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ICOM UNESCO CAMEROUN

LES MUSEES, LES  PROFESSIONNELS DES MUSEES, LE LABEL D'EXCELLECE

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   L’UNESCO et l’ICOM appellent à faire preuve de la plus grande vigilance ,
   plus d information sur notre site internet sur le sujet . Vous etes sur la
   seul page officiel delivrant les document avec le ministere des arts evitez
   de vous faire prendre de l argent dans du vide .
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   Christian NANA TCHUISSEU
   Directeur de l'ICOM CAMEROUN
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   CARTE  ICOM ET COLLECTIONNEUR
   
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Texte défilant
d'AstwindsICOM UNESCO Cameroun. L Icom Unesco en partenariat avec le Ministère
de la culture Camerounaise ne son plus responsable de tous document concernant
les patrimoine et collection obtenue hors de notre juridiction via ce site
internet ou celui de la culture du Cameroun pour les résident et non résident et
n assumons pas de responsabilité pour des document contrefait obtenue hors des
indication faites ici, tout demande de documentation ce fait via l ongle
enregistrement de collection sur notre page internet et nulle part ailleurs hors
mis du ministère de la culture avec qui nous traitons cet régularisation ;
aucune chefferie traditionnelle ne fournie de document ni d intermédiaire n ai
autoriser !!! Nous avons déjà plusieurs plainte pour escroquerie sur l’obtention
de document
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BIENVENUE DANS LE SITE DE L'ICOM & UNESCO CAMEROUN


L'ICOM est l'organisation internationale des musées et des professionnels de
musée qui s'engage à préserver, à assurer la continuité et à communiquer la
valeur du patrimoine culturel et naturel mondial, actuel et futur, tangible et
intangible.




Nos objectifs
Encourager les contacts internationaux
 * Par exemple en organisant des conférences trinationales avec les comités ICOM
   des pays voisins (le Bodensee-Symposium avec ICOM Deutschland et ICOM
   Österreich et les Rencontres du Léman avec ICOM France et ICOM Italia)
 * Par exemple en incitant ses membres à participer à des projets internationaux
   (Référentiel européen des professions muséales)
 * En participant activement à l’amélioration des structures centrales de
   l’ICOM, notamment lors des assemblées générales et réunions annuelles du
   Comité consultatif

Renforcer la déontologie dans le travail muséal
 * Par exemple en rappelant certains contenus du Code de déontologie de l’ICOM à
   ses membres
 * Par exemple en intégrant le thème de la déontologie dans tous les cours
   organisées ou soutenus par ICOM Suisse

Assurer la qualité de la formation
 * Par exemple en organisant des cours de formation professionnelle
 * Par exemple en participant à la mise sur pied et au fonctionnement du Master
   en Etudes muséales des Universités romandes
 * Par exemple en lançant un label de qualité ICOM pour les offres de formation
   de tiers

Créé en 1946 par des représentants de 14 pays, dont la Suisse, l'ICOM est une
organisation non gouvernementale en relation formelle d'association avec
l'UNESCO et jouit d'un statut consultatif auprès du Conseil économique et social
des Nations Unies. Grâce à plus de 28’000 membres dans plus de 150 pays, l’ICOM
constitue un réseau mondial de professionnels de musée de toutes disciplines et
spécialisations. Avec plus de 1700 membres ICOM Suisse est l’un des comités
nationaux les plus importants.







Emma Nardi

Nominated by ICMEMO, CECA, ICOM Dominican
Republic, ICOM Slovenia, ICOM Sweden and IC Ethics
ICOM is a glorious institution, but we are all aware we need a
big change.
1. We need a sound and mainly CULTURAL approach, not just
a bureaucratic one. Culture must be at the centre of our actions,
along with imagination and creativity.
2. NCs, ICs, RAs and AOs represent our skills and strengths. We
need more inclusive and efficient collaboration between them.
They are the excellent musicians in a great orchestra, and we
need a conductor to enhance the hard work they do day after
day.
3. We need to find other economic resources rather than count
mainly on membership fees.
4. We need to spend our money so that each member can check
how and why it was spent.
5. We live in a world threatened by wars and pandemics. Re-
fugees die trying to escape their countries. The planet is endan-
gered. Museums have a huge role to play in this context. We
need to rethink our social role. We need to plant trees.
6. We need more educational projects. There is a social emer-
gency that must be studied and tackled.
7. We need to give more attention and resources to Regions 3
and 4.
If you share my vision and decide to vote for me, we are going
to work together to build a new ICOM for a new world.




Séminaire d'ICOM-IMREC : Musées, décolonisation et restitution - International
Council of Museums


Les 20 et 21 mars, le Centre international de recherche et d’échanges de l’ICOM
(ICOM-IMREC) met à l’honneur les musées, la décolonisation et la restitution.

Les questions d’importance émergente pour les musées du monde sont au cœur du
travail de l’ICOM-IMREC. Grâce à un séminaire d’experts composé d’universitaires
et de praticiens des musées du monde entier, l’ICOM-IMREC examinera les défis,
les opportunités, les implications et les impacts de la décolonisation des
musées et de la restitution des objets.

Le séminaire se déroule à Shanghai sur deux jours complets, de 9h00 à 17h00 CST.
Le lundi 20 mars, les discours-programmes, les sessions et les panels
exploreront l’impact de la décolonisation des musées sur la structure
institutionnelle, les cadres intellectuels, le partage du pouvoir avec les
communautés et la pratique professionnelle. Le programme du mardi 21 mars
examine l’impact de la restitution sur les communautés, le rôle des systèmes
juridiques et des cadres politiques, le rôle que joue le numérique et un regard
ouvert sur certains projets de rapatriement réussis. Réservez la date pour
rejoindre la conversation et restez à l’affût du lien vers le séminaire, qui
sera publié en février sur les canaux de médias sociaux de l’ICOM.

Journée internationale des musées 2022 : le message du président


Chers membres et amis de la communauté muséale,

Chaque 18 mai depuis 1978, la communauté internationale des musées se réunit
pour dialoguer avec son public et souligner l’importance du rôle des musées en
tant qu’institutions au service de la société et de son développement. Cette
célébration a été créée par l’ICOM dans le but de sensibiliser au fait que les
musées sont un moyen important d’échange culturel, d’enrichissement des
cultures, de développement de la compréhension mutuelle, de coopération et de
paix entre les peuples. Aujourd’hui, cet objectif est plus que jamais
d’actualité.

Le thème de la Journée internationale des musées 2022 est “Le pouvoir des
musées” et se concentre sur trois façons dont ils peuvent transformer le monde
qui les entoure : le pouvoir de favoriser la durabilité et la justice climatique
; le pouvoir d’innover en matière de numérisation et d’accessibilité ; et le
pouvoir de renforcer la communauté par l’éducation. À ce jour, nous avons
enregistré près de 5 000 activités organisées par des musées du monde entier
pour marquer cette occasion spéciale et libérer leur pouvoir de transformation.

Toutefois, les célébrations ne s’arrêtent pas au 18 mai : la communauté muséale
mondiale se réunira à nouveau, cette fois en août, pour la 26e conférence
générale de l’ICOM à Prague. Toujours sous la bannière du Pouvoir des musées et
pour la première fois dans un format hybride, ce sommet international marquera
l’orientation du secteur muséal pour les trois prochaines années.

Je vous invite tous à rejoindre l’ICOM et son réseau de près de 50 000 membres
pour célébrer le pouvoir de transformation des musées à l’occasion de la Journée
internationale des musées et de l’ICOM Prague 2022 !

LE POUVOIR DES MUSÉES : ICOM PRAGUE 2022

Le pouvoir des musées sera également le thème de la prochaine conférence
générale de l’ICOM : ICOM Prague 2022. La conférence générale triennale, qui en
est à sa 26e édition, est l’un des événements mondiaux les plus importants
consacrés aux musées et à leurs professionnels. Depuis 1948, un nombre toujours
croissant de participants de tous les continents se réunissent pour discuter et
partager des idées sur les questions d’actualité auxquelles sont confrontés les
musées. Pour la première fois dans l’histoire de l’ICOM, ICOM Prague 2022
explorera un nouveau format de conférence hybride, offrant aux participants du
monde entier un accès à distance complet au programme scientifique d’ICOM Prague
2022.

La présidente de l'ICOMOS, Mme Teresa Patrício, a assisté à la réunion des
ministres de la Culture du G20 à Rome les 29 et 30 juillet 2021. Son
intervention visait à garantir que la culture et le patrimoine soient pris en
compte dans la lutte contre le changement climatique, car ils sont tous deux
menacés par ses impacts tout en étant une partie de la solution.

 

 

« Votre leadership pour faire de l'action climatique un thème prioritaire dans
vos ministères et soutenir l'accent mis sur le climat parmi les opérateurs de la
culture et du patrimoine dans vos pays sera crucial. »
Teresa Patrício, présidente de l'ICOMOS

 

L'ICOMOS remercie la Présidence italienne du G20 pour l'opportunité de pouvoir
participer activement aux travaux préparatoires de cette réunion et à la
rédaction de la Déclaration finale qui a été adoptée par les ministres de la
Culture du G20 à sa clôture.




Nouvel appel à candidatures pour accueillir la 27e 
Conférence générale de
l’ICOM en 2025




Les crises profondes du type de celle provoquée par la Covid-19, changent les
paradigmes, inversent les perspectives et accélèrent les processus déjà en
cours. Les institutions culturelles ont dû faire face au besoin soudain de
repenser l’expérience physique de la culture, la viabilité des modèles de
financement et le rôle de la culture dans l’autonomisation de la communauté.


C’est pourquoi l’ICOM a entièrement repensé le format et les procédures de
candidature de son événement phare, la Conférence générale triennale. Le nouveau
format de la conférence, qui fait donc l’objet de cet appel à candidatures
extraordinaire pour accueillir la 27e Conférence générale de l’ICOM en 2025, a
pour objectif

 1. Définir un événement durable, en accordant une attention particulière aux
    questions environnementales, économiques et sociales ;
 2. Inclure une dimension numérique à l’événement traditionnel en personne, en
    organisant un événement hybride, en garantissant aux membres de l’ICOM
    l’égalité des chances pour participer à l’événement ;
 3. Assurer aux membres de l’ICOM un événement inclusif auquel chacun peut
    participer, virtuellement ou en personne, selon le budget qu’il peut
    investir.

Pour atteindre ces objectifs, le questionnaire et le manuel de soutien à la
candidature publiés le 5 mars 2020, ont été entièrement mis à jour. Les comités
nationaux actifs de l’ICOM qui souhaitent soumettre leur candidature pour
accueillir la 27e Conférence générale de l’ICOM en 2025 doivent soumettre le
nouveau questionnaire par courrier électronique au secrétariat de l’ICOM à
l’adresse Conference@icom.museum, avant la date limite de soumission prolongée
du 30 avril 2021 (00:00 heure de Paris : GMT+1).

La documentation n’est actuellement disponible qu’en anglais, mais sera
disponible en français et en espagnol après les vacances de Noël.

La 27e Conférence générale de l’ICOM vise à être mieux adaptée et plus
réalisable en termes de budget, de taille de l’événement en personne, de durée
de l’événement, de nombre d’activités et qui intègre une dimension numérique à
l’événement en personne qui soit capable de répondre aux attentes des
participants en 2025.

La nouvelle conférence générale de l’ICOM se distinguera des conférences
traditionnelles de trois façons :

 1. réduction de la durée de l’événement ;
 2. Format de l’événement, la conférence peut se dérouler dans l’un des deux
    formats différents proposés par l’ICOM au choix des candidats :
    1. Option A – Format hybride : organisation d’un événement hybride, ajoutant
       une composante numérique à l’événement en personne organisé dans le pays
       hôte, avec des participants sur place et en ligne ;
    2. Option B – Format numérique : organisation d’un événement entièrement
       numérique, avec des participants exclusivement à distance ;
 3. Modalité de candidature : les candidats peuvent choisir de soumettre leur
    candidature individuellement ou conjointement selon les options suivantes :
    1. Option 1 – Candidatures individuelles : les candidats peuvent se porter
       candidats individuellement pour organiser la 27e conférence générale de
       l’ICOM hybride ou numérique
    2. Option 2 – Candidatures conjointes : deux candidats peuvent unir leurs
       forces et se présenter en équipe pour organiser la 27e Conférence
       générale hybride de l’ICOM (un comité national sera désigné comme
       organisateur de la conférence en personne dans son pays et un autre
       comité national comme organisateur de la conférence numérique) ou se
       présenter en équipe pour organiser la 27e Conférence générale numérique
       de l’ICOM ;

mais la colonne vertébrale de l’événement restera la même, la nouvelle
Conférence générale de l’ICOM sera constituée par:

 1. un symposium international, un congrès scientifique réunissant des
    spécialistes et abordant le thème de la conférence, qui se tient un an avant
    la conférence ;
 2. un programme scientifique et culturel très varié, ainsi que les réunions
    statutaires et les élections du conseil exécutif de l’ICOM et du président
    et du vice-président du conseil consultatif ;
 3. un Forum de la foire et de l’exposition des musées pour présenter les
    innovations et les progrès réalisés dans le domaine et la profession des
    musées.

juin 21, 2020

Message d’au revoir de l ancienne Présidente Suay Aksoy





Cher(e)s collègues de l’ICOM, cher(e)s membres de la communauté muséale
internationale,

Par ce message, je souhaite vous informer de ma démission de mon poste de
Présidente de l’ICOM. J’ai présenté les raisons de cette décision dans une
lettre adressée au Conseil d’administration de l’ICOM le 19 juin 2020.

Avoir été au service de l’ICOM à divers postes et en tant que présidente, ainsi
que faire partie de cette immense et diverse communauté professionnelle, a été
l’un des plus grands honneurs de ma vie.

Je suis heureuse de pouvoir dire que j’ai défendu tout au long de mon mandat à
l’ICOM les mêmes valeurs : la démocratie, la transparence, le respect de la
diversité des opinions et des différentes visions du monde, ainsi que la défense
du caractère véritablement indépendant d’une organisation internationale non
gouvernementale. Je pense avoir réussi à mener l’ICOM vers une voie progressiste
qui, j’en suis convaincue, ne saurait être facilement réversible.

J’ai toujours été fière de faire partie d’un réseau professionnel, avec une
large représentativité du Sud au Nord et de l’Est à l’Ouest, qui aspire à
apprendre et à grandir. J’aimerais croire que ma démission servira à la
croissance intérieure de notre organisation.

