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JUIL

30


TEXTE INTÉGRAL DU DISCOURS DU ROI MOHAMMED VI À L’OCCASION DE LA FÊTE DU TRÔNE

30 juillet, 2015 | Non classé  |  Laisser un commentaire

Le roi Mohammed VI a adressé, jeudi, un discours à la nation à l’occasion de la
Fête du Trône, qui coïncide cette année avec le seizième anniversaire de
l’accession du souverain au Trône.


Voici le texte intégral du discours royal:.

« Louange à Dieu,.

Paix et Salut sur le Prophète, Sa Famille et Ses Compagnons.

Cher peuple,.

C’est avec un sentiment de fierté que nous commémorons aujourd’hui le seizième
anniversaire de la glorieuse Fête du Trône.

Cette célébration n’est pas qu’une simple occasion somme toute passagère. Elle
est, plutôt, porteuse de fortes significations qui traduisent la profondeur des
pactes de loyalisme et de fidélité scellés entre nous, et incarnent les liens
d’allégeance qui t’unissent à ton Premier Serviteur et qui ne font que se
renforcer et s’enraciner avec le temps.

Nous avons fait de cette commémoration une occasion annuelle pour marquer une
pause et nous interroger sur les réalisations que le Maroc a accomplies et sur
les défis qu’il affronte.

Je voudrais, à cette occasion, adresser mes remerciements à toutes les forces
vives de la nation et à tous les acteurs qui se sont tenus à mes côtés dans
l’effort collectif qui est engagé au service du citoyen.

Nous sommes également sensible à la contribution qu’ils apportent pour conforter
le Maroc dans la position qui est la sienne et pour renforcer la confiance dont
il est l’objet, surtout dans la conjoncture que traversent certains Etats de la
région.

Mais je ne veux pas ici parler des seules réalisations, ni m’intéresser
uniquement au bilan et aux chiffres.

Car, en effet, tout ce qui a été réalisé, nonobstant son importance, restera
insuffisant pour notre pays tant qu’une frange de la société continue à souffrir
des conditions pénibles de la vie, et tant qu’elle éprouve le sentiment d’être
marginalisée, malgré tous les efforts déjà consentis.

Certes, c’est une catégorie qui est en passe de se rétrécir de plus en plus.
Mais je tiens, néanmoins, à ce que tous les citoyens puissent profiter des
richesses de la nation.

Comme je t’en ai fait le serment, je continuerai à travailler jusqu’au dernier
souffle pour arriver à ce dessein. Car Notre ambition pour rendre heureux Notre
peuple est sans limites.

Tout ce que vous vivez m’intéresse : ce qui vous atteint m’affecte aussi, ce qui
vous apporte bonheur me réjouit également. Ce qui vous tracasse figure toujours
en tête de mes préoccupations.

A partir de là, il est impératif de marquer une pause pour parvenir à des
solutions nouvelles, aptes à permettre à cette catégorie sociale de se mettre au
diapason et de s’intégrer dans la vie nationale.

C’est pourquoi Nous avons fait de la préservation de la dignité du citoyen la
finalité de toutes les réformes politiques et sociales et de toutes les
initiatives vouées au développement.

En effet, les institutions, si importantes soient-elles, ne sont pas une fin en
soi. De même, la croissance économique n’aura aucun sens si elle ne se traduit
pas par l’amélioration des conditions de vie des citoyens.

En dépit des progrès réalisés par notre pays, ce qui me désole, c’est cette
situation de précarité que vivent certains de nos concitoyens dans les régions
éloignées et enclavées, surtout sur les sommets de l’Atlas et du Rif, les zones
sahariennes arides et les oasis, ainsi que certains villages dans les plaines et
sur les côtes.

Nous avons conscience de l’ampleur du déficit qui s’est accumulé depuis des
décennies dans ces régions, malgré toutes les initiatives et tous les efforts
qui ont été déployés.

C’est pourquoi, dès que Nous avons assumé la mission d’assurer ta direction,
cher peuple, Nous avons fait le serment devant Dieu de n’épargner aucun effort
pour améliorer le sort des populations de ces régions, et atténuer leurs
souffrances.

Aussi, et pour consolider les initiatives déjà mises en chantier, avons-Nous
décidé de charger le ministre de l’Intérieur, qui exerce l’autorité tutélaire
sur les collectivités territoriales, de mener une étude de terrain globale, pour
cerner les besoins de chaque Douar et de chaque région, en termes
d’infrastructures et de services sociaux de base, tant dans les domaines de
l’enseignement et de la santé, qu’en ce qui concerne l’eau, l’électricité, les
routes rurales, etc.

Cette étude a porté sur toutes les régions du Royaume. Elle a permis
d’identifier plus de 29 mille Douars, dans 1272 communes, souffrant d’un tel
déficit. Les régions et les domaines concernés ont été répertoriés par ordre de
priorité.

De même qu’ont été examinés environ 20 800 projets, dédiés à plus de 12 millions
de citoyens, vivant dans plus de 24 mille Douars, avec un budget global de 50
milliards de dirhams environ.

Afin de garantir le succès d’un chantier social aussi ambitieux, Nous invitons
le gouvernement à établir un plan d’action intégré, fondé sur le partenariat
entre les différents départements ministériels et les institutions concernées,
en vue de trouver les moyens de financement des projets et de définir un
échéancier précis pour leur mise en œuvre.

Ces projets pourront être intégrés à l’Initiative Nationale pour le
Développement Humain dans sa nouvelle approche, et s’insérer dans les futurs
programmes des Conseils régionaux et locaux, qui disposent désormais de
ressources importantes et de larges compétences.

La régionalisation que Nous appelons de Nos vœux doit reposer sur un effort
soutenu et imaginatif permettant de trouver des solutions adaptées à chaque
région, selon ses spécificités et ses ressources, et en fonction des
opportunités d’emploi qu’elle peut apporter, et des difficultés qu’elle
rencontre en matière de développement. La Région doit constituer un pôle de
développement intégré, dans le cadre d’un équilibre et d’une complémentarité
entre ses zones, ses villes et ses villages, de telle sorte qu’elle contribue à
endiguer le mouvement d’exode vers les villes.

Cher peuple,.

L’attention portée à la situation de nos concitoyens ne se limite pas aux seules
populations du monde rural et aux zones éloignées ou difficiles d’accès. Elle
vise également la promotion des zones marginales et des quartiers anarchiques en
périphérie urbaine.

C’est pourquoi nous avons concentré les projets de l’INDH sur la lutte contre
les déficits qui y ont été relevés.

Nous avons également engagé le gouvernement à accorder plus d’importance aux
politiques sociales.

Mais l’intérêt que Nous portons à la situation de nos citoyens de l’intérieur
n’a d’égal que Notre volonté de veiller sur les intérêts de nos enfants résidant
à l’étranger, de consolider leurs attaches identitaires et de les mettre en
capacité d’apporter leur concours au développement de leur patrie. Au cours de
mes visites à l’étranger et de mes rencontres au Royaume avec des membres de
notre communauté à l’étranger, J’ai eu l’occasion de prendre la mesure de leurs
préoccupations réelles et de leurs aspirations légitimes.

Nous pensions qu’ils affrontaient des difficultés uniquement à l’intérieur du
Maroc. Or nombre d’entre eux se plaignent également d’une série de problèmes
dans leurs relations avec les missions consulaires marocaines à l’étranger.

En effet, certains consuls, et non tous Dieu merci au lieu de remplir leur
mission comme il se doit, se préoccupent plutôt de leurs affaires personnelles
ou de politique.

Certains membres de la communauté m’ont fait part de leur mécontentement du
mauvais traitement qui leur est réservé par certains consulats, ainsi que de la
faiblesse des prestations qu’ils leur fournissent, tant pour ce qui concerne la
qualité de ces services, que pour ce qui est du respect des délais ou de
certaines entraves administratives.

Nous attirons donc l’attention du ministre des Affaires Etrangères sur la
nécessité de s’employer avec toute la fermeté requise à mettre fin aux
dysfonctionnements et autres problèmes que connaissent certains consulats.

Il faut, d’une part, relever de ses fonctions quiconque a été reconnu coupable
de négligence, de dédain pour les intérêts des membres de la communauté, ou de
mauvais traitement à leur égard.

D’autre part, il faut veiller à choisir les consuls parmi ceux qui remplissent
les conditions requises de compétence, de responsabilité et de dévouement au
service de nos enfants à l’étranger.

Les membres de notre communauté sont encore plus désappointés lorsqu’ils font
des comparaisons entre, d’une part, le niveau des prestations fournies par les
services administratifs et sociaux des pays de résidence, et l’accueil qui leur
est réservé, et, d’autre part, le traitement dont ils sont l’objet à l’intérieur
de ces missions consulaires nationales.

S’ils n’arrivent pas à régler leurs affaires, au moins devraient-ils être bien
accueillis et traités avec courtoisie et respect.

Ainsi, par exemple, ils subissent des lenteurs dans l’enregistrement des noms à
l’état civil ou la rectification des erreurs, avec tout ce que cela implique en
perte de temps et en coûts financiers.

S’agissant du choix des noms également, il appartient à la Haute commission de
l’état civil de s’atteler à trouver des solutions raisonnables aux cas qui lui
sont soumis, en faisant preuve de souplesse et de compréhension. De même, il
faut mette un terme aux pressions qu’ils subissent parfois pour se voir imposer
certains noms.

Le même impératif s’impose pour régler les problèmes de lenteur et de complexité
des procédures de renouvellement et de légalisation des documents officiels.

l faudrait, de manière générale, améliorer le contact et la communication avec
les membres de la communauté à l’étranger, rapprocher les prestations qui leur
sont destinées, simplifier et moderniser les procédures, respecter leur dignité
et préserver leurs droits.

