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 * Mardi 2 juillet 2019
   
   Écologie
   
   La maison-serre est autonome en eau, n’a pas besoin du gaz, et est
   quasi-autonome en électricité. (Photo : Stéphane Dubromel)
   Actualité
   
   
   CE COUPLE VIT DANS UNE ÉTONNANTE MAISON SOUS SERRE
   
   Correspondance, Stéphane DUBROMEL
   
   En Belgique, un couple vit dans une maison recouverte d’une serre. Un concept
   écologique de maison autonome s’adaptant aux saisons, qui fait réfléchir.
   
   
   De la petite route campagnarde de cette section de la ville belge de Menin,
   frontalière avec la France, on distingue sa forme sans trop de peine. Une
   serre en Belgique, c’est assez commun pour les jardiniers. Mais y mettre une
   maison, c’est moins courant. Voire inédit. Le propriétaire des lieux Koen
   Vandewalle est architecte. Sa maison-serre est l’attraction écolo, la preuve
   qu’une autre façon de concevoir l’habitat est possible.
   
   
   
   
   
   La maison-serre construite par l’architecte belge Koen Vandewalle. (Photo :
   Stéphane Dubromel)
   
   
   
   
   
   
   
   La serre sous laquelle poussent des légumes toute l’année. (Photo : Stéphane
   Dubromel)
   
   
   Portrait de l'architecte Koen Vandewalle. (Photo : Stéphane Dubromel)
   
   
   
   « J’ai toujours eu envie de construire une maison quasi-autonome dans ma
   carrière. Il y a les idées, mais il faut aussi les clients pour les mettre en
   place. Là, j’ai essayé de faire cela, d’aller au bout de la recherche. » Une
   grande serre de 30 m sur 12 m recouvre littéralement une maison plus
   traditionnelle dont les murs sont constitués de panneaux en contreplaqué
   entre lesquels s’intègre une épaisse couche de cellulose. « Les murs mesurent
   25 cm d’épaisseur et le toit 37. » Du bois, protégé des intempéries par la
   serre sous laquelle poussent des légumes toute l’année. Donc aucun entretien.
   
   Énergie solaire
   
   Le toit justement est équipé de 72 panneaux solaires. Ils produisent
   l’électricité nécessaire aux sept occupants de la maison. L’énergie produite
   est stockée dans des batteries à l’eau salée, non polluantes. Mais ce n’est
   pas encore assez et il manque trois mois de soleil, l’hiver, pour être
   entièrement autonome. Alors, Koen Vandewalle songe à compléter l’installation
   avec une éolienne. Le soleil chauffe aussi l’eau grâce à des tubes solaires
   sous vide.
   
   
   
   
   
   Sur le toit, au sud, se trouvent des panneaux solaires. (Photo : Stéphane
   Dubromel)
   
   
   
   
   
   
   Sur la face sud de la maison se trouvent des tubes photovoltaïques qui
   chauffent l’eau. (Photo : Stéphane Dubromel)
   
   
   
   
   
   
   Le système de production d’électricité avec ses batteries à l’eau salée.
   (Photo : Stéphane Dubromel)
   
   
   
   « Il y a de la logique dans ce système. La cuisine, le four, les occupants
   produisent de la chaleur. La maison garde celle-ci. Une personne produit
   environ 100 watts. » Des trappes situées sur le toit de la serre s’ouvrent
   lorsque la température à l’intérieur de celle-ci devient trop élevée. Et
   l’été, il y a l’air conditionné. L’hiver, lorsqu’il gèle, il fait 15 °C sous
   la serre et 19 °C dans la maison. Les chambres sont en sous-sol, dans une
   coque de béton recyclé.
   
   
   À l'intérieur de la maison-serre. (Photo : Stéphane Dubromel)
   
   Recyclage de l’eau de pluie
   
   La maison de Koen n’est pas reliée non plus à l’eau. Elle récupère tout
   simplement l’eau de pluie. Celle-ci est ensuite filtrée dans des bacs de
   pierres de lave, puis d’autres filtres. Elle en ressort potable et est
   stockée dans trois cuves de 20 000 litres chacune. « Les eaux usées sont
   également filtrées par un système similaire. Elle repart nettoyée dans le
   petit ruisseau voisin, mais à terme cela pourra rester en circuit fermé. »
   
   C’est une année test pour la famille qui étudie de près sa consommation
   énergétique. C’est l’architecte suédois Bengt Warne qui inventa les premières
   maisons-serres dans les années 1970.
   