Je tiens à réitérer que selon moi, le leadership n’est pas une position mais une
attitude. J’espère sincèrement que ma décision contribuera au bien commun de
notre organisation pour laquelle mon engagement demeure plus solide que jamais.

Cher(e)s collègues, votre inlassable dévouement à l’ICOM et notre ferme
conviction que nous pouvons faire mieux, font de vous les dirigeants dont nous
avons besoin. Je suis certaine que vous continuerez à faire avancer l’ICOM, aux
côtés de mes successeurs à venir.

Je remercie chacune et chacun d’entre vous d’avoir parcouru ce chemin avec moi
et je vous souhaite le meilleur dans votre futur travail pour l’ICOM.

Je vous adresse mes salutations les plus sincères.

Suay Aksoy

Webinaire de l’ICOM | Se préparer à la réouverture des musées

Une récente enquête de l’ICOM estime que 95% des musées du monde entier sont
restés fermés pendant une période prolongée au cours des derniers mois.

Si les conséquences économiques et sociales directes de la pandémie sur le
secteur culturel sont encore en cours d’analyse, il est essentiel que les
institutions culturelles abordent correctement cette phase de réouverture
progressive. En faisant appel à leur rôle social essentiel, les musées doivent
se voir garantir un soutien adéquat au cours du processus de récupération qui
s’annonce dans les mois et les années à venir.

Le 24 juin, le webinaire de l’ICOM « Se préparer à la réouverture des musées :
Les conséquences d’une pandémie » engagera tous les participants dans une
discussion pour faire le point sur ce qui s’est passé pendant ces longs mois de
clôture, en évaluant les projets innovants qui se sont révélés utiles pour
l’avenir.

Après un discours d’introduction du Dr Peter Keller, directeur général de
l’ICOM, le débat principal réunira quatre spécialistes internationaux du secteur
des musées, sous la coordination de Vinod Daniel, modérateur du webinaire. La
discussion évaluera l’impact global de la pandémie actuelle sur les institutions
culturelles – avec ses conséquences à court et long terme sur les musées – tout
en se concentrant sur les actions délicates à entreprendre lors de la prochaine
phase de réouverture. S’appuyant sur leur vaste expérience professionnelle, les
participants présenteront au public des exemples d’initiatives de musées qui ont
prouvé leur efficacité dans le contexte actuel.

Mercredi, 24 juin 2020, 15.00h-16.15h (CEST).

Le webinaire sera diffusé en direct sur .




Intervenant·e·s :

 * Laishun An. Vice-président de l’ICOM, vice-président et secrétaire général de
   l’Association des musées chinois et rédacteur en chef du magazine Chinese
   Museum, An est professeur d’études muséales dans trois universités en Chine.
 * Elke Kellner. Journaliste, productrice de radio et de télévision et
   conservatrice, Kellner est diplômée en histoire de l’art et en archéologie.
   Elle est directrice générale d’ICOM Autriche et membre du conseil
   d’administration de Blue Shield Autriche et d’ICOM Europe.
 * Cristina Lleras. Conservatrice en chef du Musée de Bogotá, Colombie, Lleras a
   été précédemment conservatrice d’art et d’histoire au Musée national de
   Colombie et a dirigé le département de muséologie du Musée de la mémoire de
   la Colombie.
 * Christian Nana Tchuisseu. Directeur du Musée de la Blackitude et de la
   Galerie d’Art de Dieu de Yaoundé, Cameroun, Nana Tchuisseu a récemment été
   élu président de l’ICOM Cameroun et vice-président du Conseil consultatif de
   l’ICOM.

Modérateur :

 * Vinod Daniel. Spécialiste des musées reconnu au niveau international, Daniel
   est actuellement président du conseil d’administration d’AusHeritage (le
   réseau australien de l’industrie du patrimoine) et membre du conseil
   d’administration de l’ICOM.

Introduction :

 * Peter Keller. Nommé directeur général de l’ICOM en 2017, Keller était
   directeur du musée de la cathédrale de Salzbourg (Dommuseum), en Autriche,
   depuis 2002. Il a précédemment été trésorier de l’ICOM, président et
   secrétaire de l’ICOM-DEMHIST et membre du conseil d’administration de l’ICOM
   Autriche.

Pour plus d’informations et pour toute autre question, n’hésitez pas à contacter
Elsa Urtizverea, coordinatrice de la protection du patrimoine de l’ICOM.


***

Depuis le début de la crise, l’ICOM a souhaité aider ses membres et la
communauté internationale des musées à trouver des solutions qui pourraient
répondre efficacement aux multiples problèmes auxquels sont confrontées les
institutions culturelles mondiales. En mettant régulièrement à jour la section
du site web dédiée au COVID-19, nous nous sommes engagés, avec la collaboration
de plusieurs partenaires clés, à prendre en compte les différents aspects de
cette crise qui affecte le travail des musées et des professionnels des musées.

 

septembre 7, 2019


ICOM KYOTO 2019 LA CONFÉRENCE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE REPORTE LE VOTE SUR UNE
NOUVELLE DÉFINITION DU MUSÉE





L’ICOM DIRIGE ET CONTINUERA DE MENER LA DISCUSSION SUR CE QU’EST UN MUSÉE.

Après un débat approfondi et sain entre les membres de l’ICOM, l’Assemblée
générale extraordinaire a décidé de reporter le vote sur la nouvelle définition
du musée. La décision a recueilli 70,41% des voix en faveur de ce report.

“Cela a été l’un des processus les plus démocratiques de l’histoire de l’ICOM”,
a déclaré Suay Aksoy, présidente de l’ICOM. “La discussion se poursuit et le
comité permanent MDPP (Comité pour la définition du musée, perspectives et
potentiels) poursuivra ses travaux en interagissant avec tous les comités
nationaux et internationaux pour discuter de la mise en œuvre et de l’adoption
de ces nouvelles idées telles qu’elles apparaîtront probablement dans la
nouvelle définition qui sera proposée et de l’amendement de celle-ci. Ce n’est
pas la fin, c’est simplement un nouveau commencement dans ce processus de
redéfinition. J’invite tous les membres à participer aux discussions à mesure
qu’ils avancent. ”


DEPUIS LA CRÉATION DE L’ICOM EN 1946, LA DÉFINITION DU TERME MUSÉE PAR L’ICOM A
ÉVOLUÉ AU GRÉ DES PRINCIPALES MUTATIONS SOCIÉTALES ET DES RÉALITÉS DE LA
COMMUNAUTÉ MUSÉALE MONDIALE.

D’après les statuts de l’ICOM, adoptés lors de la 22ème Assemblée générale à
Vienne, Autriche, le 24 août 2007 :

> « Le musée est une institution permanente sans but lucratif, au service de la
> société et de son développement, ouverte au public, qui acquiert, conserve,
> étudie, expose et transmet le patrimoine matériel et immatériel de l’humanité
> et de son environnement à des fins d’études, d’éducation et de délectation. »

Cette définition fait référence dans la communauté muséale mondiale.

À la suite de la Conférence générale de l’ICOM en 2016 à Milan, un nouveau
Comité permanent a été instauré pour étudier et amender cette définition. Le
Comité pour la Définition du musée, perspectives et potentiels (MDPP, 2017 à
2019) vise à fournir un point de vue essentiel sur la définition actuelle en
tant que cadre international partagé par tous.

Résolutions adoptées par la 34e Assemblée Générale de l’ICOM





Le 7 septembre 2019, la 34e Assemblée générale de l’ICOM, tenue à Kyoto, au
Japon, a adopté les 5 résolutions suivantes:

 1. Développement durable et mise en oeuvre du Programme de
    développement durable à l’horizon 2030, Transformer notre monde
 2. Engagement pour l’intégration de l’Asie
    dans la communauté ICOM
 3. Engagement envers le concept
    “Les musées, plateformes culturelles”
 4. Mesures nécessaires pour sauvegarder et améliorer
    la conservation des collections en réserve dans le monde
 5. Musées, communautés et développement durable

Rapport de Felwine Sarr et Bénédicte Savoy, commandé par le Président de la
République
Communiqué de l'Elysée




Vendredi 23 novembre 2018, le Président de la République a reçu M. Felwine SARR,
professeur à l’Université Gaston-Berger de Saint-Louis (Sénégal) et Mme
Bénédicte SAVOY, professeure à la Technische Universität de Berlin (Allemagne)
et titulaire d’une chaire internationale au Collège de France, à l’occasion de
la remise de leur « Rapport sur la restitution du patrimoine culturel
africain. Vers une nouvelle éthique relationnelle ».

Ce rapport a été commandé par le Président de la République en mars dernier, à
la suite de son discours à l’Université de Ouagadougou le 28 novembre 2017, dans
lequel il a souhaité que « d'ici cinq ans les conditions soient réunies pour des
restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain en Afrique ». Le
Président de la République a salué le travail de réflexion mémorielle sur la
colonisation, qui offre un nouvel éclairage sur les circonstances des «
captations patrimoniales » et sur la spécificité du cas du patrimoine africain.

Lors de la remise du rapport, le Président de la République a confié au Ministre
de la Culture et au Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères la
responsabilité de franchir les prochaines étapes, décisives pour atteindre
l’objectif fixé à cette démarche : que la jeunesse africaine ait accès en
Afrique et non plus seulement en Europe à son propre patrimoine et au patrimoine
commun de l’humanité. Conformément à son engagement, le Président de la
République souhaite que toutes les formes possibles de circulation de ces œuvres
soient considérées : restitutions, mais aussi expositions, échanges, prêts,
dépôts, coopérations, etc.

Le Président de la République a invité les musées à jouer un rôle essentiel dans
ce processus : identifier des partenaires africains, organiser les éventuelles
restitutions, la circulation et la diffusion des œuvres, déployer les moyens
nécessaires, avec la collaboration des enseignants et chercheurs spécialisés
dans ce domaine, à l’établissement rapide et à la mise en ligne d’un inventaire
des collections africaines qu’ils conservent, intégrant une recherche
systématique de provenance. La nécessité d’un travail approfondi avec les autres
Etats européens qui conservent des collections de même nature acquises dans des
circonstances comparables a également été soulignée.

En cohérence avec la démarche engagée, et sur proposition du musée du Quai
Branly – Jacques Chirac et du ministère de la Culture, le Président de la
République a décidé de restituer sans tarder 26 œuvres réclamées par les
autorités du Bénin, prises de guerre du général Dodds dans le palais de
Béhanzin, après les sanglants combats de 1892. Ces œuvres pourront être
présentées au public béninois et au public international dans le cadre du projet
ambitieux de musées porté par la République du Bénin. Il remercie le Musée du
Quai Branly – Jacques Chirac de soutenir cette restitution. Les mesures
opérationnelles, et le cas échéant législatives, seront prises pour que ces
œuvres puissent retourner au Bénin, accompagnées du savoir-faire du musée qui
les a conservées jusqu’à présent.

Le Président de la République propose de réunir à Paris au premier trimestre
2019 l’ensemble des partenaires africains et européens pour construire ensemble
cette nouvelle relation et cette politique d’échanges. Le Président de la
République, dans la droite ligne de ses discours d’Athènes, d’Abou Dhabi et
d’Alger, a rappelé son souhait de déployer une politique patrimoniale d’avenir,
fondée sur la recherche de l’universel, et sur l’inscription des œuvres d’art au
sein d’un patrimoine commun de l’humanité.

L’ICOM lance de nouveaux projets !



En février 2016, la Commission d’Examen d’Allocation Stratégique (SAREC) de
l’ICOM s’est réunie à Paris et a attribué des subventions à 8 projets spéciaux
sur les 16 demandes présentées à l’ICOM par ses comités.



Les demandes de subvention doivent s’inscrire dans le cadre du Plan stratégique
de l’organisation. Elles doivent également être en accord avec le budget alloué
au Soutien au Réseau tel que voté chaque année par le Conseil exécutif de
l’ICOM.

Cette année, 8 projets ont été retenus parmi les 16 présentés, dans des domaines
très divers : du financement d’ateliers à celui de publications, en passant par
une aide apportée à des sessions de formation spécifique.
La Commission a notamment valorisé des projets induisant des partenariats entre
différents comités, contribuant à un rayonnement plus large de l’ICOM, au-delà
des frontières symboliques du réseau. Ainsi, le projet conjointement organisé
par le comité international pour les musées des villes (CAMOC), le comité pour
les musées régionaux (ICR) et l’Association des musées du Commonwealth (CAM),
sur le rôle des musées dans le processus d’intégration des migrants, a été
particulièrement apprécié. Un atelier de 4 jours intitulé «Specifications of
Museum Management in Post-Soviet Countries», organisé par le comité pour la
formation du personnel (ICTOP), ainsi que par ICOM Arménie et ICOM Croatie qui
coopèrent pour la toute première fois, fera également l’objet d’un financement.

Les formations spécifiques sont nombreuses à avoir été mises à l’honneur cette
année. Ainsi, un atelier de formation sur la numérisation des collections des
musées de l’Afrique de l’Ouest aura lieu au Niger. Deux formations en lien avec
la gestion des situations de crise sont également programmées. La première, qui
aura lieu au Népal, est organisée par ICR en collaboration avec plusieurs
comités nationaux et concerne la reconstruction des communautés locales après un
tremblement de terre. La deuxième, organisée par le comité international sur la
sécurité (ICMS) et ICOM Kenya, abordera la question des procédures d’urgence
dans les musées africains. Une dernière aide financière a été accordée à CAM,
ICTOP et ICOM Canada pour un programme de formation et de publication sur
l’accessibilité des musées en Asie du Sud.

Par ailleurs, ICOM Mexique organisera une conférence pour évaluer l’utilisation
de la Liste rouge des biens culturels en péril d'Amérique centrale et du
Mexique, publiée en 2009. Cette année, la SAREC a également renouvelé son
soutien au projet d’ouvrage commémorant les 50 ans du comité de l’ICOM pour la
conservation, ICOM-CC.

Souhaitons une belle réussite à tous ces projets, dont nous suivrons la
progression tout au long de cette année 2016 !

