parcel-app.org Open in urlscan Pro
2001:4b98:dc5:253::16  Public Scan

Submitted URL: http://parcel-app.org/
Effective URL: https://parcel-app.org/
Submission: On October 13 via manual from FR — Scanned from DE

Form analysis 0 forms found in the DOM

Text Content

Fermer
Accueil Méthodologie de calcul Agir Partenaires Ressources Nous contacter
Choisissez un parcours
Quels sont les effets d’une alimentation plus locale et durable ?
Commencer
Combien de personnes peut-on nourrir avec une parcelle ou un terrain donné ?
Commencer


ET SI L’ALIMENTATION DE VOTRE TERRITOIRE DEVENAIT LOCALE ET DURABLE ?


AVEC PARCEL, DÉCOUVREZ L’EMPREINTE SPATIALE, SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DE
L’ALIMENTATION EN FONCTION DES MODES DE PRODUCTION ET DE CONSOMMATION.


Parcours 1
Quels sont les effets d’une alimentation plus locale et durable ?
Commencer
Parcours 2
Combien de personnes peut-on nourrir avec une parcelle ou un terrain donné ?
Commencer
PARCEL
Pour une Alimentation Résiliente Citoyenne Et Locale

PARCEL est un outil web simple, ludique et gratuit, permettant d’évaluer pour un
territoire donné les surfaces agricoles nécessaires pour se nourrir localement,
ainsi que les emplois agricoles et les impacts écologiques associés à
d’éventuels changements de mode de production agricole et/ou de régimes
alimentaires (émissions de gaz à effet de serre, pollution des ressources en
eau, effets sur la biodiversité…)

Développé par Terre de Liens, la Fédération Nationale de l’Agriculture
Biologique (FNAB) et le BASIC, PARCEL invite les citoyens et les élus à se
saisir des enjeux actuels de l’alimentation en leur proposant de « jouer » sur 3
des principaux leviers de durabilité de l’alimentation :

 * La reterritorialisation des filières alimentaires
 * Les modes de production agricole
 * La composition des régimes alimentaires

Les acteurs locaux pourront ainsi développer plusieurs scénarios à leur(s)
échelle(s) afin de nourrir les nécessaires débats sur les questions de la
transition alimentaire et de l’usage des terres agricoles dans les territoires.



La démarche générale de calcul

PARCEL estime des ordres de grandeur mais ne prétend pas calculer des valeurs
réelles. Il a pour objectif de fournir des estimations ayant un niveau de
précision suffisant pour permettre des comparaisons, susciter des
questionnements et animer des débats sur le thème de l’alimentation durable dans
les territoires. Il est complémentaire de travaux d’analyse plus poussés qui
visent à construire des scénarios prospectifs plus détaillés.

Les calculs de surfaces et d’emplois reposent sur les bases de données publiques
qui fournissent des statistiques à différentes échelles (nationale, régionale,
départementale...), et non sur des extrapolations à partir de références
techniques (de fermes agricoles, de produits consommés...).

L’estimation des impacts écologiques se base sur les méta-études et les bases de
données les plus récentes publiées au niveau français et international. Elles
permettent d’évaluer les principales conséquences sur l’environnement liées à la
conversion en bio de la production agricole et à la baisse de consommation de
produits animaux.


Les co-porteurs

Les partenaires

Mentions légales
© parcel-app.org 2019
Les sols : Empreinte au sol
Des résultats variables selon l’unité : par hectare ou par personne
-%
Empreinte au sol
par personne
Cet indicateur est uniquement calculé par personne. (L’empreinte au sol par
hectare est une valeur constante).
Définition de l’indicateur
Alimentation actuelle
Pas de relocalisation
Régime actuel
Agriculture actuelle

Parcel ne se prononce pas sur les impacts de la relocalisation (l'état de la
rechercher actuelle ne permet pas de les objectiver)
Alimentation relocalisée
Relocalisation
Régime actuel
Agriculture actuelle

Alimentation scénarisée
Relocalisation
Changement de régime
% d'agriculture en bio ?
Parcel donne l'impact d'un passage au bio et d'un changement de régime
alimentaire
EMPEINTE AU SOL
(Différence de surfaces agricoles à mobiliser)
Autrement dit, on calcule la différence entre les impacts entre une alimentation
relocalisée avec des régimes et des parts de bio actuels et une alimentation
relocalisée avec des régimes et des parts de bio choisis par l’utilisateur. On
ne calcule pas l’impact de la relocalisation seule de l’alimentation (trop
d’incertitudes en l’état actuel des connaissances).
QUELQUES CLÉS D'INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS

Les effets d’un passage au bio
 * L’augmentation de l’empreinte spatiale s’explique par la diminution des
   rendements, variable selon les produits, liée au mode de production
   biologique.
 * Par rapport au modèle actuel, les diminutions de rendements les plus fortes
   s’observent pour les monogastriques (porcins, volailles…), pour différentes
   raisons et notamment :
   * La baisse des rendements des cultures de l’alimentation animale ;
   * La baisse de la productivité par animal (kg de viande par animal par
     exemple) ;
   * L’augmentation de la durée des cycles de renouvellement des animaux (et du
     coup l’augmentation d’aliments pour produire un kg de viande) ;
   * D’autres règles du cahier des charges de l’agriculture biologique :
     notamment la présence de parcours.

Les effets d’une réduction des produits animaux
 * L’élevage mobilise plus de 80% de l’empreinte spatiale de notre alimentation
   actuelle : une réduction de la consommation des produits animaux va de pair
   avec une diminution de l’empreinte spatiale de notre alimentation ;
 * En cause, le rendement de la transformation des végétaux par les animaux est
   généralement plus faible : 2,5 à 10 kg de protéines végétales sont
   nécessaires pour produire 1 kg de protéines animales, ou encore 7 kcal
   végétale en moyenne pour chaque kcal générée de produits animaux (GIS
   Elevages Demain, 2017).
 * Cependant, les animaux ne consomment pas que des aliments consommables par
   l’Homme et peuvent valoriser des co-produits et résidus de cultures et des
   surfaces pouvant présenter un intérêt environnemental.

