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Nom du blog :
dexter
Description du blog :
Un blog consacré à mon personnage Tiburce Dexter. C. Tiburtius Dexter.
Catégorie :
Blog Littérature
Date de création :
13.11.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2013



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stolon va dévoiler un détail sur sa naissance dans l'apex du flamine. dans
chacune des histoires de dexter, je
Par dexter, le 14.02.2013

et connait-on celle de stolon ?
Par Roinsard+Patrick, le 14.02.2013

moi ce n'était pas avril 2009, mais fin mars 2011. je ne me suis pas arrêté à la
"bocca della verità", je n'ai
Par Roinsard+Patrick, le 12.02.2013

je remets ici le lien que j'ai mis sur le forum de latin : http://www.
unicaen.fr/cir eve/rome/pdr_v irtuel.p
Par Roinsard+Patrick, le 10.02.2013

oui, j'ai pris modèle sur le type des domus du début de la période impériale. je
m'inspire des descriptions do
Par dexter, le 10.02.2013

réaliste ! et très ressemblant à ce que je savais déjà des riches "domus"
romaines. as- tu pris modèle sur un
Par Roinsard Patrick, le 10.02.2013

je suis de toute cœur avec toi pour ton ouvrage… de romain ! courage, caius,
c'est une belle idée que tu as.
Par Julien ÉLIE, le 22.09.2012

pauli valéry "au sujet du cimetière marin" scriptum lege, et tibi prosit ! vale
feliciter !
Par Anonyme, le 23.05.2010

cela dépend de ce que vous mettez sous les mots religieux et curaillon.
http://dexter. centerblog.net
Par dexter, le 03.05.2010

"on dit que les romains étaient très religieux. polybe et denys d'halicarnasse ,
deux auteurs grecs, en sont m
Par Jean-Louis Jullien, le 01.05.2010



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FIN DE LA NEUVIÈME.

Publié le 04/08/2013 à 19:08 par dexter

Ouf! J'en ai enfin fini avec la mise en latin de la neuvième enquête de Tiburce
Dexter, l'Apex du flamine. Traduction postée du 5 octobre 2012 au 30 juillet
2013, soit un espace de 298 jours, en 113 passages, une formule qui tient en
haleine le lecteur sur le (trop?) long terme. Mais je suis conscient que 113
passages envoyés sur un espace de 298 jours ne font pas une cadence de foulée
olympique. J'ai posté à mon train de sénateur, comme dit la Fontaine.

Maintenant il me faut écrire une dixième aventure où Tiburce Dexter devra une
fois de plus faire front à un mystère qui laissera le brave Stolon et le lecteur
sur la touche. A moins que cette fois Stolon change sa façon de présenter
l'histoire. Jusqu'ici, dans chacune des histoires, le récit se fait
chronologiquement. Pas de sauts dans le temps, pas de retours en arrière, la
composition est linéaire et nous suivons l'enquête au pas de ce que vit Stolon.
Il déroule la suite des événements dans l'ordre chronologique, comme s'il tenait
un journal de l'événement, alors qu'il connaît la fin de l'histoire avant de la
commencer.

Stolon suit en cela la manière de César qui découpe le récit de la conquête des
Gaules en un livre par année de campagne, alors qu'il connaissait la fin avant
de commencer ses livres. Deux théories s'affrontent, je crois, César a-t-il
écrit les 7 livres de la Guerre des gaules après la victoire d'Alésia ou les
a-t-il écrit chacun à l'issue de la campagne qu'il relate? Qu'importe,
finalement, dans les deux cas, il a écrit a posteriori, toujours après
l'événement, alors que le récit déroule les faits dans leur ordre d'arrivée et
ainsi, dans chaque livre, on vit les incidents des campagnes au fur et à mesure,
comme si César n'en connaissait pas l'issue.

Cette présentation du récit n'est pas la seule connue dans l'antiquité. on
connait aussi les événements qui se déroulent en parallèle dans l'Odyssée,
l'Iliade nous plonge dans la guerre de Troie, pour quelques jours, à l'occasion
d'un conflit entre Achille et Agamemnon, en quittant le champ de bataille après
la reddition du corps d'Hector, le champion des Troyens, au vieux roi Priam,
l'Enéide est encore plus complexe dans son déroulement temporel avec des retours
en arrière, un futur connu par les lecteurs mais pas par les protagonistes, des
révélations au héros venues du monde souterrain, etc.