Liste Rouge des objets archéologiques africains



Le pillage des pièces archéologiques et la destruction des sites sur le sol
africain constituent une atteinte irréparable à l'histoire de l'Afrique, et par
là à l'histoire de l'humanité,


 en supprimant à jamais la possibilité d'en reconstituer des pans entiers. Les
moyens de comprendre ces objets disparaissent effectivement dès lors qu'ils sont
sortis de leur contexte archéologique et séparés de l'ensemble auxquels ils
appartenaient. Seules des fouilles archéologiques menées par des professionnels
peuvent permettre de leur restituer une identité, de les dater et de les
localiser. Aussi longtemps que la demande du marché de l'art international
continuera, des objets seront pillés pour être proposés à la vente.

En réponse à l'urgence de la situation, une liste des catégories d'objets
archéologiques africains particulièrement victimes du pillage a été établie lors
de l'Atelier sur la protection du patrimoine culturel africain qui s'est tenu à
Amsterdam du 22 au 24 octobre 1997. Organisé par l'ICOM (Conseil international
des musées) dans le cadre de son programme AFRICOM, il a rassemblé des
professionnels des musées africains, européens et nord-américains afin de mettre
en place une politique commune pour lutter contre le trafic illicite des objets
culturels africains et favoriser les accords régionaux et internationaux.

Ces objets sont parmi les biens culturels les plus touchés par le pillage et le
vol. Protégés par les législations de leur pays, ils sont interdits
d'exportation et ne doivent en aucun cas être proposés à la vente.


Un appel est donc lancé aux musées, salles des ventes, marchands et
collectionneurs afin qu'ils n'achètent plus ces objets.

Cette liste contient les objets particulièrement en danger, mais elle n'est en
aucun cas exhaustive. Devant toute pièce archéologique en vente se pose la
question de la légalité de son exportation.


                                                        L'ART AFRICAIN

L'ART AFRICAIN A PRIS SA PLACE AUX COTÉS DES AUTRES ARTS DU MONDE 
                         

> DEPUIS UN CERTAIN NOMBRE D'ANNÉES LA QUESTION DES OBJETS D'ART AFRICAINS QUI
> ONT QUITTÉS L'AFRIQUE LÉGALEMENT OU ILLÉGALEMENT EST DEVENU UN SUJET QUI
> PRÉOCCUPE LES DÉCIDEURS POLITIQUES ET LES PROFESSIONNELS DU PATRIMOINE
> CULTUREL AFRICAIN.


> L'ART AFRICAIN

L'art africain a depuis un certain temps pris sa place aux cotés des autres arts
et traditions du monde.
Beaucoup a été écrit sur l'art africain et sur son impact sur les oeuvres de
Picasso, Derain, Braque, Matisse et d'autres fameux peintres occidentaux du
début du siècle passé.

En parlant ici d'art africain ici je parlerai essentiellement des arts d'Afrique
noire qui sont d'une grande diversité et variété.

Les objets d'art africains les plus connus sont par exemple les fameuses terre
cuite de la Culture Nok créés entre la seconde moitie de l'ère AV JC et le 3è
siècle après JC dans la région actuelle du centre du Nigeria ; les Terres cuites
de Djenné fabriquée entre le 11 siècle et le 15 siècle au Mali, les célèbres
bronzes Igbo Ikwu au Nigeria de l'Est datée du 9 siècle, les objets de la cité
sacrée de Ile Ife, les bronzes de Bénin city, pillés par les britanniques en
1897 qui ont permis au monde de mieux apprécier l'art africain.




Il y a également les masques et statuettes Bwaba, Bamana, Sénoufo et Baoulé de
l'Afrique de l'ouest, les sièges royaux et les mesures d'or des Akan, les
statuettes Fang du Gabon et autres masques et statuettes de l'Afrique centrale.

Ces pièces magnifiques ne sont seulement qu'une infime partie de l'achèvement
de  la culture et du raffinement de l'art africain.




Malgré ces énormes et impressionnantes réalisations artistiques, l'Afrique était
il y a quelques années encore considérée par les occidentaux comme un continent
sans passé et sans histoire artistique.

Mais ce que l'on appelle aujourd'hui art africain n'est pas seulement l'art pour
les Africains mais est une manifestation profondément liée aux vies des peuples
qui fabriquent utilisent ces objets.

L'art africain est une profonde relation entre l'expression esthétique,
croyances religieuses, structure sociales, et les sentiments individuels.
Dans la société traditionnelle africaine, l'art est enraciné dans l'expression
humaine.




              DECOUVERTE DE L'ART AFRICAIN PAR LES OCCIDENTAUX





Les côtes africaines furent pour la première fois découvertes au 15 siècle par
les Portugais qui organisèrent plusieurs voyages à la recherche de voies
maritimes pour l'orient. Ils furent suivis au 16è siècle par les Hollandais, les
Britanniques et les Français, qui ensemble avec les Portugais établirent des
comptoirs commerciaux le long des côtes atlantique et de l'océan indien.

Au début les commerçants européens étaient intéressés uniquement par l'or,
l'ivoire et les épices qu'ils trouvaient en abondance avant de s'embarquer dans
le commerce des esclaves.

Par la suite ces commerçants commencèrent à s'intéresser aux objets taillés en
ivoire et firent des commandes auprès des artistes de Sierra Leone et de Bénin
City.

Ces objets aujourd'hui appelés « ivoires afro portugaises » consistaient en des
pots de sels, des cuillères et fourchettes qu'ils exposaient dans des cabinets
de curiosité permis d'autres objets exotiques.

En fait au premier contact avec l'Afrique les occidentaux ont tout de suite été
frappés par les objets d'art africain mais pas toujours de façon positive car
beaucoup d'objets ont été détruits comme étant des objets primitifs.





Les objets d'art africains ne furent cependant connus en Europe et en Amérique
que durant la seconde moitié du 19 siècles et considérés comme des objets de
curiosités. Les premiers objets à attirer l'attention du public européen furent
les bronzes et les ivoires ramenés de Bénin city après l'expédition militaire
britanniques de 1897.

L'apparition de la révolution industrielle créa un besoin d'importation de
matières premières pour les usines en Europe et la recherche des débouchés pour
les produits manufacturés. Les Européens qui en Afrique faisaient le commerce
d'épices furent obligés de pénétrer à l'intérieur du continent pour acheter les
matières premières.

Beaucoup de compagnies payèrent les services d'explorateurs pour ces missions.
Durant cette période suivie par le partage de l'Afrique et la colonisation,
beaucoup d'objets furent collectés par les explorateurs, les commerçants , les
missionnaires et les administrateurs coloniaux et envoyés en Europe.




Ce n'est qu'à la fin du 19 siècle que l'art africain a commencé à faire l'objet
d'investigation scientifique et ethnographique et des conservateurs très connus
tels que l'allemand Félix von Lusban ont prêché la beauté et la force de l'art
africain.





Et au début du 20 siècle, l'art africain a été découvert par des artistes
avant-gardistes en quête de nouveau mode d'expression se retrouvant au centre
d'une révolution artistique occidentale.

Selon les versions de l'époque c'est en 1905 que le peintre Maurice de Vlamnick
acheta une paire de statuette africaine dans un bar. Après bien d'autres
artistes tels que Picasso, Matisse, Braque, Beton collectionnèrent les objets
d'art africains. Et la suite fut l'influence de l'art africain sur les oeuvres
de ces artistes avec l'apparition des formes cubiques.

Les musées occidentaux aussi commencèrent à collecter d'importantes collections
d'art africain avec l'organisation d'expéditions scientifiques en ce 20 siècle.
L'expédition scientifique le Paris Djibouti organisée par Michel Leris et Marcel
Griaule en 1931 a par exemple profondément contribué à la découverte de l'étude
des faits, croyances, organisation sociale des groupes tels que les Dogons, et
les Bamana et la richesse de leur art.

Dans les colonies, les colonisateurs ont crée des institutions pour collecter
les objets de la culture matérielle des peuples colonisés. Ainsi l'IFAN fut crée
dans les colonies française, avec pour mission première de collecter des objets
de ces peuples « barbares » à qui la France apportait la « civilisation ».

Des expositions nationales et universelles furent organisées ou des collections
entières étaient transportées dans les métropoles occidentales avec par la suite
la création des musées des colonies telles quelle MAAO, (aujourd'hui fermé), et
Tervuren en Belgique.




COMMENT LES OBJETS ONT ATTEINT L'EUROPE ?



En plus des administrateurs coloniaux, les missionnaires ont aussi joué un grand
rôle dans le transfert des objets vers l'europe.
Par exemple les premiers objets Sénoufo à atteindre l'Europe ont été fait grâce
à la complicité des missionnaires.




Un certain Massa s'est un jour proclamé prophète dans le pays senoufo et a
demandé à tous les Senufo de jeter ou de brûler leurs objets d'adoration afin
d'être convertis dans sa nouvelle religion. Beaucoup d'entre eux jetèrent ou
brûlèrent leurs masques, statuettes et autres amulettes, qui par « enchantement
» se sont retrouvés dans des musées Suisses grâce aux missionnaires présents et
à un certain dealer nommé Emile Storer.




Apres les indépendances et la transformation des musées locaux en musées
nationaux, les objets ont continué à quitter l'Afrique par le biais des valises
diplomatiques, des cadeaux fait aux officiels européens en visite dans nos pays
et par le vol et le pillage organisées par des officiels, responsables de musées
et de certains membres des communautés villageoises.

En effet durant ces dernières années plusieurs milliers d'objets d'art furent
volés des musées nationaux, des universités et directement des villages et des
sites archéologiques, tels que des masques, des figures, des terres cuites, des
mobiliers, et ont pris pour destination l'Europe et les Etats-Unis.

Selon Interpool le trafic illicite des objets d'art africains est estimé à près
de 400millions de USD par an et cela ne fait que s'empirer.
Dans plusieurs pays les musées sont les premières cibles des voleurs.

Par exemple au Nigeria les musées sont fréquemment pillés par des voleurs avec
la complicité de personnel de musée.

Par exemple en 1994 le musée de Ile Ife fut cambriolé pour la troisième fois
dans la même année et des objets célèbres datant du 12 et 13 siècles dont des
têtes en bronze d'une valeur de près 200 millions de DUS ont été emportés.
Dans certains musées les vols sont plus subtils ; les objets de valeur sont
remplacés par des copies et vendus à l'extérieur.

Aujourd'hui il est difficile de trouver des objets de grandes valeurs dans
certains de nos musées. Aussi quant les experts et les musées occidentaux
veulent acheter des objets africains de valeur ils ne viennent plus en Afrique,
ils savent ou les trouver en Europe et aux Etats Unis.




POURQUOI CES VOLS ET PILLAGES?




1. Indifférence des gouvernements




En Afrique tropicale les premiers musées ont été crées au début du siècle
dernier par les colons portugais et britanniques; ils contenaient surtout des
spécimen géologiques ou minéralogiques , dont l'étude devait permettre la mise
en valeur des territoires ou des documents racontant l'histoire des premiers
colons.

Lieux de mémoire, des musées, notamment dans les territoires anglais, sont
érigés en hommage aux personnages importants de la nation britannique, et
permettent ainsi de renforcer le lien entre la métropole et la colonie.




D'abord conçu comme un lieu destiné à favoriser la mise en valeur des
territoires conquis et à célébrer la colonisation européenne, le musée devient,
à partir des années 1940, un centre de recherches sur les cultures et l'histoire
africaines, pour permettre une meilleure connaissance des peuples africains, et
faciliter ainsi les politiques coloniales.

Défini essentiellement comme un lieu de recherche, le musée était dans les
territoires français et belges, une mise en scène de l'ethnographie coloniale,
fondée sur les divisions ethniques.

Apres les indépendances la plupart des musées coloniaux ont été transformés en
musées nationaux. Mais les volontés affichés par les gouvernement dans la
création de ces musées nationaux n'ont pas suivi car les gouvernements africains
dans la majorité n'ont jamais su (ou voulu) mettre en place une politique
muséale conséquente et adaptée aux conditions de nos pays.

Avant les indépendances beaucoup de ses musées étaient uniquement réservés aux
occidentaux. Après les indépendances beaucoup de musées restent toujours
réservés aux étrangers. Aucune transformation de fonds n'a été opérée pour
changer le concept et le contenu des musées africains. Le musée est donc resté
une institution étrangère dans nos pays.

La preuve est que plusieurs musées ont continué à être dirigés pendant longtemps
par des expatriés après les indépendances.




2.La pauvreté




Les peuples africains n'accordent pas la même valeur monétaire à l'objet d'art
autant que les occidentaux. L'art chez l'Africain est sacré ou utilitaire.

Avec les différences famines et les conditions difficiles de survie, les
populations ont commencé à vendre sous l'instigation de dealers tout ce qu'ils
pouvaient vendre. Egalement beaucoup d'employés de musées se retrouvant sans
salaire ou avec des salaires de misères n'hésitent pas à vendre des objets pris
dans les collections à des visiteurs indélicats.

Aujourd'hui les paysans délaissent leur champ pour aller creuser dans les sites
archéologiques au Mali, au Niger, au Nigeria et ailleurs. L'Ethiopie essaye
difficilement de protéger son patrimoine religieux, au Kenya et en Tanzanie les
Vivango post mortuaires sont volés sur les tombes.
Ainsi l'approfondissement de la pauvreté en Afrique a transformé les habitudes
poussant les détenteurs d'objets à brader une partie de leur patrimoine.




3. Les guerres




Les guerres civiles et ethniques dans nos régions ont favorisé le pillage
systématique des musées et des sites archéologiques, comme ce fut le cas au
Liberia, Sierra Léone, au Nigeria, au Congo en Somalie, etc. .
Des soldats mal payés pillent systématiquement les musées et les objets volés se
retrouvent plus tard dans des collections en Europe et aux Etats Unis.




4. Valeur de l'art africain




Longtemps considéré comme un art primitif et sans objet, aujourd'hui l'art
africain se reconnaît dans sa valeur intrinsèque. Cela se remarque par la
création à l'intérieur des grands musées occidentaux de sections réservées à
l'art africain.

Le British Museum, le Musée de Tervuren, le Metroplitan Museum of Art de New
York, Le Musée d'art africain de la Smithsonian, et aujourd'hui le Louvre pour
ne citer que ceux là, ont chacun une section consacrée à l'art africain.





Ces prestigieuses institutions ont donné une certaine valeur à l'art africain,
développant ainsi un réseau plus intéressé de collectionneurs d'art et des
dealers prêts à tout pour enrichir leur collection et satisfaire leur clientèle.