ELÉMENTS DE CONTEXTE

Alimentation en France 1 =26 M Hade surface nécessaire pour nourrir les français
Surface agricole2=50%de la surface totale en France métropolitaine.
evolution de la surface agricole = - 20% depuis 60 ans, du fait de
l’artificialisation des sols et des surfaces forestières.

1 soit très légèrement inférieure à la surface agricole de la France
métropolitaine (29 Mha)

2 un peu plus de 50%

DOMAINE DE VALIDITÉ

 * Le périmètre des produits de PARCEL représente environ 91% de notre
   alimentation (en volume). La nomenclature de 61 produits a été sélectionné
   selon la nomenclature de la Statistique Agricole Annuelle. Ne sont pas pris
   en compte : les produits exotiques (café, cacao, fruits exotiques etc.) les
   boissons et les produits de la mer.
 * Le calcul de cet indicateur utilise directement les calculs de l’indicateur
   de surface de Parcel. L’impact de la relocalisation, et du changement
   d’alimentation (bio et consommation) est visible en hectare, dans la partie
   indicateur de surface de Parcel.

Méthodologie de calcul
• Pour les éléments sur la méthode de calcul des indicateurs, se référer à la
page annexe méthodologique, accessible par le menu principal
Principales ressources
 * ­­Bilans d’Approvisionnements d’Agreste – ­Ministère de l’Agriculture et de
   l’Alimentation
   Voir les bilans
 * ­La Statistique Agricole Annuelle d’Agreste – Ministère de l’Agriculture et
   de l’Alimentation
   Voir la page de statistiques
 * ­Données de l'INSEE - Institut national de la statistique et des études
   économiques (INSEE)
   Voir le site de l'INSEE
 * ­Étude individuelle nationale des consommations alimentaires 3 (INCA 3) -
   ANSES - 2017
   Voir l'étude

Les sols : Dégradation de la qualité des sols
Des résultats variables selon l’unité : par hectare ou par personne
-%
Dégradation de la qualité des sols
par hectare

Cet indicateur est uniquement calculé par hectare. Le calcul par personne
nécessiterait de connaître la nature des sols qu’il faut potentiellement
mobiliser en plus lors d’un changement d’alimentation.

Définition de l’indicateur
Alimentation actuelle
Pas de relocalisation
Régime actuel
Agriculture actuelle

Parcel ne se prononce pas sur les impacts de la relocalisation (l'état de la
rechercher actuelle ne permet pas de les objectiver)
Alimentation relocalisée
Relocalisation
Régime actuel
Agriculture actuelle

Alimentation scénarisée
Relocalisation
Changement de régime
% d'agriculture en bio ?
Parcel donne l'impact d'un passage au bio et d'un changement de régime
alimentaire
DÉGRADATION DE LA QUALITÉ DES SOLS
DIFFERENCE DE PERTE DE TAUX DE MATIÈRE ORGANIQUE DES SOLS (Résidus animaux,
végétaux, champignons, humus, biomasse microbienne etc.)
Autrement dit, on calcule la différence entre les impacts entre une alimentation
relocalisée avec des régimes et des parts de bio actuels et une alimentation
relocalisée avec des régimes et des parts de bio choisis par l’utilisateur. On
ne calcule pas l’impact de la relocalisation seule de l’alimentation (trop
d’incertitudes en l’état actuel des connaissances).
QUELQUES CLÉS D'INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS

Les effets d’un passage au bio
 * La diminution de la pauvreté des sols est liée à la gestion de la fertilité
   en agriculture biologique, via l’apport de matières organiques (composte,
   fumier …), qui serait l’une des principales raisons de l’enrichissement en
   matière organique des sols (Seufert and Ramankutty, 2017).

Les effets d’une réduction des produits animaux
 * Les prairies ont des stocks de carbone organiques plus importants que les
   autres cultures végétales (INRA, 2019). Ainsi, la réduction des produits
   animaux va de paire avec une augmentation de la pauvreté des sols par hectare
   (car elle diminue la part occupée par des prairies).

ELÉMENTS DE CONTEXTE

Coût
(perte biodiversité et services écosystémiques)1 =10 % du Produit mondial brut
annuel
matière organique des sols=est fondamentale pour réduire l’érosion des sols,
améliorer leur fertilité, favoriser la biodiversité
dégradation des sols=un des principaux facteurs qui participent au changement
climatique
1 La dégradation des terres causée par les activités humaines entraine un coût
équivalent à plus de 10% du Produit mondial brut annuel en termes de perte de
biodiversité et de services écosystémiques.
DOMAINE DE VALIDITÉ

 * Lorsqu’il est défini par hectare, le résultat correspond à la différence
   d’impact entre :
   * 1 hectare moyen permettant de répondre aux besoins alimentaires associés à
     un régime actuel et à une agriculture actuelle ;
   * 1 hectare moyen qui permettrait de répondre aux besoins alimentaires
     associés à des choix de production agricole et de consommation différents
     (% de bio et changement de régime).
   Attention : il n’est pas possible de mesurer la différence d’impact avec des
   hectares supplémentaires qu’il faudrait potentiellement mobiliser. Autrement
   dit, si l’alimentation scénarisée au sein de PARCEL requiert 20% de plus de
   surfaces agricoles, les différentiels d’impacts ne concernent pas ces
   nouvelles surfaces car il n’est pas possible de connaitre l’utilisation
   actuelle (forêts, villes etc.) de ces hectares.