S’agissant des problèmes que rencontrent certains immigrés à leur retour dans la
patrie, Nous réaffirmons la nécessité de faire montre de la plus grande fermeté
à l’égard de quiconque s’avise d’abuser de leurs intérêts ou d’exploiter leur
situation.

En dépit de toutes les difficultés qu’ils rencontrent, Nous notons avec
satisfaction le nombre croissant de ceux, parmi eux, qui rentrent chaque année
pour visiter leur pays et revoir les leurs.

C’est pourquoi Nous ne cessons d’exprimer Notre fierté devant tant d’amour
qu’ils portent à leur patrie, ainsi que Notre volonté de veiller à la protection
de leurs intérêts.

Afin de conforter la participation des Marocains de l’étranger à la vie
nationale, Nous appelons à la mise en œuvre des dispositions de la Constitution
relatives à l’intégration de leurs représentants dans les institutions
consultatives et les instances de gouvernance et de démocratie participative.

De même, Nous réitérons Notre appel pour élaborer une stratégie intégrée, fondée
sur la synergie et la coordination entre les institutions nationales ayant
compétence en matière de migration, et pour rendre ces institutions plus
efficientes au service des intérêts des Marocains de l’étranger. Ceci implique
notamment la nécessité de se prévaloir de l’expérience et du savoir-faire
accumulés par le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, en vue de
mettre en place un Conseil qui réponde aux aspirations de nos enfants à
l’étranger.

Cher peuple,.

Dans le contexte des réformes que Nous mettons en œuvre au service du citoyen,
la réforme de l’enseignement est à la base du développement. Elle est la clef de
l’ouverture et de la promotion sociale, le gage de protection de l’individu et
de la collectivité contre les fléaux de l’ignorance et de la pauvreté, et les
démons de l’extrémisme et de l’ostracisme.

Voilà pourquoi Nous n’avons de cesse de plaider pour une réforme substantielle
de ce secteur vital, de sorte à réhabiliter l’école marocaine et à la rendre
apte à remplir comme il se doit la mission qui est la sienne en matière
d’éducation et de développement.

Aussi avons-Nous confié au Conseil supérieur de l’Education, de la Formation et
de la Recherche scientifique le soin d’évaluer l’état d’exécution de la Charte
nationale de l’éduction et de la formation, et de dégager une vision stratégique
globale pour la réforme du système éducatif dans notre pays.

Pour bien comprendre en quoi consiste la réforme, Nous posons cette question :
est-ce que l’enseignement que reçoivent nos enfants aujourd’hui dans les écoles
publiques est capable de garantir leur avenir ?

Ici, il faut faire preuve de sérieux et de réalisme, et s’adresser aux Marocains
en toute franchise en leur demandant : pourquoi sont-ils si nombreux à inscrire
leurs enfants dans les établissements des missions étrangères et les écoles
privées, malgré leurs coûts exorbitants ?

La réponse est claire: c’est parce qu’ils cherchent un enseignement ouvert et de
qualité, fondé sur l’esprit critique et l’apprentissage des langues, un
enseignement qui permette à leurs enfants d’accéder au marché du travail et de
s’insérer dans la vie active.

Or, contrairement à ce que prétendent certains, l’ouverture sur les langues et
les autres cultures, ne portera aucunement atteinte à l’identité nationale. Bien
au contraire, elle contribuera à l’enrichir, d’autant plus que l’identité
marocaine est, grâce à Dieu, séculaire et bien enracinée, et qu’elle se
distingue par la diversité de ses composantes qui s’étendent de l’Europe
jusqu’aux profondeurs de l’Afrique.

Même si j’ai étudié dans une école marocaine suivant les programmes et les
cursus de l’enseignement public, je n’ai aucun problème avec les langues
étrangères.

La Constitution, qui a été votée par les Marocains, appelle à l’apprentissage et
la maîtrise des langues étrangères en ce qu’elles sont des moyens de
communication, d’insertion dans la société de la connaissance et d’ouverture sur
l’esprit du temps.

Par ailleurs, les étrangers reconnaissent la capacité des Marocains à maîtriser
avec brio différentes langues.

Aussi, la réforme de l’enseignement doit se départir de tout égoïsme et de tous
calculs politiques qui hypothèquent l’avenir des générations montantes, sous
prétexte de protéger l’identité.

En effet, l’avenir de tout le Maroc reste tributaire du niveau de l’enseignement
que nous offrons à nos enfants.
Partant de là, la réforme de l’enseignement doit viser au premier chef à
permettre à l’apprenant d’acquérir les connaissances et les habiletés et de
maîtriser les langues nationales et étrangères, notamment dans les filières
scientifiques et techniques qui ouvrent les portes de l’insertion sociale.

La réforme souhaitée ne pourra être cohérente que si l’on s’affranchit du
complexe qui fait penser que le baccalauréat est une question de vie ou de mort
pour l’élève et sa famille, et que celui ou celle qui ne l’obtient pas n’a pas
d’avenir.

Bien évidemment, certains citoyens ne veulent pas s’orienter vers la formation
professionnelle car, pour eux, cette filière les dévalorise et n’est utile que
pour les petits métiers. Mieux encore, ils y voient un refuge pour ceux qui
n’ont pas réussi leurs études.

Nous devons, donc, aller vers eux pour changer cette opinion négative et leur
expliquer que l’individu peut s’élever et réussir sa vie sans l’obtention du
baccalauréat. Nous devons également œuvrer avec le plus grand réalisme à les
insérer dans la dynamique que connaît ce secteur.

Les Marocains n’aspirent qu’à être rassurés sur l’avenir de leurs enfants en
ayant la certitude que ces derniers bénéficient d’une formation propre à leur
ouvrir les portes du marché de l’emploi.

Etant donné que la formation professionnelle est devenue aujourd’hui la clé de
voûte dans tous les secteurs de développement, on devrait passer de
l’enseignement académique classique à une double formation garantissant aux
jeunes la possibilité d’obtenir un emploi.

Dans ce cadre, il faut renforcer les instituts de formation aux différentes
filières, notamment les nouvelles technologies, l’industrie automobile,
l’aéronautique, les professions médicales, l’agriculture, le tourisme, le
bâtiment et bien d’autres.

Parallèlement à cela, il faut assurer une formation professionnelle renouvelée
et de haute qualité, plus particulièrement dans les filières qui nécessitent des
études supérieures.

Un motif de satisfaction : le niveau honorable auquel les Marocains se sont
hissés dans les différentes branches scientifiques.

Ceci a permis à notre pays de disposer d’une main d’œuvre hautement qualifiée et
apte à travailler au sein des différentes entreprises mondiales, plus
spécifiquement celles qui choisissent le Maroc pour élargir leurs
investissements et étendre leur rayonnement.

Afin d’assurer le succès de la réforme dans sa portée stratégique, chacun doit
se l’approprier et s’impliquer sérieusement dans sa mise en œuvre. En outre,
Nous appelons à l’élaboration de cette réforme dans le cadre d’un contrat
national contraignant, et ce, à travers l’adoption d’une loi-cadre cernant la
vision à long terme et mettant fin à l’interminable cercle vicieux de la réforme
de la réforme.

Cher peuple, .

Si la politique intérieure de notre pays a pour vocation essentielle de servir
le citoyen, sa politique extérieure vise, quant à elle, à être au service des
intérêts supérieurs de la nation.

A cet effet, Nous nous sommes attelé à revoir le style et les orientations de
l’action diplomatique nationale, tout en demeurant attaché aux principes
immuables sur lesquels le Maroc s’appuie dans ses relations extérieures, à
savoir rigueur, solidarité et crédibilité.

Cette orientation est venue dans le sillage de l’évolution et de l’arrivée à
maturité du modèle marocain et aussi pour accompagner les mutations régionales
et internationales accélérées, en mettant à profit les opportunités ouvertes par
ces transformations et en relevant les défis qu’elles posent.

Pour ce qui est de la rigueur, le Maroc, en tant que partenaire responsable et
fidèle à ses engagements internationaux, ne ménagera aucun effort pour défendre
ses intérêts supérieurs.

Il ne permettra jamais qu’on empiète sur sa souveraineté, son intégrité
territoriale et son projet de société. Tout comme il ne tolérera aucune atteinte
à ses institutions ou à la dignité de ses citoyens.

Concernant la question de notre intégrité territoriale, Nous avons défini, dans
Notre Discours de la Marche Verte, de façon claire et franche, les principes et
les référentiels devant servir de base pour traiter l’affaire du Sahara Marocain
aux niveaux interne et international.

Les développements advenus dans l’affaire du Sahara ont démontré la justesse de
notre position au niveau onusien et la sincérité de nos orientations au niveau
national. C’est ainsi, en effet, que sera lancée, par la grâce de Dieu, la mise
en œuvre de la régionalisation avancée et du modèle de développement des
provinces du Sud du Royaume.

Or cela ne signifie pas que nous avons clos ce dossier. Au contraire, chacun
doit rester vigilant et mobilisé pour contrecarrer les manœuvres des adversaires
et s’opposer à toute déviation susceptible de se produire dans le processus de
règlement onusien.

S’agissant de la solidarité, le Maroc suit une approche diplomatique stratégique
visant à consolider une coopération sud-sud efficiente, notamment avec les pays
africains frères.

A cet égard, les visites que Nous avons effectuées dans nombre de pays du
continent Nous ont permis de développer un modèle de coopération économique
mutuellement bénéfique, et d’améliorer les conditions de vie du citoyen
africain.