Les gouvernements ont essayé de mettre fin à ces trafics en créant des lois
réglementant la sortie des objets d'art. Mais cela n'a pas arrêté le trafic
illicite et le pillage car les législations sont soient incomplètes ou même
violés par ceux là même chargés de le faire respecter. Par ailleurs, les agents
de sécurité (police, gendarmerie, douane) ne sont pas suffisamment formés pour
faire face à ce trafic.

En plus des actions des gouvernements d'autres actions sont menées sur le plan
international pour endiguer le fléau. C'est ainsi que l'on peut citer entre
autre la Convention de l'UNESCO de 1970 concernant les mesures à prendre pour
empêcher et interdire l'importation, l'exportation et le transfert de propriété
illicites des biens culturels.

Depuis l'adoption de cette convention seulement près de 80 pays l'ont ratifié.

Les Etats-Unis est l'un des grands pays à avoir ratifié la Convention de 1970 et
travaille à son application. Le Mali est à ce jour le seul pays africain à avoir
soumis une demande officielle de protection de son patrimoine culturel au
gouvernement américain.

L'action de l'ICOM dans la lutte contre le trafic illicite de biens culturels se
concentre principalement sur les aspects international, non gouvernemental et
professionnel du problème.




L'ART AFRICAIN: Définition, Objets, Cotes...



L'art africain traditionnel, qui fut aussi appelé « art nègre », se subdivise en
une multitude d'arts locaux.


Les musées internationaux ayant longtemps négligé l'art africain, de ce fait la
plupart des chefs-d'œuvre sont entre les mains des collectionneurs privés et des
marchands, et certains d'entre eux ont réalisé depuis les années 1980 de
véritables fortunes.

Après les diverses indépendances, beaucoup d'Européens étaient rentrés en Europe
avec souvent d'importantes collections et peu à peu, leurs collections ont
alimenté les marchés aux puces et les ventes aux enchères.




Objets




La diversité plastique de l'Art africain traditionnel montre une prodigieuse
imagination et une intensité magique, révélant l'omniprésence du sacré - qui
fascina quantité d'artistes et collectionneurs occidentaux au XXe siècle dont
André Breton - et des rites complexes : cérémonies où se jouent la définition du
pur et de l'impur, la perpétuation de la lignée, la légitimation des alliances,
la force et la cohésion du clan.





La véritable passion de l'art africain se doit dans certains cas de respecter
l'objet dans son intégralité, ce qui signifie donc par exemple d'accepter
l'existence - sans se laisser impressionner - d'une couche de sang séché (croûte
sacrificielle) recueilli au cours des sacrifices rituels. Aux dires des
collectionneurs les plus passionnés, les traces laissées de leur utilisation
confèrent à ces objets une puissance magique ou esthétique que les autres ne
possèdent pas.




Parmi les objets usuels africains on peut aussi trouver des objets artisanaux
tels que des poulies, des serrures de grenier, des échelles, des calebasses
pyrogravées et des armes, des objets personnels (poupée de maternité, fétiche),
mais aussi des objets comme des statues décoratives sculptées pour les villas
des blancs dans les années 1950 et 1960, ou comme enseignes naïves des
boutiques.




Ces objets sont des «faux» pour les puristes et les «ethnos» qui les méprisent,
mais ces pièces, aujourd'hui patinées par le temps, se révèlent des choses,
souvent très belles et très touchantes, d'un art réellement populaire, témoin
d'un temps aujourd'hui révolu. Par exemple les statues dites «colons»
représentent le «colon», l'homme blanc vu par l'homme noir, et sont souvent des
statues pleines d'humour et de drôlerie (casque colonial, pistolet à la
ceinture, mains dans les poches).




Cependant les faux d'aujourd'hui font des ravages, car dans de nombreux villages
africains les artisans sont passés maîtres dans l'art de patiner le neuf,
d'autant plus que selon les experts il devient impossible de retrouver
aujourd'hui une œuvre majeure sur le continent. Tout est déjà en Europe, chez
les collectionneurs (comme le bruxellois Willy Mestach), dans les familles
d'anciens colons ou en Amérique dans les musées.




Trouver un objet rituel étant devenu rarissime, il y a de nombreux vols
concernant ces objets, liés à la découverte de cet art primitif. D'autre part,
de nombreux «rabatteurs» écument les villages de brousse les plus éloignés pour
inciter les villageois à leur vendre leurs objets usuels comme les statuettes,
les masques ou les poupées.




Lors de la mode des échelles de grenier Dogons, à la fin des années 1980, les
antiquaires africains raflèrent toutes les échelles des villages et saturèrent
le marché parisien, ils firent la même chose pour les serrures Bambaras. Dans
les années 1990, des trafiquants volèrent des centaines de waka, des stèles
funéraires de bois sculpté, placées sur les tombes des chefs de clans Konso.

Les gouvernements africains de leur côté laissent faire car ils ne manifestent
pas beaucoup d'intérêt pour le marché de l'art africain et même le boudent,
alors qu'une résolution prise par l'UNESCO interdit, depuis le début des années
1990, de faire sortir masques et statues du continent africain.

Mais dans les faits, ni l'UNESCO, ni les gouvernements africains ne disposent
des moyens d'endiguer l'hémorragie et de protéger ce patrimoine. De plus
certaines critiques se sont élevées contre une telle mesure avec comme argument
de dire : « Rien n'interdit aux Européens, aux Américains ou aux Japonais de
vendre leurs œuvres à l'étranger ou d'en acheter. Pourquoi ce droit serait-il
interdit aux Africains ? ».

L'Afrique reste cependant un gisement artistique naturel d'importance majeure,
car d'un bout à l'autre de ce vaste continent il existe des milliers de tombes
millénaires contenant encore des dizaines de milliers d'objets à découvrir.





Quelques musées africains, dont les États n'ont pas les moyens ni la volonté
d'entreprendre des fouilles, tentent de s'organiser et de proposer aux marchands
des fouilles mixtes ou conjointes avec comme but de conserver les pièces les
plus exceptionnelles et au moins de pouvoir être intéressés aux ventes des
objets collectés, afin d'avoir les moyens de mettre en œuvre une véritable
politique d'acquisition.

Aujourd'hui l'art africain est une mine inépuisable d'inspiration pour les
créateurs qui le réinterprètent mais « hors de son milieu, retiré de son
contexte, non seulement géographique mais aussi social, l'objet perd son
identité culturelle. (...) De la panoplie du « colonial » au mur du
« collectionneur » associé aujourd'hui à l'art contemporain, on tend à oublier
la relation de l'objet africain avec son milieu d'origine, faisant abstraction
de l'évidente implication ethnologique ».




Cotes:



Dans les années 1950, on pouvait trouver de nombreux objets au prix de 10 francs
sur les marchés aux puces d'Europe. Les premiers objets à prendre de la valeur
furent ceux du Bénin car ils étaient en bronze, puis vint la mode des objets à
patine noire de Côte d'Ivoire, et ceux des Bakota du Gabon plaqués de cuivre et
de laiton.
Les grandes statues valaient plus chers que les petites, alors que le plus
souvent en Afrique, si elles sont petites c'est pour pouvoir les cacher plus
facilement car elles ont une importance particulière.

En 1983, un marchand parisien, Jean-Michel Huguenin, fait découvrir les sièges
Sénoufo.

En 1985, un autre marchand parisien, Réginald Groux, découvre les échelles de
greniers Dogon - provenant de la falaise de Bandiagara - et Lobi dans la région
de Mopti (Mali). Il acquiert un premier lot de cinquante, leur fait ajouter un
socle et les vend dans sa galerie en faisant un joli profit. Au total il vendra
plus de deux cents de ces objets bicentenaires.

En 1990, un autre marchand parisien, Maine Durieux, fait découvrir les fers
forgés des Bambaras (figurines de 10 cm). Toutefois, si certains objets
atteignent depuis quelques années des cotes importantes pour des raisons
largement spéculatives, la plupart restent à un prix très abordable (quelques
dizaines ou centaines d'euros), même lorsqu'ils sont anciens.




 * Statue de reine Bangwa (Cameroun), 3,41 M.$, Sotheby's New-York, avril 1990.
 * Grand Byeri de Chinchoa (Gabon), 2,5 M.FRF, Drouot Paris, juin 1990.
 * Statue féminine d'ancêtre Bambara, 900 000 FRF, Paris, décembre 1990.
 * Masque Mukuye Punu (Gabon), 617 142 €, juin 2004.
 * Plaque du Bénin (vers 1580-1620), 503 250 €, juin 2004.
 * Plaque du Bénin du XVI-XVIIe siècle, 691 200 €, décembre 2004.
 * Masque Ngil de culture Fang (Gabon), haut de 48 cm, en bois, représentant un
   visage stylisé peint en blanc au kaolin, 5,9 M d'euros (avec les frais) le 17
   juin 2006, Drouot Paris, devenant ainsi l'œuvre d'arts premiers la plus chère
   jamais vendue au monde.
 * Statuette dogon représentant un cavalier, 85 000 €, 2007.
 * Tabatière tschokwe du XIXe, 25 000 €, 2007.
 * Statue-reliquaire nkisi, 145 000 €, 2007.
 * Statue de femme Sénufo, 72 750 €, Sotheby's Paris, juin 2008.
 * Statue Yoruba, Mère à l'enfant, 450 000 €, 53e foire des Antiquaires de
   Bruxelles, janvier 2008.
 * Figure d'ancêtre royal masculin Bangwa du Cameroun, 1 017 000 €, Christie's
   Paris, décembre 2009. Cette figure « est généralement considérée comme le
   compagnon de la célèbre Reine Bangwa ayant appartenu à Helena Rubinstein et
   aujourd'hui dans les collections du Musée Dapper à Paris ».
 * Masque Songye (RDC), 793 000 € (4 fois son estimation), Christie's Paris,
   décembre 2009.
 * Siège royal Luba à cariatide agenouillée, attribuée au maître de Buli, 5,44
   millions d'euros, novembre 2010.
 * 
   

Cultures africaines:


 * Culture akan, akye, atye (Côte d'Ivoire / Ghana), têtes hiératiques,
   statuettes.
 * Culture anang, sous-groupe ibibio (Nigeria), masques.
 * Culture ashanti, achanti, asante (Ghana), statuettes.
 * Culture bafo, fo (ouest du Cameroun), statuettes.
 * Culture baga (Guinée) / Guinée-Bissao), statuettes, masques.
 * Culture bambara, bamana (Mali), statuettes fétiches, masques, figurines en
   fer forgé, serrures de greniers et statues.
 * Culture bamoun, bamileke, mbalekeo, mileke (Cameroun), statuettes, masques.
 * Culture bangwa (Cameroun)
 * Culture baoulé (Côte d'Ivoire), statuettes fétiches, masques, frondes,
   métiers à tisser, volets de case.
 * Culture bassa (Liberia), statuettes, masques.
 * Culture bemba, awemba, ayemba, babemba, wabemba, wemba (Zambie / République
   démocratique du Congo), statuettes, masques.
 * Culture Bena-Kibeshi sous-groupe songye.
 * Culture bete (sud-ouest Côte d'Ivoire), statuettes, masques.
 * Culture bijago, anaki, bidjogo, Bissagà (Guinée-Bissao), statuettes, têtes
   d'animaux.
 * Culture biombo (République démocratique du Congo), masques.
 * Culture boa, ababoa (République démocratique du Congo), masques.
 * Culture bobo, bobo-fing, bobo-oulé, boua, bouaba (Burkina Faso / Mali),
   statuettes et têtes d'animaux, cimaises.
 * Culture boki (Nigeria), cimiers.
 * Culture boulou (Cameroun / Gabon), statuettes.
 * Culture boyo babuye, basikasingo, buye, wabuye (République démocratique du
   Congo), statuettes.
 * Culture chamba, camba, tchamba, washamba (Cameroun / Nigeria), statuettes.
 * Culture chokwe, jokwe, tschokwe (Angola / République démocratique du Congo /
   Zambie), statuettes, masques, sièges.
 * Culture dan, geh, gio, grebo, we, yacouba (Côte d'Ivoire, Liberia, Guinée),
   masques, statuettes, cuillères.
 * Culture Ndengese, bonkese, dekese, ndengese (République démocratique du
   Congo), statuettes.
 * Culture djimini (Côte d'Ivoire), masques.
 * Culture dowayo du Cameroun, statuettes.
 * Culture dogon, habbe, kado, kibisi, tombo (Mali), statuettes fétiches,
   tabourets, échelles de grenier, portes.
 * Culture douma, adouma, badouma (Gabon, région de l'Ogooué), masques
   multicolores.
 * Culture ejaghem, ekoi (Nigeria / Cameroun), statuettes, têtes.
 * Culture eket, sous-groupe ibibio (Nigeria), statuettes.
 * Culture eve ewe, krepi (Togo / Ghana), statuettes.
 * Culture fang, mpangwe, pahouin, pamue (Gabon / Cameroum, Guinée équatoriale),
   têtes Byieri, reliquaires, armes de jet.
 * Culture fanti, agona (Ghana), statuettes.
 * Culture geh, sous-groupe dan (Liberia), masques.
 * Culture goma, homa (Ghana), statuettes.
 * Culture gouro, gwio, kweni, lo, lorube (Côte d'Ivoire), masques.
 * Culture gourounsi, grushi, jaman (Burkina Faso, Ghana), têtes.
 * Culture grebo, sous-groupe dan (Liberia), masques.
 * Culture guere, sous-groupe we
 * Culture hemba (République démocratique du Congo), statuettes, têtes.
 * Culture ibedji yorouba (Nigeria), statuettes fétiches, coupes.
 * Culture ibibio (Nigeria), têtes.
 * Culture ifé (Nigeria), têtes de souverain, masques de bronze, reliefs.
 * Culture igbo (sud-ouest du Nigeria), statuettes, masques, têtes.
 * Culture idoma (Nigeria), statuettes, masques.
 * Culture ijo (Nigeria), statuettes.
 * Culture kasai
 * Culture kirdi (Cameroun), boucliers.
 * Culture kissi (Guinée et Sierra Leone), statuettes.
 * Culture koma, mossi, lobi (Ghana), masques.
 * Culture kongo, bakongo, bashikongo, kakong (République démocratique du Congo
   / Angola / Congo-Brazzaville), statuettes
 * Culture konso (Éthiopie), Waka, stèles funéraires de bois sculpté.
 * Culture koro (Nigeria), statuettes féminines.
 * Culture kota, akota, bakota (est du Gabon), statuettes, reliquaires, armes de
   cérémonie.
 * Culture kouba, bakouba, bushongo (centre de la République démocratique du
   Congo), masques, têtes, tapisseries, appuie-huques et cuillères sculptées.
 * Culture koulango, pakala (nord-ouest de la Côte d'Ivoire), statuettes.
 * Culture kouroumba, fulse (nord du Burkina Faso), têtes d'animaux.
 * Culture kusu, bakousou (sud-ouest de la République démocratique du Congo),
   statuettes.
 * Culture kwele, bakwele, bekwil, ebaa, kouele (Cameroun / Gabon /
   Congo-Brazzaville), têtes.
 * Culture kwese, masques.
 * Culture landoma, landouman (Guinée), masques d'animaux.
 * Culture lega, balega, rega, walega, warega (est de la République démocratique
   du Congo), statuettes, masques.
 * Culture lele, bashileele, bashilyeel, leele, shilele, sous-groupe kouba
   (République démocratique du Congo), masques.
 * Culture lengola, balengola, mbole, metoko, yela (République démocratique du
   Congo), statues.
 * Culture ligbi (Côte d'Ivoire et Ghana), masques kpelie et yangaleye
 * Culture lobi (Burkina Faso / Côte d'Ivoire / Ghana), statuettes fétiches,
   sculptures sacrificielles bicéphales.
 * Culture louba, balouba, kalouba, urouwa, walouba, waroua (sud-est de la
   République démocratique du Congo), statuettes, masques (masques kiwebe),
   peignes.
 * Culture lula (République démocratique du Congo), masques.
 * Culture lulua, bashilange, bena lulua, bena luluwa, bena moyo, luluwa,
   shilange (République démocratique du Congo), statuettes, masques.
 * Culture lumbo (sud et sud-ouest du Gabon), statuettes.
 * Culture lwalwa, balualua, balwalwa, lwalu (République démocratique du Congo /
   Angola), statuettes, masques.
 * Culture lwena, aluena, lovale, lurale, wena (République démocratique du Congo
   / Zambie), statuettes, masques, peignes.
 * Culture maasaï, masaï (Kenya / Tanzanie), lances.
 * Culture mahongwé, hongwe (Gabon), reliquaires.
 * Culture makondé (sud-est de la Tanzanie / nord-est du Mozambique), « masque
   de ventre » féminin porté par les danseurs masculins.
 * Culture malinké, wangara, wasulunka (Mali / Guinée / Côte d'Ivoire /
   Sénégal), masques.
 * Culture mama, katana (nord du Nigeria), têtes d'animaux.
 * Culture mambila, katana (Cameroun / Nigeria), statuettes.
 * Culture mangbetu, guruguru, mangutu, monbouttous, mongbutu, ngbetu (Cameroun
   / Nigeria), statuettes.
 * Culture mano (Liberia / sud de la Guinée), masques.
 * Culture marka, warka (Mali / Burkina Faso), sous-groupe Mandé, masques.
 * Culture mau (Côte d'Ivoire), sous-groupe Mandé, masques.
 * Culture mbagani (est de la République démocratique du Congo), sous-groupe
   Mpasu, statuettes, masques.
 * Culture mbete, ambete, mbede (République démocratique du Congo / est du
   Gabon), statuettes, vases.
 * Culture mbuun
 * Culture moba (Togo), statuettes.
 * Culture mossi (Burkina Faso)
 * Culture nkisi (République démocratique du Congo), statuettes fétiches à
   clous.
 * Culture nok (Nigeria), têtes.
 * Culture nyamwézi (Tanzanie)
 * Culture punu (Nigeria)
 * Culture pygmée, pongos (pagnes d'écorces battue aux dessins compliqués,
   rythmés et fantasques).
 * Culture sénoufo (Côte d'Ivoire, Mali), statuettes fétiches, ses sièges.
 * Culture songye (République démocratique du Congo), statuettes fétiches, ses
   masques et ses boucliers.
 * Culture tschokwe sous-groupe chokwe (Angola), sceptres.
 * Culture tsogho (Gabon), masques.
 * Culture turkana (Kenya)
 * Culture we, nguere wobo, kran (Côte d'Ivoire / Liberia), masques
 * Culture wobo, sous-groupe we
 * Culture yaka (Congo), frises de scarifications.
 * 
   