Méthodologie de calcul
 * Pour les éléments sur la méthode de calcul des indicateurs, se référer à la
   page annexe méthodologique, accessible par le menu principal

Principales ressources
 * ­Stocker du carbone dans les sols français : quel potentiel au regard de
   l'objectif 4 pour 1000 et à quel cout ? – INRA – 2019
   Voir l'étude
 * ­Quantifier et chiffrer économiquement les externalités de l’agriculture
   biologique ? – ITAB, Sautereau, N., Benoît, M. – 2016
   Voir l'étude
 * ­Many shades of gray - The context-dependent performance of organic
   agriculture – Seufert, V., Ramankutty, N. – 2017
   Voir l'étude
 * ­The assessment report on land degradation and restoration – IPBES– 2019
   Voir l'étude

Le climat et l’air : les émissions de gaz à effet de serre

Des résultats variables selon l’unité : par hectare ou par personne
-%
Emissions de gaz à effet de serre
par hectare
Quel est l’impact environnemental d’un hectare moyen nécessaire à la production
de mon alimentation ?
-%
Emissions de gaz à effet de serre
par personne
Quel est l’impact environnemental de mon alimentation ?

Par personne, on donne l’impact écologique global d’un changement
d’alimentation. Les évolutions de ces impacts dépendent :

 * D’une part de l’évolution du nombre total d’hectares nécessaires pour
   satisfaire cette nouvelle demande alimentaire ;
 * et d’autre part de l’impact de chacun de ces hectares.



La vision par hectare permet d’isoler ce deuxième élément. Puisque la surface de
terre disponible et son état écologique est l’une des ressources les plus
limitantes pour la production alimentaire, il est essentiel d’identifier les
pratiques qui diminuent les impacts par hectare.

Définition de l’indicateur
Alimentation actuelle
Pas de relocalisation
Régime actuel
Agriculture actuelle

Parcel ne se prononce pas sur les impacts de la relocalisation (l'état de la
rechercher actuelle ne permet pas de les objectiver)
Alimentation relocalisée
Relocalisation
Régime actuel
Agriculture actuelle

Alimentation scénarisée
Relocalisation
Changement de régime
% d'agriculture en bio ?
Parcel donne l'impact d'un passage au bio et d'un changement de régime
alimentaire
EMISSIONS DE GAZ A EFFET DE SERRE
(Différence d'emissions de DIOXYDE DE CARBONE (CO2) + MÉTHANE (CH4) + PROTOXYDE
D’AZOTE (N2O))
Autrement dit, on calcule la différence entre les impacts entre une alimentation
relocalisée avec des régimes et des parts de bio actuels et une alimentation
relocalisée avec des régimes et des parts de bio choisis par l’utilisateur. On
ne calcule pas l’impact de la relocalisation seule de l’alimentation (trop
d’incertitudes en l’état actuel des connaissances).
QUELQUES CLÉS D'INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS

Les effets d’un passage au bio
 * Par hectare, la diminution des émissions de gaz à effet de serre est
   principalement liée à la non-utilisation d’engrais minéraux en agriculture
   biologique (en particulier les engrais azotés de synthèse, dont la
   fabrication est très énergivore) et à la mise en œuvre de systèmes d’élevage
   plus extensifs en moyenne ;
 * Par personne, l’impact est faible du fait de la diminution des rendements en
   bio (on mobilise un plus grand nombre d’hectares et on additionne les effets
   de chacun d’eux).

Les effets d’une réduction des produits animaux
 * Par hectare, les émissions diminuent faiblement avec la réduction des
   produits animaux : l’élevage n’est pas toujours plus émetteur en gaz à effet
   de serre lorsqu’on la ramène à l’unité de surface, comparé aux cultures
   végétales que l’on ajoute pour assurer l’apport protéique (fruits à coque,
   légumineuses…) ;
 * Cependant, c’est l’élevage qui mobilise le plus d’hectare (plus de 80% de
   l’empreinte spatiale de notre alimentation actuelle), une réduction des
   produits animaux fait rapidement diminuer le nombre d’hectares (explication
   dans les détails de l’indicateur « Empreinte au sol ») et donc les impacts
   qui leurs sont liés (émissions de méthane, de protoxyde d’azote…) : par
   personne, les émissions diminuent fortement avec la réduction des produits
   animaux ;

ELÉMENTS DE CONTEXTE

alimentation1 = 24 %de l’empreinte carbone des ménages français
production agricole = 2/3de l’empreinte carbone de l’alimentation en France
produits animaux= 80% de l’empreinte carbone de l’alimentation des ménages
français
1 émissions de gaz à effet de serre issues de l'alimentation des ménages
DOMAINE DE VALIDITÉ

 * Lorsqu’il est défini par hectare, la mesure d’impact dans PARCEL correspond à
   la différence d’impact entre :
   * 1 hectare moyen permettant de répondre aux besoins alimentaires associés à
     un régime actuel et à une agriculture actuelle ;
   * 1 hectare moyen qui permettrait de répondre aux besoins alimentaires
     associés à des choix de production agricole et de consommation différents
     (% de bio et changement de régime alimentaire).
   Attention : il n’est pas possible de mesurer la différence d’impact engendrée
   par les hectares supplémentaires qu’il faudrait potentiellement mobiliser.
   Autrement dit, si l’alimentation scénarisée via PARCEL requiert 20% de plus
   de surfaces agricoles, les différentiels d’impacts de ces nouvelles surfaces
   ne sont pas calculés car il n’est pas possible de savoir où seraient situés
   ces hectares ni de connaitre leur utilisation actuelle (forêts, villes etc.).
 * L’indicateur « émissions de gaz à effet de serre » ne prend pas en compte le
   changement d’usage des sols. Dans certains cas, cela pourrait participer à
   des émissions supplémentaires (de CO2 notamment).
 * L’utilisation des inventaires d’Analyse Cycle de Vie de la base de données
   FoodGES de l’ADEME implique notamment :
   * Que le périmètre retenu est celui « depuis la production des intrants
     agricoles jusqu’à la sortie magasin »
   * Que les phénomènes de stockage / déstockage de carbone des surfaces
     mobilisées ne sont pas pris en compte