Fidèle à ses appartenances arabe et islamique, le Royaume s’est engagé dans les
coalitions arabes de lutte contre le terrorisme et pour le rétablissement de la
légitimité au Yémen, alliances auxquelles a appelé Notre très cher Frère, le
Serviteur des deux Saintes Mosquées, le Roi Selmane Ibn Abdulaziz Al-Saoud,
outre la volonté de soutenir nos frères et partenaires stratégiques arabes.

Dans ce cadre, Nous réaffirmons l’importance de trouver des solutions aux
situations qui sévissent au Yémen, en Syrie, en Irak et en Libye, sur la base du
dialogue, de l’implication de leurs peuples respectifs dans toutes leurs
composantes et du respect de leur souveraineté et de leur intégrité
territoriale. C’est, justement, l’objectif que le Maroc œuvre à réaliser en
abritant les négociations de Skhirate pour le règlement de la crise libyenne.

Malgré le contexte difficile que traverse la région arabe en raison de la
multiplication des bandes de l’extrémisme et du terrorisme, la question
palestinienne demeure au cœur de la paix au Moyen-Orient.

Là, Nous réaffirmons, en Notre qualité de Roi du Maroc et Président du Comité
Al-Qods, notre soutien constant à nos frères palestiniens, direction et peuple,
pour recouvrer leurs droits légitimes et établir l’Etat palestinien indépendant
sur les frontières de 1967, avec pour capitale Jérusalem-Est.

Quant à la crédibilité de notre action diplomatique, elle est illustrée à
travers les relations de partenariat qui nous unissent à un ensemble de
regroupements et de pays amis.

Dans le cadre de son insertion au sein de son environnement euro-méditerranéen,
le Maroc continue à œuvrer au développement des partenariats qui le lient aux
pays de l’Union européenne.

A cet égard, Nous veillons à renforcer le partenariat exceptionnel avec la
France, en collaboration avec Son Excellence, le Président François Hollande.

Nous travaillons également à nous prévaloir des liens d’amitié avec Sa Majesté
le Roi Felipe VI pour renforcer davantage les relations de coopération et de bon
voisinage avec l’Espagne, outre notre engagement à développer les rapports d’une
coopération fructueuse avec le reste des pays européens.

En tant que partenaire stratégique de l’Europe, le Maroc appelle à la mise en
place d’un partenariat équilibré et équitable transcendant les intérêts
conjoncturels étriqués.

Nous sommes également soucieux de développer notre partenariat stratégique avec
les Etats Unis, qui repose sur les valeurs et les principes auxquels croient nos
deux peuples amis.

Dans le cadre de la diversification de ses relations, Nous réitérons
l’engagement du Maroc à approfondir et enrichir le partenariat qui le lie
respectivement à la Russie et à la Chine.

Dans le même ordre d’idées, Nous nous employons à ouvrir de plus larges
perspectives devant les relations de coopération avec les pays d’Amérique latine
et les pays asiatiques.

La crédibilité de notre pays s’exprime à travers son engagement constructif
concernant les différentes problématiques et questions qui préoccupent la
communauté internationale.

Les forums abrités par le Maroc sur les questions des droits de l’Homme, de
l’immigration, du leadership des affaires, de la lutte anti-terroriste et des
changements climatiques, sont autant de manifestations qui témoignent de la
confiance et de la crédibilité dont notre pays jouit à l’échelle internationale.

Par ailleurs, les réponses apportées par notre pays pour traiter ces questions
planétaires constituent une contribution qualitative aux efforts internationaux
visant à leur trouver des solutions objectives.

Cher peuple,.

Notre doctrine pour l’exercice du pouvoir consiste essentiellement à servir le
citoyen, à sanctuariser son identité, à préserver sa dignité et à être
constructivement réceptif à ses aspirations légitimes.

Partant du pacte scellé entre nous, ton Premier Serviteur veillera toujours à
poursuivre le travail collectif engagé en faveur du Maroc de l’unité, du
développement, et de l’égalité en termes de droits et d’obligations et d’accès
aux ressources du pays.

Nous saisissons cette occasion pour rendre hommage aux Forces Armées Royales, à
la Gendarmerie Royale, aux Forces Auxiliaires, à la Sûreté nationale et à la
Protection civile pour leurs efforts dans la préservation de la sécurité et de
l’intégrité des citoyens, et leur dévouement dans la défense de l’intégrité et
la stabilité de la nation.

Il n’y a rien de mieux pour conclure le Discours que Je t’adresse, cher peuple,
que de te rappeler la nécessité de préserver l’héritage précieux que nos
ancêtres nous ont légué, à savoir l’identité marocaine authentique qu’on nous
envie.

En effet, il est de ton devoir patriotique et religieux de protéger ton identité
et de demeurer attaché au rite sunnite malékite que les Marocains se sont choisi
de bon gré et transmis de père en fils.

N’oublie pas ce pour quoi les Marocains se sont sacrifiés pendant les première
et seconde guerres mondiales et partout dans le monde, et la raison pour
laquelle a été exilé Notre Vénéré Grand-Père, feu Sa Majesté le Roi Mohammed V,
que Dieu ait son âme.

C’était précisément pour faire triompher les valeurs spirituelles et humaines
auxquelles nous croyons tous. Tout comme aujourd’hui, nous luttons contre
l’extrémisme et le terrorisme.

Y a-t-il une raison pour que nous renoncions à nos traditions et à nos valeurs
civilisationnelles marquées du sceau de la tolérance et de la modération, et que
nous embrassions des doctrines étrangères à notre éducation et à notre morale ?

Evidemment non. Donc, ne permets à personne venu d’ailleurs de te donner des
leçons sur ta religion et n’accepte l’incitation de personne à suivre un rite ou
une doctrine originaire de l’Est ou de l’Ouest, du Nord ou du Sud, et ce,
indépendamment de mon respect pour toutes les religions célestes et les
doctrines qui s’y rattachent.

Tu dois récuser tous les facteurs de division et avoir à cœur, comme à ton
habitude, de préserver l’unité de ton rite et de tes symboles sacrés, et rester
ferme sur tes principes et fier de ta religion et de ton appartenance à la
patrie.

Le Très-Haut a dit : Mangez ce que votre Seigneur vous a accordé et soyez
reconnaissants envers lui : Voici un excellent pays et un Seigneur qui pardonne:
Véridique est la parole de Dieu. Wassalamou alaikoum warahmatoullahi
wabarakatouh ».




JUIL

12


ACCORD DE PAIX EN LIBYE SIGNÉ AU MAROC

12 juillet, 2015 | Non classé  |  Laisser un commentaire



Les parties libyennes au conflit présentes aux négociations qui se tiennent à
Skhirat, près de Rabat, ont paraphé, samedi soir, l’accord de Skhirat visant à
sortir la Libye d’une crise politique qui y sévit depuis plus de trois ans.

L’accord de Skhirat a été paraphé par l’ensemble des protagonistes présents à
Skhirat, y compris les chefs des partis politiques, prenant part au 6è round des
pourparlers politiques inter-libyens qui se tiennent sous les auspices du
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Libye et
chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (Manul), Bernardino Leon.

La cérémonie de signature de l’accord de Skhirat s’est déroulée en présence du
ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Salaheddine Mezouar, et
des présidents des Chambres des représentants et des conseillers, respectivement
Rachid Talbi Alami et Mohamed Cheikh Biadillah.

Ont assisté également à cette cérémonie plusieurs ambassadeurs étrangers en tant
qu’observateurs en l’absence des représentants du Congrès national général (CNG)
dit parlement de Tripoli.




SEP

27


LE ROI MOHAMMED VI S’OPPOSE À TOUTE TENTATIVE DE POLITISATION DES MOSQUÉES

27 septembre, 2014 | Non classé  |  Laisser un commentaire


CASABLANCA : DANS UN COMMUNIQUÉ DU CABINET ROYAL FAISANT ANNONCE DE LA CRÉATION
D’UNE COMMISSION PERMANENTE DEVANT SE PENCHER SUR L’ÉTAT DES MOSQUÉES FERMÉES,
LE ROI MOHAMMED VI A DIT SON OPPOSITION STRICTE À TOUTE POLITISATION DES
MOSQUÉES.






En effet, le souverain marocain a donné ses instructions auxministres de
l’Intérieur, de l’Economie et des Finances, desHabous et Affaires islamiques,
pour la mise en place d’une commission permanente qui se penchera sur l’état
des mosquéesfermées.
Selon un communiqué du Cabinet Royal, publié aujourd’hui 26 septembre,
le monarque a prôné une lutte ferme contre ‘‘toute tentative d’exploiter la
question des mosquées fermées par une quelconque partie à des fins politiques,
de propagande ou autres’’.



Cette commission aura pour mission première ‘‘la prise des dispositions
nécessaires pour la programmation de la reconstruction, la restauration ou la
réfection des mosquées fermées et leur réouverture selon les priorités et dans
des délais raisonnables et l’allocation des fonds nécessaires à cette opération
et sa programmation au niveau local’’.

Elle devra remettre au monarque des rapports tous les 6 mois sur l’état
d’avancement de ses travaux et de ses différentes opérations, ajoute le cabinet
royal.




AOÛT

14


UNION DU MAGHREB : IL EST TEMPS QUE L’ALGÉRIE SE RÉVEILLE !

14 août, 2014 | Non classé  |  Laisser un commentaire



Le « non-Maghreb » coûte 10 milliards de dollars par an, soit 2% du PIB des pays
de la région maghrébine. Le commerce intra-régional ne représente que de 5% du
volume global des échanges des pays de l’Union du Maghreb avec l’UE, estimés à
80 milliards de dollars.

Le Maroc a dénoncé, mercredi, « la logique d’accusation systématique de
l’Algérie » à l’égard du Royaume au sujet de la lutte contre la drogue, « une
attitude qui dénote d’un choix politique délibéré des autorités algériennes pour
maintenir le statuquo » qui ne sert que les intérêts des trafiquants de drogue
et les réseaux criminels, y compris les réseaux terroristes dans la région du
Sahel.

