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AVC: LES 10 CHIFFRES À CONNAÎTRE POUR S'EN PROTÉGER

 * AVC

Publié le 12/09/2022 à 07h10 par Ingrid Haberfeld - Lecture en 11 min

© Adobe-Stock

Prévenir l’attaque cérébrale, éviter les séquelles d'un AVC et tenir à distance
les récidives, c’est possible, à condition d’être bien informé. Voici ce qu’il
faut savoir des facteurs de risque, signes d’alerte et traitements pour agir ou
réagir à temps.


SOMMAIRE
 1.  90% des cas pourraient être évités en suivant neuf mesures préventives
 2.  15 ou 112, les numéros d'urgence à connaître
 3.  16% de protection en plus quand on vit en zone verte
 4.  2 types d'AVC: l'ischémique et l'hémorragique
 5.  6 signes d'alerte à connaître
 6.  3 à 6 heures pour agir
 7.  1 décès évité pour 20 patients grâce aux UNV
 8.  L'âge moyen de survenue d'un AVC: 74 ans
 9.  Des troubles parfois importants pour 4 personnes sur 10
 10. + 52% de risque d'AVC après une contamination au Covid-19
 11. 3 tests pour confirmer le diagnostic d'AVC

Ce ne sont que trois lettres… mais si impressionnantes! Un accident vasculaire
cérébral (AVC) correspond à l'arrêt brutal de la circulation sanguine dans une
partie du cerveau. Il peut s'agir de la conséquence de la rupture d'une artère
cérébrale ou, plus fréquemment, de son obstruction par un caillot.

Chaque année, en France, 150000 personnes en sont victimes, soit une attaque
toutes les quatre minutes, 40000 en décèdent. Première cause de mortalité chez
les femmes (avant le cancer du sein) et première source de handicap chez
l'adulte, cet accident est en effet redoutable. La bonne nouvelle, c'est qu'il
n'est pas une fatalité, loin de là! Les experts avec lesquels nous avons préparé
ce dossier sont unanimes: des mesures préventives permettent dans bien des cas
de l'éviter, et la médecine a fait ces dernières années de réels progrès pour
limiter son impact chez les patients traités jusqu'à 24 heures après l'accident.
Êtes-vous bien informé? Petit test en 10 chiffres clés.





90% DES CAS POURRAIENT ÊTRE ÉVITÉS EN SUIVANT NEUF MESURES PRÉVENTIVES

La Fondation pour la recherche sur les AVC conseille en premier lieu de faire
contrôler régulièrement sa tension artérielle. "Elle est le principal facteur de
risque et favorise le développement de dépôt de cholestérol qui durcit les
artères et diminue leur diamètre", explique la Pre Claire Mounier-Véhier,
cardiologue, cheffe du service médecine vasculaire et hypertension au CHRU de
Lille. "Résultat: elle multiplie par sept le risque d'AVC." La mise en place
d'un traitement antihypertenseur et le respect de règles hygiénodiététiques
suffisent souvent à ramener les chiffres dans les normes.

L'arrêt du tabac divise le risque d'AVC par deux, traiter un trouble du rythme
cardiaque, par cinq.

"Surveiller son poids ainsi que le taux de sucre sanguin: il doit rester sous
1,26g/l", poursuit le Pr Igor Sibon, chef du service de neurologie du CHU de
Bordeaux, et président de la Société française neurovasculaire.

La sédentarité est également un facteur de risque: bouger régulièrement et
pratiquer au moins 30 minutes d'activité de type marche rapide par jour éloigne
encore le risque d'attaque.

Adopter une alimentation équilibrée faisant la part belle aux fruits, légumes,
céréales complètes, légumineuses, poissons et viandes blanches prévient le
risque d'AVC en luttant à la fois contre le surpoids et les maladies
métaboliques.

En pratique, diminuer la consommation de viandes rouges, ceux qui en consomment
le plus présentant un surrisque d'AVC de 8% et les gros amateurs de charcuterie
de 12% (Harvard School of Public Health, 2021).

Privilégier les aliments d'origine végétale réduit le risque de 12% (American
Heart Association).

Enfin, manger peu salé et limiter la consommation d'alcool à deux verres par
jour maximum et pas tous les jours.