   En France, on en trouve quelques-unes, vers Strasbourg ou encore près de
   Nantes. Le surcoût à la construction est de l’ordre de 30 %, et c’est lié à
   la serre. Si jamais Koen se lassait de sa maison, pas de soucis
   environnementaux. Les matériaux utilisés sont tous recyclables.
   
   
 * Mardi 2 juillet 2019
   
   Santé
   
   Les épinards contiendraient une substance naturellement dopante aux mêmes
   effets que les stéroïdes selon des chercheurs allemands. On comprend mieux
   d’où Popeye tirait sa force… (Photo d’illustration : Pixabay)
   Actualité
   
   
   LES ÉPINARDS CONTIENDRAIENT UNE SUBSTANCE NATURELLEMENT DOPANTE
   
   Cette découverte n’étonnerait pas le créateur du personnage Popeye, le
   célèbre marin qui en avale des boîtes de conserve entières. Selon une étude
   allemande, les épinards contiennent une substance naturelle aux effets
   semblables à ceux des stéroïdes. Conséquence : les épinards pourraient
   figurer dans la liste des produits dopants interdits aux sportifs et athlètes
   de haut niveau.
   
   
   On comprend mieux pourquoi Popeye tirait sa force des épinards. Et ce n’était
   pas lié qu’au fer qu’ils contiennent apparemment.
   
   À en croire des scientifiques de la Freie Universität Berlin, en Allemagne,
   ces légumes contiendraient en fait un composant naturel semblable aux
   stéroïdes, interdits par l’Agence mondiale antidopage (AMA). Cette substance,
   appelée ecdystérone, permettrait d’augmenter le développement des muscles et
   donc les performances des sportifs.
   
   
   
   
   Les parents devant un enfant refusant de manger des épinards prétendent que
   ça donne des « biscotos », cette étude tend à le prouver.
   (Photo d’illustration : 123 RF)
   
   
   
   Soutenue par l’Agence mondiale antidopage, cette étude a fait suivre un
   programme sportif de dix semaines à quarante-six athlètes pour observer
   comment la substance affectait leurs performances physiques. Des placebos ont
   été attribués à certains, tandis que d’autres ont reçu quotidiennement des
   capsules contenant autant d’ecdystérone que dans quatre kilos d’épinards.
   
   Des performances multipliées par trois
   
   « Nous pensions observer une augmentation des performances, mais nous ne nous
   attendions pas à ce que cela soit si important », affirme Maria Parr, de
   l’Institut pharmacologique de l’université de Berlin, citée par le site
   d’informations américain, Vice. Et pour cause : les athlètes ayant reçu les
   capsules d’ecdystérone ont multiplié leurs performances par trois, par
   rapport à ceux ayant reçu un placebo. Tous suivaient pourtant le même
   programme.
   
   Ces observations n’ont pour le moment pas encore été publiées dans une revue
   scientifique. Mais les chercheurs recommandent d’ores et déjà à l’Agence
   mondiale antidopage d’ajouter cette substance à la liste de celles qui sont
   déjà interdites, à l’image des stéroïdes anabolisants. D’autant que
   l’ecdystérone est actuellement commercialisée en tant que complément
   alimentaire.
   