Pour les enquêtes de Dexter j'ai toujours suivi l'ordre chronologique avec le
parti pris d'un Stolon acceptant d'apparaître moins perspicace que son maître,
alors qu'il commence à chaque fois son récit en en connaissant bien sûr la fin.
Puisqu'il puise ces récits dans ses notes. Mais s'il veut surprendre le lecteur
à la fin de l'aventure, n'est-il pas obligé de faire ainsi?

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LE SIXIÈME OPUSCULE.

Publié le 19/05/2013 à 06:32 par dexter

La sixième nouvelle intitulée Le Traité de Paix est disponible sur le site du
Cercle Latin de Paris. Une histoire dont j'ai publié les passages en feuilleton
sur le forum de latin sous le regard critique de Julia, d'Oncle Fétide et de
Chaeréphon.

Tiburce Dexter est questeur et se trouve confronté à une affaire politique juste
au changement de règne entre Gordien III et Philippe l'Arabe, pour la première
fois sous la plume de Stolon la vieille politique romaine rencontre la religion
chrétienne balbutiante.

Une histoire machiavélique que, comme à son habitude, Tiburce Dexter résoud
uniquement par son esprit de déduction. Pour les amateurs de l'Antiquité, le
calame de Stolon ressuscite le IIIème siècle de notre ère à Rome et nous fait
suivre une enquête passionnante. Et en plus le tout est écrit en latin.

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LA DOMUS DE TIBURCE DEXTER.

Publié le 10/02/2013 à 09:40 par dexter

Elle se trouve à Rome quelque part sous la rue actuelle Urbana, entre la rue
Urbana et la rue Cesare Balbo. Un peu plus au sud-ouest de l’église de sainte
Pudenziana. Elle mesure 42 mètres de long sur 23 de large, soit 966 m². Ce qui
est moyen pour une domus à Rome mais grand pour une domus à Pompéi.

Toute la longueur se découpe en 2 parties. Une partie, la plus étroite et la
plus à droite, longe le vicus Patricius. Cette partie, de 42 m de long sur 7 m
de large, se découpe en 9 pièces. Le salon de Diane 11 m de long, un appartement
de location de 3 pièces de 4 m chacune de long, une salle de bains 3 m de long,
une cuisine 4 m de long, 3 boutiques de 4 m chacune de long. Toutes ces pièces
ont 7 m de large. Ouvrent sur la rue la première pièce de l’appartement, et les
3 boutiques. Entre cet ensemble et les appartement de la domus court un corridor
de 0,8 m de large sur toute la longueur, il s’ouvre à droite sur la salle de
bains et la cuisine, et à gauche sur l’atrium et le péristyle. Au début du
corridor se trouve un escalier de 10 marches qui donne accès à l’étage. Si l’on
ne veut pas monter à l’étage, on doit prendre le corridor par l’atrium.

On entre chez Dexter par un vestibule qui donne de face sur l’atrium et par la
droite à la fois sur le corridor et le salon de Diane. L’atrium est large de 15
m sur 7,5 de long, son mur du fond s’ouvre sur le tablinum et le triclinium, sur
le coin droit il donne sur le corridor, après l’escalier. L’entrée de gauche du
mur du fond est celle du tablinum de 13 m de long sur 6,5 de large, l’entrèe de
droite est celle du triclinium de même taille. Le mur du fond du tablinum a une
porte qui donne sur une pièce en forme d’arche voutée qui permet de rejoindre le
péristyle. Celui-ci, vrai puits de lumière et dispensateur de parfums floraux,
forme un rectangle de 16 m de long sur 9 m de large. C’est un jardin ornée d’une
fontaine en son centre, de parterres de fleurs et planté d’arbres à chaque coin.
Il est entouré de 15 pièces, de 3 m sur 4, dont 13 ont une porte donnant sur
lui. 2 pièces d’angle n’ont pas accès au péristyle.

Les appartements privés de Dexter se trouvent à l’étage. On rejoint l’étage par
l’escalier du corridor. Ils sont au dessus du tablinum et du triclinium. Une
terrasse fait étage ou balcon au dessus des 4 pièces et de l’arche voûtée, pour
profiter du jardin et d’une vue sur les toits de Rome. Les chambres privées ont
accès sur ladite terrasse d’un côté, et de l’autre des fenêtres donnent sur le
toit en impluvium qui couvre l’atrium. Bref, il fait bon vivre chez Tiburce
Dexter.