« Alors que les efforts du Maroc sont loués par les partenaires régionaux et
internationaux, les responsables algériens continuent à polémiquer sur une
question importante qui concerne la sécurité et la santé des populations », a
indiqué le ministre de l’Intérieur, M. Mohamed Hassad, lors d’une conférence de
presse conjointe, tenue à Rabat, avec le ministre de la Communication,
porte-parole du gouvernement, M. Mustapha El Khalfi et le ministre délégué à
l’Intérieur, M. Charki Drais.

Le ministre a invité, une nouvelle fois, les autorités algériennes à s’inscrire
dans une démarche constructive pour lutter contre les crimes transfrontaliers,
notamment, les trafics des drogues.

« Le Maroc, en tant qu’Etat responsable, restera serein et ouvert dans sa
démarche », a-t-il affirmé lors de cette conférence à laquelle ont assisté des
représentants de plusieurs médias nationaux et étrangers, ajoutant que le
Royaume, pays séculaire, aspire à vivre dans la paix et la compréhension avec
ses voisins et « ne se lassera jamais de tendre la main à tous les acteurs dans
la région, sans exception, afin d’œuvrer ensemble à assurer la sécurité et la
quiétude des populations ».

Emettant l’espoir que cet appel soit entendu par les responsables algériens, le
ministre a rappelé que le Maroc a entrepris une démarche volontariste avec
l’Office des Nations unies contre la Drogue et le Crime (ONDUC) pour réduire
progressivement la culture et le trafic du cannabis.

Grâce aux efforts colossaux accomplis par le Royaume, les superficies cultivées
ont ainsi été réduites de 65 pc passant de 134.000 ha à 47.000 ha, a-t-il
rappelé, annonçant à cette occasion qu’à très court terme, l’objectif du Maroc,
qui a toujours traité la question de la culture du cannabis avec transparence et
détermination, est de réduire ces superficies à moins de 30.000 ha cultivés,
dans la perspective de l’éradication totale.

Parallèlement, a-t-il rappelé, la lutte contre les réseaux du trafic de drogue a
permis la saisie, au cours des six premiers mois de l’année 2014 de plus de 100
tonnes de Chira et le démantèlement de 98 réseaux de trafic.

« Les efforts du Maroc sont aujourd’hui reconnus et salués et ont suscité même
l’adhésion des pays du voisinage euro-méditerranéen et favorisé la constitution
du G4 (Maroc, Espagne, France, Portugal) », s’est réjoui le ministre qui a
regretté la logique d’accusation et de dénigrement systématique incompréhensible
à l’égard du Royaume adoptée par l’Algérie alors même que ce pays voisin préside
la sous-commission chargée de la lutte anti-drogue créée au sein de l’Union du
Maghreb Arabe (UMA).

« Au lieu de réunir cette structure pour faire converger les efforts collectifs
des pays de la région, le gouvernement algérien n’a pris aucune initiative, et
opte plutôt, pour le dénigrement », a dit le ministre.

A la date d’aujourd’hui, aucun contact, ni communication, ni échange entre
officiels algériens et marocains n’ont lieu, a déploré M. Hassad, s’interrogeant
« comment deux pays qui ne se parlent pas puissent-ils mener une lutte commune
et efficace contre des réseaux qui s’activent de part et d’autre des
frontières ».

Aussi, le ministre a-t-il fait remarquer à cet égard que la coopération
exemplaire avec l’Espagne, dont la réussite est reconnue, est à méditer.

Le ministre de l’intérieur a rappelé, par ailleurs, que l’Algérie demeure, dans
la région le principal pourvoyeur des psychotropes dont l’impact est beaucoup
plus dévastateur sur la santé et la sécurité des populations.

Les services marocains ont saisi plus de 143.000 comprimés psychotropes depuis
début 2014. L’année 2013 a été marquée par la saisie de plus de 450.000
comprimés ce qui avait amené le Maroc à intensifier les efforts de lutte afin
d’endiguer ce fléau venant de l’Algérie.

« Maintenant que les autorités algériennes reconnaissent officiellement le
développement de la culture de l’opium en Algérie, nous espérons qu’elles
prennent dès à présent les mesures qu’il faut afin d’éviter que cette drogue
n’atteigne le Maroc comme c’est le cas pour les psychotropes », a souligné le
ministre.

 

 




JUIL

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DANS UN DISCOURS ADRESSÉ À LA NATION À L’OCCASION DE LA FÊTE DU TRÔNE S.M. LE
ROI APPELLE À ENTREPRENDRE UNE ÉTUDE POUR MESURER LA VALEUR GLOBALE DU MAROC
ENTRE 1999 ET FIN 2013

30 juillet, 2014 | Non classé  |  Laisser un commentaire


 S.M. LE ROI MOHAMMED VI A ADRESSÉ, MERCREDI, UN DISCOURS À LA NATION À
L’OCCASION DE LA FÊTE DU TRÔNE, QUI COÏNCIDE CETTE ANNÉE AVEC LE QUINZIÈME
ANNIVERSAIRE DE L’INTRONISATION DU SOUVERAIN. VOICI LE TEXTE INTÉGRAL DU
DISCOURS ROYAL :



«Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons

Cher peuple,

Nous célébrons aujourd’hui avec autant de joie que de fierté le quinzième
anniversaire de la glorieuse Fête du Trône. C’est l’occasion annuelle par
excellence pour faire le point sur l’état de la nation.

Nous n’entendons pas Nous en prévaloir juste pour passer en revue le bilan des
réalisations, car si loin qu’elles puissent porter, elles demeureront en-deçà de
celles dont Nous t’estimons digne, cher peuple.

Nous voulons plutôt que ce soit une opportunité pour marquer une pause, procéder
à un examen de conscience, et nous interroger en toute franchise, avec sincérité
et objectivité, sur ce qu’il y a lieu d’inscrire à l’actif ou au passif de la
marche dans laquelle nous nous sommes engagés, afin d’aborder l’avenir avec
sérénité, résolution et optimisme.

Ce qui M’importe, ce n’est pas tant le bilan et les chiffres, mais surtout et
avant tout l’impact direct et qualitatif que les réalisations ont pu avoir sur
l’amélioration des conditions de vie de tous les citoyens.

S’il est naturel que l’homme se livre, à chaque étape de sa vie, à un exercice
d’introspection, cet examen de conscience s’affirme plutôt comme une nécessité
pour ton Premier Serviteur, dont la mission est de veiller au bien-être de plus
de 35 millions de Marocains.

En effet, cette charge suprême qui M’incombe en tant que Roi de tous les
Marocains, M’amène à M’interroger chaque jour, voire à chaque instant, et à
l’occasion de chaque initiative, M’incitant à réfléchir et à consulter avant de
prendre toute décision sur les questions qui préoccupent la patrie ou les
citoyens.

Nos choix sont-ils judicieux ? Quelles sont les actions à accélérer, rectifier
ou réajuster ? Quels sont les chantiers et les réformes à mettre en route ?

Croire que l’on a toujours raison, ou que l’on ne se trompe jamais, c’est ouvrir
la voie aux dérapages et aux dérives de la vanité. Nous sommes donc tous en
droit de nous demander : est-ce que les réalisations et les manifestations de
progrès que nous observons ont eu l’impact direct escompté sur les conditions de
vie des Marocains ? Est-ce que le citoyen marocain, quelle que soit sa situation
matérielle ou sociale, et où qu’il se trouve, dans le village et dans la ville,
sent une amélioration concrète dans son vécu quotidien, grâce à ces chantiers et
à ces réformes ?

Mais cette interrogation et cette pause introspective ne sont nullement
synonymes de doute, d’hésitation ou de flou dans la vision. Bien au contraire :
notre voie est limpide, nos choix précis et mûrement réfléchis. Car nous savons
qui nous sommes, ce que nous voulons et vers où nous allons.

Cher peuple,

Dresser l’état de la situation de la nation nous offre l’opportunité d’apprécier
la portée des progrès enregistrés, en faisant usage de tous les mécanismes
connus qui permettent de mesurer ces évolutions.

Il nous a déjà été donné de procéder en 2005 à une pause introspective, incarnée
par le rapport du cinquantenaire, qui a permis d’évaluer les réalisations,
d’identifier les dysfonctionnements et de cerner les aspirations depuis les
débuts de l’Indépendance, en vue d’établir des politiques publiques plus
efficaces.

Aujourd’hui, quinze années après Notre accession au Trône, il Me paraît
nécessaire de renouveler cette pause nationale. En réalité, experts et
observateurs nationaux et internationaux conviennent tous que le Maroc a connu,
au cours de cette période, de grandes avancées dans les domaines les plus
variés.

En effet, nul ne peut nier l’évolution démocratique de notre pays, incarnée
notamment par la Constitution de 2011, le système des droits de l’Homme et des
libertés dont il dispose, et la mise en route du chantier de la régionalisation
avancée. Il n’en reste pas moins que l’impact concret de ces réformes et bien
d’autres est subordonné à leur concrétisation et à la mobilisation d’élites
qualifiées pour en assurer la mise en œuvre.

On ne peut non plus passer sous silence les grandes infrastructures qui ont vu
le jour. Etait-il possible, par exemple, que les Marocains, Moi le premier,
puissent imaginer que leur pays possède le plus grand port du bassin
méditerranéen et le plus important parc d’énergie solaire au monde ? Etait-il
possible pour un citoyen d’emprunter l’autoroute pour se rendre d’Agadir à
Tanger ou d’El Jadida à Oujda ?

Ainsi, sur le plan économique, le taux de croissance a connu une progression
sensible grâce à l’adoption de plans sectoriels ambitieux, tels que le Plan
Vert, le Plan Emergence industrielle et d’autres encore.