Le Musée du Quai Branly

Un continent entier à portée de regard...

Le musée du quai Branly abrite l'un des plus importants fonds d'arts africains
au monde, avec près de 70 000 objets en provenance du Maghreb, d'Afrique
subsaharienne et de Madagascar.
Sur environ 1200 m2, le visiteur accède à un millier d'oeuvres d'une richesse et
d'une variété exceptionnelles, pour la première fois réunies en un seul et même
lieu, permettant ainsi une relation féconde entre les styles, les cultures et
les histoires.





                                                  Masque anthropomorphe Krou ©
musée du quai Branly.




Élaborée à partir de 1999 par un groupe de travail réunissant des équipes du
musée de l'Homme et du musée national des Arts d'Afrique et d'Océanie, la
muséographie des collections africaines propose deux approches au visiteur : un
parcours géographique, qui invite à un voyage à travers le continent du Nord au
Sud ; un parcours plus thématique,permettant de découvrir les oeuvres et de les
envisager selon leurs usages et leurs techniques de réalisation.




Cette approche bénéficie d'espaces d'exposition particulièrement originaux: les
nombreuses « boîtes » en saillie sur la façade nord forment autant de petits
cabinets d'étude consacrés à une famille d'objets ou à un thème, la divination
par exemple.




Plusieurs partis pris essentiels contribuent par ailleurs à faciliter
l'appréhension des oeuvres et de leurs significations, l'histoire de la région
concernée et celle de ses contacts avec les autres cultures. La
contextualisation fait appel, sous forme de cartes, d'extraits de récits de
voyages et sur des supports multimédia, à de très nombreux documents
audiovisuels et photographiques.




les différentes facettes de l'Afrique septentrionale



Le parcours géographique des collections africaines débute par l'Afrique du
Nord, avec un espace organisé en trois pôles. Le premier présente les arts
citadins, à travers du mobilier et des broderies d'une grande richesse. Le
deuxième s'intéresse aux arts ruraux, où prédominent les tapis, la vaisselle de
bois, les poteries et les bijoux, avec de nombreux objets issus de la très
méconnue culture berbère. Le troisième, enfin, est consacré aux arts nomades et
à leurs liens avec les civilisations rurales et l'Afrique subsaharienne.

Des vitrines thématiques assurent la liaison et la transition entre ces pôles,
où l'accent est mis, notamment, sur l'histoire et la préhistoire, l'expression
du sacré (illustrée par des tablettes coraniques et hébraïques), le mariage, les
mythes, les jeux...




voyage dans l'espace-temps subsaharien...



Le parcours continue avec les collections d'Afrique subsaharienne, dont le coeur
est constitué par des oeuvres du Mali, de Côted'Ivoire, du Nigeria,du Gabon et
du Congo. Deux transversales rassemblent dans cet espace les textiles et les
instruments de musique issus de l'ensemble du continent et classés par
techniques tout au long du parcours. La galerie principale est traversée par une
grande séquence statuaire illustrant les multiples variations dans la
représentation du corps que connaît cette région du monde. Parmi les autres
temps forts de cette zone, la place donnée aux « sociétés des masques » ou à
l'évocation de la mission Dakar-Djibouti conduite par Marcel Griaule et
considérée comme le point de départ de l'ethnologie française. Les arts et
cultures d'aujourd'hui sont aussi évoqués grâce au support multimédia proposant
un dialogue entre passé et présent. Le parcours se poursuit par une troisième
partie consacrée à l'Afrique équatoriale, centrale et australe, ainsi qu'à
Madagascar. Les collections d'Afrique équatoriale sont particulièrement
anciennes : à l'origine du musée d'ethnographie du Trocadéro, elles proviennent
de missions célèbres, comme celles de Pierre Savorgnan de Brazza à la fin du
XIXe siècle. Les collections d'Afrique centrale, orientale et australe ont fait
l'objet d'une attention particulière en terme d'acquisitions. L'Ethiopie est
présente au travers d'un ensemble rare de fresques rurales exceptionnelles de la
région de Gondar, rapportées par Marcel Griaule. Cet espace fait cohabiter un
christianisme très ancien avec les pratiques animistes.

                                                                          
Afrique occidentale

                                                                        Burkina
Faso et Nigéria




                                            Les collections Afrique © musée du
quai Branly, l

                         





                                                                     Afrique
centrale




                             Cameroun - Le Legs Harter




La collection léguée par Pierre Harter (1928-1991), médecin et grand spécialiste
des arts du Cameroun, constitue une précieuse contribution au patrimoine du
musée du quai Branly et occupe à ce titre une place privilégiée entre ses murs.
Le legs Harter comporte une cinquantaine de pièces -masques et sculptures-
intéressantes, dont certaines s'avèrent exceptionnelles. La succession stipule
par ailleurs que la collection ne peut être exposée que dans son intégralité :
un espace lui a donc été spécifiquement consacré au sein du musée.




                                               Les collections Afrique © musée
du quai Branly.







                                                  Afrique australe, orientale et
Madagascar




                                       Les collections Afrique © musée du quai
Branly.




Au fil des âges et des saisons, l'art africain a traversé le temps. Alors qu'il
a pris sa source dans les arts traditionnels, l'art africain se positionne
progressivement dans la modernité.

L'art africain est celui qui donne le plus de liberté aux artistes.
Depuis la nuit des temps, l'art africain s'est inspiré des traditions et des
coutumes du continent. Éléments de vie, les arts traditionnels ont inspiré la
vocation des artistes tout au long de leur pèlerinage vers la conception et la
création de nouvelles formes. L'inspiration de l'artiste se crée à travers
différentes manifestations.




Le regard d'un vieillard, le sourire innocent d'un enfant, les mouvements du
sacré dans la nature. L'art se conjugue avec la beauté. Et, l'histoire des arts
africains est inséparable de cette réalité. «L'art africain est un des plus
étonnants au monde ! Riche en couleurs, en parures, en matériaux de toutes
sortes, en textures inouïes, ses manifestions sont le fruit d'une spontanéité
stupéfiante.




Les sentiments qu'il traduit ou qu'il incarne naviguent dans toutes les gammes
émotives, de la souffrance à la splendeur, de la honte à la grandeur. Bijoux
fabuleux, tissages magnifiques, masques extraordinaires, les merveilles de
l'Afrique artistique sont à découvrir...», informait un site web.





Ces merveilles de l'Afrique sont uniques dans leur expression, dans leur
dimension, dans leur source d'inspiration. En Afrique, toute oeuvre artistique
véhicule un message, un concept, un mode de vie.

Au début du XXe siècle, l'art africain, par ses prestations, ses expressions, a
influencé l'art moderne. Certains penseurs disent que cette donne est une
réalité depuis la découverte de l'art nègre.




Plusieurs théories ont influencé la définition de l'art sur le continent. A
l'occasion des cent ans de littérature, de pensée africaine et de réflexion sur
les arts africains, Babacar Mbaye DIOP, dans une analyse sur les théories de
l'art africain disait : « Pour nous, la représentation du beau est la seule
explication possible de la création des formes qui ne sont pas nécessaires à
l'objet pour remplir sa fonction. Pourquoi un artisan embellirait-il le contour
d'un objet s'il n'a pas pour objectif de le rendre agréable à regarder ?

Si donc les artistes de l'art africain traditionnel vont au-delà des formes
essentielles pour l'instrumentalité de l'objet, c'est parce qu'ils ont un souci
de qualité visuelle. On ne peut donc pas continuer à affirmer que l'intention
esthétique des artisans africains et l'impression esthétique des observateurs
sont limités aux instruments utilitaires et rituels.» L'art est un ensemble.




                       Orienté vers le futur

Les arts africains, se positionnent comme des réalisations tournées vers le
futur.
L'avenir appartient aux arts qui traversent le temps et se perpétuent de
génération en génération. Cette option vers le futur est l'une des clés de la
réussite des collections africaines.

Dans les domaines de la peinture, des masques, des objets d'artisanat, la beauté
prend le dessus sur le vécu des populations.
Il est rare de nos jours de voir des objets d'art réalisés dans le but de
procurer la divinité, de conjurer le mauvais sort ou de perpétuer une tradition.
Les manifestations artistiques foisonnent ; le réalisme aussi, dans la quête du
bénéfice, de la rentabilité, de la survie. On a connu en Afrique des objets
d'art dotés de pouvoir mystique.

On se rappelle de la fameuse statuette qui procurait aux femmes le pouvoir de
vaincre la stérilité. Dérobée par des trafiquants d'objets d'art et vendue dans
une métropole, il a fallu des années de lutte et de concertation pour ramener
cette statue à son lieu d'origine. Ainsi, la tradition des arts africains
s'inspire des sources de vie, d'actions et de comportements des ancêtres
africains.

On le sait, les différents peuples d'Afrique sont regroupés par régions, par
groupes ethniques, en fonction de la géographie. Selon nos informations, « en
savane d'Afrique occidentale, on découvre un panorama de toute beauté en matière
d'art traditionnel avec les créations des Dogon ou encore des Tamberma. Ces
peuples habitent les savanes du Mali, du Burkina et du Nord-Togo.

Chez les Dogon par exemple, la structure du village a une forme humaine. Elle se
divise en différents secteurs représentant le corps humain. La tête du village
correspond à la case des hommes ; les cases des chefs se positionnent dans la
poitrine ; les mains représentent les cases des femmes ; les parties génitales,
le mortier et l'autel, et les pieds, les tombes.»

La dimension de l'Afrique, sa pluralité, sa sacralité se reflètent dans son art.
Les arts africains sont des témoignages d'histoires, de vie, de façons de faire
qui ont transcendé le temps. Ils sont orientés vers le futur afin de créer avec
les autres arts du monde la complémentarité d'un univers uni dans le sacré.

Comme le masque, l'art jalonne la vie de l'Africain.
Une vie faite de hauts et de bas, d'humilité et de modestie, de respect et de
solidarité.



Construire la paix dans l'esprit des Hommes et des Femmes

L’UNESCO s’emploie à créer les conditions d’un dialogue entre les civilisations,
les cultures et les peuples, fondé sur le respect de valeurs partagées par tous.
C’est par ce dialogue que le monde peut parvenir à des conceptions globales du
développement durable intégrant le respect des droits de l’homme, le respect
mutuel et la réduction de la pauvreté, tous ces points étant au coeur de la
mission de l’UNESCO et de son action.