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DÉCO ROME...

Publié le 12/01/2013 à 09:04 par dexter
Une enquête policière répond à des règles de composition qui doivent donner au
lecteur l'impression de jouer à égalité avec l'enquêteur. Impression illusoire
puisque le coupable est déjà désigné et la logique des faits est déjà établie
avant que le lecteur ne commence le bouquin. Et de fait, l'enquêteur est moins
mû par la recherche des preuves que par l'obligation de les mettre à l'épreuve
de la vraisemblance. En fait, je balance mon couple d'enquêteurs à travers un
dédale d'indices tout en sachant lesquels font mouche et les autres illusion,
donnant à Dexter seul la faculté de trier l'ivraie du bon grain, alors que
Stolon accepte tous les indices au même niveau. Le niveau de Stolon devenant
aussi celui du lecteur. Bien que parfois, Stolon, donne son avis, un avis que le
lecteur peut adopter ou pas.

J'ai écrit toutes mes nouvelles policières tiburtiennes sur ce canevas, qui s'il
n'est pas original est celui attendu en général. Tiburce Dexter en sort grandi
et Stolon est son faire-valoir. L'art de Stolon, en fait, est d'offrir au
lecteur une bonne enquête, une histoire captivante, qui se termine à la gloire
de son maître, le détective hors pair qui explique même l'inexplicable. Et
j'avoue que j'y prends plaisir. Ce couple qui rappelle Holmes et Watson,
Guillaume de Baskerville et Adso et tant d'autres me tient assez en haleine pour
m'inspirer d'autres enquêtes. Le plus difficile est de ne pas sombrer dans
l'excès, dans l'hénaurme. La pente est facile à descendre, à trop vouloir
surprendre je pourrais imaginer des intrigues invraisemblables, mais je tiens à
ce que mes intrigues restent plausibles, en accord aussi avec les exigences de
l'époque décrite.

Je préfère la promenade, c'est à dire faire évoluer mes personnages dans un
décor qu'ils prennent le temps de décrire, sans abuser, par touches. Car Rome
est présente dans mes histoires, même mieux, elle les supervise. Et j'aime à
dévoiler les charmes de l'Urbs tant physiques que moraux et les vices aussi. Mes
enquêtes pour autant ne sont pas une excuse à une incursion dans l'antiquité
puisqu'elles sont intrigantes en elles-mêmes. Les mobiles d'assassiner sont
classiques et atemporels.

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L'APEX DU FLAMINE.

Publié le 14/11/2012 à 07:37 par dexter

Par cette neuvième histoire j'ai renoué le contact avec Stolon et Dexter que
j'avais laissés en sommeil depuis juin 1998 et vaguement ranimés pour la version
latine de leurs aventures à compter d'octobre 2007. Pour les sept nouvelles
revues et écrites en latin je n'avais pas besoin de me remettre dans la peau des
personnages puisqu'il me suffisait de réchauffer du déjà fait. Les histoires
étaient écrites, les intrigues terminées, les caractères connus, bref je me
contentais de rhabiller en latin ces histoires sans chercher à renouveler mes
relations, pour ainsi dire, avec mes deux personnages.

Avec cette neuvième histoire, il en est allé tout autrement puisque je dus me
replonger dans la Rome du IIIème siècle, revisiter les âmes de Stolon et de
Dexter et trouver une autre intrigue qui pût me retenir en haleine, convenir à
la plume de Stolon et exciter la sagacité de Dexter. Ce qui n'est pas une mince
affaire.

Pour commencer, il m'est apparu clair que je ne suis plus celui que j'étais il y
a quinze ans quand j'inventais les premières aventures de Dexter. Mes centres
d'intérêt ont évolué, mon esprit a mûri, les défis ont changé mais une chose est
restée intacte: mon amour pour Rome. C'est Rome qui a été à l'origine de Stolon
et Dexter, c'est elle qui en est la reprise. C'est pourquoi cette première
histoire a pour cadre essentiellement le Forum Boarium et le temple de Portunus.

