nassimabouaziz.politicien.fr
Open in
urlscan Pro
212.83.179.63
Public Scan
Submitted URL: http://www.nassimabouaziz.politicien.fr/
Effective URL: http://nassimabouaziz.politicien.fr/
Submission: On August 11 via manual from MA — Scanned from FR
Effective URL: http://nassimabouaziz.politicien.fr/
Submission: On August 11 via manual from MA — Scanned from FR
Form analysis
1 forms found in the DOMGET http://nassimabouaziz.politicien.fr/
<form role="search" method="get" id="searchform" class="searchform" action="http://nassimabouaziz.politicien.fr/">
<div>
<label class="screen-reader-text" for="s">Rechercher :</label>
<input type="text" value="" name="s" id="s">
<input type="submit" id="searchsubmit" value="Rechercher">
</div>
</form>
Text Content
revue politique de la Méditerranée * Accueil * Page d’exemple * Rechercher : * ARTICLES RÉCENTS * Texte intégral du discours du roi Mohammed VI à l’occasion de la fête du Trône * Accord de paix en Libye signé au Maroc * Le Roi Mohammed VI s’oppose à toute tentative de politisation des mosquées * Union du Maghreb : il est temps que l’Algérie se réveille ! * Dans un discours adressé à la Nation à l’occasion de la Fête du Trône S.M. le Roi appelle à entreprendre une étude pour mesurer la valeur globale du Maroc entre 1999 et fin 2013 * COMMENTAIRES RÉCENTS * Anonyme dans Bonjour tout le monde ! * ARCHIVES * juillet 2015 * septembre 2014 * août 2014 * juillet 2014 * avril 2014 * mars 2014 * février 2014 * janvier 2014 * août 2013 * mars 2013 * CATÉGORIES * Non classé * MÉTA * Inscription * Connexion * Flux des publications * Flux des commentaires * Site de WordPress-FR JUIL 30 TEXTE INTÉGRAL DU DISCOURS DU ROI MOHAMMED VI À L’OCCASION DE LA FÊTE DU TRÔNE 30 juillet, 2015 | Non classé | Laisser un commentaire Le roi Mohammed VI a adressé, jeudi, un discours à la nation à l’occasion de la Fête du Trône, qui coïncide cette année avec le seizième anniversaire de l’accession du souverain au Trône. Voici le texte intégral du discours royal:. « Louange à Dieu,. Paix et Salut sur le Prophète, Sa Famille et Ses Compagnons. Cher peuple,. C’est avec un sentiment de fierté que nous commémorons aujourd’hui le seizième anniversaire de la glorieuse Fête du Trône. Cette célébration n’est pas qu’une simple occasion somme toute passagère. Elle est, plutôt, porteuse de fortes significations qui traduisent la profondeur des pactes de loyalisme et de fidélité scellés entre nous, et incarnent les liens d’allégeance qui t’unissent à ton Premier Serviteur et qui ne font que se renforcer et s’enraciner avec le temps. Nous avons fait de cette commémoration une occasion annuelle pour marquer une pause et nous interroger sur les réalisations que le Maroc a accomplies et sur les défis qu’il affronte. Je voudrais, à cette occasion, adresser mes remerciements à toutes les forces vives de la nation et à tous les acteurs qui se sont tenus à mes côtés dans l’effort collectif qui est engagé au service du citoyen. Nous sommes également sensible à la contribution qu’ils apportent pour conforter le Maroc dans la position qui est la sienne et pour renforcer la confiance dont il est l’objet, surtout dans la conjoncture que traversent certains Etats de la région. Mais je ne veux pas ici parler des seules réalisations, ni m’intéresser uniquement au bilan et aux chiffres. Car, en effet, tout ce qui a été réalisé, nonobstant son importance, restera insuffisant pour notre pays tant qu’une frange de la société continue à souffrir des conditions pénibles de la vie, et tant qu’elle éprouve le sentiment d’être marginalisée, malgré tous les efforts déjà consentis. Certes, c’est une catégorie qui est en passe de se rétrécir de plus en plus. Mais je tiens, néanmoins, à ce que tous les citoyens puissent profiter des richesses de la nation. Comme je t’en ai fait le serment, je continuerai à travailler jusqu’au dernier souffle pour arriver à ce dessein. Car Notre ambition pour rendre heureux Notre peuple est sans limites. Tout ce que vous vivez m’intéresse : ce qui vous atteint m’affecte aussi, ce qui vous apporte bonheur me réjouit également. Ce qui vous tracasse figure toujours en tête de mes préoccupations. A partir de là, il est impératif de marquer une pause pour parvenir à des solutions nouvelles, aptes à permettre à cette catégorie sociale de se mettre au diapason et de s’intégrer dans la vie nationale. C’est pourquoi Nous avons fait de la préservation de la dignité du citoyen la finalité de toutes les réformes politiques et sociales et de toutes les initiatives vouées au développement. En effet, les institutions, si importantes soient-elles, ne sont pas une fin en soi. De même, la croissance économique n’aura aucun sens si elle ne se traduit pas par l’amélioration des conditions de vie des citoyens. En dépit des progrès réalisés par notre pays, ce qui me désole, c’est cette situation de précarité que vivent certains de nos concitoyens dans les régions éloignées et enclavées, surtout sur les sommets de l’Atlas et du Rif, les zones sahariennes arides et les oasis, ainsi que certains villages dans les plaines et sur les côtes. Nous avons conscience de l’ampleur du déficit qui s’est accumulé depuis des décennies dans ces régions, malgré toutes les initiatives et tous les efforts qui ont été déployés. C’est pourquoi, dès que Nous avons assumé la mission d’assurer ta direction, cher peuple, Nous avons fait le serment devant Dieu de n’épargner aucun effort pour améliorer le sort des populations de ces régions, et atténuer leurs souffrances. Aussi, et pour consolider les initiatives déjà mises en chantier, avons-Nous décidé de charger le ministre de l’Intérieur, qui exerce l’autorité tutélaire sur les collectivités territoriales, de mener une étude de terrain globale, pour cerner les besoins de chaque Douar et de chaque région, en termes d’infrastructures et de services sociaux de base, tant dans les domaines de l’enseignement et de la santé, qu’en ce qui concerne l’eau, l’électricité, les routes rurales, etc. Cette étude a porté sur toutes les régions du Royaume. Elle a permis d’identifier plus de 29 mille Douars, dans 1272 communes, souffrant d’un tel déficit. Les régions et les domaines concernés ont été répertoriés par ordre de priorité. De même qu’ont été examinés environ 20 800 projets, dédiés à plus de 12 millions de citoyens, vivant dans plus de 24 mille Douars, avec un budget global de 50 milliards de dirhams environ. Afin de garantir le succès d’un chantier social aussi ambitieux, Nous invitons le gouvernement à établir un plan d’action intégré, fondé sur le partenariat entre les différents départements ministériels et les institutions concernées, en vue de trouver les moyens de financement des projets et de définir un échéancier précis pour leur mise en œuvre. Ces projets pourront être intégrés à l’Initiative Nationale pour le Développement Humain dans sa nouvelle approche, et s’insérer dans les futurs programmes des Conseils régionaux et locaux, qui disposent désormais de ressources importantes et de larges compétences. La régionalisation que Nous appelons de Nos vœux doit reposer sur un effort soutenu et imaginatif permettant de trouver des solutions adaptées à chaque région, selon ses spécificités et ses ressources, et en fonction des opportunités d’emploi qu’elle peut apporter, et des difficultés qu’elle rencontre en matière de développement. La Région doit constituer un pôle de développement intégré, dans le cadre d’un équilibre et d’une complémentarité entre ses zones, ses villes et ses villages, de telle sorte qu’elle contribue à endiguer le mouvement d’exode vers les villes. Cher peuple,. L’attention portée à la situation de nos concitoyens ne se limite pas aux seules populations du monde rural et aux zones éloignées ou difficiles d’accès. Elle vise également la promotion des zones marginales et des quartiers anarchiques en périphérie urbaine. C’est pourquoi nous avons concentré les projets de l’INDH sur la lutte contre les déficits qui y ont été relevés. Nous avons également engagé le gouvernement à accorder plus d’importance aux politiques sociales. Mais l’intérêt que Nous portons à la situation de nos citoyens de l’intérieur n’a d’égal que Notre volonté de veiller sur les intérêts de nos enfants résidant à l’étranger, de consolider leurs attaches identitaires et de les mettre en capacité d’apporter leur concours au développement de leur patrie. Au cours de mes visites à l’étranger et de mes rencontres au Royaume avec des membres de notre communauté à l’étranger, J’ai eu l’occasion de prendre la mesure de leurs préoccupations réelles et de leurs aspirations légitimes. Nous pensions qu’ils affrontaient des difficultés uniquement à l’intérieur du Maroc. Or nombre d’entre eux se plaignent également d’une série de problèmes dans leurs relations avec les missions consulaires marocaines à l’étranger. En effet, certains consuls, et non tous Dieu merci au lieu de remplir leur mission comme il se doit, se préoccupent plutôt de leurs affaires personnelles ou de politique. Certains membres de la communauté m’ont fait part de leur mécontentement du mauvais traitement qui leur est réservé par certains consulats, ainsi que de la faiblesse des prestations qu’ils leur fournissent, tant pour ce qui concerne la qualité de ces services, que pour ce qui est du respect des délais ou de certaines entraves administratives. Nous attirons donc l’attention du ministre des Affaires Etrangères sur la nécessité de s’employer avec toute la fermeté requise à mettre fin aux dysfonctionnements et autres problèmes que connaissent certains consulats. Il faut, d’une part, relever de ses fonctions quiconque a été reconnu coupable de négligence, de dédain pour les intérêts des membres de la communauté, ou de mauvais traitement à leur égard. D’autre