• "En sortir a été long", Régis Lecat, 71 ans


"J'ai la chance de ne pas avoir eu de séquelles physiques, mais j'ai été très
marqué psychologiquement. Après l'AVC, j'étais tout le temps fatigué,
insomniaque. J'ai fait une dépression. Malgré mon entourage, des séances chez un
psychiatre et un traitement antidépresseur, en sortir a été long et difficile.
Je n'arrivais plus à me lever le matin, je n'avais plus envie de rien, j'avais
perdu le goût de vivre. Aujourd'hui cette épreuve est heureusement derrière
moi."

Lire aussi> Quiz. AVC, infarctus... Savez-vous protéger vos artères?


15 OU 112, LES NUMÉROS D'URGENCE À CONNAÎTRE

À appeler aux premiers symptômes (ou par SMS au 114), que vous en soyez victime
ou témoin.

Un AVC est une urgence vitale, chaque minute compte. Certains AVC ischémiques
sont transitoires, les signes régressent dans les premières heures: cela n'ôte
rien au caractère d'urgence, le risque de récidive rapide étant élevé.

• "Ma collègue m'a sauvé la vie!" Alicia Rousselet, 56 ans

"J'étais au travail. Subitement, alors que je parlais à une collègue, plus moyen
de m'exprimer, les mots sortaient en bouillie de ma bouche. Ma collègue s'est
décomposée et a sauté sur le téléphone pour appeler les urgences. Sa réactivité
m'a sauvée! À l'hôpital, j'ai bénéficié tout de suite d'une thrombolyse. Sortie
de la zone rouge, tout un côté de mon corps restait mou, sans réflexe ni
sensibilité. Le neurologue m'a affirmé que cela reviendrait en partie, à force
de rééducation et de patience. J'ai eu des séances d'orthophoniste, et surtout,
chaque jour, je pratiquais des exercices chez un kiné en ville, que je répétais
chez moi. Je me suis accrochée, je ne voulais pas vivre “à moitié”. Ça a payé:
huit mois plus tard, je peux de nouveau saisir les objets."

Lire aussi> Quiz premiers secours: avez-vous les bons réflexes?


16% DE PROTECTION EN PLUS QUAND ON VIT EN ZONE VERTE

Voilà qui souligne l'importance d'améliorer la qualité de l'air en ville (étude
publiée dans Environment International en mars 2022). Les chercheurs ont
démontré l'impact d'une exposition à de fortes concentrations de particules
fines sur le système cardiovasculaire, expliquant des accidents cardiaques et
cérébraux. 

Si déménager est souvent difficile, quelques précautions aident à limiter les
risques: lors d'un pic de pollution et dans les heures qui suivent, éviter de
sortir de chez soi et encore plus de pratiquer un sport en plein air;
privilégier au maximum les déplacements doux comme la marche, le vélo, les
transports en commun, le covoiturage afin de limiter la concentration en
particules fines; en cas de chauffage au bois, opter pour un poêle à granulés ou
un foyer fermé de nouvelle génération, et brûler un bois bien sec, posé en
pyramide inversée (gros d'abord, petit bois et brindilles au-dessus) pour une
franche combustion.

• "La cure thermale m'aide beaucoup" Michèle Dupas, 63 ans

"Un AVC en 2014 m'a laissée hémiplégique du côté droit, avec des douleurs dans
le bras, dans le cou, des difficultés à marcher, à parler et à saisir un objet.
Fini la voiture pour moi! J'avais perdu toute autonomie. Jusqu'à ce que mon kiné
me parle des cures thermales post-AVC. L'an dernier, sur ses conseils, j'ai
passé trois semaines à Lamalou-les-Bains, dans l'Hérault. Au programme: des
douches, notamment sur les mains et sur les pieds, des bains de boue, des
massages. En quelques semaines, j'ai vu la différence: douleurs atténuées, plus
de mobilité, je pouvais même me baisser à nouveau et tenir des objets! Rentrée à
la maison, j'ai enfin recommencé la poterie, démarré des cours de dessin et
repris le volant avec une voiture adaptée. Les cures, c'est désormais une fois
par an.


Lire aussi> Maladies cardio-vasculaires: je renforce la prévention



2 TYPES D'AVC: L'ISCHÉMIQUE ET L'HÉMORRAGIQUE

L'AVC ischémique (ou infarctus cérébral) est le plus fréquent: il survient à la
suite de l'obstruction d'un vaisseau par un caillot sanguin provenant, le plus
souvent, d'une plaque d'athérome riche en cholestérol. On parle de thrombose
cérébrale.