En avril 2009, quand j'ai passé une semaine à Rome, je suis allé me ressourcer
sur cette petite place où le touriste va voir la Bouche de la Vérité et où sont
encore debout les deux temples de Portunus et d'Hercule. Charmé par l'endroit
j'ai pris des photos et c'est tout naturellement que m'est venue l'idée de
placer à cet endroit la neuvième enquête de Dexter.

Je sais que les flamines sont des prêtres de la Rome royale et la survivance
d'un flamine de Portunus au IIIè siècle de notre ère peut être une gageure. Je
n'ai pas trouvé de preuve de son existence au IIIè siècle. D'ailleurs, si je ne
m'abuse, il n'est connu que par une brève citation dans Festus. Si ce n'est le
temple qui est toujours debout de nos jours, que les cartes Michelin attribue à
la Fortune Virile, rien ne permet d'en dire plus sur ce flamine ni si les douze
flamines mineurs étaient toujours en activité au IIIè siècle de notre ère. Les
Portunalia, fête consacrée à Portunus, sont célébrées au 17 août comme l'indique
une plaque de marbre d'Anzio datée de 23/37 ap JC.

D'un autre côté, à propos des plus anciennes prêtrises royales nous savons par
des plaques de marbre que les frères Arvales étaient encore en activité sous les
Sévères et que les Luperques continuaient leur course à travers Rome aux
Lupercalia jusque sous le pape Gélase pape de 492 à 496 et que ce pape aurait
christianisé en fête de la Chandeleur. Rappelons que c'est lors des Lupercalia
de 44 av JC que le Luperque Marc Antoine tente de placer une couronne sur la
tête de Jules César. Rien n'indique non plus que les anciens flamines aient
disparu au IIIè siècle.

Le titre de flamine était encore assez vivace à l'époque augustéenne pour nommer
les prêtres attribués au culte de l'empereur Auguste et ensuite de ses
successeurs mis au rang des dieux. Il existait même des flamines, élus pour un
an, dans d'obscurs bourgs gallo-romains jusque des époques tardives. J'ai donc
imaginé pour cette histoire que le flamine de Portunus pouvait être encore en
activité sous le règne de Philippe l'Arabe.

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LETTRE ET ESPRIT.

Publié le 28/10/2012 à 11:56 par dexter

Sur le forum de latin, l'Oncle ne reconnaît pas l'esprit des anciens dans les
enquêtes écrites en latin par Stolon en comparant certains sentiments de Stolon
aux auteurs modernes et, bien sûr, il n'a pas tort. Celui qui tient le stylet de
Stolon, en effet, est un auteur français du 21ème siècle avec tout ce que cela
comporte de références conscientes et inconscientes de son siècle, de son sexe,
de sa culture. Faire "vivre" des hommes du 3ème siècle n'est pas une mince
affaire quand même leur spiritualité a été effacée par le christianisme. Ces
hommes et ces femmes n'avaient même pas conscience de leurs actes comme nous
avons appris à en prendre conscience.

L'esprit des anciens. Il est vrai que l'enquête policière n'a rien d'antique, ni
dans sa forme ni dans son esprit. Tout d'abord les Romains n'aimaient pas les
"devinettes" et ensuite les magistrats enquêtaient sans prendre de gants.

Pour l'esprit, les prologues des pièces de Plaute et de Térence montrent que
l'intrigue est déjà expliquée avant d'être jouée. Le spectateur Romain
s'asseyait au théâtre non pas pour être surpris mais pour goûter les traits
d'esprit de l'auteur, l'art subtil de sa versification ou d'autres plaisirs. En
somme, l'intérêt du spectateur antique était ailleurs que dans la devinette.

Pour la forme, les enquêtes dans la Rome antique ne demandaient pas toutes ces
sortes d'interrogatoires, avec recherche du coupable par d'habiles
raisonnements. Le magistrat en charge d'une enquête se contentait de passer les
esclaves des hommes libres incriminés à la question, certaines fois, sous des
empereurs peu respectueux du droit des citoyens, la question pouvait être
infligée même aux hommes et femmes libres.