part, il faut veiller à choisir les consuls parmi ceux qui remplissent les conditions requises de compétence, de responsabilité et de dévouement au service de nos enfants à l’étranger. Les membres de notre communauté sont encore plus désappointés lorsqu’ils font des comparaisons entre, d’une part, le niveau des prestations fournies par les services administratifs et sociaux des pays de résidence, et l’accueil qui leur est réservé, et, d’autre part, le traitement dont ils sont l’objet à l’intérieur de ces missions consulaires nationales. S’ils n’arrivent pas à régler leurs affaires, au moins devraient-ils être bien accueillis et traités avec courtoisie et respect. Ainsi, par exemple, ils subissent des lenteurs dans l’enregistrement des noms à l’état civil ou la rectification des erreurs, avec tout ce que cela implique en perte de temps et en coûts financiers. S’agissant du choix des noms également, il appartient à la Haute commission de l’état civil de s’atteler à trouver des solutions raisonnables aux cas qui lui sont soumis, en faisant preuve de souplesse et de compréhension. De même, il faut mette un terme aux pressions qu’ils subissent parfois pour se voir imposer certains noms. Le même impératif s’impose pour régler les problèmes de lenteur et de complexité des procédures de renouvellement et de légalisation des documents officiels. l faudrait, de manière générale, améliorer le contact et la communication avec les membres de la communauté à l’étranger, rapprocher les prestations qui leur sont destinées, simplifier et moderniser les procédures, respecter leur dignité et préserver leurs droits. S’agissant des problèmes que rencontrent certains immigrés à leur retour dans la patrie, Nous réaffirmons la nécessité de faire montre de la plus grande fermeté à l’égard de quiconque s’avise d’abuser de leurs intérêts ou d’exploiter leur situation. En dépit de toutes les difficultés qu’ils rencontrent, Nous notons avec satisfaction le nombre croissant de ceux, parmi eux, qui rentrent chaque année pour visiter leur pays et revoir les leurs. C’est pourquoi Nous ne cessons d’exprimer Notre fierté devant tant d’amour qu’ils portent à leur patrie, ainsi que Notre volonté de veiller à la protection de leurs intérêts. Afin de conforter la participation des Marocains de l’étranger à la vie nationale, Nous appelons à la mise en œuvre des dispositions de la Constitution relatives à l’intégration de leurs représentants dans les institutions consultatives et les instances de gouvernance et de démocratie participative. De même, Nous réitérons Notre appel pour élaborer une stratégie intégrée, fondée sur la synergie et la coordination entre les institutions nationales ayant compétence en matière de migration, et pour rendre ces institutions plus efficientes au service des intérêts des Marocains de l’étranger. Ceci implique notamment la nécessité de se prévaloir de l’expérience et du savoir-faire accumulés par le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, en vue de mettre en place un Conseil qui réponde aux aspirations de nos enfants à l’étranger. Cher peuple,. Dans le contexte des réformes que Nous mettons en œuvre au service du citoyen, la réforme de l’enseignement est à la base du développement. Elle est la clef de l’ouverture et de la promotion sociale, le gage de protection de l’individu et de la collectivité contre les fléaux de l’ignorance et de la pauvreté, et les démons de l’extrémisme et de l’ostracisme. Voilà pourquoi Nous n’avons de cesse de plaider pour une réforme substantielle de ce secteur vital, de sorte à réhabiliter l’école marocaine et à la rendre apte à remplir comme il se doit la mission qui est la sienne en matière d’éducation et de développement. Aussi avons-Nous confié au Conseil supérieur de l’Education, de la Formation et de la Recherche scientifique le soin d’évaluer l’état d’exécution de la Charte nationale de l’éduction et de la formation, et de dégager une vision stratégique globale pour la réforme du système éducatif dans notre pays. Pour bien comprendre en quoi consiste la réforme, Nous posons cette question : est-ce que l’enseignement que reçoivent nos enfants aujourd’hui dans les écoles publiques est capable de garantir leur avenir ? Ici, il faut faire preuve de sérieux et de réalisme, et s’adresser aux Marocains en toute franchise en leur demandant : pourquoi sont-ils si nombreux à inscrire leurs enfants dans les établissements des missions étrangères et les écoles privées, malgré leurs coûts exorbitants ? La réponse est claire: c’est parce qu’ils cherchent un enseignement ouvert et de qualité, fondé sur l’esprit critique et l’apprentissage des langues, un enseignement qui permette à leurs enfants d’accéder au marché du travail et de s’insérer dans la vie active. Or, contrairement à ce que prétendent certains, l’ouverture sur les langues et les autres cultures, ne portera aucunement atteinte à l’identité nationale. Bien au contraire, elle contribuera à l’enrichir, d’autant plus que l’identité marocaine est, grâce à Dieu, séculaire et bien enracinée, et qu’elle se distingue par la diversité de ses composantes qui s’étendent de l’Europe jusqu’aux profondeurs de l’Afrique. Même si j’ai étudié dans une école marocaine suivant les programmes et les cursus de l’enseignement public, je n’ai aucun problème avec les langues étrangères. La Constitution, qui a été votée par les Marocains, appelle à l’apprentissage et la maîtrise des langues étrangères en ce qu’elles sont des moyens de communication, d’insertion dans la société de la connaissance et d’ouverture sur l’esprit du temps. Par ailleurs, les étrangers reconnaissent la capacité des Marocains à maîtriser avec brio différentes langues. Aussi, la réforme de l’enseignement doit se départir de tout égoïsme et de tous calculs politiques qui hypothèquent l’avenir des générations montantes, sous prétexte de protéger l’identité. En effet, l’avenir de tout le Maroc reste tributaire du niveau de l’enseignement que nous offrons à nos enfants. Partant de là, la réforme de l’enseignement doit viser au premier chef à permettre à l’apprenant d’acquérir les connaissances et les habiletés et de maîtriser les langues nationales et étrangères, notamment dans les filières scientifiques et techniques qui ouvrent les portes de l’insertion sociale. La réforme souhaitée ne pourra être cohérente que si l’on s’affranchit du complexe qui fait penser que le baccalauréat est une question de vie ou de mort pour l’élève et sa famille, et que celui ou celle qui ne l’obtient pas n’a pas d’avenir. Bien évidemment, certains citoyens ne veulent pas s’orienter vers la formation professionnelle car, pour eux, cette filière les dévalorise et n’est utile que pour les petits métiers. Mieux encore, ils y voient un refuge pour ceux qui n’ont pas réussi leurs études. Nous devons, donc, aller vers eux pour changer cette opinion négative et leur expliquer que l’individu peut s’élever et réussir sa vie sans l’obtention du baccalauréat. Nous devons également œuvrer avec le plus grand réalisme à les insérer dans la dynamique que connaît ce secteur. Les Marocains n’aspirent qu’à être rassurés sur l’avenir de leurs enfants en ayant la certitude que ces derniers bénéficient d’une formation propre à leur ouvrir les portes du marché de l’emploi. Etant donné que la formation professionnelle est devenue aujourd’hui la clé de voûte dans tous les secteurs de développement, on devrait passer de l’enseignement académique classique à une double formation garantissant aux jeunes la possibilité d’obtenir un emploi. Dans ce cadre, il faut renforcer les instituts de formation aux différentes filières, notamment les nouvelles technologies, l’industrie automobile, l’aéronautique, les professions médicales, l’agriculture, le tourisme, le bâtiment et bien d’autres. Parallèlement à cela, il faut assurer une formation professionnelle renouvelée et de haute qualité, plus particulièrement dans les filières qui nécessitent des études supérieures. Un motif de satisfaction : le niveau honorable auquel les Marocains se sont hissés dans les différentes branches scientifiques. Ceci a permis à notre pays de disposer d’une main d’œuvre hautement qualifiée et apte à travailler au sein des différentes entreprises mondiales, plus spécifiquement celles qui choisissent le Maroc pour élargir leurs investissements et étendre leur rayonnement. Afin d’assurer le succès de la réforme dans sa portée stratégique, chacun doit se l’approprier et s’impliquer sérieusement dans sa mise en œuvre. En outre, Nous appelons à l’élaboration de cette réforme dans le cadre d’un contrat national contraignant, et ce, à travers l’adoption d’une loi-cadre cernant la vision à long terme et mettant fin à l’interminable cercle vicieux de la réforme de la réforme. Cher peuple, . Si la politique intérieure de notre pays a pour vocation essentielle de servir le citoyen, sa politique extérieure vise, quant à elle, à être au service des intérêts supérieurs de la nation. A cet effet, Nous nous sommes attelé à revoir le style et les orientations de l’action diplomatique nationale, tout en demeurant attaché aux principes immuables sur lesquels le Maroc s’appuie dans ses relations extérieures, à savoir rigueur, solidarité et crédibilité. Cette orientation est venue dans le sillage de l’évolution et de l’arrivée à maturité du modèle marocain et aussi pour accompagner les mutations régionales et internationales accélérées, en mettant à profit les opportunités ouvertes par ces transformations et en relevant les défis qu’elles posent. Pour ce qui est de la rigueur, le Maroc, en tant que partenaire responsable et fidèle à ses engagements internationaux, ne ménagera aucun effort pour défendre ses intérêts supérieurs. Il ne permettra jamais qu’on empiète sur