Mais, cette avancée ne s’est pas faite au détriment de la promotion du
développement humain. Bien au contraire, les bénéficiaires des programmes y
afférents attestent de leur impact direct sur l’amélioration de leurs conditions
de vie et de leur rôle dans la lutte contre la pauvreté, l’exclusion et la
marginalisation dans notre pays.

La question qui reste posée est la suivante : qu’avons-nous fait des progrès que
nous avons réalisés ? Ont-ils contribué uniquement à rehausser le niveau de
consommation, ou ont-ils été mis au service de la prospérité commune de tous les
Marocains ? Ou encore : dans quelle mesure ces avancées se sont-elles traduites
par l’amélioration du niveau de vie de nos compatriotes ?

Cher peuple,

Nous croyons que le modèle de développement marocain a atteint un seuil de
maturité qui nous habilite à adopter des critères avancés et plus pointus pour
évaluer la pertinence des politiques publiques et la portée de leur impact
effectif sur la vie des citoyens. Cette appréciation a été confirmée par la
Banque Mondiale qui a montré que la valeur globale du Maroc a connu, ces
dernières années, une hausse sensible, surtout grâce au développement majeur de
son capital immatériel.

Or le capital immatériel s’affirme désormais comme un des paramètres les plus
récents qui ont été retenus au niveau international pour mesurer la valeur
globale des Etats et des entreprises.

Comme chacun sait, les critères que les spécialistes de l’économie et des
finances utilisent pour mesurer la richesse ont connu plusieurs évolutions.

Ainsi, la valeur globale des Etats était calculée jadis en fonction de leurs
ressources naturelles, puis comptabilisée sur la base des données liées au PIB,
lequel reflète, à son tour, le niveau de vie du citoyen.

Ensuite est intervenue l’adoption des indicateurs de développement humain pour
déterminer le niveau de prospérité chez les peuples, et voir dans quelle mesure
ces peuples profitent des richesses de leurs pays.

C’est dans les années 90 du siècle dernier que le capital immatériel a commencé
à être intégré comme une des composantes fondamentales d’évaluation de la
richesse, avant d’être adopté officiellement comme paramètre scientifique par la
Banque Mondiale en 2005.

Ce critère permet d’intégrer dans le mode de calcul, les atouts qui n’ont pas
été pris en compte dans les approches financières classiques.

Il s’agit en l’occurrence de mesurer le capital historique et culturel de tout
pays, parallèlement aux autres caractéristiques qui le distinguent, notamment
son capital humain et social, la confiance, la stabilité, la qualité des
institutions, l’innovation et la recherche scientifique, la création culturelle
et artistique, la qualité de la vie et de l’environnement, et d’autres éléments
encore.

Ainsi, par exemple, la sécurité et la stabilité constituent le fondement de la
production et de la richesse. De même, la confiance et la crédibilité sont
essentielles pour stimuler l’investissement. Pourtant, on ne trouve nulle part
trace de ces atouts dans la valeur globale des Etats.

La Banque Mondiale avait déjà réalisé, en 2005 et 2010, deux études pour mesurer
la richesse globale de quelque 120 Etats, dont le Maroc. Notre pays y a été
classé dans les premiers rangs à l’échelle africaine, devançant de loin certains
pays de la région.

Mais en prenant connaissance des chiffres et des statistiques qui figurent dans
lesdites études et qui mettent en évidence l’évolution de la richesse du Maroc,
je M’interroge, avec les Marocains, non sans étonnement : Où est cette richesse
? Est-ce que tous les Marocains en ont profité, ou seulement quelques catégories
? La réponse à ces interrogations n’exige pas d’analyses approfondies. Et si le
Maroc a connu des avancées tangibles, la réalité confirme que cette richesse ne
profite pas à tous les citoyens. En effet, Je relève, lors de Mes tournées
d’information, certaines manifestations de pauvreté et de précarité, comme Je
note l’ampleur des disparités sociales entre les Marocains.

Par conséquent et pour prendre la pleine mesure de la situation, Nous invitons
le Conseil économique, social et environnemental, en collaboration avec Bank Al
Maghrib et les institutions nationales concernées, et en coordination avec les
institutions internationales spécialisées, à entreprendre une étude permettant
de mesurer la valeur globale du Maroc entre 1999 et fin 2013.

L’objet de cette étude n’est pas seulement de faire ressortir la valeur du
capital immatériel de notre pays, mais également et surtout de souligner la
nécessité de retenir ce capital comme critère fondamental dans l’élaboration des
politiques publiques, et ce, afin que tous les Marocains puissent bénéficier des
richesses de leur pays.

Nous attendons de cette étude qu’elle pose un diagnostic objectif de la
situation, et qu’elle présente des recommandations pratiques pour son
amélioration.

Et pour que le rapport final ne reste pas lettre morte, ou seulement une matière
pour consommation médiatique, Nous avons décidé que la plus large diffusion
possible lui soit assurée. Nous appelons le gouvernement, le parlement, toutes
les institutions concernées et les forces vives de la nation, à se pencher sur
les recommandations constructives figurant dans le rapport, et à œuvrer pour en
assurer la mise en œuvre.

Dans la mesure où l’évaluation de la richesse immatérielle est considérée comme
un outil d’appui à la prise de décision, Nous tenons à ce que le Recensement
général de la population, prévu cette année, fasse état des indicateurs relatifs
au capital immatériel du Maroc, dans ses différentes composantes.

Cher peuple,

Notre action pour l’amélioration des conditions de vie des citoyens n’a d’égale
que Notre volonté de garantir leur sécurité spirituelle et de consolider le
modèle marocain en matière de gestion de la chose religieuse.

Ce modèle original, fondé sur la Commanderie des croyants qui en est la
référence, et sur le rite Malékite, est le produit des réformes profondes que
Nous avons menées au cours des quinze dernières années, pour assurer la mise à
niveau et l’encadrement du champ religieux.

C’est un paradigme qui a pour vocation de prémunir le citoyen et la société
contre les démons de l’extrémisme, du repli sur soi et de l’ignorance. Pour ce
faire, il faut protéger les mosquées de toute instrumentalisation, d’autant plus
que ce sont des espaces de culte, d’orientation, de guidance et
d’alphabétisation.

Et c’est là précisément l’objectif de la Charte des Oulémas de 2008, telle que
renforcée par le plan de soutien pour l’encadrement religieux local, dont Nous
avons donné le coup d’envoi récemment, et qui est assuré par plus de 1300
Imams-Morchides officiant dans toutes les régions du Royaume.

Ce modèle repose également sur la volonté de dispenser une formation
scientifique et religieuse éclairée. Celle-ci doit être imprégnée des valeurs
prônant la modération, le juste milieu et la préservation des constantes
islamiques, parallèlement et en concomitance avec l’effort imaginatif de
l’Ijtihad et l’ouverture d’esprit. Car il s’agit de veiller à une parfaite
concordance entre notre sainte religion et nos choix nationaux, ainsi que les
impératifs des temps modernes.

Voilà pourquoi le modèle marocain de gestion des affaires religieuses est
apprécié à sa juste valeur et fait l’objet d’un intérêt soutenu aux niveaux
continental et international.

A cet égard, Nous tenons à ce que l’expérience marocaine puisse être mise à la
disposition des pays frères qui partagent avec le Maroc l’attachement aux mêmes
principes et valeurs spirituels, et qui ont exprimé le souhait de bénéficier du
modèle marocain, comme c’est le cas pour la coopération en matière de formation
des Imams.

Cher peuple,

Dans le cadre de la complémentarité et de la cohérence entre les politiques
intérieure et extérieure de notre pays, Nous nous attachons à exploiter au mieux
l’évolution de notre modèle de démocratie et de développement pour conforter
l’image et la place du Maroc sur la scène internationale et défendre les
intérêts supérieurs et les causes justes de notre pays.

Dans le contexte des mutations accélérées que connaît le monde, Nous avons
veillé à ce que le modèle diplomatique marocain repose sur la confiance en soi,
l’esprit d’initiative, le réalisme et l’efficacité, dans le respect de la
légalité et dans un esprit d’ouverture, de modération et d’attachement aux
valeurs universelles.

Voilà ce qui fait du Maroc un partenaire efficient, écouté et jouissant d’un
capital de confiance et de crédibilité. C’est cette position privilégiée que
Nous nous efforçons, avec le concours de toutes les forces vives du pays, de
consolider à tous les niveaux. Sur le plan maghrébin, Nous réaffirmons Notre
détermination à construire une Union forte prenant appui sur des relations
bilatérales solides et des projets économiques inclusifs.

Nous sommes convaincu que le désaccord n’est pas une fatalité incontournable,
c’est même quelque chose de normal dans tous les regroupements. Ainsi par
exemple, l’Union européenne a toujours connu des différends entre ses membres,
mais sans que ces divergences ne finissent en rupture. Or ce qui est
regrettable, c’est de persister à entretenir le désaccord pour enrayer la marche
de l’Union maghrébine.

Quelle que soit la portée de ce différend, cela ne saurait justifier par exemple
la persistance de la fermeture des frontières. En effet, la situation a atteint
un seuil que le citoyen maghrébin ne comprend ni n’accepte. Tant et si bien que
nombre de mes interlocuteurs que J’ai rencontrés au cours de mes périples dans
certains pays frères, s’interrogent avec étonnement sur les raisons de la
persistance de cette fermeture et demandent la levée des barrières entre nos
peuples.

