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À l'initiative du Président de la République, le Gouvernement engage un Grand
Débat National permettant à toutes et tous de débattre de questions essentielles
pour les Français.


LA PHASE DE PARTICIPATION DU GRAND DÉBAT EST TERMINÉE

 1 932 884

Contributions en ligne

 10 134

Réunions locales

 16 337

Communes ayant ouvert des cahiers citoyens

 27 374

Courriers et courriels reçus


LA LETTRE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE AUX FRANÇAIS

Emmanuel
Macron

Président de la République

Chères Françaises, chers Français, mes chers compatriotes,

Dans une période d'interrogations et d'incertitudes comme celle que nous
traversons, nous devons nous rappeler qui nous sommes. La France n'est pas un
pays comme les autres. Le sens des injustices y est plus vif qu'ailleurs.
L'exigence d'entraide et de solidarité plus forte.

Chez nous, ceux qui travaillent financent les pensions des retraités. Chez nous,
un grand nombre de citoyens paie un impôt sur le revenu, parfois lourd, qui
réduit les inégalités.

Chez nous, l'éducation, la santé, la sécurité, la justice sont accessibles à
tous indépendamment de la situation et de la fortune. Les aléas de la vie, comme
le chômage, peuvent être surmontés, grâce à l'effort partagé par tous. C'est
pourquoi la France est, de toutes les nations, une des plus fraternelles et des
plus égalitaires.

C'est aussi une des plus libres, puisque chacun est protégé dans ses droits et
dans sa liberté d'opinion, de conscience, de croyance ou de philosophie.

Et chaque citoyen a le droit de choisir celles et ceux qui porteront sa voix
dans la conduite du pays, dans la conception des lois, dans les grandes
décisions à prendre.

Chacun partage le destin des autres et chacun est appelé à décider du destin de
tous : c'est tout cela, la Nation française.

Comment ne pas éprouver la fierté d’être Français ?

Je sais, bien sûr, que certains d’entre nous sont aujourd’hui insatisfaits ou en
colère. Parce que les impôts sont pour eux trop élevés, les services publics
trop éloignés, parce que les salaires sont trop faibles pour que certains
puissent vivre dignement du fruit de leur travail, parce que notre pays n’offre
pas les mêmes chances de réussir selon le lieu ou la famille d’où l’on vient.
Tous voudraient un pays plus prospère et une société plus juste.

Cette ambition, je la partage. La société que nous voulons est une société dans
laquelle pour réussir on ne devrait pas avoir besoin de relations ou de fortune,
mais d’effort et de travail.

En France, mais aussi en Europe et dans le monde, non seulement une grande
inquiétude, mais aussi un grand trouble ont gagné les esprits. Il nous faut y
répondre par des idées claires.

Mais il y a pour cela une condition : n’accepter aucune forme de violence. Je
n’accepte pas la pression et l’insulte, par exemple sur les élus du peuple, je
n’accepte pas la mise en accusation générale, par exemple des médias, des
journalistes, des institutions et des fonctionnaires. Si tout le monde agresse
tout le monde, la société se défait !

Afin que les espérances dominent les peurs, il est nécessaire et légitime que
nous nous reposions ensemble les grandes questions de notre avenir.


C’EST POURQUOI J’AI PROPOSÉ ET JE LANCE AUJOURD’HUI UN GRAND DÉBAT NATIONAL QUI
SE DÉROULERA JUSQU’AU 15 MARS PROCHAIN.

Depuis quelques semaines, des maires ont ouvert leurs mairies pour que vous
puissiez y exprimer vos attentes. J’ai eu de premiers retours que j’ai pu
prendre en compte. Nous allons désormais entrer dans une phase plus ample et
vous pourrez participer à des débats près de chez vous ou vous exprimer sur
internet pour faire valoir vos propositions et vos idées. Dans l’Hexagone,
outre-mer et auprès des Français résidant à l’étranger. Dans les villages, les
bourgs, les quartiers, à l’initiative des maires, des élus, des responsables
associatifs, ou de simples citoyens… Dans les assemblées parlementaires comme
régionales ou départementales.

Les maires auront un rôle essentiel car ils sont vos élus et donc
l’intermédiaire légitime de l’expression des citoyens.

Pour moi, il n’y a pas de questions interdites. Nous ne serons pas d’accord sur
tout, c’est normal, c’est la démocratie. Mais au moins montrerons-nous que nous
sommes un peuple qui n’a pas peur de parler, d’échanger, de débattre.

Et peut-être découvrirons-nous que nous pouvons tomber d’accord,
majoritairement, au-delà de nos préférences, plus souvent qu’on ne le croit.