sa souveraineté, son intégrité territoriale et son projet de société. Tout comme il ne tolérera aucune atteinte à ses institutions ou à la dignité de ses citoyens. Concernant la question de notre intégrité territoriale, Nous avons défini, dans Notre Discours de la Marche Verte, de façon claire et franche, les principes et les référentiels devant servir de base pour traiter l’affaire du Sahara Marocain aux niveaux interne et international. Les développements advenus dans l’affaire du Sahara ont démontré la justesse de notre position au niveau onusien et la sincérité de nos orientations au niveau national. C’est ainsi, en effet, que sera lancée, par la grâce de Dieu, la mise en œuvre de la régionalisation avancée et du modèle de développement des provinces du Sud du Royaume. Or cela ne signifie pas que nous avons clos ce dossier. Au contraire, chacun doit rester vigilant et mobilisé pour contrecarrer les manœuvres des adversaires et s’opposer à toute déviation susceptible de se produire dans le processus de règlement onusien. S’agissant de la solidarité, le Maroc suit une approche diplomatique stratégique visant à consolider une coopération sud-sud efficiente, notamment avec les pays africains frères. A cet égard, les visites que Nous avons effectuées dans nombre de pays du continent Nous ont permis de développer un modèle de coopération économique mutuellement bénéfique, et d’améliorer les conditions de vie du citoyen africain. Fidèle à ses appartenances arabe et islamique, le Royaume s’est engagé dans les coalitions arabes de lutte contre le terrorisme et pour le rétablissement de la légitimité au Yémen, alliances auxquelles a appelé Notre très cher Frère, le Serviteur des deux Saintes Mosquées, le Roi Selmane Ibn Abdulaziz Al-Saoud, outre la volonté de soutenir nos frères et partenaires stratégiques arabes. Dans ce cadre, Nous réaffirmons l’importance de trouver des solutions aux situations qui sévissent au Yémen, en Syrie, en Irak et en Libye, sur la base du dialogue, de l’implication de leurs peuples respectifs dans toutes leurs composantes et du respect de leur souveraineté et de leur intégrité territoriale. C’est, justement, l’objectif que le Maroc œuvre à réaliser en abritant les négociations de Skhirate pour le règlement de la crise libyenne. Malgré le contexte difficile que traverse la région arabe en raison de la multiplication des bandes de l’extrémisme et du terrorisme, la question palestinienne demeure au cœur de la paix au Moyen-Orient. Là, Nous réaffirmons, en Notre qualité de Roi du Maroc et Président du Comité Al-Qods, notre soutien constant à nos frères palestiniens, direction et peuple, pour recouvrer leurs droits légitimes et établir l’Etat palestinien indépendant sur les frontières de 1967, avec pour capitale Jérusalem-Est. Quant à la crédibilité de notre action diplomatique, elle est illustrée à travers les relations de partenariat qui nous unissent à un ensemble de regroupements et de pays amis. Dans le cadre de son insertion au sein de son environnement euro-méditerranéen, le Maroc continue à œuvrer au développement des partenariats qui le lient aux pays de l’Union européenne. A cet égard, Nous veillons à renforcer le partenariat exceptionnel avec la France, en collaboration avec Son Excellence, le Président François Hollande. Nous travaillons également à nous prévaloir des liens d’amitié avec Sa Majesté le Roi Felipe VI pour renforcer davantage les relations de coopération et de bon voisinage avec l’Espagne, outre notre engagement à développer les rapports d’une coopération fructueuse avec le reste des pays européens. En tant que partenaire stratégique de l’Europe, le Maroc appelle à la mise en place d’un partenariat équilibré et équitable transcendant les intérêts conjoncturels étriqués. Nous sommes également soucieux de développer notre partenariat stratégique avec les Etats Unis, qui repose sur les valeurs et les principes auxquels croient nos deux peuples amis. Dans le cadre de la diversification de ses relations, Nous réitérons l’engagement du Maroc à approfondir et enrichir le partenariat qui le lie respectivement à la Russie et à la Chine. Dans le même ordre d’idées, Nous nous employons à ouvrir de plus larges perspectives devant les relations de coopération avec les pays d’Amérique latine et les pays asiatiques. La crédibilité de notre pays s’exprime à travers son engagement constructif concernant les différentes problématiques et questions qui préoccupent la communauté internationale. Les forums abrités par le Maroc sur les questions des droits de l’Homme, de l’immigration, du leadership des affaires, de la lutte anti-terroriste et des changements climatiques, sont autant de manifestations qui témoignent de la confiance et de la crédibilité dont notre pays jouit à l’échelle internationale. Par ailleurs, les réponses apportées par notre pays pour traiter ces questions planétaires constituent une contribution qualitative aux efforts internationaux visant à leur trouver des solutions objectives. Cher peuple,. Notre doctrine pour l’exercice du pouvoir consiste essentiellement à servir le citoyen, à sanctuariser son identité, à préserver sa dignité et à être constructivement réceptif à ses aspirations légitimes. Partant du pacte scellé entre nous, ton Premier Serviteur veillera toujours à poursuivre le travail collectif engagé en faveur du Maroc de l’unité, du développement, et de l’égalité en termes de droits et d’obligations et d’accès aux ressources du pays. Nous saisissons cette occasion pour rendre hommage aux Forces Armées Royales, à la Gendarmerie Royale, aux Forces Auxiliaires, à la Sûreté nationale et à la Protection civile pour leurs efforts dans la préservation de la sécurité et de l’intégrité des citoyens, et leur dévouement dans la défense de l’intégrité et la stabilité de la nation. Il n’y a rien de mieux pour conclure le Discours que Je t’adresse, cher peuple, que de te rappeler la nécessité de préserver l’héritage précieux que nos ancêtres nous ont légué, à savoir l’identité marocaine authentique qu’on nous envie. En effet, il est de ton devoir patriotique et religieux de protéger ton identité et de demeurer attaché au rite sunnite malékite que les Marocains se sont choisi de bon gré et transmis de père en fils. N’oublie pas ce pour quoi les Marocains se sont sacrifiés pendant les première et seconde guerres mondiales et partout dans le monde, et la raison pour laquelle a été exilé Notre Vénéré Grand-Père, feu Sa Majesté le Roi Mohammed V, que Dieu ait son âme. C’était précisément pour faire triompher les valeurs spirituelles et humaines auxquelles nous croyons tous. Tout comme aujourd’hui, nous luttons contre l’extrémisme et le terrorisme. Y a-t-il une raison pour que nous renoncions à nos traditions et à nos valeurs civilisationnelles marquées du sceau de la tolérance et de la modération, et que nous embrassions des doctrines étrangères à notre éducation et à notre morale ? Evidemment non. Donc, ne permets à personne venu d’ailleurs de te donner des leçons sur ta religion et n’accepte l’incitation de personne à suivre un rite ou une doctrine originaire de l’Est ou de l’Ouest, du Nord ou du Sud, et ce, indépendamment de mon respect pour toutes les religions célestes et les doctrines qui s’y rattachent. Tu dois récuser tous les facteurs de division et avoir à cœur, comme à ton habitude, de préserver l’unité de ton rite et de tes symboles sacrés, et rester ferme sur tes principes et fier de ta religion et de ton appartenance à la patrie. Le Très-Haut a dit : Mangez ce que votre Seigneur vous a accordé et soyez reconnaissants envers lui : Voici un excellent pays et un Seigneur qui pardonne: Véridique est la parole de Dieu. Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh ». JUIL 12 ACCORD DE PAIX EN LIBYE SIGNÉ AU MAROC 12 juillet, 2015 | Non classé | Laisser un commentaire Les parties libyennes au conflit présentes aux négociations qui se tiennent à Skhirat, près de Rabat, ont paraphé, samedi soir, l’accord de Skhirat visant à sortir la Libye d’une crise politique qui y sévit depuis plus de trois ans. L’accord de Skhirat a été paraphé par l’ensemble des protagonistes présents à Skhirat, y compris les chefs des partis politiques, prenant part au 6è round des pourparlers politiques inter-libyens qui se tiennent sous les auspices du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Libye et chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (Manul), Bernardino Leon. La cérémonie de signature de l’accord de Skhirat s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Salaheddine Mezouar, et des présidents des Chambres des représentants et des conseillers, respectivement Rachid Talbi Alami et Mohamed Cheikh Biadillah. Ont assisté également à cette cérémonie plusieurs ambassadeurs étrangers en tant qu’observateurs en l’absence des représentants du Congrès national général (CNG) dit parlement de Tripoli. SEP 27 LE ROI MOHAMMED VI S’OPPOSE À TOUTE TENTATIVE DE POLITISATION DES MOSQUÉES 27 septembre, 2014 | Non classé | Laisser un commentaire CASABLANCA : DANS UN COMMUNIQUÉ DU CABINET ROYAL FAISANT ANNONCE DE LA CRÉATION D’UNE COMMISSION PERMANENTE DEVANT SE PENCHER SUR L’ÉTAT DES MOSQUÉES FERMÉES, LE ROI MOHAMMED VI A DIT SON OPPOSITION STRICTE À TOUTE POLITISATION DES MOSQUÉES. En effet, le souverain marocain a donné ses instructions auxministres de l’Intérieur, de l’Economie et des Finances, desHabous et Affaires islamiques, pour la mise en place d’une commission permanente qui se penchera sur l’état des mosquéesfermées. Selon un communiqué du Cabinet Royal, publié aujourd’hui 26 septembre, le monarque a prôné une lutte ferme contre ‘‘toute tentative d’exploiter la question des mosquées fermées par une quelconque partie à des fins politiques, de propagande ou autres’’. Cette commission aura pour mission première ‘‘la prise des dispositions nécessaires pour la programmation de la reconstruction, la restauration ou la réfection des mosquées fermées et leur réouverture selon les priorités et dans des délais raisonnables et l’allocation des fonds nécessaires à cette opération et sa programmation au niveau local’’. Elle devra remettre au monarque des rapports tous les 6 mois sur l’état d’avancement de ses travaux et de ses différentes opérations, ajoute le cabinet royal. AOÛT 14 UNION DU MAGHREB : IL EST TEMPS QUE L’ALGÉRIE SE RÉVEILLE ! 