Bien sûr un scénario antique récurrent aurait été de donner à chacune de ces
histoires l'aspect de discours pro ou contra, à la Cicéron, faire de ces
enquêtes des controversiae ou des suasoriae. C'est le plan que j'ai suivi dans
les Sanglantes Saturnales, mais ce n'est pas celui qui me semble devoir être
adapté à toutes les aventures. Cela aurait nécessité de faire de Tiburce Dexter,
pour qu'il "gagne à chaque fois", un orateur hors pair, capable de défendre
n'importe quel point de vue et non plus le dilettante passionné par la logique
du vrai et du faux. Et dans Sanglantes Saturnales, l'intrigue qui se rapporte le
plus à la forme du procès, je me suis senti tenu de faire de Tiburce Dexter un
orateur plus attaché à la réalité qu'aux effets de toge, ce qui est tout à fait
contraire à l'esprit des anciens et fut fatal à Socrate.

Je sais bien que l'esprit des anciens, autant qu'on peut le connaître, n'est pas
suivi à la lettre dans les enquêtes de Tiburce Dexter, mais le pire serait qu'en
voulant parodier les anciens, et en n'étant jamais certain d'y parvenir,
j'obtienne le résultat que Stolon et Dexter me déplaisent.

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DES NOUVELLES

Publié le 10/09/2012 à 07:42 par dexter
En relisant _L'aurige et la vestale_ je suis de plus en plus convaincu que le
traduire en latin demande une ténacité, une disponibilité et une constance que
je ne possède pas en ce moment. Un roman est un long opus, le poster par petits
passages même quotidiennement, ce que je ne suis pas sûr de pouvoir faire,
nécessiterait de la part des lecteurs une attention hors du commun. Il me
souvient de commentaires sur le forum de latin au sujet de mes histoires
courtes: on s'y perdait entre les personnages, on perdait le fil de l'histoire,
on avait oublié tel détail... bref j'imagine que cela serait pire encore avec le
roman. Ceci pour le confort du lecteur.

Quant à mon propre souffle, car je ne fais rien de bon sans être inspiré, si ces
histoires écrites en 1997/1998 retrouvaient une sorte de jeunesse par leur mise
en latin, elles ne m'offraient rien de neuf et j'avais l'impression de faire
revivre des cadavres. Je me sentais comme une sorte d'auteur sans inspiration
qui rhabillait de vieilles histoires avec des vêtements romains. Comme j'avais
eu l'idée dès le départ d'imaginer que les histoires provenaient de vieux
manuscrits découverts et que je n'étais que le traducteur en français des écrits
de Stolon, il m'a énormément plu de les écrire en latin de septembre 2007 à juin
2012. Sept nouvelles de Stolon bilingues latin-français ce n'est pas rien et je
suis fier d'avoir pu le faire.

Mais cet été, en parcourant le monumental roman _L'aurige et la vestale_ j'ai
ressenti que le travail de sa mise en latin serait bien trop herculéen parce que
je ne suis pas assez disponible pour le faire, n'ayant pas la chance de posséder
des pouvoirs surnaturels qui me permettraient de traduire chaque jour un passage
du roman en plus de mes tâches quotidiennes. Il m'est alors venu une toute autre
idée que de latiniser du vieux... pourquoi ne pas faire revivre de nouvelles
aventures à mon tandem préféré? Des aventure courtes, comme les 7 du livre I.

Pour ce faire, il me fallait renouer le contact avec mes deux personnages après
plus de quatorze ans! L'âge d'un adolescent entrant en troisième! 1998 c'est
antédiluvien à mes yeux. Chirac est président de la République et se débat avec
un premier ministre de cohabitation Lionel Jospin, appelé l'Austère par le
Canard Enchaîné. Les téléphones portables ressemblent à des talky walky, les
disques durs ont péniblement un gigaoctet de mémoire, on en est à Windows 95,
l'internet commence à se répandre dans les foyers, c'est l'année où je m'abonne
au défunt Club-Internet... bref, il s'agit d'une autre époque où j'étais un
trentenaire qui avait d'autres rêves et ambitions que le quinquagénaire que je
suis devenu aujourd'hui. Puis-je renouer le contact avec Dexter et Stolon? Ai-je
toujours l'enthousiasme, la créativité, le même intérêt? Bref puis-je
aujourd'hui continuer une saga interrompue il y a quatorze ans? En ai-je
seulement envie?