Je leur répondais toujours que le Maroc n’a cessé d’appeler, depuis plus de six
ans, à la recherche d’une issue à cette situation étrange. Or, toutes les
initiatives marocaines responsables se heurtent à une intransigeance et un refus
systématique, qui vont à contre-courant de la logique de l’Histoire et de la
légalité, et qui contreviennent aux droits de nos peuples en matière d’échange
et d’interaction humaine et d’ouverture économique.

Ayant à cœur de faire des relations bilatérales le pilier de la construction de
l’Union maghrébine, Je tiens à exprimer Ma satisfaction quant aux résultats
positifs de la visite que J’ai effectuée récemment en Tunisie, et à l’accueil
chaleureux et hospitalier qui M’a été réservé, tant par le grand peuple tunisien
que de la part de ses institutions nationales, et auquel J’ai été
particulièrement sensible. Je suis persuadé que la Tunisie poursuivra le
processus pacifique en cours pour consolider l’Etat des institutions et assurer
à ses citoyens développement et prospérité.

Sur le plan arabe, la situation désastreuse que connaissent certains pays de la
région est désolante et profondément inquiétante. La crise en Syrie et en Irak
n’est qu’une manifestation de cette situation périlleuse que traverse le monde
arabe, et qui se nourrit des politiques d’exclusion et des conflits
confessionnels et sectaires. Il s’ensuit une amplification du drame humanitaire
dont pâtissent ces deux peuples frères.

Il ne s’agit pas que d’une crise régionale, mais bien d’un bourbier et un
terreau fertile pour les forces d’extrémisme et de terrorisme les plus violentes
et les plus menaçantes pour la sécurité de nos pays, voire pour la sécurité et
la stabilité dans le monde. Nous avons le plus grand besoin, aujourd’hui, d’un
système arabe cohérent, économiquement intégré, politiquement unifié et
harmonieux, un système qui puisse transformer le monde arabe en pôle
géopolitique pesant de son poids réel sur les relations internationales et apte
à défendre les Causes arabes cruciales.

Les liens de fraternité et d’entente qui nous unissent à Nos Frères les
dirigeants des Etats du Conseil de Coopération du Golfe, et le partenariat
privilégié qui lie nos pays frères, sont autant de motifs de fierté pour Nous.

En ce qui concerne la question palestinienne, Nous renouvelons notre
condamnation énergique de l’agression israélienne inique dans la bande de Gaza.

Marquant notre solidarité concrète avec le peuple palestinien frère dans cette
épreuve, Nous avons été parmi les premiers à apporter un soutien matériel aux
victimes de cette agression. Nous avons également ouvert les hôpitaux marocains
aux blessés et aux malades parmi ces victimes pour aider à soulager leurs
souffrances dans une conjoncture aussi délicate.

Nous réitérons également notre soutien à toutes les initiatives internationales
constructives pour parvenir à une paix juste et durable sur la base de la
solution des deux Etats.

Assumant la mission suprême qui Nous incombe de défendre Al-Qods Al-Charif, Nous
avons œuvré pour que le Comité Al-Qods que J’ai l’honneur de présider, adopte, à
l’occasion de la tenue de sa vingtième session à Marrakech, des recommandations
fortes visant à soutenir les négociations de paix et à préserver l’identité
spirituelle et civilisationnelle d’Al-Qods contre les violations israéliennes
illégitimes.

Par ailleurs, cette session a connu l’adoption du Plan d’action stratégique
quinquennal de l’Agence Bait Mal Al-Qods pour soutenir les secteurs vitaux à
travers des projets rigoureux dans leur programmation et leurs moyens de
financement.

Afin de soutenir la résistance de nos frères maqdisis sur leur terre, Nous
veillons à ce que l’Agence poursuive ses actions sur le terrain, en leur
apportant le soutien direct et concret qui leur est nécessaire et en répondant

à leurs besoins pressants.Cher peuple,

Nous sommes profondément convaincu que l’Afrique est apte à réaliser son essor.

Cependant, cet objectif ne pourra être atteint que si le continent compte sur
ses enfants et sur ses ressources propres. Ici, Je tiens à réaffirmer ce que
J’ai dit à Abidjan : l’Afrique doit faire confiance à l’Afrique.

Partant de là, Nous réitérons Notre engagement à adopter à l’égard de nos frères
africains, une politique harmonieuse et cohérente, fondée sur l’exploitation
commune des richesses, la promotion du développement humain et le renforcement
de la coopération économique.

Cette orientation s’illustre à travers les visites que Nous effectuons dans un
certain nombre de pays africains frères, et la portée et la qualité des
conventions qui ont été signées à cette occasion, et qui constituent le
fondement d’un modèle privilégié de partenariat Sud-Sud, que Nous voulons
solidaire et efficient.

Par ailleurs, Nous renouvelons notre engagement en faveur de la coopération
tripartite et multilatérale et pour des partenariats équilibrés et mutuellement
bénéfiques avec les pays du Nord.

Face à la multiplication des menaces sécuritaires, notamment dans la région du
Sahel et du Sahara, Nous appelons de nouveau à une riposte collective aux
organisations terroristes, qui trouvent un allié dans les bandes séparatistes et
les hordes pratiquant la traite des humains et le trafic d’armes et de
narcotiques, en raison de l’imbrication de leurs intérêts respectifs. Elles
constituent assurément la plus grande menace pour la sécurité régionale et
internationale.

Toutefois, si nous nous tournons naturellement vers l’Afrique, cette orientation
ne se fera pas au détriment des relations de partenariat qui unissent le Maroc à
ses partenaires internationaux. Elle ouvre, plutôt, des perspectives plus larges
au partenariat entre les Etats du Nord et les pays du Sud.

Partant, Nous estimons que le statut avancé qui lie notre pays à l’Union
européenne n’est pas une fin en soi. Il constitue, plutôt, une étape importante
sur la voie de consolidation d’un partenariat maroco-européen que Nous voulons
équitable et équilibré.

Aussi, le Maroc accorde une importance capitale au succès des négociations en
cours pour parvenir à un Accord de libre-échange global et profond devant servir
de cadre à un plus grand rapprochement entre le Maroc et l’Europe et à une
meilleure intégration de l’économie marocaine dans le marché intérieur européen.

Parallèlement au renforcement de ses relations privilégiées avec cette Union, le
Maroc est soucieux de diversifier et élargir ses relations bilatérales avec les
pays de ce rassemblement.

Dans le cadre des relations historiques qui lient le Maroc et les Etats-Unis
d’Amérique, Nous réaffirmons notre engagement à renforcer le partenariat
stratégique entre les deux pays, notamment à travers la recherche de nouveaux
mécanismes de soutien à l’Accord de libre-échange et la poursuite du dialogue
stratégique.

A cet égard, Nous avons réussi, au cours de Notre rencontre avec Son Excellence
le Président Barack Obama, en novembre dernier, à imprimer à ce partenariat une
dynamique forte, qui a commencé à porter ses fruits, que ce soit au niveau
bilatéral ou sur le plan de la concordance des points de vue sur les questions
régionales et internationales d’intérêt commun, avec, au premier chef, les
questions de développement et de sécurité en Afrique.

Afin de renforcer la politique d’ouverture et de diversification des
partenariats, Nous veillons à consolider les relations séculaires qui unissent
notre pays, respectivement à la Fédération de Russie et à la République
populaire de Chine, que Nous comptons visiter, l’une et l’autre, prochainement.

A cet égard, Nous sommes déterminé à approfondir la dimension économique du
partenariat privilégié qui lie le Maroc à ces deux pays.

Cher peuple,

Nous avons imprimé une touche particulière et novatrice à notre action
diplomatique, grâce à l’indépendance et au réalisme de notre politique
extérieure.

Nous veillons aussi à ce que toutes les forces vives du pays continuent à
s’impliquer dans la défense des intérêts supérieurs de la nation, avec au
premier chef, l’intégrité territoriale qui reste la priorité des priorités.

La question du Sahara, comme Je l’ai réaffirmé plus d’une fois, est la Cause de
tous les Marocains. C’est une responsabilité qui nous engage tous.

A cet égard, Nous appelons de nouveau à faire preuve encore et toujours de
vigilance et de mobilisation collective et à engager les initiatives nécessaires
pour anticiper les manœuvres des adversaires. Car il n’est plus de mise
d’attendre ou de compter sur l’autre, ou encore de s’en tenir à de simples
réactions.

Par ailleurs, Nous réitérons notre attachement à Notre initiative de conférer à
Nos provinces du Sud un statut d’autonomie, initiative dont le Conseil de
Sécurité a ,dans sa dernière résolution, souligné une nouvelle fois le sérieux
et la crédibilité.

Toutefois, nous n’hypothéquerons pas l’avenir de la région, mais nous y
poursuivrons plutôt les chantiers de développement et de modernisation, surtout
en allant de l’avant dans la mise en œuvre du modèle de développement de nos
provinces du sud, sur la base d’une approche participative, d’une bonne
gouvernance et de projets cohérents et multidimensionnels, ayant vocation à
réaliser le développement intégré.

D’un autre côté, nous nous apprêtons à mettre en place la régionalisation
avancée dans les différentes régions du Royaume, avec, en tête, nos provinces du
Sud, étant donné qu’elle permet de respecter les spécificités régionales et
favorise une gestion démocratique, par les populations de la région, de leurs
affaires locales, dans le cadre du Maroc unifié des régions.

Pour conclure, Nous rendons un vibrant hommage aux Forces Armées Royales, à la
Gendarmerie Royale, à la Sûreté nationale , à l’Administration territoriale, aux
Forces Auxiliaires et à la Protection civile pour leur mobilisation constante,
sous Notre commandement, afin de défendre l’intégrité, la sécurité et la
stabilité du pays.