14 août, 2014 | Non classé | Laisser un commentaire Le « non-Maghreb » coûte 10 milliards de dollars par an, soit 2% du PIB des pays de la région maghrébine. Le commerce intra-régional ne représente que de 5% du volume global des échanges des pays de l’Union du Maghreb avec l’UE, estimés à 80 milliards de dollars. Le Maroc a dénoncé, mercredi, « la logique d’accusation systématique de l’Algérie » à l’égard du Royaume au sujet de la lutte contre la drogue, « une attitude qui dénote d’un choix politique délibéré des autorités algériennes pour maintenir le statuquo » qui ne sert que les intérêts des trafiquants de drogue et les réseaux criminels, y compris les réseaux terroristes dans la région du Sahel. « Alors que les efforts du Maroc sont loués par les partenaires régionaux et internationaux, les responsables algériens continuent à polémiquer sur une question importante qui concerne la sécurité et la santé des populations », a indiqué le ministre de l’Intérieur, M. Mohamed Hassad, lors d’une conférence de presse conjointe, tenue à Rabat, avec le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Mustapha El Khalfi et le ministre délégué à l’Intérieur, M. Charki Drais. Le ministre a invité, une nouvelle fois, les autorités algériennes à s’inscrire dans une démarche constructive pour lutter contre les crimes transfrontaliers, notamment, les trafics des drogues. « Le Maroc, en tant qu’Etat responsable, restera serein et ouvert dans sa démarche », a-t-il affirmé lors de cette conférence à laquelle ont assisté des représentants de plusieurs médias nationaux et étrangers, ajoutant que le Royaume, pays séculaire, aspire à vivre dans la paix et la compréhension avec ses voisins et « ne se lassera jamais de tendre la main à tous les acteurs dans la région, sans exception, afin d’œuvrer ensemble à assurer la sécurité et la quiétude des populations ». Emettant l’espoir que cet appel soit entendu par les responsables algériens, le ministre a rappelé que le Maroc a entrepris une démarche volontariste avec l’Office des Nations unies contre la Drogue et le Crime (ONDUC) pour réduire progressivement la culture et le trafic du cannabis. Grâce aux efforts colossaux accomplis par le Royaume, les superficies cultivées ont ainsi été réduites de 65 pc passant de 134.000 ha à 47.000 ha, a-t-il rappelé, annonçant à cette occasion qu’à très court terme, l’objectif du Maroc, qui a toujours traité la question de la culture du cannabis avec transparence et détermination, est de réduire ces superficies à moins de 30.000 ha cultivés, dans la perspective de l’éradication totale. Parallèlement, a-t-il rappelé, la lutte contre les réseaux du trafic de drogue a permis la saisie, au cours des six premiers mois de l’année 2014 de plus de 100 tonnes de Chira et le démantèlement de 98 réseaux de trafic. « Les efforts du Maroc sont aujourd’hui reconnus et salués et ont suscité même l’adhésion des pays du voisinage euro-méditerranéen et favorisé la constitution du G4 (Maroc, Espagne, France, Portugal) », s’est réjoui le ministre qui a regretté la logique d’accusation et de dénigrement systématique incompréhensible à l’égard du Royaume adoptée par l’Algérie alors même que ce pays voisin préside la sous-commission chargée de la lutte anti-drogue créée au sein de l’Union du Maghreb Arabe (UMA). « Au lieu de réunir cette structure pour faire converger les efforts collectifs des pays de la région, le gouvernement algérien n’a pris aucune initiative, et opte plutôt, pour le dénigrement », a dit le ministre. A la date d’aujourd’hui, aucun contact, ni communication, ni échange entre officiels algériens et marocains n’ont lieu, a déploré M. Hassad, s’interrogeant « comment deux pays qui ne se parlent pas puissent-ils mener une lutte commune et efficace contre des réseaux qui s’activent de part et d’autre des frontières ». Aussi, le ministre a-t-il fait remarquer à cet égard que la coopération exemplaire avec l’Espagne, dont la réussite est reconnue, est à méditer. Le ministre de l’intérieur a rappelé, par ailleurs, que l’Algérie demeure, dans la région le principal pourvoyeur des psychotropes dont l’impact est beaucoup plus dévastateur sur la santé et la sécurité des populations. Les services marocains ont saisi plus de 143.000 comprimés psychotropes depuis début 2014. L’année 2013 a été marquée par la saisie de plus de 450.000 comprimés ce qui avait amené le Maroc à intensifier les efforts de lutte afin d’endiguer ce fléau venant de l’Algérie. « Maintenant que les autorités algériennes reconnaissent officiellement le développement de la culture de l’opium en Algérie, nous espérons qu’elles prennent dès à présent les mesures qu’il faut afin d’éviter que cette drogue n’atteigne le Maroc comme c’est le cas pour les psychotropes », a souligné le ministre. JUIL 30 DANS UN DISCOURS ADRESSÉ À LA NATION À L’OCCASION DE LA FÊTE DU TRÔNE S.M. LE ROI APPELLE À ENTREPRENDRE UNE ÉTUDE POUR MESURER LA VALEUR GLOBALE DU MAROC ENTRE 1999 ET FIN 2013 30 juillet, 2014 | Non classé | Laisser un commentaire S.M. LE ROI MOHAMMED VI A ADRESSÉ, MERCREDI, UN DISCOURS À LA NATION À L’OCCASION DE LA FÊTE DU TRÔNE, QUI COÏNCIDE CETTE ANNÉE AVEC LE QUINZIÈME ANNIVERSAIRE DE L’INTRONISATION DU SOUVERAIN. VOICI LE TEXTE INTÉGRAL DU DISCOURS ROYAL : «Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons Cher peuple, Nous célébrons aujourd’hui avec autant de joie que de fierté le quinzième anniversaire de la glorieuse Fête du Trône. C’est l’occasion annuelle par excellence pour faire le point sur l’état de la nation. Nous n’entendons pas Nous en prévaloir juste pour passer en revue le bilan des réalisations, car si loin qu’elles puissent porter, elles demeureront en-deçà de celles dont Nous t’estimons digne, cher peuple. Nous voulons plutôt que ce soit une opportunité pour marquer une pause, procéder à un examen de conscience, et nous interroger en toute franchise, avec sincérité et objectivité, sur ce qu’il y a lieu d’inscrire à l’actif ou au passif de la marche dans laquelle nous nous sommes engagés, afin d’aborder l’avenir avec sérénité, résolution et optimisme. Ce qui M’importe, ce n’est pas tant le bilan et les chiffres, mais surtout et avant tout l’impact direct et qualitatif que les réalisations ont pu avoir sur l’amélioration des conditions de vie de tous les citoyens. S’il est naturel que l’homme se livre, à chaque étape de sa vie, à un exercice d’introspection, cet examen de conscience s’affirme plutôt comme une nécessité pour ton Premier Serviteur, dont la mission est de veiller au bien-être de plus de 35 millions de Marocains. En effet, cette charge suprême qui M’incombe en tant que Roi de tous les Marocains, M’amène à M’interroger chaque jour, voire à chaque instant, et à l’occasion de chaque initiative, M’incitant à réfléchir et à consulter avant de prendre toute décision sur les questions qui préoccupent la patrie ou les citoyens. Nos choix sont-ils judicieux ? Quelles sont les actions à accélérer, rectifier ou réajuster ? Quels sont les chantiers et les réformes à mettre en route ? Croire que l’on a toujours raison, ou que l’on ne se trompe jamais, c’est ouvrir la voie aux dérapages et aux dérives de la vanité. Nous sommes donc tous en droit de nous demander : est-ce que les réalisations et les manifestations de progrès que nous observons ont eu l’impact direct escompté sur les conditions de vie des Marocains ? Est-ce que le citoyen marocain, quelle que soit sa situation matérielle ou sociale, et où qu’il se trouve, dans le village et dans la ville, sent une amélioration concrète dans son vécu quotidien, grâce à ces chantiers et à ces réformes ? Mais cette interrogation et cette pause introspective ne sont nullement synonymes de doute, d’hésitation ou de flou dans la vision. Bien au contraire : notre voie est limpide, nos choix précis et mûrement réfléchis. Car nous savons qui nous sommes, ce que nous voulons et vers où nous allons. Cher peuple, Dresser l’état de la situation de la nation nous offre l’opportunité d’apprécier la portée des progrès enregistrés, en faisant usage de tous les mécanismes connus qui permettent de mesurer ces évolutions. Il nous a déjà été donné de procéder en 2005 à une pause introspective, incarnée par le rapport du cinquantenaire, qui a permis d’évaluer les réalisations, d’identifier les dysfonctionnements et de cerner les aspirations depuis les débuts de l’Indépendance, en vue d’établir des politiques publiques plus efficaces. Aujourd’hui, quinze années après Notre accession au Trône, il Me paraît nécessaire de renouveler cette pause nationale. En réalité, experts et observateurs nationaux et internationaux conviennent tous que le Maroc a connu, au cours de cette période, de grandes avancées dans les domaines les plus variés. En effet, nul ne peut nier l’évolution démocratique de notre pays, incarnée notamment par la Constitution de 2011, le système des droits de l’Homme et des libertés dont il dispose, et la mise en route du chantier de la régionalisation avancée. Il n’en reste pas moins que l’impact concret de ces réformes et bien d’autres est subordonné à leur concrétisation et à la mobilisation d’élites qualifiées pour en assurer la mise en œuvre. On ne peut non