Je n’ai pas oublié que j’ai été élu sur un projet, sur de grandes orientations
auxquelles je demeure fidèle. Je pense toujours qu’il faut rendre à la France sa
prospérité pour qu’elle puisse être généreuse, car l’un va avec l’autre. Je
pense toujours que la lutte contre le chômage doit être notre grande priorité,
et que l’emploi se crée avant tout dans les entreprises, qu’il faut donc leur
donner les moyens de se développer. Je pense toujours que nous devons rebâtir
une souveraineté industrielle, numérique et agricole et pour cela investir dans
les savoirs et la recherche. Je pense toujours qu’il faut rebâtir une école de
la confiance, un système social rénové pour mieux protéger les Français et
réduire les inégalités à la racine. Je pense toujours que l’épuisement des
ressources naturelles et le dérèglement climatique nous obligent à repenser
notre modèle de développement. Nous devons inventer un projet productif, social,
éducatif, environnemental et européen nouveau, plus juste et plus efficace. Sur
ces grandes orientations, ma détermination n’a pas changé.

Mais je pense aussi que de ce débat peut sortir une clarification de notre
projet national et européen, de nouvelles manières d’envisager l’avenir, de
nouvelles idées.

À ce débat, je souhaite que le plus grand nombre de Français, le plus grand
nombre d’entre nous, puisse participer.

Ce débat devra répondre à des questions essentielles qui ont émergé ces
dernières semaines. C’est pourquoi, avec le Gouvernement, nous avons retenu
quatre grands thèmes qui couvrent beaucoup des grands enjeux de la Nation : la
fiscalité et les dépenses publiques, l’organisation de l’État et des services
publics, la transition écologique, la démocratie et la citoyenneté. Sur chacun
de ces thèmes, des propositions, des questions sont d’ores et déjà exprimées. Je
souhaite en formuler quelques-unes qui n’épuisent pas le débat mais me semblent
au cœur de nos interrogations.


LE PREMIER SUJET PORTE SUR NOS IMPÔTS, NOS DÉPENSES ET L’ACTION PUBLIQUE..

L’impôt est au cœur de notre solidarité nationale. C’est lui qui finance nos
services publics. Il vient rémunérer les professeurs, pompiers, policiers,
militaires, magistrats, infirmières et tous les fonctionnaires qui œuvrent à
votre service. Il permet de verser aux plus fragiles des prestations sociales
mais aussi de financer certains grands projets d’avenir, notre recherche, notre
culture, ou d’entretenir nos infrastructures. C’est aussi l’impôt qui permet de
régler les intérêts de la dette très importante que notre pays a contractée au
fil du temps.

Mais l’impôt, lorsqu’il est trop élevé, prive notre économie des ressources qui
pourraient utilement s’investir dans les entreprises, créant ainsi de l’emploi
et de la croissance. Et il prive les travailleurs du fruit de leurs efforts.
Nous ne reviendrons pas sur les mesures que nous avons prises pour corriger cela
afin d’encourager l’investissement et faire que le travail paie davantage. Elles
viennent d’être votées et commencent à peine à livrer leurs effets. Le Parlement
les évaluera de manière transparente et avec le recul indispensable. Nous devons
en revanche nous interroger pour aller plus loin.

Comment pourrait-on rendre notre fiscalité plus juste et plus efficace ? Quels
impôts faut-il à vos yeux baisser en priorité ?

Nous ne pouvons, quoi qu’il en soit, poursuivre les baisses d’impôt sans baisser
le niveau global de notre dépense publique.

Quelles sont les économies qui vous semblent prioritaires à faire ?

Faut-il supprimer certains services publics qui seraient dépassés ou trop chers
par rapport à leur utilité ? À l’inverse, voyez-vous des besoins nouveaux de
services publics et comment les financer ?

Notre modèle social est aussi mis en cause. Certains le jugent insuffisant,
d’autres trop cher en raison des cotisations qu’ils paient. L’efficacité de la
formation comme des services de l’emploi est souvent critiquée. Le Gouvernement
a commencé à y répondre, après de larges concertations, à travers une stratégie
pour améliorer notre santé, pour lutter contre la pauvreté et contre le chômage.

Comment mieux organiser notre pacte social ? Quels objectifs définir en priorité
?


LE DEUXIÈME SUJET SUR LEQUEL NOUS DEVONS PRENDRE DES DÉCISIONS, C’EST
L’ORGANISATION DE L’ÉTAT ET DES COLLECTIVITÉS PUBLIQUES. .

Les services publics ont un coût, mais ils sont vitaux : école, police, armée,
hôpitaux, tribunaux sont indispensables à notre cohésion sociale.

Y a-t-il trop d’échelons administratifs ou de niveaux de collectivités locales ?
Faut-il renforcer la décentralisation et donner plus de pouvoir de décision et
d’action au plus près des citoyens ? À quels niveaux et pour quels services ?