L'AVC hémorragique, environ 20% des cas, est le plus difficile à soigner. Il est
dû, généralement, à une fragilisation des petites artères cérébrales liée à une
hypertension chronique. La rupture de malformations vasculaires cérébrales
(telles qu'un anévrisme), une tumeur ou un trouble de la coagulation peuvent
aussi en être la cause.

Lire aussi> Réapprendre à vivre après un AVC


6 SIGNES D'ALERTE À CONNAÎTRE

En cas d'apparition brutale d'un de ces six signes, il faut agir vite:

- un engourdissement du visage rendant impossible de sourire;

- une perte de force ou un engourdissement d'un bras ou d'une jambe;

- un trouble de la parole ou des difficultés à parler ou à répéter une phrase;

- la perte soudaine de la vision d'un œil ou d'une partie du champ visuel;

- un trouble de l'équilibre et de la marche;

- un mal de tête violent.

"Même si ces signes disparaissent aussi vite qu'ils sont apparus, ils signalent
un obstacle à la circulation du sang dans le cerveau avec un risque élevé d'AVC
dans les heures ou les jours qui suivent. Contactez rapidement les urgences",
recommande le Pr Mikael Mazighi.


3 À 6 HEURES POUR AGIR

"Gagner du temps, c'est gagner du cerveau", disent les neurologues.

"Chaque minute compte pour éviter les dommages irréversibles", répète le Pr
Michael Obadia, chef de l'unité neurovasculaire et du service de neurologie à
l'Hôpital Fondation Rothschild (Paris). D'où le message cent fois martelé:
contacter les services d'urgence dès les premiers signes. La pandémie a, de
plus, bousculé la chaîne de prise en charge. Saturation des lignes
téléphoniques, autocensure des malades ne voulant pas encombrer les hôpitaux,
pénurie de personnel soignant, fermeture de services spécialisés, la qualité de
la prise en charge est mise à mal. "Aujourd'hui il faut former du personnel
spécialisé et ouvrir de nouveaux lits. Je conseille plus que jamais d'être
réactif pour appeler les urgences", ajoute le Pr Obadia.

Le projet "Booster" de la Fondation Rothschild a justement pour but de
raccourcir les délais. "Une simple goutte de sang prélevée et analysée en direct
dans le camion du Samu ou des pompiers nous aidera à déterminer le type d'AVC
(ischémique ou hémorragique) et son degré de gravité afin d'adresser le patient
vers le plateau technique adapté. Bénéficier d'emblée du bon traitement est
décisif pour limiter les handicaps", insiste le Pr Mazighi, neurologue à
l'hôpital Lariboisière, à Paris

Lire aussi> Recherche médicale: Mikael Mazighi plus rapide que l'AVC


1 DÉCÈS ÉVITÉ POUR 20 PATIENTS GRÂCE AUX UNV

"L'amélioration de la prise en charge en unités neurovasculaires (UNV)
spécialisées a fait chuter la mortalité", se réjouit le Pr Sibon.

Ces structures de soins spécialisées ouvertes 24 h/24 et 7 j/7 disposent d'un
personnel médical et paramédical expérimenté et d'un plateau technique adapté
évitant un décès pour 20 patients hospitalisés et réduisant les complications.
Leur force: déterminer vite le traitement optimal et le mettre en place dans
l'instant.

"Nous disposons de deux techniques pour déboucher une artère obstruée: la
thrombolyse dissout le caillot en perfusant un médicament par voie
intraveineuse. En la réalisant moins de 4h 30 après l'AVC, le rétablissement de
la circulation sanguine et l'apport en oxygène dans le cerveau limitent, voire
suppriment, les séquelles", pointe le Pr Mazighi.

Autre technique, à réaliser dans les six heures: la thrombectomie, préconisée
lorsque le caillot sanguin obstrue une artère de gros calibre, ou que la
thrombolyse a échoué. Très efficace (90% de succès), elle débouche l'artère en
capturant le caillot à l'aide d'un cathéter. Depuis peu, il est même possible de
traiter certains patients par thrombolyse jusqu'à neuf heures après l'attaque,
et jusqu'à 24 heures par thrombectomie! "Un scanner ou une IRM aide à visualiser
les zones du cerveau encore bien irriguées, donc récupérables. Si l'imagerie est
favorable, même si les délais sont dépassés, on tente le coup, cela sauve des
vies!", ajoute le Pr Sibon.