Deux gros problèmes me sont tout de suite apparus, la remise en condition et me
renouveler. Lors de l'écriture de mes histoires courtes, j'avais acquis une
sorte de maîtrise de composition que j'ai complètement oublié, au point qu'il me
semble être revenu aux mêmes doutes et incertitudes des débuts et ne savoir plus
les trucs que j'avais découverts pour me conduire à l'achèvement d'une idée.
Recourir aux notes anciennes ne m'apporte pas grand chose, sinon l'amusement de
voir dans les pages de mes cahiers combien le résultat final est toujours
différent des plans et autres annotations fiévreuses conservées, ce qui ne
m'étonne guère puisque mon imagination qui partait en une direction, dont j'ai
conservé les squelettes, faisait quelques bifurcations au fur et à mesure de
l'écriture pour aboutir à quelque chose de différent de ce qui était prévu.

Une constante néanmoins était de me renouveler. Je ne voulais pas réécrire deux
fois la même intrigue, ni m'enfermer dans des automatismes. J'avais juste
humanisé mes personnages en leur notant des traits de caractère qu'il m'amusait
de reproduire dans chacune des aventures, ainsi le fait que Dexter se tire la
barbiche quand il réfléchit ou les remarques de Stolon qui admire Dexter même à
son propre détriment. Certains personnages sont récurrents comme le tribun
Messalinus, le petit gavroche Romulus et la merveilleuse Myrrina. Ce sont
peut-être les seules récurrences, pour les intrigues je me devais d'être à
chaque fois original. Mais il faut bien reconnaître que l'on fait vite le tour
de mobiles possibles de meurtre, la haine, l'ambition, la cupidité...

Le principal reste tout de même de savoir si je me sens toujours l'envie de
continuer avec ce tandem et une nouvelle histoire, qui n'en est qu'à l'état de
squelette, me démontrera si l'inspiration est bien au rendez-vous.

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RES IN DISCRIMINE.

Publié le 03/06/2012 à 07:24 par dexter
La version latine du Traité de paix est prête à être mise en ligne sur le site
du Cercle Latin de Paris
http://www.circulus.fr/opera/fabulae/dexter/dexter.php
et de mon côté j'ai déjà terminé la version latine de L'âme blessée, bien que sa
publication sur le groupe de discussions:
http://groups.google.com/group/fr.lettres.langues-anciennes.latin/
ne soit pas achevée, mais nécessaire pour la correction de mes fautes
d'étourderie ou autres maladresses surtout par Julia, dont j'admire l'assurance
dans l'emploi de la langue latine classique.

Mais cette septième histoire en latin pourrait être la dernière puisque la
huitième enquête de Dexter, L'aurige et la vestale, est une longue aventure qui
couvre à elle seule quasiment autant de pages que l'ensemble des sept nouvelles.
Impossible, à mon avis, de traduire cette longue aventure en latin sans
engendrer la nausée ou l'impatience de mon lectorat.

Dans sa version française, je sais que l'histoire retient l'attention du lecteur
du début à la fin, j'en connais le rythme soutenu, le suspense qui ne faiblit
pas, entretenu par une enquête qui conduit le lecteur sur les quais de Rome et
dans ses bas-fonds, mais aussi au Cirque Maxime pour assister à une course de
chars haletante. Bref une histoire qui se lit, me dit-on, avec plaisir et
intérêt. Mais je crains que l'attention du lecteur ne s'estompe en découvrant
cette longue enquête par petits passages postés au petit bonheur, selon ma
disponibilité.

J'ai posté sur le forum de latin, sans me presser, à mon train de sénateur, la
préface et les sept nouvelles à partir du 17 octobre 2007 et je n'ai pas encore
posté la fin de la septième. A ce rythme, si je commençais la huitième aventure,
disons au 1er juillet 2012, je devrais en voir la fin vers le 15 février 2017! 4
ans, 7 mois et 15 jours. C'est difficilement réalisable.

Bien sûr, il est toujours possible que je fasse ma traduction beaucoup plus
rapidement. Je sais d'expérience que je peux traduire 2 pages complètes en un
jour dédié à la traduction, mais ce serait passer mes week-ends et mes jours de
repos à la traduction et devrait me mobiliser pour environ 66 jours de repos!
J'ignore si j'en aurais la patience. Evidemment 66 jours c'est beaucoup moins
improbable que 4 ans 7 mois et 15 jours, mais comme on peut trouver une moyenne
de 10 jours de repos par mois, 66 jours complets devrait tenir sur une distance
de 7 mois. En commençant début juillet 2012, je devrais finir fin février 2013.
Je pourrais ainsi gagner 4 ans! Ce qui n'est pas négligeable.