Comment voudriez-vous que l’État soit organisé et comment peut-il améliorer son
action ? Faut-il revoir le fonctionnement de l’administration et comment ?

Comment l’État et les collectivités locales peuvent-ils s’améliorer pour mieux
répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté et que
proposez-vous ?


LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE EST LE TROISIÈME THÈME, ESSENTIEL À NOTRE AVENIR. .

Je me suis engagé sur des objectifs de préservation de la biodiversité et de
lutte contre le réchauffement climatique et la pollution de l’air. Aujourd’hui
personne ne conteste l’impérieuse nécessité d’agir vite. Plus nous tardons à
nous remettre en cause, plus ces transformations seront douloureuses.

Faire la transition écologique permet de réduire les dépenses en carburant, en
chauffage, en gestion des déchets et en transports. Mais pour réussir cette
transition, il faut investir massivement et accompagner nos concitoyens les plus
modestes.

Une solidarité nationale est nécessaire pour que tous les Français puissent y
parvenir.

Comment finance-t-on la transition écologique : par l’impôt, par les taxes et
qui doit être concerné en priorité ?

Comment rend-on les solutions concrètes accessibles à tous, par exemple pour
remplacer sa vieille chaudière ou sa vieille voiture ? Quelles sont les
solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier ?

Quelles sont les solutions pour se déplacer, se loger, se chauffer, se nourrir
qui doivent être conçues plutôt au niveau local que national ? Quelles
propositions concrètes feriez-vous pour accélérer notre transition
environnementale ?

La question de la biodiversité se pose aussi à nous tous.

Comment devons-nous garantir scientifiquement les choix que nous devons faire à
cet égard ? Comment faire partager ces choix à l’échelon européen et
international pour que nos agriculteurs et nos industriels ne soient pas
pénalisés par rapport à leurs concurrents étrangers ?


ENFIN, IL EST ÉVIDENT QUE LA PÉRIODE QUE NOTRE PAYS TRAVERSE MONTRE QU’IL NOUS
FAUT REDONNER PLUS DE FORCE À LA DÉMOCRATIE ET LA CITOYENNETÉ. .

Être citoyen, c’est contribuer à décider de l’avenir du pays par l’élection de
représentants à l’échelon local, national ou européen. Ce système de
représentation est le socle de notre République, mais il doit être amélioré car
beaucoup ne se sentent pas représentés à l’issue des élections.

Faut-il reconnaître le vote blanc ? Faut-il rendre le vote obligatoire ?

Quelle est la bonne dose de proportionnelle aux élections législatives pour une
représentation plus juste de tous les projets politiques ?

Faut-il, et dans quelles proportions, limiter le nombre de parlementaires ou
autres catégories d’élus ?

Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil Économique, Social et
Environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la
société civile ? Faut-il les transformer et comment ?

En outre, une grande démocratie comme la France doit être en mesure d’écouter
plus souvent la voix de ses citoyens.

Quelles évolutions souhaitez-vous pour rendre la participation citoyenne plus
active, la démocratie plus participative ?

Faut-il associer davantage et directement des citoyens non élus, par exemple
tirés au sort, à la décision publique ?

Faut-il accroître le recours aux référendums et qui doit en avoir l’initiative ?

La citoyenneté, c’est aussi le fait de vivre ensemble.

Notre pays a toujours su accueillir ceux qui ont fui les guerres, les
persécutions et ont cherché refuge sur notre sol : c’est le droit d’asile, qui
ne saurait être remis en cause. Notre communauté nationale s’est aussi toujours
ouverte à ceux qui, nés ailleurs, ont fait le choix de la France, à la recherche
d’un avenir meilleur : c’est comme cela qu’elle s’est aussi construite. Or,
cette tradition est aujourd’hui bousculée par des tensions et des doutes liés à
l’immigration et aux défaillances de notre système d’intégration.

Que proposez-vous pour améliorer l’intégration dans notre Nation ? En matière
d’immigration, une fois nos obligations d’asile remplies, souhaitez-vous que
nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ? Que
proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

La question de la laïcité est toujours en France sujet d’importants débats. La
laïcité est la valeur primordiale pour que puissent vivre ensemble, en bonne
intelligence et harmonie, des convictions différentes, religieuses ou
philosophiques. Elle est synonyme de liberté parce qu’elle permet à chacun de
vivre selon ses choix.

Comment renforcer les principes de la laïcité française, dans le rapport entre
l’État et les religions de notre pays ? Comment garantir le respect par tous de
la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Dans les semaines qui viennent, je vous invite à débattre pour répondre à ces
questions déterminantes pour l’avenir de notre Nation. Je souhaite aussi que
vous puissiez, au-delà de ces sujets que je vous propose, évoquer n’importe quel
sujet concret dont vous auriez l’impression qu’il pourrait améliorer votre
existence au quotidien.