Nous évoquons avec recueillement et déférence la mémoire immaculée de Notre
Auguste Grand-Père et de Notre Illustre Père, feu Sa Majesté le Roi Mohammed V
et feu Sa Majesté le Roi Hassan II, et celle de tous les valeureux martyrs de la
Patrie, que Dieu les agrée, en reconnaissance des grands sacrifices qu’ils ont
consentis pour la grandeur et la souveraineté de la nation.

Fidèle à leur souvenir éternel, Nous poursuivrons la réalisation des chantiers
de développement et de modernisation pour assurer, avec la volonté divine, les
conditions d’une vie libre et digne à tous nos citoyens, où qu’ils se trouvent,
dans le cadre de l’unité, de la sécurité et de la stabilité.

« Mon Seigneur, fais de cette cité un asile sûr. Accorde à ses habitants des
fruits comme nourriture ». Véridique est la parole de Dieu. Wassalamou alaikoum
warahmatoullahi wabarkatouh».

 




JUIL

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L’AVION D’ AIR ALGÉRIE S’EST ÉCRASÉ À AMGUILLIS (NORD-EST DE KIDAL), AU MALI
(MEDI1SAT)

25 juillet, 2014 | Non classé  |  Laisser un commentaire



Dans un exclusif, la chaîne de télévision Medi 1 Sat, basée à tanger, a annoncé
jeudi soir que l’avion d’Air Algérie s’est écrasé à 110 km au Nord-Est de Kidal,
au lieu dit Amguillis. 

Medi 1Sat cite des « sources fiables à Rabat » qui ont confirmé que l’avion
s’est écrasé au Mali, ainsi que des « témoins oculaires » qui ont précisé que
l’appareil « s’est écrasé à 110 km au Nord-Est de Kidal, au lieu dit
Amguillis ». 

L’appareil MD-83 qui devait assurer la liaison entre Ouagadougou et Alger avait
disparu dans la nuit de mercredi à jeudi avec 116 passagers à son bord, dont une
majorité de Français. 

D’après la compagnie algérienne, qui a donné plus tôt un point presse à
l’aéroport d’Alger, les nationalités des passagers se déclinent ainsi : 51
Français, 24 Burkinabés, 8 Libanais, 6 Algériens, 5 Canadiens, 4 Allemands, 2
Luxembourgeois, 1 Malien, 1 Nigérien, 1 Camerounais, 1 Belge, 1 Ukrainien, 1
Roumain, 1 Suisse. 

Selon la compagnie algérienne, trois personnes restent à identifier, tandis que
les six membres de l’équipage du MD-83, affrété auprès de la compagnie espagnole
Swiftair, sont Espagnols. 




AVR

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STRATÉGIE INDUSTRIELLE : LES CONVENTIONS SIGNÉES

3 avril, 2014 | Non classé  |  Laisser un commentaire

Voici les 14 documents signés, mercredi à Casablanca, à l’occasion du lancement
du plan national d’accélération industrielle 2014-2020 :
-Le Premier document est relatif au financement du Plan d’accélération du
développement industriel 2014-2020. Il a été signé par Mohamed Boussaid,
ministre de l’Economie et des Finances, Moulay Hafid Elalamy, ministre de
l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique.

-Le deuxième document relatif au développement des écosystèmes et des filières
Industrielles a été signé par Mohamed Boussaid, Aziz Rabbah, ministre de
l’Equipement, du Transport et de la Logistique, Aziz Akhannouch, ministre de
l’Agriculture et de la pêche maritime, Moulay Hafid Elalamy.

Il a également été signé par Amine Berrada Souni, président de la fédération
nationale des industries agro-alimentaires, Abdelhamid Souiri, président de la
fédération des industries mécaniques, métallurgiques et électriques, Youssef
Chraibi, président de l’association marocaine de la relation client, Amine
Mounir Alaoui, président de la fédération marocaine des technologies de
l’information, des télécommunications et de l’Offshoring, Hakim Abdelmoumen,
président de l’association marocaine des industriels et du commerce de
l’automobile, Mustapha Sajid, président de l’association marocaine des
industriels du textile-habillement et David Toledano, président de la fédération
des industries des matériaux de construction.

-Le troisième document est relatif à l’Offset industriel. Il a été signé par
Mohamed Boussaid, Aziz Rabbah, Moulay Hafid Elalamy, Abdelkader Amara, ministre
de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement, Ali Fassi Fihri,
directeur général de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable,
Mohamed Rabie Khlie, directeur général de l’Office National des Chemins de Fer,
Mohamed Loufir, directeur général de l’Office National des Aéroports, Miriem
Bensalah Chaqroun, présidente de la Confédération Générale des Entreprises
Marocaine et Nadia Laraki, directrice générale de l’Agence Nationale des Ports.

-Le quatrième document, relatif à l’amélioration de la compétitivité des
entreprises, a été signé par Mohamed Hassad, ministre de l’Intérieur, Mohamed
Boussaid, Aziz Rabbah, Moulay Hafid Elalamy, Abdelouahed Kabbaj, président du
directoire du Fonds Hassan II pour le développement économique et social, Larbi
Bencheikh, directeur général de l’OFPPT, Miriem Bensalah Chaqroun, Othman
Benjelloun, président du GPBM et président directeur général du groupe BMCE
Bank, Mohamed Kettani, président du groupe Attijariwafa Bank, Mohamed
Benchaaboun, président directeur général de la Banque Centrale Populaire et
Hicham Zanati Serghini, directeur général de la Caisse Centrale de Garantie.

-Le cinquième document est relatif à l’intégration du secteur informel et à
l’accompagnement des très petites entreprises (TPE). Il a été signé par Mohamed
Hassad, Mohamed Boussaid, Moulay Hafid Elalamy, Mamoun Bouhdoud, ministre
délégué chargé des petites entreprises et de l’intégration du secteur informel,
Amine Benjelloun Touimi, directeur Général de Barid Al Maghrib.

-Le sixième document est relatif à la dynamisation des Chambres professionnelles
pour un meilleur accompagnement des PME/TPE. Il a été signé par Mohamed Hassad,
Mohamed Boussaid, Moulay Hafid Elalamy et Driss Houat, président de la
Fédération des chambres marocaines de commerce, d’industrie et des services.

-Le septième document, relatif à l’amélioration du climat d’affaires et au
renforcement de la vocation africaine du Maroc, a été signé par Moulay Hafid
Elalamy, Mohamed El Ouafa, ministre délégué auprès du chef du gouvernement,
chargé des affaires générales et de la gouvernance, Driss Houat, Mohamed
Ibrahim, président de la fondation ‘Mo Ibrahim » et Abdelilah El Hamdouni,
président de la chambre de commerce et d’industrie du Maroc en Côte d’Ivoire.

-Le huitième document est relatif au renforcement des partenariats, à
l’internationalisation des entreprises et à la promotion des exportations. Il a
été signé par Mohamed Boussaid, Moulay Hafid Elalamy, Mohamed Abbou, ministre
délégué auprès du ministre de l’industrie, du commerce, de l’investissement et
de l’économie numérique chargé du commerce extérieur, Driss Houat, Nezha
Lahrichi, présidente du Conseil national du commerce extérieur, Miriem Bensalah
Chaqroun, Othman Benjelloun et Hassan Sentissi, Président de l’association
marocaine des exportateurs.

-Le neuvième document est relatif à l’appui aux projets d’investissement et à la
formation dans le secteur de l’aéronautique. Il a été signé par Mohamed
Boussaid, Moulay Hafid Elalamy, Abdeladim El Guerrouj, ministre délégué auprès
du ministre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle, Hamid
Ben Brahim Al Andaloussi, président du groupement des industries marocaines de
l’aéronautique et aérospatiale, Pierre Emmanuel Gires, directeur général de la
société ALCOA, Stephane Auriol, directeur général Ateliers Haute Garonne.

-Le dixième document, relatif à la mise en place des écosystèmes, a été signé
par Mohamed Boussaid, Moulay Hafid Elalamy, Abdelkader Amara et Mostafa Terrab,
Président directeur général du groupe OCP.

-Le onzième document est relatif à l’appui à l’investissement industriel dans
les industries Chimiques Para-chimiques et Pharmaceutiques. Il a été signé par
Mohamed Boussaid, Moulay Hafid Elalamy et Abdelouahed Kabbaj.

-Le douzième document est relatif à l’appui aux projets d’investissement dans
l’amont du secteur textile et textile technique. Il a été signé par Mohamed
Boussaid, Moulay Hafid Elalamy, Mustapha Sajid, Sofia Lahlou, directrice
générale de la société Paris Texas, Karim Tazi, directeur général de la société
Maroc Quality Knitting, Josipro Khassalmozara, directeur général de la société
Tintcolor 2010, Feth Yassine Benmlih, directeur général de la société Plastima
et Jor Dibonaro, directeur général de la société Sefita.

-Le treizième document, relatif au foncier industriel, a été signé par Ahmed
Toufiq, ministre des Habous et des Affaires islamiques, Moulay Hafid Elalamy et
Khalid Safir.

-Le quatorzième et dernier document est relatif à l’amélioration de la
compétitivité de l’Offshoring. Il a été signé par Moulay Hafid Elalamy, Abdeslam
Ahizoun, président du Directoire de Maroc Télécom, Michel Paulin, directeur
général de la société Méditel, Frédéric Debord, directeur général de la société
INWI.