plus passer sous silence les grandes infrastructures qui ont vu le jour. Etait-il possible, par exemple, que les Marocains, Moi le premier, puissent imaginer que leur pays possède le plus grand port du bassin méditerranéen et le plus important parc d’énergie solaire au monde ? Etait-il possible pour un citoyen d’emprunter l’autoroute pour se rendre d’Agadir à Tanger ou d’El Jadida à Oujda ? Ainsi, sur le plan économique, le taux de croissance a connu une progression sensible grâce à l’adoption de plans sectoriels ambitieux, tels que le Plan Vert, le Plan Emergence industrielle et d’autres encore. Mais, cette avancée ne s’est pas faite au détriment de la promotion du développement humain. Bien au contraire, les bénéficiaires des programmes y afférents attestent de leur impact direct sur l’amélioration de leurs conditions de vie et de leur rôle dans la lutte contre la pauvreté, l’exclusion et la marginalisation dans notre pays. La question qui reste posée est la suivante : qu’avons-nous fait des progrès que nous avons réalisés ? Ont-ils contribué uniquement à rehausser le niveau de consommation, ou ont-ils été mis au service de la prospérité commune de tous les Marocains ? Ou encore : dans quelle mesure ces avancées se sont-elles traduites par l’amélioration du niveau de vie de nos compatriotes ? Cher peuple, Nous croyons que le modèle de développement marocain a atteint un seuil de maturité qui nous habilite à adopter des critères avancés et plus pointus pour évaluer la pertinence des politiques publiques et la portée de leur impact effectif sur la vie des citoyens. Cette appréciation a été confirmée par la Banque Mondiale qui a montré que la valeur globale du Maroc a connu, ces dernières années, une hausse sensible, surtout grâce au développement majeur de son capital immatériel. Or le capital immatériel s’affirme désormais comme un des paramètres les plus récents qui ont été retenus au niveau international pour mesurer la valeur globale des Etats et des entreprises. Comme chacun sait, les critères que les spécialistes de l’économie et des finances utilisent pour mesurer la richesse ont connu plusieurs évolutions. Ainsi, la valeur globale des Etats était calculée jadis en fonction de leurs ressources naturelles, puis comptabilisée sur la base des données liées au PIB, lequel reflète, à son tour, le niveau de vie du citoyen. Ensuite est intervenue l’adoption des indicateurs de développement humain pour déterminer le niveau de prospérité chez les peuples, et voir dans quelle mesure ces peuples profitent des richesses de leurs pays. C’est dans les années 90 du siècle dernier que le capital immatériel a commencé à être intégré comme une des composantes fondamentales d’évaluation de la richesse, avant d’être adopté officiellement comme paramètre scientifique par la Banque Mondiale en 2005. Ce critère permet d’intégrer dans le mode de calcul, les atouts qui n’ont pas été pris en compte dans les approches financières classiques. Il s’agit en l’occurrence de mesurer le capital historique et culturel de tout pays, parallèlement aux autres caractéristiques qui le distinguent, notamment son capital humain et social, la confiance, la stabilité, la qualité des institutions, l’innovation et la recherche scientifique, la création culturelle et artistique, la qualité de la vie et de l’environnement, et d’autres éléments encore. Ainsi, par exemple, la sécurité et la stabilité constituent le fondement de la production et de la richesse. De même, la confiance et la crédibilité sont essentielles pour stimuler l’investissement. Pourtant, on ne trouve nulle part trace de ces atouts dans la valeur globale des Etats. La Banque Mondiale avait déjà réalisé, en 2005 et 2010, deux études pour mesurer la richesse globale de quelque 120 Etats, dont le Maroc. Notre pays y a été classé dans les premiers rangs à l’échelle africaine, devançant de loin certains pays de la région. Mais en prenant connaissance des chiffres et des statistiques qui figurent dans lesdites études et qui mettent en évidence l’évolution de la richesse du Maroc, je M’interroge, avec les Marocains, non sans étonnement : Où est cette richesse ? Est-ce que tous les Marocains en ont profité, ou seulement quelques catégories ? La réponse à ces interrogations n’exige pas d’analyses approfondies. Et si le Maroc a connu des avancées tangibles, la réalité confirme que cette richesse ne profite pas à tous les citoyens. En effet, Je relève, lors de Mes tournées d’information, certaines manifestations de pauvreté et de précarité, comme Je note l’ampleur des disparités sociales entre les Marocains. Par conséquent et pour prendre la pleine mesure de la situation, Nous invitons le Conseil économique, social et environnemental, en collaboration avec Bank Al Maghrib et les institutions nationales concernées, et en coordination avec les institutions internationales spécialisées, à entreprendre une étude permettant de mesurer la valeur globale du Maroc entre 1999 et fin 2013. L’objet de cette étude n’est pas seulement de faire ressortir la valeur du capital immatériel de notre pays, mais également et surtout de souligner la nécessité de retenir ce capital comme critère fondamental dans l’élaboration des politiques publiques, et ce, afin que tous les Marocains puissent bénéficier des richesses de leur pays. Nous attendons de cette étude qu’elle pose un diagnostic objectif de la situation, et qu’elle présente des recommandations pratiques pour son amélioration. Et pour que le rapport final ne reste pas lettre morte, ou seulement une matière pour consommation médiatique, Nous avons décidé que la plus large diffusion possible lui soit assurée. Nous appelons le gouvernement, le parlement, toutes les institutions concernées et les forces vives de la nation, à se pencher sur les recommandations constructives figurant dans le rapport, et à œuvrer pour en assurer la mise en œuvre. Dans la mesure où l’évaluation de la richesse immatérielle est considérée comme un outil d’appui à la prise de décision, Nous tenons à ce que le Recensement général de la population, prévu cette année, fasse état des indicateurs relatifs au capital immatériel du Maroc, dans ses différentes composantes. Cher peuple, Notre action pour l’amélioration des conditions de vie des citoyens n’a d’égale que Notre volonté de garantir leur sécurité spirituelle et de consolider le modèle marocain en matière de gestion de la chose religieuse. Ce modèle original, fondé sur la Commanderie des croyants qui en est la référence, et sur le rite Malékite, est le produit des réformes profondes que Nous avons menées au cours des quinze dernières années, pour assurer la mise à niveau et l’encadrement du champ religieux. C’est un paradigme qui a pour vocation de prémunir le citoyen et la société contre les démons de l’extrémisme, du repli sur soi et de l’ignorance. Pour ce faire, il faut protéger les mosquées de toute instrumentalisation, d’autant plus que ce sont des espaces de culte, d’orientation, de guidance et d’alphabétisation. Et c’est là précisément l’objectif de la Charte des Oulémas de 2008, telle que renforcée par le plan de soutien pour l’encadrement religieux local, dont Nous avons donné le coup d’envoi récemment, et qui est assuré par plus de 1300 Imams-Morchides officiant dans toutes les régions du Royaume. Ce modèle repose également sur la volonté de dispenser une formation scientifique et religieuse éclairée. Celle-ci doit être imprégnée des valeurs prônant la modération, le juste milieu et la préservation des constantes islamiques, parallèlement et en concomitance avec l’effort imaginatif de l’Ijtihad et l’ouverture d’esprit. Car il s’agit de veiller à une parfaite concordance entre notre sainte religion et nos choix nationaux, ainsi que les impératifs des temps modernes. Voilà pourquoi le modèle marocain de gestion des affaires religieuses est apprécié à sa juste valeur et fait l’objet d’un intérêt soutenu aux niveaux continental et international. A cet égard, Nous tenons à ce que l’expérience marocaine puisse être mise à la disposition des pays frères qui partagent avec le Maroc l’attachement aux mêmes principes et valeurs spirituels, et qui ont exprimé le souhait de bénéficier du modèle marocain, comme c’est le cas pour la coopération en matière de formation des Imams. Cher peuple, Dans le cadre de la complémentarité et de la cohérence entre les politiques intérieure et extérieure de notre pays, Nous nous attachons à exploiter au mieux l’évolution de notre modèle de démocratie et de développement pour conforter l’image et la place du Maroc sur la scène internationale et défendre les intérêts supérieurs et les causes justes de notre pays. Dans le contexte des mutations accélérées que connaît le monde, Nous avons veillé à ce que le modèle diplomatique marocain repose sur la confiance en soi, l’esprit d’initiative, le réalisme et l’efficacité, dans le respect de la légalité et dans un esprit d’ouverture, de modération et d’attachement aux valeurs universelles. Voilà ce qui fait du Maroc un partenaire efficient, écouté et jouissant d’un capital de confiance et de crédibilité. C’est cette position privilégiée que Nous nous efforçons, avec le concours de toutes les forces vives du pays, de consolider à tous les niveaux. Sur le plan maghrébin, Nous réaffirmons Notre détermination à construire une Union forte prenant appui sur des relations bilatérales solides et des projets économiques inclusifs. Nous sommes convaincu que le désaccord n’est pas une fatalité incontournable, c’est même quelque chose de normal dans tous les regroupements. Ainsi par exemple, l’Union européenne a toujours connu des différends entre ses membres, mais sans que ces divergences ne finissent en rupture. Or ce qui est regrettable, c’est de persister à