Méthodologie de calcul
• Pour les éléments sur la méthode de calcul des indicateurs, se référer à la
page annexe méthodologique, accessible par le menu principal
Principales ressources
 * ­Base de Données FoodGES – ADEME – 2016
   Voir l'étude
 * ­Quantifier et chiffrer économiquement les externalités de l’agriculture
   biologique ? – ITAB, Sautereau, N., Benoît, M. – 2016
   Voir l'étude
 * ­Many shades of gray - The context-dependent performance of organic
   agriculture – Seufert, V., Ramankutty, N. – 2017
   Voir l'étude
 * ­L’empreinte énergétique et carbone de l’alimentation en France – de la
   production à la consommation – Barbier, C., Couturier C. et al.– 2019
   Voir l'étude
 * ­Une Europe agroécologique en 2050 : une agriculture multifonctionnelle pour
   une alimentation saine. – Aubert, P.M., Poux, X. – 2018
   Voir l'étude
 * ­Elevage bovin et environnement : les chiffres clés. – IDELE – 2018
   Voir l'étude

Le climat et l'air : Polluants aériens
L’indicateur et les unités fonctionnelles
-%
Polluants aériens
par hectare (en cours)
La vision de l’impact par hectare rend compte du caractère limité des ressources
et de l’enjeu de leur préservation.
-%
Polluants aériens
par personne (en cours)
Lorsqu’on les regarde par personne, les émissions de gaz à effet de serre donne
l’impact global d’un changement d’alimentation.
Définition de l’indicateur
Alimentation actuelle 1
Agriculture
actuelle
Assiette
actuelle

Alimentation nouvelle2
production
bio
Assiette
nouvelle
Différence d'EMISSIONS DE GAZ A EFFET DE SERRE
(EMISIONS DE DIOXYDE DE CARBONE (CO2) + MÉTHANE (CH4) + PROTOXYDE D’AZOTE (N2O))
Autrement dit, on calcule la différence entre les effets d’un scénario initial
et d'un scénario final
 * 1 Scénario actuel : agriculture actuelle et en consommation actuelle
 * 2 Scénario sélectionné : choix agricoles (% bio) et de consommation de
   l’utilisateur (type d'assiettes)

ELÉMENTS DE CONTEXTE

alimentation des ménages 1 = 24 %de leur empreinte carbone en France
production agricole = 2/3de l’empreinte carbone totale de l’alimentation
Elevage= 80% émissions de gaz à effet de serre de l’alimentation des ménages
1 émissions de gaz à effet de serre issues de l'alimentation des ménages
PÉRIMÈTRE DE L’INDICATEUR

 * Ici, on mesure l’impact d’un changement de consommation et/ou d’un passage au
   bio. On ne calcule pas impact de la relocalisation de l’alimentation (trop
   d’incertitudes en l’état actuel des connaissances).
 * Lorsqu’il est regardé par hectare, le résultat obtenu correspond à la
   différence d’impact entre :
   * 1 hectare représentatif de la situation qui permet de répondre aux besoins
     alimentaires, en agriculture actuelle et en consommation actuelle ;
   * 1 hectare représentatif de la situation qui permet de répondre aux besoins
     alimentaires, selon les choix agricoles et de consommation de l’utilisateur
     ;
   Attention : la différence d’impact ne concerne pas les hectares
   supplémentaires potentiellement nécessaires pour concrétiser la situation
   projetée par l’utilisateur. En effet, il n’est pas possible de connaitre
   l’utilisation actuelle (forêts, villes etc.) de ces hectares, et il n’est
   donc pas possible de calculer la différence d’impact.
 * L’indicateur « émissions de gaz à effet de serre » ne prend pas en compte le
   changement d’usage des sols. Dans certains cas, cela pourrait participer à
   des émissions supplémentaires (de CO2 notamment).
 * La séquestration de carbone n’est pas prise en compte : l’indicateur
   s’intéresse uniquement aux émissions de gaz à effet de serre

Méthodologie de calcul
• Pour les éléments sur la méthode de calcul des indicateurs, se référer à la
page annexe méthodologique, accessible par le menu principal
Principales ressources
 * ­Quantifier et chiffrer économiquement les externalités de l’agriculture
   biologique ? – ITAB, Sautereau, N., Benoît, M. – 2016
   Voir l'étude
 * ­The context-dependent performance of organic agriculture – Seufert, V.,
   Ramankutty, N. Many shades of gray – 2017
   Voir l'étude
 * ­L’empreinte énergétique et carbone de l’alimentation en France – de la
   production à la consommation – Barbier, C., Couturier C. et al.– 2019
   Voir l'étude
 * ­Une Europe agroécologique en 2050 : une agriculture multifonctionnelle pour
   une alimentation saine. – Aubert, P.M., Poux, X. – 2018
   Voir l'étude
 * ­Elevage bovin et environnement : les chiffres clés. – IDELE – 2018
   Voir l'étude

Biodiversité : Déclin des espèces
Des résultats variables selon l’unité : par hectare ou par personne
-%
Déclin des espèces
par hectare

Cet indicateur est uniquement calculé par hectare. Le calcul par personne
nécessiterait de connaître la nature des sols qu’il faut potentiellement
mobiliser en plus lors d’un changement d’alimentation.