MAR

28


DANS UN SOUCI DE RASSEMBLER LES MAROCAINS AUTOUR DU MODÈLE RELIGIEUX MAROCAIN
MODÉRÉ, LE ROI MOHAMMED VI A ACCOMPLI LA PRIÈRE DU VENDREDI DANS UNE MOSQUÉE
DONT LE PRÊCHEUR, MOHAMED FIZAZI, EST UN EX-THÉORICIEN DE LA SALAFIA JIHADIA

28 mars, 2014 | Non classé  |  Laisser un commentaire

 

 



Dans son prêche, l’Imam a notamment traité des bienfaits de quiétude et de
stabilité dont le Très Puissant a comblé la communauté des croyants, en la
dotant des biens de subsistance nécessaires et en la mettant à l’abri de la
crainte, citant le verset du Saint Coran «  »A cause du pacte des Qoraîch, de
leur pacte [concernant] les voyages d’hiver et d’été. Qu’ils adorent donc le
Seigneur de cette Maison [la Ka’ba], qui les a nourris contre la faim et
rassurés de la crainte » » (Qoraich, Coran).

Dans ce verset, a dit l’Imam, le Tout puissant rappelle à la tribu de Qoraich,
dont descend le prophète Sidna Mohammed, sur lui prière et salut de Dieu, la
bienveillance dont il l’entoure à travers les deux voyages (d’hiver et d’été)
qu’elle effectuait tous les ans et qui s’apparentaient à de véritables marches
de développement économique et social, en jetant ainsi des passerelles de
communication et d’échanges commerciaux avec son environnement au nord et au
sud, en vue de s’approprier ses biens de subsistance et de s’assurer une vie
digne.

Ce verset énumère deux bienfaits de Dieu envers la tribu des Qoraich: celui de
l’avoir nourrie contre la faim et celui de l’avoir rassurée contre la crainte.
L’Imam a relevé l’importance cruciale de ces deux bienfaits pour les humains,
ajoutant qu’à la faveur de la quiétude et de la stabilité, se raffermit la foi,
se consolident et se fructifient les bons rapports au sein de la communauté.

Il a noté que SM le Roi Mohammed VI, protecteur de la foi, ne cesse
d’entreprendre des démarches et de lancer les grands projets pour réunir les
conditions idoines à ces deux bienfaits: celui de la quiétude vis-à-vis de la
sécurité des gens quant à leur intégrité physique et morale contre toute
agression ou atteinte aux fondammentaux et aux constantes religieuses et aux
valeurs éthiques de la Oumma, et celui, non moins important, de la stabilité qui
favorise la cohabitation entre les humains et la lutte contre l’ignorance et la
pauvreté, en faisant prévaloir les vertus de la solidarité et de l’entraide .

En se prémunissant contre l’ignorance et la pauvreté, le musulman réunit les
conditions de la dévotion sincère à Dieu, a ajouté l’imam, relevant que le Tout
Puissant ne peut perpétuer ses bienfaits sur les humains que si ces derniers lui
en rendent grâce en contrepartie. Pour ce faire, les humains doivent se
conformer scrupuleusement aux recommandations divines en observant ce que Dieu a
prescrit et en s’abstenant de ce qu’il a prohibé.

Rendre grâce à Dieu passe inéluctablement par la reconnaissance du bienfaiteur à
travers lequel les bienfaits de Dieu parviennent et se perpétuent sur ses
créatures, a ajouté l’Imam, observant que l’un des fléaux de cette époque est le
peu de grâce rendu à Dieu pour ses bienfaits et le peu de bienséance qui
caractérise les relations entre les humains, notamment envers ceux qui veillent
sur leur bien-être et leur quiétude.

L’Imam a expliqué que l’une des manifestations de ce fléau a trait à la
recrudescence de la haine entre les gens, qui omettent de s’en remettre à Dieu,
d’observer la mesure dans la revendication  des droits ou de se soustraire aux
devoirs, estimant que la lutte contre ce fléau engage les érudits à déployer
tous leurs efforts afin d’expliquer aux fidèles la relation entre droits et
devoirs.

A la fin de son prêche, l’imam a imploré le Tout-Puissant d’accorder soutien et
assistance à S.M. le Roi, Amir Al Mouminine, protecteur du culte et de la
religion, de préserver le Souverain en tant que source de bienfaits pour la
Oumma et de le combler en les personnes de S.A.R. le Prince Héritier Moulay El
Hassan, de S.A.R. le Prince Moulay Rachid et de l’ensemble des membres de
l’illlustre famille royale. Il a également élevé les prières au Très-Haut
d’entourer de sa sainte miséricorde feu S.M. Hassan II et feu S.M. Mohammed V et
de les accueillir dans son paradis parmi les Prophètes, les saints et les
vertueux.

http://www.youtube.com/watch?v=ogXt2GhnUAQ




MAR

6


ARRIVÉE DE SM LE ROI À LIBREVILLE

6 mars, 2014 | Non classé  |  Laisser un commentaire


LIBREVILLE  –  SM LE ROI MOHAMMED VI, QUE DIEU L’ASSISTE, EST ARRIVÉ MERCREDI EN
DÉBUT DE SOIRÉE À LIBREVILLE, POUR UNE VISITE DE TRAVAIL ET DE FRATERNITÉ EN
RÉPUBLIQUE GABONAISE, DERNIÈRE ÉTAPE D’UNE TOURNÉE AFRICAINE QUI A MENÉ LE
SOUVERAIN AU MALI, EN CÔTE D’IVOIRE ET EN RÉPUBLIQUE DE GUINÉE.

05 mars 2014

A sa descente d’avion à l’aéroport international Léon M’Ba de Libreville, SM le
Roi a été accueilli par le président gabonais, M. Ali Bongo Ondimba.

SM le Roi a ensuite été salué par les Officiers Supérieurs de l’Armée gabonaise,
le Premier ministre et des membres du gouvernement gabonais, le gouverneur de la
ville de Libreville et les membres du cabinet de la présidence de la République.

Le Souverain a également été salué par l’ambassadeur du Maroc à Libreville, les
membres de la mission diplomatique marocaine et par des représentants de la
communauté et des établissements marocains installés au Gabon.

Le président gabonais a, de son côté, été salué par les membres de la délégation
officielle accompagnant SM le Roi, notamment les conseillers du Souverain, MM.
Taib Fassi Fihri et Fouad Ali El Himma.

La délégation officielle marocaine comprend également le ministre des Affaires
étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar, le ministre des Habous et
des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq, le ministre de l’Economie et des
Finances, Mohamed Boussaid, le ministre de l’Agriculture et de la pêche
maritime, Aziz Akhannouch, le ministre de l’Equipement, du transport et de la
logistique, Aziz Rebbah, le ministre de l’Industrie, du Commerce, de
l’Investissement et de l’Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy, le ministre
de la Santé, El Houceine El Ouardi, le ministre de l’Energie, des mines, de
l’Eau et de l’Environnement, Abdelkader Amara et le ministre du Tourisme, Lahcen
Haddad, ainsi que Youssef Amrani, chargé de mission au Cabinet Royal.

SM le Roi est, de même, accompagné d’une délégation de responsables et
d’opérateurs économiques représentant les secteurs public et privé et d’autres
personnalités civiles et militaires.

A sa sortie de l’aéroport, le Souverain a tenu à saluer la foule, venue
nombreuse souhaiter la bienvenue au Souverain.

Des portraits de SM le Roi Mohammed VI et du président Ali Bongo et des panneaux
sur lesquels sont inscrites des expressions de bienvenue ornent depuis plusieurs
jours les principales artères de la ville, marque de la fierté et de
l’enthousiasme de tout un peuple pour accueillir le Souverain et lui souhaiter
un bon séjour en terre gabonaise.




MAR

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LES 21 ACCORDS SIGNÉS LUNDI, UN RECORD DANS L’HISTOIRE DE LA COOPÉRATION
MAROCO-GUINÉENNE (M. MEZOUAR)

5 mars, 2014 | Non classé  |  Laisser un commentaire



Les 21 accords de coopération entre le Maroc et la Guinée, signés lundi à
Conakry sous la présidence de SM le Roi Mohammed VI et du Président guinéen
Alpha Condé, constituent « un record en matière des conventions signées entre le
Royaume et ce pays frère » et viennent « confirmer l’étroitesse des relations
bilatérales », a affirmé le ministre des Affaires étrangères et de la
Coopération, Salaheddine Mezouar.

« Toutes les conventions correspondent aux priorités fixées par le gouvernement
guinéen, que ce soit en matière de pêche, de transformation des produits de la
mer, des points de débarquement, des villages de pêche, de l’eau, de
l’électricité, du logement, du développement de zones d’activités industrielles,
de la formation professionnelle et de l’éducation, des secteurs importants pour
le développement du potentiel et de qualification de la jeunesse de ce pays
frère », a souligné M. Mezouar dans une déclaration à la presse.

« Il y a également tout ce qui est en relation avec le financement, qui est
important pour le développement et l’accompagnement des projets », a-t-il
ajouté.

Pour le ministre, « cette diversité des conventions vient confirmer une nouvelle
fois l’étroitesse des relations bilatérales ».

« SM le roi est venu ici en frère et Il est accueilli en frère », a poursuivi M.
Mezouar, notant que le Souverain « a un grand sentiment pour l’Afrique et la
conviction que l’Afrique et les Africains sont capables de construire un avenir
meilleur ».

Cette première visite de SM le Roi en Guinée va « affirmer encore une fois la
profondeur et la sincérité de nos relations mais surtout constituer un point de
départ nouveau dans la relation entre les deux pays », a-t-il affirmé.

Le ministre a également réaffirmé la détermination du Maroc à apporter « tout
son savoir-faire, son expertise et le dynamisme de ses secteurs privés et
publics pour participer à ce formidable travail de reconstruction que le
président Alpha Condé est entrain de mener et au travail en profondeur au niveau
de la société guinéenne en vue de l’apaiser pour qu’elle se tourne vers
l’avenir, tourne la page du passé et se mobilise dans l’effort de
reconstruction ».

« Les Guinéens, le président Alpha Condé et le gouvernement de Guinée trouveront
SM le Roi et le Maroc à leur côté », a conclu M. Mezouar.

 


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