   En tout cas, désormais, si vos enfants refusent toujours de manger des
   épinards vous pourrez réellement leur dire qu’ils ont tort parce que ça donne
   vraiment de la force. Foi de Popeye…
   
   
 * Mardi 2 juillet 2019
   
   Histoire
   
   Ce samedi, trois chevaliers et une toute petite armée vont franchir les
   Alpes, dans les pas de François Ier. (Photo : Megapix’Ailes)
   Actualité
   
   
   ILS VONT FRANCHIR LES ALPES EN ARMURE, COMME FRANÇOIS IER EN 1515
   
   Par Marie MERDRIGNAC
   
   Des chevaliers des temps modernes vont marcher dans les pas de François Ier
   quand il a franchi les Alpes en 1515, pour se rendre en Italie. Le 6 juillet,
   une petite armée de scientifiques et d’amateurs va passer le col de Mary
   (Hautes-Alpes), en armure d’époque, pour mesurer la performance réalisée par
   ces hommes, il y a 500 ans.
   
   
   
   
   .
   
   
   
   Avant de triompher des mercenaires suisses à Marignan les 13 et 14 septembre
   1515, François Ier et ses milliers d’hommes ont dû franchir les Alpes. Un
   épisode moins connu que le fameux « 1515 ? Marignan ! » de nos leçons
   d’histoire, mais déjà considéré comme un exploit, à l’époque. 500 ans plus
   tard, un historien, un athlète de haut niveau et toute une petite armée vont
   renouveler l’expérience, avec un équipement similaire. Et tout ça, dans une
   démarche scientifique.
   
   Stéphane Gal, enseignant-chercheur à l’université de Grenoble est à l’origine
   de ce projet. Au cours de ses recherches sur la Renaissance, l’historien est
   interpellé par une formule de François Ier dans une lettre à sa mère Louise
   de Savoie. Le jeune homme de 20 ans, « qui était pourtant un athlète de 2 m
   de haut », se plaint des conditions de marche : « Il nous fâche fort de
   porter le harnois parmi ces montagnes », c’est-à-dire d’être en armure.
   
   Des armures sur-mesure
   
   « En tant qu’historien, j’ai travaillé sur les mots, sur les documents
   iconographiques, où l’on voit ce franchissement des Alpes, sculptés dans le
   marbre. Je me suis demandé comment mesurer cette difficulté d’être en
   montagne, en armure, à 2 000 m d’altitude », nous raconte Stéphane Gal.
   
   Pour avoir des réponses, l’archéologie expérimentale prend le relais de
   l’histoire : « C’est aller au-delà des mots et des images, et essayer
   d’expérimenter soi-même, grâce à un équipement reconstitué. C’est faire de
   l’histoire avec son corps. »
   
   Pour s’équiper correctement, nos chevaliers modernes ont fait appel à un
   artisan spécialisé, Georges Jolliot. Batteur d’armures en Ariège, il
   travaille à l’ancienne. « Une armure d’homme à cheval complète, avec les
   vêtements qui vont dessous et les accessoires, ça revient à 10 000 € pièce,
   détaille Stéphane Gal. Pour l’armure d’homme à pied, c’est 6 000 €. C’était
   la condition pour avoir du matériel fiable, pas des armures en fer-blanc
   industrielles. La fabrication a été artisanale, sans soudure et sur mesure. »
   Chaque armure a représenté plus de 300 heures de travail !
   
   
   
   
   Sous les lourdes armures, les chevaliers des temps modernes portent aussi une
   tenue d’époque. (Photo : Megapix’Ailes)
   
   
   
   
   
   
   L’armure du chevalier à pied pèse 17 kg. (Photo : Thierry Morturier / UGA)
   
   
   
   Un col à 2 641 m d’altitude
   
   Le chevalier Gal sera le seul homme en armure à pied lors de cette
   expédition, qui partira le 6 juillet prochain de Maljasset, dans les
   Alpes-de-Haute-Provence. Nos braves chevaliers ne referont pas exactement le
   même itinéraire que François Ier, qui passait par le col de Vars et le col de
   Larche – il est aujourd’hui goudronné. « On a choisi un itinéraire parallèle
   de 28 km. On partira de Maljasset, on franchira le col de Mary qui est à
   2 641 m d’altitude, et on dormira à la belle étoile en Italie de l’autre
   côté. Le lendemain, on franchira le col dans l’autre sens pour retourner à
   Maljasset », décrit Stéphane Gal.
   