Définition de l’indicateur
Alimentation actuelle
Pas de relocalisation
Régime actuel
Agriculture actuelle

Parcel ne se prononce pas sur les impacts de la relocalisation (l'état de la
rechercher actuelle ne permet pas de les objectiver)
Alimentation relocalisée
Relocalisation
Régime actuel
Agriculture actuelle

Alimentation scénarisée
Relocalisation
Changement de régime
% d'agriculture en bio ?
Parcel donne l'impact d'un passage au bio et d'un changement de régime
alimentaire
DÉCLIN DES ESPÈCES
DIFFERENCE DU NOMBRE DE PAPILLONS, ABEILLES, VERS DE TERRE ET INVERTÉBRÉS
Autrement dit, on calcule la différence entre les impacts entre une alimentation
relocalisée avec des régimes et des parts de bio actuels et une alimentation
relocalisée avec des régimes et des parts de bio choisis par l’utilisateur. On
ne calcule pas l’impact de la relocalisation seule de l’alimentation (trop
d’incertitudes en l’état actuel des connaissances).
QUELQUES CLÉS D'INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS

Les effets d’un passage au bio
 * La diminution de la destruction des espèces est liée à certaines pratiques
   mises en œuvre par les fermes bio: rotations plus longues et plus
   diversifiées, davantage de prairies, absence de pesticides chimiques…

Les effets d’une réduction des produits animaux
 * Les surfaces liées aux productions d’élevage comportent des prairies,
   habitats agricoles favorables au développement de divers espèces. La
   réduction des produits animaux augmente la destruction des espèces, en
   diminuant ces espaces.

ELÉMENTS DE CONTEXTE

espèces menacées=1 milliond’espèces animales et végétales dans le monde
pourraient être menacées d’extinction dans les prochaines décennies
diversité en France=10%de la diversité des espèces connues au niveau mondial
serait abritée en France (Avec les outre-mer)
artificialisation et agriculture intensive1 =1eres causesde perte de
biodiversité
1 L’artificialisation et l’agriculture intensive figurent parmi les premières
causes de perte de biodiversité
DOMAINE DE VALIDITÉ

 * Lorsqu’il est défini par hectare, le résultat correspond à la différence
   d’impact entre :
   * 1 hectare moyen permettant de répondre aux besoins alimentaires associés à
     un régime actuel et à une agriculture actuelle ;
   * 1 hectare moyen qui permettrait de répondre aux besoins alimentaires
     associés à des choix de production agricole et de consommation différents
     (% de bio et changement de régime).
   Attention : il n’est pas possible de mesurer la différence d’impact avec des
   hectares supplémentaires qu’il faudrait potentiellement mobiliser. Autrement
   dit, si l’alimentation scénarisée au sein de PARCEL requiert 20% de plus de
   surfaces agricoles, les différentiels d’impacts ne concernent pas ces
   nouvelles surfaces car il n’est pas possible de connaitre l’utilisation
   actuelle (forêts, villes etc.) de ces hectares.
 * Plusieurs indicateurs permettent de rendre compte de l'état de la
   biodiversité. En l’état des données disponibles, PARCEL utilise celui de la
   destruction des espèces (qui correspond juste à l’inverse de l’abondance des
   espèces), à travers les travaux de l’Observatoire Agricole de la
   Biodiversité, sur des papillons, des abeilles, des vers de terre et des
   invertébrés.
 * L’abondance des espèces correspond au nombre d’organismes constituant une
   espèce sur un espace donné. Il est différent de la richesse spécifique des
   espèces, qui correspond au nombre de différentes espèces présentes sur un
   espace donné. La richesse spécifique n’est pas mesurée par PARCEL.
 * Il s'agit une vision partielle de l’ensemble de la biodiversité (animale et
   végétale). Cependant, les principaux facteurs d’érosion de la biodiversité
   sont communs pour la grande majorité des espèces. Ainsi, les tendances
   illustrées ne sont probablement pas contradictoires avec une vision plus
   globale de cet enjeu.

Méthodologie de calcul
Pour les éléments sur la méthode de calcul des indicateurs, se référer à la page
annexe méthodologique, accessible par le menu principal
Principales ressources
 * ­Bilan annuel – Observatoire agricole de la biodiversité – 2017
   Voir le bilan
 * ­Many shades of gray - The context-dependent performance of organic
   agriculture – Seufert, V., Ramankutty, N. – 2017
   Voir l'étude
 * ­Biodiversité - Les chiffres clés – Ministère de la Transition Ecologique et
   Solidaire – 2018
   Voir le bilan
 * ­Global assessment summary for policy maker – IPBES – 2019
   Voir le bilan

Biodiversité : Déforestation importée
Le potentiel de déforestation importé, lié à l’importation de tourteaux de soja
Des résultats variables selon l’unité : par hectare ou par personne
-%
Déforestation importée
par personne
Cet indicateur est uniquement calculé par personne.
Définition de l’indicateur
Alimentation actuelle
Pas de relocalisation
Régime actuel
Agriculture actuelle

Parcel ne se prononce pas sur les impacts de la relocalisation (l'état de la
rechercher actuelle ne permet pas de les objectiver)
Alimentation relocalisée
Relocalisation
Régime actuel
Agriculture actuelle

Alimentation scénarisée
Relocalisation
Changement de régime
Agriculture actuelle
Parcel donne l'impact d'un passage au bio et d'un changement de régime
alimentaire
POTENTIEL DE DÉFORESTATION IMPORTÉE
DIFFERENCE DE SURFACE IMPORTÉE EN TOURTEAUX DE SOJA, PRODUITS DANS UN PAYS À
RISQUE
Autrement dit, on calcule la différence entre les impacts entre une alimentation
relocalisée avec des régimes et des parts de bio actuels et une alimentation
relocalisée avec un régime choisis par l’utilisateur. On ne calcule pas l’impact
de la relocalisation et d’un passage au bio (trop d’incertitudes en l’état
actuel des connaissances).
QUELQUES CLÉS D'INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS

Les effets d’un passage au bio
 * • PARCEL ne calcule pas les effets d’un passage au bio sur la déforestation
   importée, faute de données consolidées disponibles.