entretenir le désaccord pour enrayer la marche de l’Union maghrébine. Quelle que soit la portée de ce différend, cela ne saurait justifier par exemple la persistance de la fermeture des frontières. En effet, la situation a atteint un seuil que le citoyen maghrébin ne comprend ni n’accepte. Tant et si bien que nombre de mes interlocuteurs que J’ai rencontrés au cours de mes périples dans certains pays frères, s’interrogent avec étonnement sur les raisons de la persistance de cette fermeture et demandent la levée des barrières entre nos peuples. Je leur répondais toujours que le Maroc n’a cessé d’appeler, depuis plus de six ans, à la recherche d’une issue à cette situation étrange. Or, toutes les initiatives marocaines responsables se heurtent à une intransigeance et un refus systématique, qui vont à contre-courant de la logique de l’Histoire et de la légalité, et qui contreviennent aux droits de nos peuples en matière d’échange et d’interaction humaine et d’ouverture économique. Ayant à cœur de faire des relations bilatérales le pilier de la construction de l’Union maghrébine, Je tiens à exprimer Ma satisfaction quant aux résultats positifs de la visite que J’ai effectuée récemment en Tunisie, et à l’accueil chaleureux et hospitalier qui M’a été réservé, tant par le grand peuple tunisien que de la part de ses institutions nationales, et auquel J’ai été particulièrement sensible. Je suis persuadé que la Tunisie poursuivra le processus pacifique en cours pour consolider l’Etat des institutions et assurer à ses citoyens développement et prospérité. Sur le plan arabe, la situation désastreuse que connaissent certains pays de la région est désolante et profondément inquiétante. La crise en Syrie et en Irak n’est qu’une manifestation de cette situation périlleuse que traverse le monde arabe, et qui se nourrit des politiques d’exclusion et des conflits confessionnels et sectaires. Il s’ensuit une amplification du drame humanitaire dont pâtissent ces deux peuples frères. Il ne s’agit pas que d’une crise régionale, mais bien d’un bourbier et un terreau fertile pour les forces d’extrémisme et de terrorisme les plus violentes et les plus menaçantes pour la sécurité de nos pays, voire pour la sécurité et la stabilité dans le monde. Nous avons le plus grand besoin, aujourd’hui, d’un système arabe cohérent, économiquement intégré, politiquement unifié et harmonieux, un système qui puisse transformer le monde arabe en pôle géopolitique pesant de son poids réel sur les relations internationales et apte à défendre les Causes arabes cruciales. Les liens de fraternité et d’entente qui nous unissent à Nos Frères les dirigeants des Etats du Conseil de Coopération du Golfe, et le partenariat privilégié qui lie nos pays frères, sont autant de motifs de fierté pour Nous. En ce qui concerne la question palestinienne, Nous renouvelons notre condamnation énergique de l’agression israélienne inique dans la bande de Gaza. Marquant notre solidarité concrète avec le peuple palestinien frère dans cette épreuve, Nous avons été parmi les premiers à apporter un soutien matériel aux victimes de cette agression. Nous avons également ouvert les hôpitaux marocains aux blessés et aux malades parmi ces victimes pour aider à soulager leurs souffrances dans une conjoncture aussi délicate. Nous réitérons également notre soutien à toutes les initiatives internationales constructives pour parvenir à une paix juste et durable sur la base de la solution des deux Etats. Assumant la mission suprême qui Nous incombe de défendre Al-Qods Al-Charif, Nous avons œuvré pour que le Comité Al-Qods que J’ai l’honneur de présider, adopte, à l’occasion de la tenue de sa vingtième session à Marrakech, des recommandations fortes visant à soutenir les négociations de paix et à préserver l’identité spirituelle et civilisationnelle d’Al-Qods contre les violations israéliennes illégitimes. Par ailleurs, cette session a connu l’adoption du Plan d’action stratégique quinquennal de l’Agence Bait Mal Al-Qods pour soutenir les secteurs vitaux à travers des projets rigoureux dans leur programmation et leurs moyens de financement. Afin de soutenir la résistance de nos frères maqdisis sur leur terre, Nous veillons à ce que l’Agence poursuive ses actions sur le terrain, en leur apportant le soutien direct et concret qui leur est nécessaire et en répondant à leurs besoins pressants.Cher peuple, Nous sommes profondément convaincu que l’Afrique est apte à réaliser son essor. Cependant, cet objectif ne pourra être atteint que si le continent compte sur ses enfants et sur ses ressources propres. Ici, Je tiens à réaffirmer ce que J’ai dit à Abidjan : l’Afrique doit faire confiance à l’Afrique. Partant de là, Nous réitérons Notre engagement à adopter à l’égard de nos frères africains, une politique harmonieuse et cohérente, fondée sur l’exploitation commune des richesses, la promotion du développement humain et le renforcement de la coopération économique. Cette orientation s’illustre à travers les visites que Nous effectuons dans un certain nombre de pays africains frères, et la portée et la qualité des conventions qui ont été signées à cette occasion, et qui constituent le fondement d’un modèle privilégié de partenariat Sud-Sud, que Nous voulons solidaire et efficient. Par ailleurs, Nous renouvelons notre engagement en faveur de la coopération tripartite et multilatérale et pour des partenariats équilibrés et mutuellement bénéfiques avec les pays du Nord. Face à la multiplication des menaces sécuritaires, notamment dans la région du Sahel et du Sahara, Nous appelons de nouveau à une riposte collective aux organisations terroristes, qui trouvent un allié dans les bandes séparatistes et les hordes pratiquant la traite des humains et le trafic d’armes et de narcotiques, en raison de l’imbrication de leurs intérêts respectifs. Elles constituent assurément la plus grande menace pour la sécurité régionale et internationale. Toutefois, si nous nous tournons naturellement vers l’Afrique, cette orientation ne se fera pas au détriment des relations de partenariat qui unissent le Maroc à ses partenaires internationaux. Elle ouvre, plutôt, des perspectives plus larges au partenariat entre les Etats du Nord et les pays du Sud. Partant, Nous estimons que le statut avancé qui lie notre pays à l’Union européenne n’est pas une fin en soi. Il constitue, plutôt, une étape importante sur la voie de consolidation d’un partenariat maroco-européen que Nous voulons équitable et équilibré. Aussi, le Maroc accorde une importance capitale au succès des négociations en cours pour parvenir à un Accord de libre-échange global et profond devant servir de cadre à un plus grand rapprochement entre le Maroc et l’Europe et à une meilleure intégration de l’économie marocaine dans le marché intérieur européen. Parallèlement au renforcement de ses relations privilégiées avec cette Union, le Maroc est soucieux de diversifier et élargir ses relations bilatérales avec les pays de ce rassemblement. Dans le cadre des relations historiques qui lient le Maroc et les Etats-Unis d’Amérique, Nous réaffirmons notre engagement à renforcer le partenariat stratégique entre les deux pays, notamment à travers la recherche de nouveaux mécanismes de soutien à l’Accord de libre-échange et la poursuite du dialogue stratégique. A cet égard, Nous avons réussi, au cours de Notre rencontre avec Son Excellence le Président Barack Obama, en novembre dernier, à imprimer à ce partenariat une dynamique forte, qui a commencé à porter ses fruits, que ce soit au niveau bilatéral ou sur le plan de la concordance des points de vue sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun, avec, au premier chef, les questions de développement et de sécurité en Afrique. Afin de renforcer la politique d’ouverture et de diversification des partenariats, Nous veillons à consolider les relations séculaires qui unissent notre pays, respectivement à la Fédération de Russie et à la République populaire de Chine, que Nous comptons visiter, l’une et l’autre, prochainement. A cet égard, Nous sommes déterminé à approfondir la dimension économique du partenariat privilégié qui lie le Maroc à ces deux pays. Cher peuple, Nous avons imprimé une touche particulière et novatrice à notre action diplomatique, grâce à l’indépendance et au réalisme de notre politique extérieure. Nous veillons aussi à ce que toutes les forces vives du pays continuent à s’impliquer dans la défense des intérêts supérieurs de la nation, avec au premier chef, l’intégrité territoriale qui reste la priorité des priorités. La question du Sahara, comme Je l’ai réaffirmé plus d’une fois, est la Cause de tous les Marocains. C’est une responsabilité qui nous engage tous. A cet égard, Nous appelons de nouveau à faire preuve encore et toujours de vigilance et de mobilisation collective et à engager les initiatives nécessaires pour anticiper les manœuvres des adversaires. Car il n’est plus de mise d’attendre ou de compter sur l’autre, ou encore de s’en tenir à de simples réactions. Par ailleurs, Nous réitérons notre attachement à Notre initiative de conférer à Nos provinces du Sud un statut d’autonomie, initiative dont le Conseil de Sécurité a ,dans sa dernière résolution, souligné une nouvelle fois le sérieux et la crédibilité. Toutefois, nous n’hypothéquerons pas l’avenir de la région, mais nous y poursuivrons plutôt les chantiers de développement et de modernisation, surtout en allant de l’avant dans la mise en œuvre du modèle de développement de nos provinces du sud, sur la base d’une approche participative, d’une bonne gouvernance et de projets cohérents et multidimensionnels, ayant vocation à réaliser le développement intégré. D’un autre côté, nous nous apprêtons à mettre en place la régionalisation avancée dans les différentes régions du Royaume, avec, en tête, nos provinces du Sud, étant donné qu’elle permet de respecter les spécificités régionales et favorise une gestion démocratique, par les populations de la région, de leurs affaires locales, dans le cadre du Maroc unifié des régions. Pour conclure, Nous rendons un vibrant hommage aux Forces Armées Royales, à la Gendarmerie Royale, à la Sûreté nationale , à l’Administration territoriale, aux Forces Auxiliaires et à la Protection civile pour leur mobilisation constante, sous Notre commandement, afin de défendre l’intégrité, la sécurité et la stabilité du pays. Nous évoquons avec recueillement et déférence la mémoire immaculée de Notre Auguste Grand-Père et de Notre Illustre Père, feu Sa Majesté le Roi Mohammed V et feu Sa Majesté le Roi Hassan II, et celle de tous les valeureux martyrs de la Patrie, que Dieu les agrée, en reconnaissance des grands sacrifices qu’ils ont consentis pour la grandeur et la souveraineté de la nation. Fidèle à leur souvenir éternel, Nous poursuivrons la réalisation des chantiers de développement et de modernisation pour assurer, avec la volonté divine, les conditions d’une vie libre et digne à tous nos citoyens, où qu’ils se trouvent, dans le cadre de l’unité, de la sécurité et de la stabilité. « Mon Seigneur, fais de cette cité un asile sûr. Accorde à ses habitants des fruits comme nourriture ». Véridique est la parole de Dieu. Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarkatouh». JUIL 25 L’AVION D’ AIR ALGÉRIE S’EST ÉCRASÉ À AMGUILLIS (NORD-EST DE KIDAL), AU MALI (MEDI1SAT) 25 juillet, 2014 | Non classé | Laisser un commentaire Dans un exclusif, la chaîne de télévision Medi 1 Sat, basée à tanger, a annoncé jeudi soir que l’avion d’Air Algérie s’est écrasé à 110 km au Nord-Est de Kidal, au lieu dit Amguillis. Medi 1Sat cite des « sources fiables à Rabat » qui ont confirmé que l’avion s’est écrasé au Mali, ainsi que des « témoins oculaires » qui ont précisé que l’appareil « s’est écrasé à 110 km au Nord-Est de Kidal, au lieu dit Amguillis ». L’appareil MD-83 qui devait assurer la liaison entre Ouagadougou et Alger avait disparu dans la nuit de mercredi à jeudi avec 116 passagers à son bord, dont une majorité de Français. D’après la compagnie algérienne, qui a donné plus tôt un point presse à l’aéroport d’Alger, les nationalités des passagers se déclinent ainsi : 51 Français, 24 Burkinabés, 8 Libanais, 6 Algériens, 5 Canadiens, 4 Allemands, 2 Luxembourgeois, 1 Malien, 1 Nigérien, 1 Camerounais, 1 Belge, 1 Ukrainien, 1 Roumain, 1 Suisse. Selon la compagnie algérienne, trois personnes restent à identifier, tandis que les six membres de l’équipage du MD-83, affrété auprès de la compagnie espagnole Swiftair, sont Espagnols. AVR 3 STRATÉGIE INDUSTRIELLE : LES CONVENTIONS SIGNÉES 3 avril, 2014 | Non classé | Laisser un commentaire Voici les 14 documents signés, mercredi à Casablanca, à l’occasion du lancement du plan national d’accélération industrielle 2014-2020 : -Le Premier document est relatif au financement du Plan d’accélération du développement industriel 2014-2020. Il a été signé par Mohamed Boussaid, ministre de l’Economie et des Finances, Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique. -Le deuxième document relatif au développement des écosystèmes et des filières Industrielles a été signé par Mohamed Boussaid, Aziz Rabbah, ministre de l’Equipement, du Transport et de la Logistique, Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime, Moulay Hafid Elalamy. Il a également été signé par Amine Berrada Souni, président de la fédération nationale des industries agro-alimentaires, Abdelhamid Souiri, président de la fédération des industries mécaniques, métallurgiques et électriques, Youssef Chraibi, président de l’association marocaine de la relation client, Amine Mounir Alaoui, président de la fédération marocaine des technologies de l’information, des télécommunications et de l’Offshoring, Hakim Abdelmoumen, président de l’association marocaine des industriels et du commerce de l’automobile, Mustapha Sajid, président de l’association marocaine des industriels du textile-habillement et David Toledano, président de la fédération des industries des matériaux de construction. -Le troisième document est relatif à l’Offset industriel. Il a été signé par Mohamed Boussaid, Aziz Rabbah, Moulay Hafid Elalamy, Abdelkader Amara, ministre de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement, Ali Fassi Fihri, directeur général de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable, Mohamed Rabie Khlie, directeur général de l’Office National des Chemins de Fer, Mohamed Loufir, directeur général de l’Office National des Aéroports, Miriem Bensalah Chaqroun, présidente de la Confédération Générale des Entreprises Marocaine et Nadia Laraki, directrice générale de l’Agence Nationale des Ports. -Le quatrième document, relatif à l’amélioration de la compétitivité des entreprises, a été signé par Mohamed Hassad, ministre de l’Intérieur, Mohamed Boussaid, Aziz Rabbah, Moulay Hafid Elalamy, Abdelouahed Kabbaj, président du directoire du Fonds Hassan II pour le développement économique et social, Larbi Bencheikh, directeur général de l’OFPPT, Miriem Bensalah Chaqroun, Othman Benjelloun, président du GPBM et président directeur général du groupe BMCE Bank, Mohamed Kettani, président du groupe Attijariwafa Bank, Mohamed Benchaaboun, président directeur général de la Banque Centrale Populaire et Hicham Zanati Serghini, directeur général de la Caisse Centrale de Garantie. -Le cinquième document est relatif à l’intégration du secteur informel et à l’accompagnement des très petites entreprises (TPE). Il a été signé par Mohamed Hassad, Mohamed Boussaid, Moulay Hafid Elalamy, Mamoun Bouhdoud, ministre délégué chargé des petites entreprises et de l’intégration du secteur informel, Amine Benjelloun Touimi, directeur Général de Barid Al Maghrib. -Le sixième document est relatif à la dynamisation des Chambres professionnelles pour un meilleur accompagnement des PME/TPE. Il a été signé par Mohamed Hassad, Mohamed Boussaid, Moulay Hafid Elalamy et Driss Houat, président de la Fédération des chambres marocaines de commerce, d’industrie et des services. -Le septième document, relatif à l’amélioration du climat d’affaires et au renforcement de la vocation africaine du Maroc, a été signé par Moulay Hafid Elalamy, Mohamed El Ouafa, ministre délégué auprès du chef du gouvernement, chargé des affaires générales et de la gouvernance, Driss Houat, Mohamed Ibrahim, président de la fondation ‘Mo Ibrahim » et Abdelilah El Hamdouni, président de la chambre de commerce et d’industrie du Maroc en Côte d’Ivoire. -Le huitième document est relatif au renforcement des partenariats, à l’internationalisation des entreprises et à la promotion des exportations. Il a été signé par Mohamed Boussaid, Moulay Hafid Elalamy, Mohamed Abbou, ministre délégué auprès du ministre de l’industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique chargé du commerce extérieur, Driss Houat, Nezha Lahrichi, présidente du Conseil national du commerce extérieur, Miriem Bensalah Chaqroun, Othman Benjelloun et Hassan Sentissi, Président de l’association marocaine des exportateurs. -Le neuvième document est relatif à l’appui aux projets d’investissement et à la formation dans le secteur de l’aéronautique. Il a été signé par Mohamed Boussaid, Moulay Hafid Elalamy, Abdeladim El Guerrouj, ministre délégué auprès du ministre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle, Hamid Ben Brahim Al Andaloussi, président du groupement des industries marocaines de l’aéronautique et aérospatiale, Pierre Emmanuel Gires, directeur général de la société ALCOA, Stephane Auriol, directeur général Ateliers Haute Garonne. -Le dixième document, relatif à la mise en place des écosystèmes, a été signé par Mohamed Boussaid, Moulay Hafid Elalamy, Abdelkader Amara et Mostafa Terrab, Président directeur général du groupe OCP. -Le onzième document est relatif à l’appui à l’investissement industriel dans les industries Chimiques Para-chimiques et Pharmaceutiques. Il a été signé par Mohamed Boussaid, Moulay Hafid Elalamy et Abdelouahed Kabbaj. -Le douzième document est relatif à l’appui aux projets d’investissement dans l’amont du secteur textile et textile technique. Il a été signé par Mohamed Boussaid, Moulay Hafid Elalamy, Mustapha Sajid, Sofia Lahlou, directrice générale de la société Paris Texas, Karim Tazi, directeur général de la société Maroc Quality Knitting, Josipro Khassalmozara, directeur général de la société Tintcolor 2010, Feth Yassine Benmlih, directeur général de la société Plastima et Jor Dibonaro, directeur général de la société Sefita. -Le treizième document, relatif au foncier industriel, a été signé par Ahmed Toufiq, ministre des Habous et des Affaires islamiques, Moulay Hafid Elalamy et Khalid Safir. -Le quatorzième et dernier document est relatif à l’amélioration de la compétitivité de l’Offshoring. Il a été signé par Moulay Hafid Elalamy, Abdeslam Ahizoun, président du Directoire de Maroc Télécom, Michel Paulin, directeur général de la société Méditel, Frédéric Debord, directeur général de la société INWI. MAR 28 DANS UN SOUCI DE RASSEMBLER LES MAROCAINS AUTOUR DU MODÈLE RELIGIEUX MAROCAIN MODÉRÉ, LE ROI MOHAMMED VI A ACCOMPLI LA PRIÈRE DU VENDREDI DANS UNE MOSQUÉE DONT LE PRÊCHEUR, MOHAMED FIZAZI, EST UN EX-THÉORICIEN DE LA SALAFIA JIHADIA 28 mars, 2014 | Non classé | Laisser un commentaire Dans son prêche, l’Imam a notamment traité des bienfaits de quiétude et de stabilité dont le Très Puissant a comblé la communauté des croyants, en la dotant des biens de subsistance nécessaires et en la mettant à l’abri de la crainte, citant le verset du Saint Coran « »A cause du pacte des