Mais si je peux traduire 2 pages par jour dédié à la traduction, cette
traduction devrait faire 8 envois sur le forum. Je compte une moyenne de 4
envois par page. Si je fais un envoi par jour, le lecteur devra supporter de me
lire pendant 528 jours. Dans l'hypothèse d'un premier post le 9 juillet 2012, je
devrais finir le 19 décembre 2013. L'affaire est à son moment critique. Res in
discrimine...


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LE TRAITÉ DE PAIX

Publié le 04/03/2012 à 21:53 par dexter
La traduction latine du traité de paix, Foedus pacis, a été postée sur le forum
de latin du 19 mai 2011 au 5 février 2012, soit sur 262 jours. J'avais écrit
cette histoire pour parler des premiers chrétiens. Ne pas en parler du tout dans
les 5 premières histoires m'avait paru anormal et peu crédible dans l'évocation
du 3ème siècle de notre ère. Le christianisme n'est pas encore une religion
licite dans l'empire romain et j'ai voulu parler dans cette histoire des
premiers chrétiens de Rome.
Comme Tiburce Dexter résoud des affaires complexes et criminelles, j'ai dû
plonger ces chrétiens dans une ambiance mystérieuse. En fait de crime, il s'agit
du vol d'un document au Tabularium. Un traité de paix entre un chef Goth et
l'empire.
Cette histoire m'a permis de mettre en scène plusieurs tableaux. Un début avec
une atmosphère de changement de règne, une séance tumultueuse au Sénat, dans le
temple de Jupiter Capitolin, un jeune sénateur chrétien refusant de sacrifier
aux idoles, une reconstitution d'une assemblée d'orants chrétiens avec un des
premiers diacres de Rome, une description du Tabularium, une ruse rocambolesque
au Forum Boarium et bien sûr la découverte par le génial Tiburce Dexter du
coupable auquel personne ne pense.
Le tout dans un latin classique corrigé par l'excellente Julia et les remarques
toujours pertinantes de Chaeréphon et de l'Oncle Fétide. Mes complices sur le
forum de latin.
Quand j'avais écrit ces histoires en français, je l'avais fait comme si le
français était une traduction d'un manuscrit latin. Remettre en latin ces
histoires est donc revenir aux sources, à l'original. Jamais je n'aurais cru
pouvoir traduire 6 nouvelles en latin. Je l'ai fait et j'en suis très ému. La
7ème est déjà en route.
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LA SUITE EST PROCHE

Publié le 14/05/2011 à 07:52 par dexter
Question:
- Quel est votre écrivain préféré?

Réponse:
- Stolon.

Avec la Formule de Médée se termine l'archétype des aventures de Tiburce Dexter.
Je ne sais pas si archétype ou prototype traduisent bien l'idée. Disons que
c'était le protocorpus. Ce sont ces 5 histoires que j'avais fait lire à un
cercle de lecture et que j'avais soumises à une maison d'édition sans succès.

Ces 5 histoires courtes pourtant ne me semblaient pas le point d'orgue de la
symphonie Stolonienne, le secrétaire favori de Tiburce devait pour le moins
écrire une longue histoire, un roman. Mais le sujet qui put être développé en
une longue histoire ne vint pas tout de suite et fut devancé par deux autres
pans qui me semblaient nécessaires à souligner pour continuer le dessin de la
personnalité du détective. Tout d'abord la confrontation de Tiburce Dexter avec
le christianisme de son siècle, que nous découvrirons dans la courte histoire le
Traité de Paix.

Il m'apparut, en relisant mes 5 premières histoires, impossible de ne jamais
parler des chrétiens, alors que ce troisième siècle devait connaître les
premières grandes persécutions contre eux. J'avais laissé un personnage de
l'ombre au comportement chrétien dans l'entourage de Dexter en la personne de
l'esclave jalouse Photis.

Sa jalousie et sa prétention à obtenir l'amour exclusif de Stolon, comme on le
lit dans la nouvelle les Quatre Tribuns:
"Eadem enim ex causa, Tiburtio laetitia ac maestitia Photidi fuit, quod hodie
Eros et soror eius Myrrina ex Tusculano redeunt. Adeo Photis in Myrrinam amori
inuidebat ut illam minus minusque ferrem."

me la désignèrent comme une chrétienne possible, ce qui me servit à construire
l'intrigue de la sixième nouvelle, le Traité de Paix.






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