Les effets d’une réduction des produits animaux
 * Le potentiel de déforestation importée, est principalement lié à
   l’importation de soja du Brésil et d’Argentine pour l’alimentation animale.
   La réduction des produits animaux diminue donc directement ce risque.
 * PARCEL ne rend pas compte des spécificités de certaines fermes d’élevage,
   plus herbagères et plus autonomes par exemple, et dont le fonctionnement va
   de pair avec une réduction forte, voir une annulation, du risque de
   déforestation importée.

ELÉMENTS DE CONTEXTE

Forêts=80% de la biodiversité terrestre sont abrités dans les forêts
Empreinte en déforestation importée 1=14,8 M Hasoit 50% de la surface agricole
française. Elle est liée à l’importation de matières premières agricoles et
forestières.
importation de soja2 =20%de l'empreinte de la France en déforestation importée

1 14,8 millions d'hectares

2 Les principaux pays à risque sont le Brésil et l'Argentine

DOMAINE DE VALIDITÉ

 * L’impact de l’agriculture biologique sur la déforestation importée n’est pas
   calculé, par manque de données consolidées. Seul l’impact d’un changement de
   régime alimentaire est quantifié.
 * Il existe différentes sources de déforestation importée en France : le soja,
   l’huile de palme, le cacao, le bœuf et le cuir, la pâte à papier l’hévéa etc.
   PARCEL quantifie seulement les impacts liés aux importations de soja, sous
   forme de tourteaux (environ 66% des imports de soja). Le tourteau de soja,
   très riche en protéines, est le résidu solide issu de l’extraction de l’huile
   des fèves.
 * L’enjeu de déforestation va au-delà du seul impact de l’érosion de la
   biodiversité. A titre d’exemple, la déforestation contribuerait aussi à 11%
   du changement climatique.

Méthodologie de calcul
• Pour les éléments sur la méthode de calcul des indicateurs, se référer à la
page annexe méthodologique, accessible par le menu principal
Principales ressources
 * ­Bilan d’approvisionnement d’Agreste – Ministère de l’Agriculture et de
   l’Alimentation
   Voir le bilan
 * ­Stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée, 2018-2030 –
   Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire – 2018
   Voir l'étude
 * ­Déforestation importée arrêtons de scier la branche – WWF– 2018
   Voir l'étude
 * ­European Soy Monitor – IDH et al.
   Voir l'étude

Eau : Consommation d’eau
Des résultats variables selon l’unité : par hectare ou par personne
-%
Consommation d’eau
par hectare
Quel est l’impact environnemental d’un hectare moyen nécessaire à la production
de mon alimentation ?
-%
Consommation d’eau
par personne
Quel est l’impact environnemental de mon alimentation ?
Par personne, on donne l’impact écologique global d’un changement
d’alimentation. Les évolutions de ces impacts dépendent :
 * D’une part de l’évolution du nombre total d’hectares nécessaires pour
   satisfaire cette nouvelle demande alimentaire ;
 * Et d’autre part de l’impact de chacun de ces hectares.

La vision par hectare permet d’isoler ce deuxième élément. Puisque la surface de
terre disponible et son état écologique est l’une des ressources les plus
limitantes pour la production alimentaire, il est essentiel d’identifier les
pratiques qui diminuent les impacts par hectare.
Définition de l’indicateur
Alimentation actuelle
Pas de relocalisation
Régime actuel
Agriculture actuelle

Parcel ne se prononce pas sur les impacts de la relocalisation (l'état de la
rechercher actuelle ne permet pas de les objectiver)
Alimentation relocalisée
Relocalisation
Régime actuel
Agriculture actuelle

Alimentation scénarisée
Relocalisation
Changement de régime
Agriculture actuelle
Parcel donne l'impact d'un passage au bio et d'un changement de régime
alimentaire
CONSOMMATION D’EAU
DIFFERENCE DE CONSOMMATION D’EAU DOUCE DE SURFACE OU SOUTERRAINE
(Indicateur Eau Bleu de Water FootPrint Network)
Autrement dit, on calcule la différence entre les impacts entre une alimentation
relocalisée avec des régimes et des parts de bio actuels et une alimentation
relocalisée avec un régime choisi par l’utilisateur. On ne calcule pas l’impact
de la relocalisation et d’un passage au bio (trop d’incertitudes en l’état
actuel des connaissances).
QUELQUES CLÉS D'INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS

Les effets d’un passage au bio
 * PARCEL ne calcule pas les effets d’un passage au bio sur la consommation en
   eau, par manque de données consolidées.

Les effets d’une réduction des produits animaux
 * L’augmentation de la consommation en eau par hectare résulte du fait qu’on
   remplace des productions d’élevage (peu consommatrices en eau lorsqu’on les
   ramène à l’unité de surface) par des productions végétale (dont certaines
   sont plus consommatrices en eau par unité de surface) ;
 * Par personne, la consommation en eau diminue avec la réduction des produits
   animaux, puisqu’on réduit significativement le nombre d’hectares nécessaires.

ELÉMENTS DE CONTEXTE

alimentation=20%de l’empreinte en eau moyenne d’un Français (1 875m3)
agriculture=50%de la consommation d'eau en France (en période ordinaire)
Consommation d’eau =4 Mds m3d’eau sont prélevés chaque année pour la production
agricole