Qoraîch, de leur pacte [concernant] les voyages d’hiver et d’été. Qu’ils adorent donc le Seigneur de cette Maison [la Ka’ba], qui les a nourris contre la faim et rassurés de la crainte » » (Qoraich, Coran). Dans ce verset, a dit l’Imam, le Tout puissant rappelle à la tribu de Qoraich, dont descend le prophète Sidna Mohammed, sur lui prière et salut de Dieu, la bienveillance dont il l’entoure à travers les deux voyages (d’hiver et d’été) qu’elle effectuait tous les ans et qui s’apparentaient à de véritables marches de développement économique et social, en jetant ainsi des passerelles de communication et d’échanges commerciaux avec son environnement au nord et au sud, en vue de s’approprier ses biens de subsistance et de s’assurer une vie digne. Ce verset énumère deux bienfaits de Dieu envers la tribu des Qoraich: celui de l’avoir nourrie contre la faim et celui de l’avoir rassurée contre la crainte. L’Imam a relevé l’importance cruciale de ces deux bienfaits pour les humains, ajoutant qu’à la faveur de la quiétude et de la stabilité, se raffermit la foi, se consolident et se fructifient les bons rapports au sein de la communauté. Il a noté que SM le Roi Mohammed VI, protecteur de la foi, ne cesse d’entreprendre des démarches et de lancer les grands projets pour réunir les conditions idoines à ces deux bienfaits: celui de la quiétude vis-à-vis de la sécurité des gens quant à leur intégrité physique et morale contre toute agression ou atteinte aux fondammentaux et aux constantes religieuses et aux valeurs éthiques de la Oumma, et celui, non moins important, de la stabilité qui favorise la cohabitation entre les humains et la lutte contre l’ignorance et la pauvreté, en faisant prévaloir les vertus de la solidarité et de l’entraide . En se prémunissant contre l’ignorance et la pauvreté, le musulman réunit les conditions de la dévotion sincère à Dieu, a ajouté l’imam, relevant que le Tout Puissant ne peut perpétuer ses bienfaits sur les humains que si ces derniers lui en rendent grâce en contrepartie. Pour ce faire, les humains doivent se conformer scrupuleusement aux recommandations divines en observant ce que Dieu a prescrit et en s’abstenant de ce qu’il a prohibé. Rendre grâce à Dieu passe inéluctablement par la reconnaissance du bienfaiteur à travers lequel les bienfaits de Dieu parviennent et se perpétuent sur ses créatures, a ajouté l’Imam, observant que l’un des fléaux de cette époque est le peu de grâce rendu à Dieu pour ses bienfaits et le peu de bienséance qui caractérise les relations entre les humains, notamment envers ceux qui veillent sur leur bien-être et leur quiétude. L’Imam a expliqué que l’une des manifestations de ce fléau a trait à la recrudescence de la haine entre les gens, qui omettent de s’en remettre à Dieu, d’observer la mesure dans la revendication des droits ou de se soustraire aux devoirs, estimant que la lutte contre ce fléau engage les érudits à déployer tous leurs efforts afin d’expliquer aux fidèles la relation entre droits et devoirs. A la fin de son prêche, l’imam a imploré le Tout-Puissant d’accorder soutien et assistance à S.M. le Roi, Amir Al Mouminine, protecteur du culte et de la religion, de préserver le Souverain en tant que source de bienfaits pour la Oumma et de le combler en les personnes de S.A.R. le Prince Héritier Moulay El Hassan, de S.A.R. le Prince Moulay Rachid et de l’ensemble des membres de l’illlustre famille royale. Il a également élevé les prières au Très-Haut d’entourer de sa sainte miséricorde feu S.M. Hassan II et feu S.M. Mohammed V et de les accueillir dans son paradis parmi les Prophètes, les saints et les vertueux. http://www.youtube.com/watch?v=ogXt2GhnUAQ MAR 6 ARRIVÉE DE SM LE ROI À LIBREVILLE 6 mars, 2014 | Non classé | Laisser un commentaire LIBREVILLE – SM LE ROI MOHAMMED VI, QUE DIEU L’ASSISTE, EST ARRIVÉ MERCREDI EN DÉBUT DE SOIRÉE À LIBREVILLE, POUR UNE VISITE DE TRAVAIL ET DE FRATERNITÉ EN RÉPUBLIQUE GABONAISE, DERNIÈRE ÉTAPE D’UNE TOURNÉE AFRICAINE QUI A MENÉ LE SOUVERAIN AU MALI, EN CÔTE D’IVOIRE ET EN RÉPUBLIQUE DE GUINÉE. 05 mars 2014 A sa descente d’avion à l’aéroport international Léon M’Ba de Libreville, SM le Roi a été accueilli par le président gabonais, M. Ali Bongo Ondimba. SM le Roi a ensuite été salué par les Officiers Supérieurs de l’Armée gabonaise, le Premier ministre et des membres du gouvernement gabonais, le gouverneur de la ville de Libreville et les membres du cabinet de la présidence de la République. Le Souverain a également été salué par l’ambassadeur du Maroc à Libreville, les membres de la mission diplomatique marocaine et par des représentants de la communauté et des établissements marocains installés au Gabon. Le président gabonais a, de son côté, été salué par les membres de la délégation officielle accompagnant SM le Roi, notamment les conseillers du Souverain, MM. Taib Fassi Fihri et Fouad Ali El Himma. La délégation officielle marocaine comprend également le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar, le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq, le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Boussaid, le ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, le ministre de l’Equipement, du transport et de la logistique, Aziz Rebbah, le ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy, le ministre de la Santé, El Houceine El Ouardi, le ministre de l’Energie, des mines, de l’Eau et de l’Environnement, Abdelkader Amara et le ministre du Tourisme, Lahcen Haddad, ainsi que Youssef Amrani, chargé de mission au Cabinet Royal. SM le Roi est, de même, accompagné d’une délégation de responsables et d’opérateurs économiques représentant les secteurs public et privé et d’autres personnalités civiles et militaires. A sa sortie de l’aéroport, le Souverain a tenu à saluer la foule, venue nombreuse souhaiter la bienvenue au Souverain. Des portraits de SM le Roi Mohammed VI et du président Ali Bongo et des panneaux sur lesquels sont inscrites des expressions de bienvenue ornent depuis plusieurs jours les principales artères de la ville, marque de la fierté et de l’enthousiasme de tout un peuple pour accueillir le Souverain et lui souhaiter un bon séjour en terre gabonaise. MAR 5 LES 21 ACCORDS SIGNÉS LUNDI, UN RECORD DANS L’HISTOIRE DE LA COOPÉRATION MAROCO-GUINÉENNE (M. MEZOUAR) 5 mars, 2014 | Non classé | Laisser un commentaire Les 21 accords de coopération entre le Maroc et la Guinée, signés lundi à Conakry sous la présidence de SM le Roi Mohammed VI et du Président guinéen Alpha Condé, constituent « un record en matière des conventions signées entre le Royaume et ce pays frère » et viennent « confirmer l’étroitesse des relations bilatérales », a affirmé le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar. « Toutes les conventions correspondent aux priorités fixées par le gouvernement guinéen, que ce soit en matière de pêche, de transformation des produits de la mer, des points de débarquement, des villages de pêche, de l’eau, de l’électricité, du logement, du développement de zones d’activités industrielles, de la formation professionnelle et de l’éducation, des secteurs importants pour le développement du potentiel et de qualification de la jeunesse de ce pays frère », a souligné M. Mezouar dans une déclaration à la presse. « Il y a également tout ce qui est en relation avec le financement, qui est important pour le développement et l’accompagnement des projets », a-t-il ajouté. Pour le ministre, « cette diversité des conventions vient confirmer une nouvelle fois l’étroitesse des relations bilatérales ». « SM le roi est venu ici en frère et Il est accueilli en frère », a poursuivi M. Mezouar, notant que le Souverain « a un grand sentiment pour l’Afrique et la conviction que l’Afrique et les Africains sont capables de construire un avenir meilleur ». Cette première visite de SM le Roi en Guinée va « affirmer encore une fois la profondeur et la sincérité de nos relations mais surtout constituer un point de départ nouveau dans la relation entre les deux pays », a-t-il affirmé. Le ministre a également réaffirmé la détermination du Maroc à apporter « tout son savoir-faire, son expertise et le dynamisme de ses secteurs privés et publics pour participer à ce formidable travail de reconstruction que le président Alpha Condé est entrain de mener et au travail en profondeur au niveau de la société guinéenne en vue de l’apaiser pour qu’elle se tourne vers l’avenir, tourne la page du passé et se mobilise dans l’effort de reconstruction ». « Les Guinéens, le président Alpha Condé et le gouvernement de Guinée trouveront SM le Roi et le Maroc à leur côté », a conclu M. Mezouar. plus d'entrées » * RÉCEMMENT * Texte intégral du discours du roi Mohammed VI à l’occasion de la fête du Trône * Accord de paix en Libye signé au Maroc * Le Roi Mohammed VI s’oppose à toute tentative de politisation des mosquées * Union du Maghreb : il est temps que l’Algérie se réveille ! * Dans un discours adressé à la Nation à l’occasion de la Fête du Trône S.M. le Roi appelle à entreprendre une étude pour mesurer la valeur globale du Maroc entre 1999 et fin 2013 * L’avion d’ Air Algérie s’est écrasé à Amguillis (Nord-est de Kidal), au Mali (Medi1Sat) * Stratégie industrielle : les conventions signées * Dans un souci de rassembler les marocains autour du modèle religieux marocain modéré, le Roi Mohammed VI a accompli la prière du Vendredi dans une mosquée dont le prêcheur, Mohamed Fizazi, est un ex-théoricien de la Salafia Jihadia * Arrivée de SM le Roi à Libreville * Les 21 accords signés lundi, un record dans l’histoire de la coopération maroco-guinéenne (M. Mezouar) © 2022 revue politique de la Méditerranée • Powered by WordPress MU • Using Blue Zinfandel 2.0 theme created by Brian Gardner. Hébergé par Politicien.fr