donc des réponses qui nous permettrait de mieux négocier avec cette
angoisse existentielle. Or ces réponses, comme les phobies, addictions,
dépressions… sont dysfonctionnelles.

L’intérêt de l’accompagnement psycho-existentiel tient à ses fondements
humanistes, philosophiques, qui proposent de se confronter, d’accepter donc, les
enjeux de l’existence pour accéder à une vie pleine, remplie, plus riche.

C’est un peu comme si on se retrouvait sur quelque d’essentiel, de fondamental.
Comme si, au-delà des différents problèmes, différentes névroses de chacun, il y
avait quelque chose de primordial et surtout de commun entre tous.

Il n’y a que deux options dans la vie adulte pour traverser l‘existence telle
qu’elle nous est donnée: Soit tu meurs dans tes illusions et tes attentes, soit
les illusions et les attentes meurent en toi.

« La vie est un mouvement sans direction, une passion qui brûle sans but.  » UGK

« La vie n’a pas de sens, ni sens interdit, ni sens obligatoire. Et si elle n’a
pas de sens, c’est qu’elle va dans tous les sens et déborde de sens, inonde
tout. Elle fait mal aussi longtemps qu’on veut lui imposer un sens, la tordre
dans une direction ou dans une autre. Si elle n’a pas de sens, c’est qu’elle est
le sens. » Christiane Singer



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