DOMAINE DE VALIDITÉ

 * L’impact de l’agriculture biologique sur la consommation en eau n’est pas
   calculé, par manque de données consolidées. Seul l’impact d’un changement de
   régime alimentaire est quantifié.
 * Lorsqu’il est défini par hectare, le résultat correspond à la différence
   d’impact entre :
   * 1 hectare moyen permettant de répondre aux besoins alimentaires associés à
     un régime actuel et à une agriculture actuelle ;
   * 1 hectare moyen qui permettrait de répondre aux besoins alimentaires
     associés à des choix de production agricole et de consommation différents
     (% de bio et changement de régime).
   Attention : il n’est pas possible de mesurer la différence d’impact avec des
   hectares supplémentaires qu’il faudrait potentiellement mobiliser. Autrement
   dit, si l’alimentation scénarisée au sein de PARCEL requiert 20% de plus de
   surfaces agricoles, les différentiels d’impacts ne concernent pas ces
   nouvelles surfaces car il n’est pas possible de connaitre l’utilisation
   actuelle (forêts, villes etc.) de ces hectares.
 * L’indicateur consommation en eau calcule la consommation d’eau et non le
   prélèvement d’eau. Certains prélèvements donnent lieu à un rejet
   quasi-immédiat sur place sans que l’eau prélevée n’ait fait l’objet d’un
   traitement ou d’une pollution. Une fraction seulement des prélèvements fait
   l’objet d’une consommation, c’est-à-dire d’une utilisation éloignée du lieu
   de prélèvement et, à cette occasion, d’un traitement ou d’une pollution.

Méthodologie de calcul
• Pour les éléments sur la méthode de calcul des indicateurs, se référer à la
page annexe méthodologique, accessible par le menu principal
Principales ressources
 * ­The Water Footprint Assessment Manual Setting the Global Standart – Hoekstra
   et al., – 2011
   Voir l'étude
 * ­Eau et Agriculture, Tome 1 Aspects quantitatifs – CGAAER – 2015
   Voir l'étude
 * ­L’eau et les milieux aquatiques - Chiffres clés – CGDD – 2016
   Voir l'étude
 * ­Water Foot Print Network Data Base
   Voir l'étude

Eau : dépenses de dépollution agricole de l’eau
Des résultats variables selon l’unité : par hectare ou par personne
-%
Pollution de l'eau
par hectare
Quel est l’impact environnemental d’un hectare moyen nécessaire à la production
de mon alimentation ?
-%
Pollution de l'eau
par personne
Quel est l’impact environnemental de mon alimentation ?
Par personne, on donne l’impact écologique global d’un changement
d’alimentation. Les évolutions de ces impacts dépendent :
 * D’une part de l’évolution du nombre total d’hectares nécessaires pour
   satisfaire cette nouvelle demande alimentaire ;
 * Et d’autre part de l’impact de chacun de ces hectares.

La vision par hectare permet d’isoler ce deuxième élément. Puisque la surface de
terre disponible et son état écologique est l’une des ressources les plus
limitantes pour la production alimentaire, il est essentiel d’identifier les
pratiques qui diminuent les impacts par hectare.
Définition de l’indicateur
Alimentation actuelle
Pas de relocalisation
Régime actuel
Agriculture actuelle

Parcel ne se prononce pas sur les impacts de la relocalisation (l'état de la
rechercher actuelle ne permet pas de les objectiver)
Alimentation relocalisée
Relocalisation
Régime actuel
Agriculture actuelle

Alimentation scénarisée
Relocalisation
Changement de régime
% d'agriculture en bio ?
Parcel donne l'impact d'un passage au bio et d'un changement de régime
alimentaire
DÉPENSES DE DÉPOLLUTION AGRICOLE DE L’EAU
Différence de surcoûts et pertes financières
évalués et attribués aux pollutions agricoles diffuses (nitrates et produits
phytopharmaceutiques)
Autrement dit, on calcule la différence entre les impacts entre une alimentation
relocalisée avec des régimes et des parts de bio actuels et une alimentation
relocalisée avec des régimes et des parts de bio choisis par l’utilisateur. On
ne calcule pas l’impact de la relocalisation seule de l’alimentation (trop
d’incertitudes en l’état actuel des connaissances).
QUELQUES CLÉS D'INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS

Les effets d’un passage au bio
 * La réduction de la pollution de l’eau par hectare est notamment liée à la
   non-utilisation des pesticides de synthèse et au moindre lessivage des
   nitrates en bio notamment du fait de la fertilisation organique (ITAB, 2016).
 * Par personne, l’impact est faible du fait de la diminution des rendements en
   bio (on mobilise un plus grand nombre d’hectares).

Les effets d’une réduction des produits animaux
 * Par hectare, la pollution de l’eau varie faiblement : l’élevage n’est pas
   toujours plus polluant par unité de surface que les cultures végétales que
   l’on ajoute pour assurer l’apport protéique (fruits à coque, légumineuses…) ;
 * Par personne, la réduction des produits animaux permet cependant de réduire
   la pollution de l’eau, puisqu’on réduit de manière significative le nombre
   d’hectares (explications disponibles dans les détails de l’indicateur «
   Empreinte au sol ») et les effets qui leurs sont liés).

ELÉMENTS DE CONTEXTE

Pollutions agricoles1=1,1 Mds €en 2011 de surcoûts et pertes financiers
attribués aux pollutions agricoles diffuses en France
Eaux usées =10%des dépenses d’assainissements en France sont générés par les
pollutions agricoles
Eau potable=45%de l’eau prélevé annuellement subit un traitement contre les
pesticides
1 milliards d’€ en 2011
DOMAINE DE VALIDITÉ

 * Lorsqu’il est défini par hectare, le résultat correspond à la différence
   d’impact entre :
   * 1 hectare moyen permettant de répondre aux besoins alimentaires associés à
     un régime actuel et à une agriculture actuelle ;
   * 1 hectare moyen qui permettrait de répondre aux besoins alimentaires
     associés à des choix de production agricole et de consommation différents
     (% de bio et changement de régime).
   Attention : il n’est pas possible de mesurer la différence d’impact avec des
   hectares supplémentaires qu’il faudrait potentiellement mobiliser. Autrement
   dit, si l’alimentation scénarisée au sein de PARCEL requiert 20% de plus de
   surfaces agricoles, les différentiels d’impacts ne concernent pas ces
   nouvelles surfaces car il n’est pas possible de connaitre l’utilisation
   actuelle (forêts, villes etc.) de ces hectares.