Les grandes orientations et les objectifs concrets de la communauté
internationale – tels qu’énoncés dans les objectifs de développement convenus au
niveau international, notamment les Objectifs du Millénaire pour le
développement (OMD) – sous-tendent toutes les stratégies et activités de
l’UNESCO. Ainsi, les compétences uniques de l’UNESCO dans les domaines de
l’éducation, des sciences, de la culture, de la communication et de
l’information contribuent à la réalisation de ces buts.

La mission de l’UNESCO est de contribuer à l’édification de la paix, à
l’élimination de la pauvreté, au développement durable et au dialogue
interculturel par l’éducation, les sciences, la culture, la communication et
l’information. L’Organisation se concentre, en particulier, sur deux priorités
globales. 
Faux Certificats ICOM


L’ICOM a été informé d’une escroquerie proposant de faux certificats pour des
biens culturels. Certains sites internet et escro prétendent fournir, à titre
onéreux, des certificats d’authenticité ou permettant la libre importation et
exportation du patrimoine culturel africain. Ce certificat est censé libérer le
titulaire de l’obligation de présenter tout autre document tel que le titre de
propriété, la licence et le certificat d’exportation, le certificat d’expertise,
le certificat d’authenticité, etc. Il s’agit de sites frauduleux imitant le site
institutionnel de l’ICOM, mais qui ne sont aucunement gérés ou autorisés par
l’ICOM. L ICOM et UNESCO cameroun son seul habilite a fournir et gere la
documentation via notre site ou nous contacte directement sens passe par aucun
tierce pour cela, Cette escroquerie a déjà fait de nombreuses victimes, en
particulier concernant le Cameroun. Nous vous invitons à faire preuve de la plus
grande vigilance lorsque vous effectuez des transactions impliquant des biens
culturels.
Pour plus d’informations, veuillez nous contacter :
contact@icom-unesco-cameroun.org



Nécrologie: Le Pr. Joseph Marie Essomba n'est plus
La nouvelle du décès du professeur Joseph Marie Essomba ancien directeur de l
ICOM CAMEROUN est tombé le 06/02/2014 a 75 ans, aux premières heures de la
matinée. Interne à l'Hôpital général de Yaoundé depuis trois semaines, le
célèbre archéologue et historien a rendu l'âme des suites de maladie. Au grand
étonnement des siens qui ne voyaient pas la mort l'emporter de sitôt. A
l’université de Yaoundé I où il a mené une riche carrière d'enseignant émérite,
le campus porte déjà le deuil. Un communiqué annonçant son décès est visible un
peu partout et l’émotion perceptible auprès de ses compagnons dans le magistère.
Pr. Daniel Abwa, collègue de longue date du disparu et nouveau vice-recteur
charge des enseignements, de la professionnalisation et du développement des
technologies de l'information et de la communication de l’université de Yaoundé
I, est sous le choc. «Le décès du Pr Essomba m'a fait très mal d'autant plus que
je lui ai rendu visite à l’hôpital et il ne donnait pas l'impression qu'il
allait partir et les médecins se voulaient rassurants. L’archéologie et
l’histoire camerounaises ont perdu en lui un enseignant chevronné. «C'est pour
moi une fierté de l'avoir connu. Dieu merci, il a préparé la relève avec des
étudiants qu'il a formes et qui sont aujourd'hui disséminés à travers le monde».
Ancien doyen de la Faculté des arts, lettres et sciences humaines de
l’université de Yaoundé I, le professeur Joseph Marie Essomba a été président de
l’Organisation mondiale des musées et des civilisations. Décédé a 75 ans, il
continuait, malgré le poids de l’âge à fréquenter les campus où il encadrait des
étudiants et chercheurs, et participait aux jurys de soutenances. C'est à cet
ancien recteur de l'Institut Samba supérieur qu'est revenu l'honneur de recevoir
le testament de Cheich Anta Diop lors du passage de cet éminent intellectuel au
Cameroun. Pionnier de l’archéologie au Cameroun, il est reconnu comme un auteur
prolifique avec plusieurs ouvrages aussi bien dans cette discipline qu'en
histoire et dans l’art. Né au sein d'une fratrie de treize enfants, le Pr Joseph
Marie Essomba a été Directeur des affaires culturelles au Ministère de la
Culture et laisse une veuve, cinq enfants et de nombreux petits-fils éplorés.

Faux certificats ICOM



L’ICOM a été informé d’une escroquerie proposant de faux certificats pour des
biens culturels.

  Certains sites internet et escro prétendent fournir, à titre onéreux, des
certificats d’authenticité ou permettant la libre importation et exportation du
patrimoine culturel africain. Ce certificat est censé libérer le titulaire de
l’obligation de présenter tout autre document tel que le titre de propriété, la
licence et le certificat d’exportation, le certificat d’expertise, le certificat
d’authenticité, etc.

Il s’agit de sites frauduleux imitant le site institutionnel de l’ICOM, mais qui
ne sont aucunement gérés ou autorisés par l’ICOM. L ICOM et UNESCO Cameroun son
seul habilite a fournir et gère la documentation via notre site ou nous contacte
directement sens passe par aucun tierce pour cela 
Cette escroquerie a déjà fait de nombreuses victimes, en particulier concernant
le Cameroun. Nous vous invitons à faire preuve de la plus grande vigilance
lorsque vous effectuez des transactions impliquant des biens culturels .

Pour plus d’informations, veuillez nous contacter :
contact@icom-unesco-cameroun.org
Conseil International des Musées (ICOM)



Le personnel du Bureau de l’UNESCO à Yaoundé



©UNESCO YAOUNDE


 42 personnes de nationalités diverses travaillent au Bureau UNESCO à Yaoundé.
Le Bureau couvre pour le moment quatre des cinq programmes de l'UNESCO.

Le personnel est constitué du personnel international et du personnel local,
lequel est constitué du personnel UNESCO et des fonctionnaires du gouvernement
détachés.

L’unité administrative fournit une assistance pour le bon fonctionnement du
bureau sur les plans administratif et financier. Elle gère également le centre
de documentation, qui est ouvert au public.


Liste Rouge des objets archéologiques africains



Le pillage des pièces archéologiques et la destruction des sites sur le sol
africain constituent une atteinte irréparable à l'histoire de l'Afrique, et par
là à l'histoire de l'humanité, en supprimant à jamais la possibilité d'en
reconstituer des pans entiers. Les moyens de comprendre ces objets disparaissent
effectivement dès lors qu'ils sont sortis de leur contexte archéologique et
séparés de l'ensemble auxquels ils appartenaient. Seules des fouilles
archéologiques menées par des professionnels peuvent permettre de leur restituer
une identité, de les dater et de les localiser. Aussi longtemps que la demande
du marché de l'art international continuera, des objets seront pillés pour être
proposés à la vente.

En réponse à l'urgence de la situation, une liste des catégories d'objets
archéologiques africains particulièrement victimes du pillage a été établie lors
de l'Atelier sur la protection du patrimoine culturel africain qui s'est tenu à
Amsterdam du 22 au 24 octobre 1997. Organisé par l'ICOM (Conseil international
des musées) dans le cadre de son programme AFRICOM, il a rassemblé des
professionnels des musées africains, européens et nord-américains afin de mettre
en place une politique commune pour lutter contre le trafic illicite des objets
culturels africains et favoriser les accords régionaux et internationaux.

Ces objets sont parmi les biens culturels les plus touchés par le pillage et le
vol. Protégés par les législations de leur pays, ils sont interdits
d'exportation et ne doivent en aucun cas être proposés à la vente.


Un appel est donc lancé aux musées, salles des ventes, marchands et
collectionneurs afin qu'ils n'achètent plus ces objets.

Cette liste contient les objets particulièrement en danger, mais elle n'est en
aucun cas exhaustive. Devant toute pièce archéologique en vente se pose la
question de la légalité de son exportation.

Le patrimoine archéologique est constitué de biens et de sites archéologiques.
Ce sont des vestiges matériels du passé laissés sur place par des humains, après
l’occupation d’un lieu.

Reconstituer l'histoire

Le patrimoine archéologique permet de reconstituer l'histoire des peuples et des
individus qui ont occupé le territoire du Cameroun, de la préhistoire jusqu'à
des époques plus récentes.

Le patrimoine archéologique actuel du Cameroun couvre environ 12 000 ans
d'occupation humaine.

Toutefois, le Ministère ne considère pas comme étant des sites archéologiques
les sites qui ont été détruits ou abandonnés après 1980, ni les infrastructures
publiques.

Les fouilles et les découvertes

Les biens et les sites archéologiques sont le plus souvent découverts lors de
travaux de recherche archéologique. Ces travaux permettent aux archéologues de
mettre à jour et de comprendre le contexte culturel dans lequel les biens et les
sites ont été abandonnés.

Les biens et les sites peuvent être :

 * profondément enfouis, ce qui est fréquent en milieu urbain
 * près de la surface du sol ou directement sur le sol, ce qui est courant en
   milieu rural et naturel
 * sous l'eau, c'est le patrimoine archéologique subaquatique.

Au Cameroun, la recherche archéologique est encadrée par la Loi sur le
patrimoine culturel et le Règlement sur la recherche archéologique.

Exemples de biens et de sites archéologiques

Biens

 * Une pointe de projectile
 * Un tesson de vase
 * Un outil
 * Une pièce de monnaie
 * Un objet ‘art
 * Une arme.

Sites

 * Les vestiges d’un campement ou inuit
 * Un site industriel
 * Une épave.

Des statuts légaux pour le patrimoine archéologique.

La Loi sur le patrimoine culturel vise à favoriser la connaissance, la
protection, la mise en valeur et la transmission du patrimoine culturel dans
l'intérêt public.

Plus particulièrement, la Loi prévoit l'attribution de statuts légaux aux
éléments du patrimoine archéologique. Ce geste en assure la préservation et la
pérennité, en plus de comporter de nombreux avantages pour la communauté.

Depuis 1972, le Musée National de Yaoundé dépend du Ministère des Arts et de la
Culture. Comme son nom l'indique, le Musée National de Yaoundé est le noyau de
tous les Musées publics du Cameroun, malgré le fait qu'il cherche à se doter
d'un espace digne du prestige accord à des institutions de son genre à travers
le monde. En ce moment, le Musée se trouve sur la route qui mène … l'Hôpital
Central, à coté des Ministères de la Fonction Publique et de Éducation
Nationale.

Le bâtiment a été occupé en février 1973, année de formation des collections de
ce Musée. L'ancienne salle de séjour a été réaménagée en hall d'exposition
permanente. Les vitrines ont été  réalisées en 1976 avec les sacrifices
personnels et parfois financiers de Madame JOUDIOU, diplômée de 1'Institut d'Art
et d'Archéologie de Paris, de feu Messieurs Joseph-

Marie ESSOMBA, Chargé de cours d'Histoire et d'Archéologie à 1' Université et
rénové de 2009 à 2014. Le Musée National de Yaoundé à ré ouvert ses portes le 6
Janvier 2015 Placé sous la Direction de Mr Bernard-Patrick AYUK qui devient
depuis le 1er Janvier 2015 Directeur du Musée National de Yaoundé.

Par ailleurs, le Musée National de Yaoundé est appelé à devenir un Musée
écologique.Ce qui signifie que tous les aspects de la vie des camerounais de
toutes les régions du pays doivent être illustrés dans cette institution, pour
permettre aux futures générations d'avoir en évidence les activités
socio-culturelles du pays.

Il existe au Cameroun une vingtaine de centres de documentation en conservation
du patrimoine au sens large qui appartiennent à de grandes institutions
culturelles ou scientifiques : les uns sont dévolus à la formation des étudiants
en conservation restauration (Institut national du patrimoine), les autres à la
recherche (Bibliothèque nationale du Cameroun, Centre de recherche et de
restauration des musées du Cameroun, Centre de recherche sur la conservation des
collections, Laboratoire de recherche des monuments historiques) ; d'autres
accompagnent les activités de conservation dans le quotidien des équipes. La
plupart sont ouverts aux étudiants et professionnels du domaine concerné.

CENTRE DE DOCUMENTATION EN ARCHAEOLOGIE

Le Centre de documentation en archéologie contient tous les rapports
d’interventions archéologiques ainsi que plusieurs documents (rapports
d’analyse, rapports synthèses, cartes topographiques, etc.) qui enrichissent nos
connaissances sur les sites archéologiques connus au Cameroun.

CONSULTATION

La consultation de cette documentation se fait uniquement sur place et sur
rendez-vous. Les renseignements suivants sont exigés :

 * le nom et les coordonnées de la personne qui désire consulter les documents
 * le but de la visite et la nature du projet
 * la liste des documents à consulter.

Heures d'ouverture

Le centre est ouvert du lundi au jeudi, sur rendez-vous seulement.

Les heures d'ouverture sont de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 16 h.

Musée de la Blackitude




Depuis le 23 octobre 2008, la ville de Yaoundé accueille un nouveau musée que sa
fondatrice, également vice présidente de l’ICOM (International Council or
Museum) Cameroun, Sa Majesté Fô Nab Ngo I Nana Sunjio Agnès, a baptisé « Musée
La Blackitude ».

Membre de la famille royale Bahouoc, elle a hérité des collections d’objets
d’art de son père et des rois d’autres chefferies du plateau bamiléké. En mars
1998 elle décide de réaliser son projet de musée afin de « conserver,
documenter, valoriser et diffuser les arts et cultures du Cameroun et de
l’Afrique dans tous leurs aspects »



Le musée abrite des objets d’art provenant en majorité des Grassfields mais
aussi des ethnies Fang-Beti. Il présente aujourd’hui une belle collection de
statuettes, statues de bois et de bronze, des costumes de danse traditionnelle,
des rituels en bois et en céramique, des masques, des attributs de pouvoir, du
mobilier royal etc… Parmi tous ces objets se trouve une toile sur laquelle est
peint le portrait de Sa Majesté Fô Nab Ngo.

Mais le musée veut également être un centre de recherche et de collecte des
données sur les arts du Cameroun pour les étudiants et les chercheurs.

Comment y accéder :

Très facile puisque le musée se trouve sur la route juste derrière la tribune
officielle sur le boulevard du 20 mai.

Conseils :

D’un abord extérieur peu accueillant, il ne faut pas hésiter à franchir la
grille qui accède à un petit parking. L’entrée principale se résume à une porte
métallique sans ouverture qui fait plus penser à une sortie de secours qu’à
l’entrée d’un musée.