Un nouveau médicament antiplaquettaire pourrait d'ici peu compléter la prise en
charge. "Le glenzocimab empêche la thrombose sans provoquer de saignements, et
pourra être administré dès le transport en ambulance pour protéger les
neurones", révèle le Pr Mazighi.


L'ÂGE MOYEN DE SURVENUE D'UN AVC: 74 ANS

Si l'AVC peut frapper à n'importe quel moment de la vie (25% des patients ont
moins de 65 ans, 10% moins de 45 ans), l'âge est clairement un facteur de
risque. Passé 60 ans, prudence renforcée avec l'automédication.

Une récente étude menée par l'Inserm et le CHU de Bordeaux révèle ainsi que sur
2 612 adultes hospitalisés entre 2012 et 2016 pour AVC ischémique, tous (oui,
tous!) avaient pris un médicament antivomitif (de type dompéridone,
métoclopramide, métopimazine) dans les 70 jours précédents. Ce type de
traitement multiplie par trois le risque, sans doute en raison de l'action
antidopaminergique des molécules. Par précaution, en cas de facteurs de risque,
demandez l'avis de votre médecin ou pharmacien avant toute prise de ces
médicaments dont certains sont en vente libre.


DES TROUBLES PARFOIS IMPORTANTS POUR 4 PERSONNES SUR 10

Les plus fréquents sont la paralysie d'un membre ou de la moitié du corps, des
difficultés de langage et de marche, des troubles de l'humeur, voire une
dépression, un risque accru de démence.

L'intensité et la durée du handicap dépendent d'une multitude de facteurs:
sévérité de l'accident, localisation, étendue et état de santé antérieur… "Une
intervention rapide et une rééducation soutenue sont déterminantes pour s'en
sortir sans séquelle", insiste le Pr Sibon.

La Haute Autorité de santé recommande un programme de réadaptation associant
neurologue, médecin de réadaptation physique, kinésithérapeute, orthophoniste,
ergothérapeute…

Les nouvelles technologies sont aussi un plus. Un exosquelette robotisé peut
aider à réapprendre à marcher sans béquilles ni risque de chute. Au CHU de
Rennes, une équipe Inserm évalue l'intérêt du neurofeedback: grâce à l'IRM
fonctionnelle, le patient visualise en temps réel les zones cérébrales activées
lorsqu'il rééduque un bras ou une jambe, pour mieux les diriger et améliorer la
plasticité cérébrale. C'est bon pour le moral!

En parallèle, des médicaments inhibiteurs de la coagulation aident à prévenir
une récidive, associés bien sûr à une bonne hygiène de vie: bouger, manger
équilibré sans tabac ni alcool, en surveillant diabète, hypertension artérielle
et cholestérol.

Lire aussi> Récupérer d'un AVC par la pensée, c'est possible grâce au
neurofeedback



+ 52% DE RISQUE D'AVC APRÈS UNE CONTAMINATION AU COVID-19

De nombreuses études démontrent qu'avoir été infecté par le Covid fragilise le
cerveau, un risque augmenté de 52% selon une étude menée auprès de 150000
personnes de 61 ans en moyenne (Nature Medicine, 2022). Un risque encore plus
élevé lorsqu'il y a ou qu'il y a eu hospitalisation ou Covid long. Ce chiffre
largement méconnu encourage à continuer à porter un masque dans les lieux clos à
concentration humaine.

"Le virus du Covid-19 provoque une modification de la coagulation du sang et une
altération de la paroi interne des artères qui favorise la formation de
caillots, décrypte le Pr Sibon. Les risques d'AVC sont majorés durant la phase
aiguë de la maladie et en cas de Covid long, quand des symptômes persistent des
semaines." Vigilance renforcée: dès les premiers symptômes, même transitoires,
contacter les urgences et mentionner l'antécédent de Covid.


3 TESTS POUR CONFIRMER LE DIAGNOSTIC D'AVC

Vous êtes témoin d'une attaque cérébrale? Procédez à ces tests rapides. Si la
personne ne peut pas réaliser une de ces trois tâches, appelez le 15 sans
attendre:

- Bouche de travers, figée? Demandez à la personne de sourire.

- Propos confus? Demandez à la personne de répéter une phrase simple.

- Bras ou jambe immobile? Demandez à la personne de lever les deux bras.


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