Méthodologie de calcul
• Pour les éléments sur la méthode de calcul des indicateurs, se référer à la
page annexe méthodologique, accessible par le menu principal
Principales ressources
 * ­L’eau et les milieux aquatiques : Chiffres clés – CGDD – 2016
   Voir l'étude
 * ­Coûts des principales pollutions agricoles de l'eau – CGDD – 2011
   Voir l'étude
 * ­Quantifier et chiffrer économiquement les externalités de l’agriculture
   biologique ? – ITAB, Sautereau, N., Benoît, M. – 2016
   Voir l'étude
 * ­Eau et Agriculture, Tome 2 : Aspects qualitatifs – CGAAER– 2015
   Voir l'étude
 * ­Données du Réseau d’information comptable agricole (RICA) d’Agreste –
   Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation
   Voir les données

Légumes
10 436 hectares
Méthodologie de calcule
Selon les chiffres de l’INSEE de 2015, la part de légumes moyenne pour un
habitant des Bouches du Rhône représente 27 % d’une assiette.
7 742 kg nécessitant 3 249 hectares
Détail par produit
en pourcentage de surfaces cultivées
 * 0,13Ail, échalottes, oignons
 * 0,13Artichauts
 * 0,13Asperges
 * 0,13Aubergines
 * 0,13Betteraves, Radis, Salsifis, Similaires
 * 0,13Bettes, Cardes, Brèdes, Christophine
 * 0,13Carottes, Navets potagers, Céleris raves
 * 0,13Céleris branche

Emissions de gaz à effet de serre
10 436 hectares
L’indicateur et les unités fonctionnelles
Selon les chiffres de l’INSEE de 2015, la part de légumes moyenne pour un
habitant des Bouches du Rhône représente 27 % d’une assiette.
-10%
Emissions de gaz à effet de serre
par hectare
La surface disponible et son état écologique étant une des ressource les plus
limitante pour la production alimentaire, la vision de l’impact par hectare rend
compte du caractère limité des ressources et de l’enjeu de leur préservation.
+10%
Emissions de gaz à effet de serre
par assiette
Lorsqu’on les regarde par assiette, les émissions de gaz à effet de serre donne
l’impact global d’un changement d’alimentation.
Définition de l’indicateur
Selon les chiffres de l’INSEE de 2015, la part de légumes moyenne pour un
habitant des Bouches du Rhône représente 27 % d’une assiette.
Les émissions de gaz à effet de serre de l’alimentation des ménages = 24 % de
leur empreinte carbone en France La production agricole représente 2/3 de
l’empreinte carbone totale de l’alimentation L’élevage compte environ pour 80%de
ces émissions
ELÉMENTS DE CONTEXTE

Les émissions de gaz à effet de serre de l’alimentation des ménages = 24 % de
leur empreinte carbone en France La production agricole représente 2/3 de
l’empreinte carbone totale de l’alimentation L’élevage compte environ pour 80%de
ces émissions
PÉRIMÈTRE DE L’INDICATEUR

 * On ne calcul pas impact de la relocalisation de l’alimentation (trop
   d’incertitudes en l’état actuel des connaissances). On mesure l’impact d’un
   changement de consommation et/ou d’un passage au bio.
 * Lorsqu’il est regardé par hectare, le résultat obtenu correspond à la
   différence d’impact entre : ­ 1 hectare représentatif de la situation qui
   permet de répondre aux besoins alimentaires, en agriculture actuelle et en
   consommation actuelle ; ­ 1 hectare représentatif de la situation qui permet
   de répondre aux besoins alimentaires, selon les choix agricoles et de
   consommation de l’utilisateur ; Attention : la différence d’impact ne
   concerne pas les hectares supplémentaires potentiellement nécessaires pour
   concrétiser la situation projetée par l’utilisateur. En effet, il n’est pas
   possible de connaitre l’utilisation actuelle (forêts, villes etc.) de ces
   hectares, et il n’est donc pas possible de calculer la différence d’impact.
 * L’indicateur « émissions de gaz à effet de serre » ne prend pas en compte le
   changement d’usage des sols. Dans certains cas, cela pourrait participer à
   des émissions supplémentaires (de CO2 notamment).
 * La séquestration de carbone n’est pas prise en compte : l’indicateur
   s’intéresse uniquement aux émissions de gaz à effet de serre

Méthodologie de calcul
• Pour les éléments sur la méthode de calcul des indicateurs, se référer à la
page annexe méthodologique, accessible par le menu principal
Principales ressources
 * ITAB, Sautereau, N., Benoît, M. Quantifier et chiffrer économiquement les
   externalités de l’agriculture biologique ? – 2016
 * Seufert, V., Ramankutty, N. Many shades of grayi>The context-dependent
   performance of organic agriculture – 2017
 * Barbier, C., Couturier C. et al.L’empreinte énergétique et carbone de
   l’alimentation en France – de la production à la consommation. - 2019
 * Aubert, P.M., Poux, X. Une Europe agroécologique en 2050 : une agriculture
   multifonctionnelle pour une alimentation saine. - 2018
 * IDELE, Elevage bovin et environnement : les chiffres clés. - 2018

Définissez votre groupe de personnes
-0+Enfants (0-17 ans)
-0+Adultes (18-64 ans)
-0+Personnes âgées (65+ ans)
Valider
Définissez votre groupe de personnes
-0+Enfants (0-17 ans)
-0+Adultes (18-64 ans)
-0+Personnes âgées (65+ ans)
Valider
Nous utilisons des cookies (traceurs) pour optimiser le fonctionnement de
l'application, améliorer votre expérience et suivre l’audience de notre site
internet. En poursuivant votre navigation sans modifier vos paramètres, vous
acceptez cette utilisation. Pour en savoir plus cliquez ici
Accepter et fermer