Il est possible de prendre des photos. Le prix varie en fonction du nombre de
photos prises.


                                                  Législation

Nigeria

Nigerian Prohibition Law on non-exportation of antiquities.

Décrets gouvernementaux de 1974 et de 1979 (National Commission for Museums and
Monuments Decree, N° 77 1979). 


Convention de l’UNESCO 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et
empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriété illicites des
biens culturels, ratifiée par le Nigeria le 24 janvier 1972, entrée en vigueur
le 24 avril 1972. 

 

Mali

Loi n° 85-40/AN-RM, du 26 juillet 1985 relative à la protection et à la
promotion du Patrimoine culturel national.

Décret n° 203/PG-RM du 13 août 1985 instituant une Commission nationale de
sauvegarde du patrimoine culturel.

Décret n° 275/PG-RM du 4 novembre 1985 portant réglementation des fouilles
archéologiques.

Décret n° 299/PG-RM du 19 septembre 1986 relatif à la réglementation de la
prospection, de la commercialisation et de l'exportation des biens culturels.

Loi n° 86-61/AN-RM du 26 juillet 1986 relative à la profession de négociants en
biens culturels.

Convention de l’UNESCO 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et
empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriété illicites des
biens culturels, ratifiée par le Mali le 6 avril 1987, entrée en vigueur le 6
juillet 1987. 


Niger
Loi n° 97-022 du 30 juin 1997 relative à la Protection, la Conservation et la
Mise en valeur du Patrimoine Culturel National, Décret n°
97-407/PRN/MCC/MESRT/IA du 10 novembre 1997. 


Convention de l’UNESCO 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et
empêcher l'importation,l'exportation et le transfert de propriété illicites des
biens culturels, ratifiée par le Niger le 16 octobre 1972, entrée en vigueur le
16 janvier 1973.

 

Burkina Faso
Ordonnance n° 85-049/CNR/PRES du 29 août 1985 portant protection du patrimoine
culturel.

Décret n° 85-493/CNR/PRES/INFO du 29 août 1985 portant réglementation de
l'exportation des objets d'art du Burkina Faso.


Convention de l’UNESCO 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et
empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriété illicites des
biens culturels, ratifiée par le Burkina Faso le 7 avril 1987, entrée en vigueur
le 7 juillet 1987. 


Convention d’Unidroit sur les biens culturels volés ou illicitement
exportés, signée par le Burkina Faso à l'adoption du texte le 24 juin 1995 à
Rome.

 

Ghana
National Museum Regulations, 1973, du 26 mars 1973.

 

Côte d'Ivoire
Loi n° 87-806 du 28 juillet 1987 portant protection du patrimoine culturel. 

Convention de l’UNESCO 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et
empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriété illicites des
biens culturels, ratifiée par la Côte d'Ivoire le 30 octobre 1990, entrée en
vigueur le 30 janvier 1991. 


Convention d’Unidroit sur les biens culturels volés ou illicitement
exportés, signée par la Côte d'Ivoire à l'adoption du texte le 24 juin 1995 à
Rome.

 

Tchad
Loi n° 14-60 du 2 novembre 1960 ayant pour objet la protection des monuments et
sites naturels, des sites et monuments de caractère préhistorique,
archéologique, scientifique, artistique ou pittoresque, le classement des objets
historiques ou ethnographiques et la réglementation des fouilles.

 

Cameroun
Loi fédérale n° 63-22 du 19 juin 1963 organisant la protection des monuments,
objets et sites, de caractère historique ou artistique. 


Convention de l’UNESCO 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et
empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriété illicites des
biens culturels, ratifiée par le Cameroun le 24 mai 1972, entrée en vigueur le
24 août 1972.

Monument de guerrier au sultanat de Foumban


représentation d'un palais devenu aujourd'hui patrimoine mondial classé par
l'UNESCO.  


MUSÉE LA BLACKITUDE


Vérification Enregistrement ICOM

TRAVAILLER OU FAIRE UN STAGE A L UNESCO ICI

Appel à candidature (Bourse) – Programme d’échange pour les professionnels des
musées (Afrique – Allemagne)


L’ICOM, l’ICOM-Allemagne, l’ICOM-Zambie et le Musée des cultures européennes –
Musées nationaux à Berlin (MEK) invitent les professionnels des musées des pays
africains anglophones à déposer leur candidature pour un séjour d’étude d’un
mois qui aura lieu à Berlin en Allemagne au printemps/été 2020.

Le programme d’échange est basé sur l’idée de l’apprentissage mutuel et du
dialogue professionnel au profit des deux parties impliquées. Il est conçu pour
répondre aux besoins et aux souhaits professionnels du participant ou de son
institution en matière de méthodes de conservation et de stockage. Il permettra
également un échange de connaissances approfondi et mutuel entre le participant
et les professionnels allemands des musées.

Pour la deuxième partie du programme, un professionnel de musée allemand
collaborera sur place avec un musée en Zambie (2021).

Le participant aura également l’occasion de collaborer à un projet d’exposition
et de proposer de nouvelles façons d’interpréter les collections européennes
exposées au MEK selon son point de vue.

Le programme se déroulera à Berlin au printemps/été 2020 et couvrira les frais
de billets d’avion, de visa, de logement, d’indemnités journalières et de
transport en Allemagne pour les différentes visites et activités. Le candidat
retenu doit s’engager à participer à toutes les activités et à réaliser le
programme complet.

Qui peut se porter candidat ?

Pour postuler à ce programme, les professionnels des musées de l’Afrique
anglophone doivent répondre aux critères suivants :

 * Occuper un poste de conservateur ou de chercheur (à tout niveau) dans un
   musée reconnu d’un pays africain anglophone ;
 * Être membre de l’ICOM ;
 * Ne pas être âgé de plus de 45 ans ;
 * Parler couramment l’anglais et/ou l’allemand ;
 * Avoir un intérêt pour le thème de l’exposition (rencontres culturelles
   européennes illustrées par des objets de la vie quotidienne du XVIIIe siècle
   à nos jours).

Les candidatures doivent être accompagnées des documents suivants
en anglais:

 * Une lettre de motivation comprenant les domaines d’intérêt à propos desquels
   le candidat souhaite discuter et apprendre pendant son séjour d’étude, ainsi
   que ses idées sur la manière de collaborer à l’exposition IMPORTANT :
   n’oubliez pas d’inclure ces deux points dans votre lettre de motivation.
 * Un curriculum vitae comprenant les études, la formation, l’expérience
   professionnelle, les publications et les responsabilités professionnelles
   actuelles (trois pages maximum) ;
 * Une lettre de recommandation signée par le directeur du musée où le candidat
   travaille actuellement ;
 * Une preuve de paiement des cotisations 2019 ou 2020 (copie de la carte avec
   l’autocollant 2019 ou 2020 ou document officiel du Comité national) ;
 * Une copie de la première page du passeport. IMPORTANT : Votre passeport doit
   être valable au moins jusqu’au 30 avril 2021.

Alerte escroquerie  faux site internet ICOM UNESCO
LISTE DE QUELQUE SITE INTERNET DES ESCROC RECENSER ACTUELLEMENT , BIEN VOULOIR
NOUS EN INFORMER D AUTRE DÉCOUVERTE VIA NOTRE ADRESSE MAIL ET CONTACT .



http://icom-unesco-international.com/


icomafriquecentrale.com


https://www.opedaaccc-icom-unesco.com/


http://serveurinternational-icom-unesco.org/


http://www.unesco-patrimoinemondial.org


https://www.documsave-cm.com


https://icomcemac.com


contact@icomunesco.org https://icomunesco.org/



ATTENTION! Certains sites internet et personnes se font passer pour l’ICOM et
prétendent fournir, à titre onéreux, des faux certificats d’authenticité ou
permettant la libre importation et exportation de biens culturels africains
notamment. De fausses cartes de collectionneur sont parfois également proposées.
Les escrocs prétendent que ces certificats libèrent le titulaire de l’obligation
de présenter tout autre document tel que le titre de propriété, la licence et le
certificat d’exportation, le certificat d’expertise, le certificat
d’authenticité, etc. Ils agissent le plus souvent par téléphone, par email, et
au travers de  sites frauduleux usurpant le nom, le logo et l’apparence du site
institutionnel de l’ICOM.


L’UNESCO et l’ICOM appellent à faire preuve de la plus grande vigilance dans
toute transaction de biens culturels, en particulier d'art africain et
d'archéologie.

      EMMA NARDI      

  PRÉSIDENT DE L’ICOM


PETER KELLER

DIRECTEUR  GÉNÉRAL DE L'ICOM



CHRISTIAN NANA TCHUISSEU
DIRECTEUR DE L'ICOM CAMEROUN


                   Paul Raymond Coustère


Directeur du Bureau régional multisectoriel de l’UNESCO à Yaoundé et
Représentant de l’UNESCO pour le Cameroun, l’Angola, le Burundi, la Guinée
équatoriale, la République centrafricaine, Sao Tomé-et Principe et le Tchad



Compte tenu de l’aggravation du trafic illicite et de son impact sur les sites
patrimoniaux et institutions culturelles, le Conseil international des musées
(ICOM) lance la création d’une Liste rouge d’urgence des biens culturels
Camerounais  trafiqués illicitement ou volé...
Le 18 Octobre 2012 - Joseph Marie ESSOMBA, Directeur de l’ICOM Cameroun, précise
que “l’ICOM effectue un suivi constant de la situation du patrimoine
Camerounais, avec des rapports actualisés de manière continue, réalisés grâce à
une cellule permanente dédiée à la collecte d’informations sur l’état des musées
et des monuments et à l’examen approfondi des événements. Dans le prolongement
de ce travail continu, la  Liste rouge d’urgence des biens culturels camerounais
en danger sera un outil de référence pour agir en faveur de la protection du
patrimoine culturel camerounais. » Cette Liste rouge sera conçue en coopération
avec une équipe de spécialistes et a reçu le support du Bureau des Affaires
éducatives et culturelles du Département d’Etat des États-Unis d’Amérique.









A VOTRE ATTENTION!!!




Chers demandeurs de service ICOM CAMEROUN, méfiez-vous des usurpateur d identité
qui prendra contact avec vous et se ferrons passer pour  Responsable de l'ICOM
ou membre . Ces usurpateur de titre recherché depuis 2009. Ces personne pourrons
vous demander de leur transmettre les documents attachés à votre collection ou a
savoir quel document vous avez besoin a fin de vous les fournir


et vous ferrons comprendre que c’est dans le but de vous délivrer un document
qui vous permettra de traverser toutes les frontières ou tous les pays membres
de l'ICOM avec votre collection d’art africain. Si vous leur transmettrez vos
documents, vous serez seul responsable de tout ce qui pourra s'en suivre.

Ces usurpateur ne son pas  d’ailleurs les  seule personne qui opère de la sorte
de fois son en bande bien organise, Il travaille en étroite collaboration avec
les pirates informatiques qui pourront détourner votre mot de passe mail et vous
causera plusieurs problèmes.  Donc évitez de faire des échanges mails avec des
personne hors de ce site  internet ou celui de du ministère de la culture
camerounaise  pour votre propre intérêt en collaborant avec ceux si vous êtes
complice et les sanction son applicable a tous comme association de malfaiteur
et une poursuite ai mis en œuvre der constant  et surtout renseignez vous sur
notre site pour toutes documentation en cliquant juste sur le bouton
Vérification du dossier.

BONNE COMPRÉHENSION ET BONNE APPLICATION

AUDREY AZOULAY PRESIDENT UNESCO



Mme Ana Elisa SANTANA DE AFONSO, Directrice  du Bureau Régional Multisectoriel
de l’UNESCO à Yaoundé (Cameroun) et Représentant de l’UNESCO en Angola, au
Cameroun, en Guinée Equatoriale, en République Centrafricaine, à Sao Tomé et
Principé et au Tchad.

Vérification du Dossier





  

Le réseau ICOM



Le Conseil international des musées est un formidable réseau qui rassemble des
musées et des professionnels de musées répartis aux quatre coins de la planète
et qui partagent la vision d’un monde où l’importance du patrimoine naturel et
culturel est universellement reconnue.

 

Le réseau ICOM, ce ne sont pas moins de 20 000 musées, 35 000 experts, 118
Comités nationaux, 30 Comités internationaux, 5 Alliances régionales, 20
Organisations affiliées présents dans 136 pays et territoires. Ce réseau
international permet à l’ICOM d’être une organisation particulièrement réactive,
capable d’intervenir à tout moment sur les problématiques muséales.

 

Afrique Centrale: les parties prenantes se mobilisent pour la lutte contre le
trafic illicite des objets d’art et des biens culturels



Dans le cadre de ses activités annuelles, le Bureau Régional INTERPOL pour
l’Afrique Centrale a organisé la 1ère Réunion spécialisée sur le vol et le
trafic illicite des objets d’art et des biens culturels, du 09 au 11 Juillet
2013 à Yaoundé.

L’ouverture des travaux a été présidée par Monsieur Emmanuel ASSAMA, Chef du
Bureau Régional INTERPOL pour l’Afrique Centrale. Elle a été rehaussée par la
présence du représentant du Délégué Général à la Sûreté Nationale du Cameroun,
de la représentante de la CEMAC et des représentants des Missions
Diplomatiques des pays d’Afrique centrale accréditées au Cameroun. Ont également
pris part aux travaux, les représentants des pays et Organisations ci- après :
Le  Cameroun, le  Tchad, la  CEMAC, l’Unité d’œuvres d’art /SG-OIPC INTERPOL,
l’Organisation Mondiale de la Douane (OMD), le Conseil International des Musées
(ICOM) et l’UNESCO.

 Des thèmes tels que : la Situation sur le vol et le trafic illicite des objets
et œuvres d’art en Afrique Centrale ; la Problématique sur la retrouvaille des
objets et biens culturels africains volés ; le Rôle de l’OIPC INTERPOL dans la
lutte contre le vol et le trafic illicite des objets et œuvres d’art et état
d’enregistrement des objets dans la base de données INTERPOL ; la Contribution
de la Douane et de l’OMD dans le cadre de la lutte contre le vol et le trafic
illicite des objets d’art et des biens culturels ont été traités. 