Ce débat est une initiative inédite dont j’ai la ferme volonté de tirer toutes
les conclusions. Ce n’est ni une élection, ni un référendum. C’est votre
expression personnelle, correspondant à votre histoire, à vos opinions, à vos
priorités, qui est ici attendue, sans distinction d’âge ni de condition sociale.
C’est, je crois, un grand pas en avant pour notre République que de consulter
ainsi ses citoyens. Pour garantir votre liberté de parole, je veux que cette
consultation soit organisée en toute indépendance, et soit encadrée par toutes
les garanties de loyauté et de transparence.

C’est ainsi que j’entends transformer avec vous les colères en solutions.

Vos propositions permettront donc de bâtir un nouveau contrat pour la Nation, de
structurer l’action du Gouvernement et du Parlement, mais aussi les positions de
la France au niveau européen et international. Je vous en rendrai compte
directement dans le mois qui suivra la fin du débat.

Chères Françaises, chers Français, mes chers compatriotes, je souhaite que le
plus grand nombre d’entre vous puisse participer à ce grand débat afin de faire
œuvre utile pour l’avenir de notre pays.

En confiance,

Emmanuel MACRON

Lire la suite


SYNTHÈSES DU GRAND DÉBAT

 

À l'issue de la phase de participation, l'ensemble des contributions a été
analysée, sous le contrôle des garants. Les synthèses issues de ces débats sont
désormais accessibles. 

Consulter les synthèses >

 

Récapitulatif du Grand Débat en infographie >

 



CONSULTER LES CONTRIBUTIONS

Toutes les contributions numériques sont accessibles sur ce site. Elles ont été
analysées lors de la phase de synthèse au même titre que les contributions
issues des cahiers citoyens, les contributions issues des réunions d’initiatives
locales, les contributions libres (courriers et courriels) et les contributions
provenant des conférences citoyennes régionales et des conférences nationales
thématiques.

 

Les contributions déposées dans l’espace de proposition, version "en ligne"

Consulter >

Les contributions déposées dans l’espace de proposition, version "Open data"

Consulter >

Les comptes rendus des réunions d'initiative locales

Consulter >

Les contributions d’organisations

Consulter >

Les restitutions des conférences nationales thématiques

Consulter >

Les restitutions des conférences citoyennes régionales

Consulter >


AGENDA

1
Ouverture des débats
15 janvier
2
Conférences nationales thématiques
11-13 mars
3
Clôture des réunions locales
15 mars
4
Clôture des contributions en ligne
18 mars
5
Conférences citoyennes régionales
15 - 16 et 22 - 23 mars
6
Débat à l'Assemblée Nationale
2, 3 et 9 avril
7
Restitution - publication des synthèses
8 avril
8
Débat au Sénat
10 avril


LES QUATRE THÈMES DU GRAND DÉBAT NATIONAL

Le Gouvernement a proposé quatre thèmes de débat.

La transition écologique

La fiscalité et les dépenses publiques

La démocratie et la citoyenneté

L'organisation de l'État et des services publics


COMMENT S'EST DÉROULÉ LE GRAND DÉBAT ?

Des réunions d’initiatives locales ont permis à chacun de débattre au cours de
réunions publiques, de se faire entendre et de convaincre.
Chaque Française et chaque Français a pu directement contribuer en ligne sur la
plateforme granddebat.fr.
Des stands de proximité  ont été installés dans des gares et des bureaux de
poste pour permettre à chacun de donner son avis sur les thématiques du débat.
Des conférences nationales thématiques ont été organisées pour faire échanger
entre elles les organisations représentatives de la société civile organisée et
des élus locaux.
Des conférences citoyennes régionales sont organisées avec des citoyennes et
citoyens tirés au sort dans chaque région.


QUELLES SONT LES GARANTIES ?

Le Gouvernement s’est engagé à prendre en compte tous les avis et propositions
exprimés dans le respect de la méthode et des règles du débat, selon les
principes de transparence, de pluralisme et d’inclusion, de neutralité,
d’égalité, de respect de la parole de chacun.

Transparence
Pluralisme
Inclusion
Neutralité
Égalité
Respect de la parole


QUI SONT LES GARANTS ?

Pour garantir l'indépendance du grand débat, un collège de garants a été
désigné. Indépendants du Gouvernement et reconnus pour leur engagement au
service de l'intérêt général, ils s'assureront de l'impartialité et de la
transparence de la démarche.

Jean-Paul
BAILLY

Nadia
BELLAOUI

Guy
CANIVET

Isabelle
FALQUE-PIERROTIN

Pascal
PERRINEAU




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