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"ÇA N'A RIEN À VOIR AVEC DU VIOL" : SUR CNEWS, CE SCANDALE POLITIQUE RELANCE UN
DÉBAT LUNAIRE AUTOUR DU CONSENTEMENT À 13 ANS

Publié le mardi 24 décembre 2024

Voir les 7 photos
Le 19 décembre, les journalistes de l'émission "L'heure des Pros" ont comparée
l'affaire Pelicot au scandale politique de pédocriminalité appelé "l'affaire des
ballets roses", survenu en 1959. Des faits minimisés par Geoffroy Lejeune qui
les a qualifiés de "parties fines", niant la loi sur le consentement des
mineurs.

On a beaucoup dit du procès des viols de Mazan qu'il était inédit par le nombre
d'accusés. En effet, dans l'affaire Pelicot, 51 hommes comparaissaient sur le
banc des accusés pour avoir violé Gisèle Pelicot après que son mari Dominique
Pelicot l'a sédatée. Des faits qui se sont répétés pendant une dizaine d'années.
Le 19 décembre, on vous disait dans cet article que le verdict des peine avait
été rendu et avait déclenché beaucoup de colère. En réalité, ce n'est pas la
première fois que des dizaines d'hommes comparaissent pour une même affaire de
viols.

À lire aussi : "Monsieur Pelicot est un être maléfique", "Mon âme est pure" : au
procès de Mazan, les accusés scandalisent

Le jour où le verdict de l'affaire Pelicot a été rendu, les journalistes invités
de l'émission "L'heure des Pros", sur CNews, débattaient des résultats du
procès. Parmi eux, Geoffroy Lejeune, actuel directeur de rédaction du Journal du
Dimanche (JDD) dont la ligne éditoriale est à l'extrême droite. C'est là que
l'affaire Pelicot a été comparée à l'affaire dite "des ballets roses".



L'AFFAIRE DES BALLETS ROSES

Pour rappel, ce scandale politique de pédocriminalité a défrayé la chronique
française en 1959. Elle a été surnommée l'affaire des ballets roses car il était
question de soirées organisées par des célébrités, notamment des hommes
politiques, avec des filles mineurs. Ces soirées avaient lieu au pavillon du
Butard qui était alors à la disposition du président de l'Assemblée nationale,
André Le Troquer. Mis en cause, il écopera de seulement un an de prison avec
sursis et 9 000 Nouveaux Francs d'amende, soit presque 17.000 euros.



LE PARALLÈLE AVEC L'AFFAIRE PELICOT

Au sujet de cette affaire, Pascal Praud rappelle que, lors du procès, "on a
quasiment criminalisé les jeunes femmes qui avaient 13,14 ou 15 ans, en
expliquant qu'elles étaient responsables des viols qu'elles avaient subis". On
rappelle que dans l'affaire des viols de Mazan, les avocats de la défense ont
eux aussi tentés de faire adopter l'idée selon laquelle Gisèle Pelicot était
consentante et participait en fait activement avec son mari à de l'échangisme.
Mais Geoffroy Lejeune n'est pas d'avis de comparer les deux affaires.

"Sauf que, pardon, c'était autre chose, elles étaient consentantes déjà pour
commencer, ça n'a rien à voir", répond-il à Pascal Praud. "Tu n'es pas
consentante à 13 ans", lui rétorque l'animateur. Cela devrait suffire, mais non.
Le directeur du JDD insiste_. "Bien sûr que oui, mais ce que je veux dire c'est
que là, en l'occurrence, c'est un viol Gisèle Pelicot. À l'époque c'était des
parties fines"_, affirme-t-il.

> 


PAS DE CONSENTEMENT EN DESSOUS DE 15 ANS

Des "parties fines" pour qualifier des viols perpétrés par des hommes sur des
fillettes de 12 à 15 ans... non, vous ne rêvez pas. Certes, l'âge de
consentement n’existe pas dans la loi en France. Toutefois, depuis 2021, il
existe "un nouvel interdit", comme l'expliquait alors Annick Billon, présidente
de la délégation aux droits des femmes qui avait proposé cette réforme.Celui de
tout rapport sexuel avec un mineur de moins de 15 ans, sans que la justice ait
besoin de s’interroger sur l’éventuel consentement de l’enfant.

Désormais, tout acte de pénétration sur un mineur de moins de 15 ans sera
considéré comme un viol, crime puni de vingt ans de réclusion, quelles que
soient les circonstances. Autrement dit, on considère d'office que l'enfant
n'est pas consentant.

Avant, tout acte de nature sexuelle sur un mineur de moins de 15 ans était
considéré comme une "atteinte sexuelle" et donc comme un délit puni de sept ans
d’emprisonnement. Ce sont ensuite les circonstances qui déterminaient ou non la
qualification d’agression sexuelle ou de viol. Autrement dit, il fallait prouver
qu’il y a avait eu "violence, contrainte, menace ou surprise", et ce même pour
un enfant de moins de 15 ans. Dommage que Geoffroy Lejeune ne soit pas à jour de
la loi.


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