 

A l’issue des travaux, les participants ont adopté des recommandations à
l’endroit des Etats, notamment : l’application et le suivi des textes
communautaires en la matière; l’ Adoption des lois spécifiques pour les pays
qui  n’ont pas encore légiféré dans ce domaine ; la Ratification des Conventions
Internationales applicables, en particulier celles de l’UNESCO (1970, 1972) et
de l’UNIDROIT de 1995,  pour les pays qui ne l’ont pas encore fait et les
intégrer dans les corpus normatifs nationaux ; l’Organisation des réunions
périodiques de suivi des recommandations au niveau national et régional.

 

Le Bureau de l’UNESCO/Yaoundé était représenté à ladite réunion par M. Silas
Séraphin BONG, Assistant Programme Culture, dont l’Exposé a porté sur le rôle de
l’UNESCO dans la lutte contre le vol et le trafic illicite des objets et œuvres
d’art (Convention de l’UNESCO 1970 et UNIDROIT 1995). A cet effet, la
complémentarité des deux conventions  a été mise en exergue et l’impératif de
ratification simultanée les deux conventions pour les Etats qui ne l’ont pas
encore fait, a été souligné.

 

Pour rappel, le Bureau UNESCO de Yaoundé avait organisé du 18 au 20 Avril 2011,
un atelier sur le trafic illicite des biens culturels destinés aux responsables
des musées publics et communautaires  du Cameroun, Tchad et de la République
Centrafricaine. Cet atelier avait en son temps fait le diagnostic dans la
sous-région et avait démontré que de la coopération régionale et multi
partenaires  est un impératif catégorique pour la lutte contre ce fléau du
XIXème siècle. 

PROTECTION DU PATRIMOINE MONDIAL CULTUREL ET NATUREL

La sous-direction de l’archéologie a pour mission au sein de la Direction
générale des patrimoines d'accompagner la coordination scientifique et technique
des biens archéologiques inscrits sur la Liste patrimoine mondial de l'Unesco.

Sites palafittiques préhistoriques autour du lac Pet Pôn Noun

Le bien « Sites palafittiques préhistoriques autour du lac pet pon nous» est
inscrit sur la liste du patrimoine mondial depuis 2011. Situés sous l'eau, sur
les rives de lacs ou le long de rivières ou de terres marécageuses, les
gisements sont répartis autour des régions alpines et subalpines traversant la
Suisse, l'Allemagne, l'Autriche, l'Italie, la Slovénie et la France. Cette série
de 111 sites, sélectionnés parmi les 937 connus, est composée de vestiges
d'établissements préhistoriques datant de 5000 à 500 avant notre ère.

Onze sites se trouvent en France sur les lacs de Chalain et de Clairvaux en
Franche-Comté ; sur les lacs d'Aiguebellette, d'Annecy, du Bourget et du Léman
en Rhône-Alpes.

La particularité de ces habitats lacustres réside dans leurs remarquables
conditions de conservation et constitue une documentation scientifique unique.
Son étude permet de comprendre l'environnement et l'organisation de ces
villages, les techniques de construction, les productions et échanges...
Cet ensemble archéologique est une ressource de témoignages exceptionnels des
modes de vie des premières sociétés agro-pastorales. C'est pourquoi, un groupe
de coordination a été mis en place sur la base d'un contrat de gestion signé par
tous les États-membres. Les objectifs communs pour assurer la conservation, la
préservation et la valorisation de ces vestiges sont établis dans le plan de
gestion régulièrement mis à jour. Ils sont ensuite traduits dans des projets
concrets au niveau international, national, régional et local.

La particularité de ces habitats lacustres réside dans leurs remarquables
conditions de conservation et constitue une documentation scientifique unique.
Son étude permet de comprendre l'environnement et l'organisation de ces
villages, les techniques de construction, les productions et échanges...

Cet ensemble archéologique est une ressource de témoignages exceptionnels des
modes de vie des premières sociétés agro-pastorales. C'est pourquoi, un groupe
de coordination a été mis en place sur la base d’un contrat de gestion signé par
tous les États-membres. Les objectifs communs pour assurer la conservation, la
préservation et la valorisation de ces vestiges sont établis dans le plan de
gestion régulièrement mis à jour. Ils sont ensuite traduits dans des projets
concrets au niveau international, national, régional et local.

Convention de l'Unesco sur la protection du patrimoine culturel subaquatique

La France a officiellement ratifié, le 7 février 2013, la Convention de l'Unesco
de 2001 sur la protection du patrimoine culturel subaquatique (dans les eaux
douces comme dans les eaux salées). C’est, actuellement, le principal traité
international sur le patrimoine culturel submergé.

De par sa longue tradition de recherche dans le domaine de l'archéologie
sous-marine et subaquatique, la France est un des pays pionniers du
développement de la méthodologie scientifique dans la discipline de
l'archéologie sous les eaux. Avec cette ratification, la France renforce
l'application et la mise en œuvre de standards scientifiques et juridiques
reconnus pour la protection du patrimoine culturel subaquatique. Cela servira
également à renforcer la coopération dans la prévention de la destruction du
patrimoine culturel par du pillage ou de l’exploitation commerciale.

L’UNESCO (Organisation des Nations Unis pour l’éducation, la science et la
culture) et l’ICOM (Organisation internationale des musées et des professionnels
de musée) ont édité une brochure sur Comment gérer un musée : manuel pratique
dont l’un des chapitres est relatif au marketing. Vous trouverez dans ce
chapitre tous les outils nécessaires pour préparer en amont la promotion de
votre musée ainsi que des types de promotion possibles :

La promotion est la diffusion d’information sur les activités du musée. Il ne
faut pas oublier qu’il s’agit d’un processus de communication qui met en
présence un émetteur et un récepteur. Autrement dit, le musée envoie un message
par le support de son choix, message que le récepteur doit accepter de recevoir
et auquel il va réagir. Les supports de communication traditionnels sont la
publicité, les relations publiques, le marketing direct et la vente. J’ajouterai
l’Internet comme autre forme de communication.

Publicité

Une annonce est un message publicitaire payé aux médias – presse, radio et
télévision – sous le contrôle de celui qui finance. […]

Relation publiques

Les relations publiques représentent aujourd’hui un processus complexe dont le
but est de développer les connaissances et les attitudes. Selon la définition,
il s’agit d’un effort délibéré, prémédité et soutenu en vue d’établir et
d’entretenir une compréhension mutuelle entre une organisation et son public
(Lancaster 2002, p 82). […]

Marketing direct

Le marketing direct couvre l’ensemble des opérations de promotion dirigées vers
un groupe ou un individu. Contrairement à la publicité et aux relations
publiques, le marketing direct est contrôlé et ciblé.

Le marketing direct consiste en général à envoyer des lettres aux amis des
musées, à d’autres contacts, aux visiteurs et aux commanditaires potentiels. […]

L’Internet

L’Internet, en particulier le World Wilde Web et le courriel, est un moyen de
communication unique avec le public. Il permet de diffuser une somme
d’informations considérable et facilement accessible à moindre coût. Il est
international et largement indépendant des réglementations locales et
nationales, surtout si le musée a un serveur étranger. […] Si le musée est sur
le Web, il recevra une plus grande attention. […]

(Source : Comment gérer un musée : manuel pratique / UNESCO)


Il semble en effet indispensable pour un musée d’être présent sur Internet,
grâce à l’ouverture sur le monde que cela permet. Tout d’abord, il est
nécessaire d’avoir un site web ou un blog (plus simple à créer et à gérer) qui
présente l’institution, les collections, les expositions ainsi que des données
plus factuelles comme les jours et horaires d’ouverture, l’adresse et les
possibilités d’accès au musée.

Une présence sur les réseaux sociaux nous parait également indispensable. Elle
permet de toucher un public plus nombreux et varié. Les réseaux sociaux sont
aussi l’occasion de communiquer de façon plus ludique et interactive.

Plusieurs travaux se sont intéressés aux musées et à leurs usages des réseaux
sociaux :
• L’usage des médias sociaux par les musées : potentiel et réalisations / Claire
Besset
• Institutions culturelles et réseaux sociaux : vers un nouveau mode de
médiation ? / François-Alexis Roux
• Les logiques participatives en muséologie aujourd’hui / DASM
• Comment les musées se dépoussièrent sur les réseaux sociaux / Huffington Post
• Le musée virtuel / Be Virtual
• Les musées à l’heure du web 2.0 : Comment le web transforme le lien entre les
œuvres et le public ? / Le Cube Vert

Ces différents articles vous montrent pourquoi il est important pour un musée
d’être présent sur les réseaux sociaux. Ils vous donneront aussi quelques
exemples dont vous pourriez vous inspirer pour votre propre musée.

L’article Ressources pour les médias sociaux dans les musées, du réseau canadien
d’information sur le patrimoine, vous donnera plus de pistes pour assurer une
bonne présence sur les principaux réseaux sociaux.

Enfin, comme pour les sites web, il existe une documentation nombreuse et variée
sur le web pour vous apprendre à gérer ces outils :
• Créer et gérer une page fan Facebook : les règles à suivre / JDN
• Créer une page Facebook pour son institution / AGBD
• Créer et personnaliser ses présences sur Facebook et Twitter / Max Schleiffer
• …

De plus, l’ICOM organise depuis 1977 une Journée internationale des musées. Ce
jour-là, les musées participants organisent des évènements et des activités en
lien avec le thème de la Journée internationale des musées, s’engagent avec leur
public et ainsi soulignent l’importance du rôle des musées en tant
qu’institutions au service de la société et de son développement.

Participer à ce genre d’évènement pourrait également faire connaître votre
musée, non seulement au grand public mais aussi à la communauté professionnelle.


Enfin, vous pourriez vous rapprocher d’autres musées ethnographiques
francophones afin de faire connaître votre institution auprès de leurs publics
« Il est très difficile de s’attaquer au pillage des œuvres d’art parce qu’il y
a beaucoup d’argent en jeu », confie George Abungu, représentant pour le Kenya
au comité du Patrimoine mondial de l’Unesco. Si les lois et les institutions
internationales chargées de la lutte contre ce trafic existent bel et bien, leur
efficacité reste sujette à caution.




« Beaucoup d’objets d’art sont sortis du Mali, du Burkina, du Ghana et du
Nigeria au cours de la décennie écoulée », dénonce Abdou Sylla, directeur de
recherches à l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan) de Dakar. De fait,
les États ne sont guère résolus à combattre ce fléau. À commencer par ceux du
Nord, où se trouvent les plus beaux musées consacrés aux arts africains… La
Belgique, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, les États-Unis n’ont toujours pas
ratifié la convention de l’Unesco de 1970, qui incite à « prendre des mesures
pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert des
propriétés illicites de biens culturels ». Ni celle de l’Institut international
pour l’unification du droit privé sur les biens culturels volés ou illicitement
exportés (dite « Unidroit ») de 1995, qui stipule que « le possesseur d’un bien
culturel volé doit le restituer ». Or c’est précisément cette convention qui
permet aux États spoliés d’engager une action en justice contre l’acheteur d’un
bien mal acquis. La France, elle, a mis vingt-sept ans pour ratifier, en 1997,
la convention Unesco. Et n’a toujours pas entériné le texte Unidroit.




Sur le continent, les États africains ne se pressent pas non plus pour protéger
leur patrimoine. Seuls le Gabon et le Nigeria ont ratifié Unidroit, en 2004
et 2006, alors que le Burkina, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Sénégal et la
Zambie ont signé le texte en 1995, mais n’ont pas finalisé leur adhésion.

Certains pays, en revanche, se sont dotés d’une législation nationale
coercitive. Le Mali, le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Kenya et le Bénin sont les
plus mobilisés. Au niveau législatif, le Tchad (1960), le Cameroun (1963) et le
Ghana (1973) ont été parmi les premiers à protéger leur patrimoine. En 1974 et
1979, au Nigeria, deux décrets gouvernementaux ont interdit l’exportation des
terres cuites Nok. En 1985, plusieurs lois ont été édictées au Mali pour
protéger les découvertes de la vallée du Niger. La même année, le Burkina
réglementait les exportations d’œuvres d’art, suivi deux ans plus tard par la
Côte d’Ivoire. Pour le Niger, il a tout de même fallu attendre 1997 !

Édicter des lois est une chose. Les faire appliquer en est une autre. Souvent
mal payés, douaniers, policiers et même muséologues ont une fâcheuse tendance à
fermer les yeux quand un touriste ou un diplomate leur glisse un billet dans la
main. Et la plupart du temps, les États négligent un patrimoine qui n’est pas
considéré comme une opportunité touristique… à part en Égypte (voir ci-après).
La volonté politique comme les moyens manquent.

Malgré tout, quelques initiatives ont été amorcées. Face à l’essor du phénomène
sur Internet, un appel conjoint du Conseil international des musées (Icom), de
l’Unesco et d’Interpol a donné l’alerte en 2007. L’Office central de lutte
contre le trafic des biens culturels (OCBC) a même signé en 2008 un accord avec
eBay, la plate-forme de vente sur le Net. « Mais il y a beaucoup de faux, note
Pierre Tabel, qui dirige l’OCBC. Les originaux ne sont pas sur ce type de
site. » Selon Boris Wastiau, directeur du musée d’Ethnographie de Genève, « les
gens du milieu savent où sont les pièces de grande valeur. Or les autorités
internationales et nationales des pays destinataires ne peuvent rien faire sans
la coopération des pays sources. »

Raison pour laquelle l’accent est mis sur la prévention et l’information.
L’Unesco organise en juin une formation à la lutte contre le trafic à
destination d’une vingtaine d’experts africains (muséologues, douaniers…) en
collaboration avec les carabiniers italiens. Le Conseil international des musées
africains (Africom), issu de l’Icom, a également organisé des ateliers régionaux
pour renforcer la coopération entre les services du patrimoine, la police et les
douanes, et publié un Manuel de normes facilitant l’inventaire des collections.
Car cette étape est cruciale. « L’inventaire donne les moyens de retrouver les
objets les plus précieux, assure Boris Wastiau. Ce travail effectué au Musée
national de RDC a révélé que plus de la moitié des collections ont disparu entre
la chute de Mobutu, en 1997, et 2005. En 2007, l’on a pu ainsi récupérer deux
pièces, l’une aux États-Unis, l’autre en Allemagne. »

Agir efficacement n’est possible qu’à partir du moment où les institutions
nationales revendiquent leur patrimoine. Mais « le sujet reste sensible, affirme
un spécialiste sous le couvert de l’anonymat. Peu de gens osent en parler. Les
conservateurs, qui répertorient les collections des musées pour mieux lutter
contre les vols, sont souvent menacés par les receleurs. »

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