   Il s’entraîne depuis sept mois pour se familiariser avec son équipement. « Je
   porte régulièrement cette armure de 17 kg, je marche en montagne avec. En
   fait, c’est tout à fait faisable. Ça n’est pas que c’est facile, hein ! Mais
   on y arrive… »
   
   Le plus pénible ? « Le casque de 2 kg, qui pèse lourd sur la tête et fait
   transpirer. » Le centre de gravité du corps se déplace alors un peu : « On
   n’a pas tout à fait le même équilibre et cette difficulté est décuplée pour
   mes collègues à cheval, surtout quand ils descendent de monture. Leurs
   armures de 35 à 40 kg ne sont pas faites pour marcher. »
   
   
   
   
   Georges Jolliot, batteur d’armures, a confectionné les armures, comme à
   l’époque et sur mesure. (Photo : Megapix’Ailes)
   
   
   
   Pain, viande séchée, fromage sec et vin
   
   Pour que l’expérience soit vraiment complète, les hommes devront aussi porter
   leur ration de survie : du pain, de la viande séchée, du fromage sec, comme à
   l’époque, et de l’eau pour mettre dans le vin. « L’armée, lorsqu’elle se
   déplace, c’est comme une ville entière en mouvement, avec des dizaines de
   milliers d’hommes, des femmes et des enfants qui suivent derrière, des
   animaux, mulets, ânes, chevaux… »
   
   À l’époque, on ne sait pas gérer la logistique en haute montagne : « L’armée
   se déplace d’étape en étape, se rendant dans des lieux où on a stocké du
   grain, du pain, du foin, du vin pour ravitailler les troupes et les animaux.
   On fait des bonds de 20 à 30 km. »
   
   Mais une fois les troupes arrivées en haute montagne, à environ 2 000 m
   d’altitude après Guillestre (Hautes-Alpes), il n’y a plus de stock possible,
   souligne l’historien. « Les hommes devaient être autonomes. Alors
   François Ier a fait crier dans toute son armée que chacun devait emporter des
   vivres pour trois jours. Une difficulté supplémentaire. »
   
   L’objectif scientifique principal de ce projet un peu fou est d’abord de
   vérifier les dires de François Ier puis de voir « si c’est possible de se
   déplacer en armure en montagne, voir ce que ça implique pour le corps, la
   transpiration, l’effort, la nécessité de poser certaines parties de l’armure
   pendant la traversée, précise Stéphane Gal. Il y a 500 ans, cette traversée
   des Alpes était déjà considérée comme une performance. On l’a sculptée dans
   le marbre, on a comparé les canons aux éléphants d’Hannibal ! »,
   s’enthousiasme l’historien.
   
   
   
   
   Les chevaliers ont déjà subi des batteries de tests, avec et sans armure sous
   l’œil de 68 caméras, 13 ordinateurs afin de pouvoir mesurer le plus finement
   possible les contraintes de l’armure pour chacun des expérimentateurs.
   (Photo : Megapix’Ailes)
   
   
   
   Au total, une soixantaine de personnes sont mobilisées directement pour le
   projet – y compris un généreux mécène australo-irlandais, Cameron O’Reilly,
   passionné par le chevalier Bayard (qui a pris part à cette traversée avec
   François Ier). Une trentaine de personnes marcheront réellement, dont des
   militaires de la 27e Brigade d’infanterie de montagne, « pour montrer
   l’actualité de ces troupes aujourd’hui. Ils seront une dizaine, en tenue de
   combat, lourdement chargés, ajoute Stéphane Gal. Un médecin nous accompagnera
   pour des observations médicales : cardiaques, tension, température, parce que
   ça chauffe les armures. »
   
   Parmi les trois cavaliers en armure, on retrouvera aussi Patrick Ceria,
   champion de cyclisme paralympique, instigateur du projet aux côtés de
   Stéphane Gal. « Ça sera intéressant de faire le parallèle entre l’athlète
   d’aujourd’hui et le chevalier de 1515, entraîné depuis l’enfance. »
   
   L’expérience sera restituée sous forme d’article universitaire, mais
   également dans un livre et un documentaire à destination du grand public. Si
   vous souhaitez soutenir ce projet c’est par là.
   
   
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